Bonjour à vous,
Le contenu de cet INTERNET-TRIBUNE-LIBRE
du mois de novembre est particulièrement dense (même
calibré à cinq
textes) et je vous conseillerai, fissiez-vous ce long
exercice par étapes, de prendre votre temps
pour le lire et découvrir plus d'infos par les liens URL
insérés
dedans, au fil des textes retenus : ces liens sont
vérifiés par mes
soins, un par un, au fur et à mesure de l'élaboration de
la lettre de
libre expression.
Sommaire :
- FAISEURS
DE MASQUES SUR LA DÉMOCRATIE
par
Jean-Jacques REY
- DEPUIS
TROIS ANS LA SOCIÉTÉ SOUFFRE...
par Pierre
PÉGUIN
- LE COURAGE
D'OSER
par
Marc
JUTIER
- IMPOSTURE
ET VÉRITÉ AU TEMPS DU COVID 19
par
Roland GORI
- ZÉRO
EXPULSIONS X CORONAVIRUS
par
Alliance Internationale des Habitants
FAISEURS DE MASQUES SUR
LA DÉMOCRATIE
La politique, c’est la conduite, la tactique et le
langage des plus
forts (en gueule) ou des plus roués. Ce que l’on dénomme
« le
peuple », lui, subit et suit (bon gré mal gré).
Axé
sur ce truisme universel, ajustons le bout de la
lorgnette et voyons
qu’ici, en France, le « petit chef », euh !
pardon, Monsieur le Premier Ministre, actuel, est sommé
d’être à la
hauteur de sa fonction par des sonneurs de cloche et
aboyeurs patentés,
il doit démontrer son autorité. Il lui vient alors la
géniale idée
d’accuser les Français de ne pas en faire assez pour
préserver leur
santé ; en particulier de continuer à vivre en étant
infectieux et, de
la sorte, favoriser une épidémie : en l’occurrence le
travail
d’un virus « très malin »… Autant accuser les
feuilles d’un arbre de propager le vent, n’est ce pas !
Mais
faire du vent, ça, ils savent le faire, dans ce
gouvernement, surtout
quand ils ne savent pas quoi faire. Bref ! de toute
façon,
pour eux, il faut faire semblant de maîtriser la
situation, c’est le
propre d’un responsable, même quand il est réduit à
l’impuissance (ou
presque). Les ouailles à covid, quant à elles, peuvent
toujours
attendre le salut de son fait et bêler en
chœur.
Revenons
à ce petit virus «
très malin » qu’on ne présente plus
(d’autres s’en chargent en abondance) ; certains
l’accusent
d’être un « terroriste ». Ha ! Ha !
Naguère on parlait de démon pour qualifier des
phénomènes étranges qui
dépassaient l’entendement et qui apeuraient
(forcément) !
C’est vous dire le degré de pondération et la sagacité
de ces
accusateurs ! Ils sont aussi légers que des fils à plomb
dans
le cours des idées, même si c’est pour donner le change.
C’est fou,
comme les simplistes prennent le pas sur les avisés en
période de
crise. Ils font des salades de concepts qu'ils épicent
avec des
superlatifs. Ainsi vont en vogue, des mots comme « terrorisme »
ou « complotisme »
qui se prêtent aux amalgames ; mais il s’agit en fait de
mots valises
dont ils abusent, ces loustics, ou bien de plus retors
personnages
qu'eux : souvent des vendeurs d’idée toute faite, prête
à l’emploi pour
manipulation d'opinion et servant généralement l’ordre
établi ; en ce cas, les oiseaux concernés sont
assimilables à des
faiseurs de masques sur la démocratie. Certains
gazetiers et
plumitifs stipendiés se font une spécialité d'être à
leur service !
Un
virus, peut-il être un
« terroriste » ? Si oui, nous sommes
pleinement rendus en mythologie, relevant presque du
délire
obsessionnel, nonobstant tout excès de langage !
La
Nature et ses Forces
n’ont que faire de ce terreau fertile qu’est,
l’imagination humaine.
Que nous le voulions ou pas, il y a des phénomènes qui
nous dépassent,
et, la Vie,
de la dimension intergalactique à la dimension
microscopique, est en
constante évolution, certainement pas pour notre
plaisir !
Notre savoir de la vie découle de ce pré-existant, et
les virus en font
partie. Il nous reste beaucoup à apprendre sans doute,
malgré les
lumières de nos savants, et ceux d’entre eux-elles qui
savent garder
une vision globale au-dessus de leur(s)
spécialisation(s), sont les
premiers à le dire.
Cela
dit, comme on ne
sait pas ce que nous réserve l’Avenir, il faut essayer
de gérer au
mieux le Présent.
À
ces fins, il conviendrait
d’abord d’écarter du Pouvoir (étatique en premier lieu)
les esprits
troubles et ahuris qui nous font un monde insipide,
effarant… À les
entendre, les voir dans leur conditionnement médiatique,
le dégoût
vient chez nombre d’entre nous, simples citoyens formant
la base du
corps social ; si ce n’est pas plus fort sentiment de
rejet
d'ailleurs… quelle triste époque !
Les
gouvernements en Europe (pour
ne parler que de cette zone) ils ont profité de cette
crise du
coronavirus pour infirmer les libertés, publiques et
individuelles, et ils
n’ont « déconfiné » que par soucis économiques ;
ce qui n’empêchera pas les stases et métastases du
Système économique,
mondial, qui s’est imposé depuis la fin de la « Guerre
froide ». Je pense même que cela ne va pas être triste
comme
dé-construction ! … D’autre part, en France, les membres
de ce
(pseudo) Conseil scientifique, sans m’attarder sur leur
parti pris
idéologique et d’autres raisons moins avouables qui nous
font un
feuilleton cocasse, ils m’apparaissent des spécialistes,
spécialisés
dans les oracles, ne voyant que ce qu’ils veulent voir
par déformation
professionnelle.
Tout
cela ne peut se réaliser que dans
un climat de peur ; et ; les mass media
achetés ont bien servi de chambre d’échos… Mais ceux-là
aussi paieront
l’addition des masques, pour des raisons connexes aux
diktats qu’ils
ont promus, et ils le payent déjà (et ce n’est pas
nouveau).
De
toute manière, un peu plus, un
peu moins de malheurs ; avec ce que subissent déjà, les
masses
populaires (que l’on fait vivre comme des bêtes en ce
moment) ; peu changera, à moins d’un coup de balai
général et
une réinitialisation complète du Système qui détermine
la gouvernance
et régit nos existences. Moi, vieux réfractaire et libre
penseur, je
souhaite que les jeunes générations s’en donnent les
moyens. Advienne
ce qui pourra ! Pour ma part, j’aurai fait ce que j’ai
pu pour
y contribuer et je paye la note en conséquence
(toutefois le
« dernier Rempart »
n’a pas failli). Et par suite, conclusion lapidaire, je
ne m’extasie
pas aujourd’hui sur l’état de notre démocratie, on peut
toujours
l’améliorer ; ainsi donc, en conscience, jeunes gens, à
l’ouvrage !
Voilà
bien quelques sons de cloche inconnus chez les utilités
du Système
établi ; ceux-ci concernant une pandémie (ou de son
exploitation) qui
abrutit :
________________________________
À
PROPOS DES TESTS PAR PCR. LETTRE OUVERTE À MES COLLÈGUES
QUI
CONSEILLENT NOS GOUVERNEMENTS
https://www.kairospresse.be/article/a-propos-des-tests-par-pcr-lettre-ouverte-a-mes-collegues-qui-conseillent-nos-gouvernements/
ARTICLE du 12 OCTOBRE 2020 : par le Prof. Dr. Martin ZIZI,
MD-PhD, biophysicien ; ancien Directeur Scientifique
Médical
à la Défense belge ; ancien Directeur de la Division
Épidémiologie et
Biostatistiques ; ancien Président du Comité Éthique BE Def.
"Je
mets au défi tout scientifique belge ou étranger de
démontrer que mes
explications sur ces tests PCR, selon que l’on soit
symptomatique ou
non, sont erronées.
Depuis un peu plus
de 2 semaines, la plupart des pays de l’UE confinent à
nouveau leurs
citoyens, en justifiant ces mesures comme nécessaires pour
limiter la
propagation humaine d’un virus qui n’est même pas propre
aux hommes. Le
plus troublant est que ces mesures sont justifiées sur base
des résultats qui mesurent la présence du virus au moyen
d’une
technique de détection génétique appelée PCR
(pour
Polymerase Chain Reaction en Anglais). On
n’entend
pourtant pas dans les « grands » médias que ces
mesures utilisées hors contexte ne permettent pas de
tirer des
conclusions sur de réelles bases scientifiques ou
médicales.
C’est uniquement en fonction des résultats au test PCR que
l’on décide
si une zone sera considérée comme zone de danger ou non,
et doit donc
être décrétée « rouge » ou «
verte ». C’est également sur cette base que l’on décide
si
quelqu’un doit se mettre en quarantaine ou non ; sur
cette
base que l’on décide du bien-être économique et social des
populations
de toute une planète. C’est sur cette base que l’on décide
de mettre
sur la paille restaurateurs, artistes, théâtres,
coiffeurs, manucures
et une foule d’autres métiers. C’est sur cette base que
l’on décide de
fermer ou ouvrir les écoles, et de priver les enfants de
la nécessité
de jouer pour apprendre…
Pourtant, à
de nombreuses reprises déjà, des voix de scientifiques
se sont élevées
pour critiquer le mauvais usage de ces tests. Les
experts se
sont alors livrés à des joutes statistiques aussi inutiles
que
destructrices, en parlant des résultats faussement
positifs ou
faussement négatifs, alors que c’est l’utilité même
des tests
PCR qui est en cause, et c’est leur utilisation à
grande
échelle à des fins de dépistage qui nous a mis dans ces
situations
ridicules. En plus d’être extrêmes et
antidémocratiques, comme
l’ont signalé des juristes et des sociologues, ces
mesures de
confinement n’ont donc pas de réelle base médicale ou
scientifique.../...
Je suis
Médecin, Biologiste moléculaire et Biophysicien,
mais
également l’ancien Directeur de la Division Épidémiologie
et
Biostatistiques du Département de la Défense belge. Des
PCR, mon labo
en a fait pendant des années, et je me porte en faux
contre les
informations qui nous sont servies quotidiennement depuis
le mois de
mars 2020.
La PCR est donc
utilisée afin de dépister le COVID. Cette méthode pourtant
ne détecte
que la présence des gènes du virus SARS-CoV-2, mais en
aucun cas
n’informe sur la condition physique de la personne testée.
Pour être
plus clair, la situation et l’utilité de ces tests PCR
(qui
mesurent la présence des gènes viraux) varient selon que
la personne
testée a des symptômes ou non. Si cette personne
n’a pas de symptômes, un résultat positif ne signifie
rien en termes de
maladie et rien en termes de contagion."
________________________________
Pourquoi
aujourd'hui sommes-nous obligés de porter des masques
réputés inutiles
auparavant ?
https://www.salaireavie.fr/post/pourquoi-sommes-nous-oblig%C3%A9s-de-porter-des-masques-r%C3%A9put%C3%A9s-inutiles-au-plus-fort-de-l-%C3%A9pid%C3%A9mie
Par Dominique Muselet, article mis à jour : 30 août (2020).
"Il
n’y a qu’à la faveur d’un direct qu’on peut entendre un
peu de vérité
sur les médias dominants qui déversent sans répit la
propagande du Capital avec une efficacité à côté de
laquelle la célèbre
Pravda soviétique fait bien pâle figure. Les voix qui
s’élèvent contre l’obligation de porter le masque partout,
même tout
seul dans un parc, même sous un casque de moto, une mesure
aussi
grotesque que vexatoire, par ailleurs assortie de bien
plus graves restrictions
à la liberté individuelle
et collective, sont rares. D’abord parce qu’il faut un grand courage
pour
oser s’élever contre la version officielle assénée à
longueur de temps
par tous les pouvoirs confondus, et ensuite parce que
cette audace a
pour résultat de vous fermer à tout jamais les plateaux de TV, ce qui serait une
catastrophe pour les médecins qui viennent tout juste d’y
prendre une
place prédominante. Les
rares médecins qui ne partagent pas la
dévotion frénétique des pouvoirs en place pour Big Pharma
sont aussitôt
ostracisés, dénigrés, ridiculisés et remplacés par les
amis des grands
laboratoires, une clique d’ailleurs bien rémunérée dont France-soir, le seul média à
ne
pas suivre la ligne officielle, vient de chiffrer les
conflits
d’intérêts jamais mentionnés par les médias subventionnés.
L’intervention du Dr
Laurent Toubiana sur BFM TV le 22/08/2020 offre une
démonstration remarquable de ce que je viens de dire. Ce
docteur,
interviewé en direct, dénonce la « pression
invraisemblable »
qui est infligée à la population alors que
«l’épidémie est terminée », ainsi que la menace d’une «
seconde vague
qui n’arrive jamais », brandie « comme une épée de
Damoclès » et « sans
aucun fondement » sur des populations terrorisées : « Les cas que l’on voit sont asymptomatiques …
ces gens ne sont pas malades, nous sommes face à une
épidémie sans
malades »."
________________________________
Tribune
libre : "Il est urgent de changer de stratégie sanitaire
face à la
Covid-19 "
http://www.veyatifsascgtg.org/2020/09/tribune-libre-il-est-urgent-de-changer-de-strategie-sanitaire-face-a-la-covid-19.html
Publié par FSAS-CGTG le 30 Septembre 2020, 19:21pm
"Dans
cette tribune, plus de 300 scientifiques, universitaires
et
professionnels de santé critiquent la dérive de la
politique sanitaire
du gouvernement français. Ils estiment qu'elle
conduit à des interprétations erronées des données
statistiques et à
des mesures disproportionnées. Et demandent que l'on
évalue nos
connaissances réelles pour définir démocratiquement une
stratégie
sanitaire.
Tandis que le
gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6
mois !)
prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé «
l’état d’urgence
» sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé
mercredi 23
septembre des mesures restrictives des libertés
individuelles et
collectives qu'il prétend fondées scientifiquement sur
l'analyse de
l'épidémie de coronavirus. Cette prétention est
contestable. Nous
pensons au contraire que la peur et l’aveuglement
gouvernent
la réflexion, qu'ils conduisent à des
interprétations
erronées des données statistiques et à des décisions
administratives
disproportionnées, souvent inutiles voire
contre-productives.
Que savons-nous de
cette épidémie et de son évolution ?
Le SARS-CoV-2 menace
essentiellement les personnes dont le système immunitaire
est fragilisé
par le grand âge, la sédentarité, l'obésité, des
comorbidités
cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces
systèmes. Il
en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces
personnes
fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage
des mains en
sont deux des clés.
Le SARS-CoV-2
circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera
à circuler,
comme l'ensemble des autres virus qui vivent en nous et
autour de nous,
et auxquels nos organismes se sont progressivement
adaptés. L'espoir
de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la
vie sociale est
une illusion. D’autres pays, en Asie comme en
Europe, n’ont
pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en
sortent pas plus
mal que nous.
Quant à l’évolution,
l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de
mars-avril 2020
n’est pas un constat empirique. C’est une théorie
catastrophiste issue de modélisations fondées sur des
hypothèses non
vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie
des
cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du
soi-disant «
relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement,
en juin pour
la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de
Mayenne ou les
matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une
augmentation des
cas certes significative, mais lente et grevée
d’incertitudes
diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague
» est une
aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui
puisse être
sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps
dernier.
On ne compte plus
les mêmes choses
Nous voyons enfin
que, pour des raisons difficiles à cerner (panique,
pression politique
ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises
ne
parviennent pas à stabiliser une communication honnête
sur les chiffres
de l'épidémie. Elles ont surtout abandonné
l'indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir
que celui de la
positivité de tests pourtant incapables de distinguer
les sujets
malades des personnes guéries. Cette politique
du
chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle
aberration
consistant à s'étonner du fait qu'on trouve davantage
aujourd'hui ce
qu'on ne cherchait pas hier. Elle conduit par
ailleurs à des
classements des départements ou des régions en zones plus
ou moins «
dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui
cachent la
fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se
retrouvera en « zone
rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en
réanimation, un autre
verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la
preuve que ce
sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est
guère
cohérent."
________________________________
La
commission d’enquête extra-parlementaire allemande sur la
COVID-19
lance un recours collectif contre les criminels du
Coronavirus
https://www.mondialisation.ca/la-commission-denquete-extra-parlementaire-allemande-sur-la-covid-19-lance-un-recours-collectif-contre-les-criminels-de-la-corona/5649906
Par Peter Koenig, Mondialisation.ca, 09 octobre 2020
"L’Allemagne
est à nouveau en première ligne dans la lutte contre
les
mesures relatives au Coronavirus, qui sont
dévastatrices, injustifiées,
illégales, destructrices pour l’économie,
affadissantes pour les
personnes et carrément génocidaires. La
commission d’enquête extra-parlementaire allemande
COVID-19 (en
allemand : ACU, acronyme allemand de
Ausserparlamentarischer Corona
Untersuchungsausschuss) prévoit de lancer un recours
collectif non
seulement contre les gouvernements et les
fonctionnaires, mais aussi et
surtout contre les fabricants du fameux test PCR. Le
PCR –
Polymerase Chain Reaction (photo en vedette) – est une
technique
utilisée pour « amplifier
» de petits segments d’ADN qui, selon de réputés
virologues du monde
entier, est absolument inadapté pour dépister la
COVID-19.
En fait, l’Allemagne n’a même pas été autorisée à
effectuer de tels
tests.
Néanmoins, le test PCR a été
et est toujours vanté et promu par l’OMS – et par
d’autres institutions
sanitaires de premier plan dans le monde occidental,
comme le NIAID /
NIH et le CDC des États-Unis, ainsi que par des chercheurs du Centre allemand de
recherche sur les infections (DZIF) à l’hôpital Charité
de Berlin.
C’est le Dr Christian Drosten, directeur de l’Institut
de virologie de
la Charité, qui a fait la promotion de ce test. Le PCR a
finalement été adopté par
les
autorités gouvernementales et sanitaires allemandes qui
en ont fait une
véritable solution miracle pour tester et compter les «
cas » – principalement
pour manipuler les statistiques. Les
médias utilisent
ensuite le nombre de « cas » pour effrayer la
population. D’autres
pays ont suivi des
instructions similaires de leurs plus hautes autorités
sanitaires et
ils ont utilisé les résultats du test PCR avec le même
objectif : semer
la peur au sein de la population désemparée. Par
exemple, les médias ne
nous disent jamais que
le taux d’erreur de ces tests, les soi-disant «
négatifs positifs »,
peut atteindre 50 %. Cependant, tous les «
positifs » sont
automatiquement absorbés dans les statistiques des « cas
». Les gens se font
souvent tester plusieurs
fois et peuvent également être signalés plusieurs fois.
C’est ainsi que les
taux de « cas » peuvent être fabriqués et manipulés.
La PEUR
est le « nom du jeu ». Pour justifier le confinement,
les gouvernements
doivent davantage serrer la vis en fermant la vie
économique des pays. Cette
fermeture provoque
d’innombrables faillites et un chômage dans des
proportions jamais vues
dans l’histoire moderne ainsi que la misère extrême, la
famine et le
suicide.../...
Peter Koenig
est économiste et analyste géopolitique. Il est
également spécialiste
des ressources en eau et de l’environnement. Il a
travaillé
pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à
l’Organisation
mondiale de la santé
dans le monde entier dans les domaines de
l’environnement et
de l’eau." etc.
Envoi personnel
du 22/09/2020 d'un article par Pierre PÉGUIN
Sites
: http://collectif-adn.fr
; À
propos de l’uranium dit “appauvri” ;
DEPUIS
TROIS ANS LA SOCIÉTÉ SOUFFRE...
Depuis 3 ans la société
souffre et les inégalités
se sont aggravées.
Quelques
commentaires sur la politique néolibérale, assumée, et
à propos du
Président en campagne
par Pierre Péguin, septembre 2020.
Les
réformes de 2018 ont fait bondir
les inégalités en France – Une politique néolibérale
assumée et
constante.
C'est ce qui ressort de l'analyse de l’ Insee
*
qui note que depuis 2018, sous l’effet des réformes de
la fiscalité du
patrimoine (notamment fin de l’ISF et bouclier fiscal
sur les revenus
du capital), les inégalités se sont fortement aggravées
en France. En
bas de l’échelle sociale, les réformes des allocations
logement ont
touché directement les plus faibles. Selon l’étude de
l’Insee, le
niveau de vie des 30 % les plus pauvres recule.
Le ratio de revenus entre les 20 % les plus pauvres et
les 20 % les
plus riches s’accroît, Emmanuel Macron, qu’il le veuille
ou non, est
donc bien le président des riches. Le discours permanent
de dénégation
ne peut dissimuler ces faits.
D’ailleurs n’a-t-il pas été choisi et porté au
pouvoir par les
plus grandes fortunes du pays ? Il leur devait
donc bien ces
cadeaux ; d’autant qu’il reste dans l’idée du «
ruissellement », et
dans l’empathie pour ceux qui réussissent contre ceux «
qui ne sont
rien ».
Et c’est dans cet esprit qu’il a augmenté généreusement
les salaires
des attachés ministériels, jusqu’à 70 % pour les
affaires étrangères et
pour l’armée, ou encore engagé des dépenses
significatives pour
aménager son cadre de vie et de fonction...
*
A voir sur Europe
Solidaire Sans Frontières ; plus
précisément à
cette URL (source de l'annexe juste plus bas) : http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article54763
Commentaires partisans sur
Macron en campagne :
- Il est frappant d’observer le gouvernement draguer
l’électorat de la
droite en banalisant et popularisant ses thèmes favoris,
violence,
sécurité, « ensauvagement », « séparatisme », etc. Cela
ne va pas dans
le sens de la recherche d’une société apaisée que
d’entretenir les
vieux démons ! C’est aussi se couper définitivement
de la
partie humaniste et citoyenne de la population.
- Ce qui s’est passé autour de la Convention Citoyenne
est intéressant
: 150 personnes tirées au sort chargées de faire des
propositions pour
réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de
serre ont
abouti à des résultats étonnants
*.
Alors qu’il avait annoncé qu'il reprendrait
intégralement les
propositions de la Convention Citoyenne, mais sans doute
surpris par
leur radicalité, E. Macron en a immédiatement écarté
trois avant
d’ignorer la plupart des autres.
*
Voir à ce sujet le N°129 de l’excellente revue Nature
et Progrès dont
ce dernier numéro comporte justement un dossier nourri
à ce sujet.
- Qu’espérer de lui en ce qui concerne la « transition
écologique »,
lui qui engage le gouvernement à l’encontre des
conclusions de la
Convention Citoyenne. Notons le sauvetage des transports
automobiles et
aériens avant celui du chemin de fer, le soutien à
l’élevage industriel
et l’agriculture intensive, avec par exemple
l’autorisation des
néonicotinoïdes, et surtout la défense de la
croissance et du
libre échange. La promotion de la « voiture propre
» étant un
gage, alors qu’elle n’est justement pas écologique.
Il reste par ailleurs défenseur inébranlable du
nucléaire malgré sa
faillite annoncée coûtant de plus en plus cher aux
contribuables,
l’accumulation de déchets radioactifs ingérables, et les
menaces de
catastrophe.
- Il cherche à ridiculiser ceux qui posent des questions
sur la 5G,
dont pourtant on peut craindre les conséquences
sociétales et les
dérives vers le « big brother » et le « big
data ». Il a trouvé malin de les traiter d’« Amish
» et de
les renvoyer à « la lampe à huile » au nom du « progrès
». Cela se
retourne contre lui.
- Et le « monde d’après » qui n’est que « le
monde d’avant » en pire peut-être, licenciements,
assèchement
de la Sécu par les exonérations de « charges », crise
des hôpitaux et
des services publics dont les salaires restent bloqués,
etc. Le
président est bienvenu au Medef, on voit bien quels
intérêts de classe,
il défend.
On peut légitimement se
demander si E. Macron ne deviendrait pas le candidat
à la prochaine
présidentielle le plus dangereux pour l’avenir de
notre société ? Celui
dont il faut à tout prix éviter l’élection ?
D’ailleurs beaucoup de
ceux qu’il conspue ne se précipiteront pas à voter
pour lui au second
tour (s’il y parvient) ; quel que soit l’adversaire.
Aurons-nous un
candidat rassemblant la gauche sociale et écologique
pour en finir avec
cette politique désastreuse ?
Pierre
PÉGUIN
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Annexe
:
Les réformes de 2018
ont fait bondir les inégalités en France – Une
politique néolibérale
assumée et constante
Source
de l'article : http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article54763
L’Insee confirme qu’en
2018, sous l’effet des réformes de la fiscalité du
patrimoine,
notamment la fin de l’ISF et le bouclier fiscal sur
les revenus du
capital, les inégalités se sont fortement aggravées en
France.
Pourtant, le gouvernement y tient plus que jamais.
Lors de la présentation du « plan de relance » le 3
septembre, le
ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire a
insisté sur le
fait que la politique de ce gouvernement, comme celle du
précédent,
était la « lutte contre les inégalités ». Mais
derrière cette vitrine, il faut bien constater une grande
indifférence
de l’exécutif aux inégalités de niveau de vie, alors même
que la
réforme de la fiscalité du capital de 2018 et d’autres
mesures ont
contribué à les creuser de façon inédite.
Car si les responsables de la majorité présidentielle ont
prétendu que
l’exonération de l’ISF du patrimoine et la création d’un «
bouclier
fiscal » très bas (30 %) sur les revenus du capital
n’étaient pas un «
cadeau fait aux riches », les données de l’Insee prouvent
très
clairement le contraire. Une étude de l’institut de
statistiques
publiée ce 9 septembre confirme ainsi les éléments
préliminaires déjà
publiés en 2019.
Première constatation : les inégalités de niveau de
vie se
sont très fortement creusées en France en 2018.
L’indice de
Gini, qui mesure le degré d’inégalités de la
redistribution des revenus
(à 0, l’égalité est parfaite, à 1, l’inégalité est totale,
une personne
ayant la totalité des revenus), est ainsi passé en un an
de 0,289 à
0,298. Ce niveau n’a été historiquement dépassé depuis
1996 qu’une
fois, en 2011, en pleine crise de la zone euro. Mais c’est
aussi une
des plus fortes hausses enregistrée en une année. Cette
hausse de 0,09
point n’a été dépassée que par celle de 2009, au cœur de
la crise
financière.
L’évolution de 2018 est donc singulière. Elle se produit
dans une
période de croissance relative (1,8 %), même si cette
dernière ralentit
par rapport à 2017. L’année 2018 n’est pas celle d’un
effondrement de
l’économie comme en 2009. La source de cette nouvelle
inégalité n’est
donc pas celle d’un partage des pertes, comme en 2009 ou
comme cela se
traduit traditionnellement en cas de crise, mais d’un
partage des gains
de la croissance. C’est donc directement le fruit des
politiques
publiques.
De fait, une autre étude de l’Insee, publiée le 8
septembre,
estime que la réforme de la fiscalité du capital a eu, à
comportement
inchangé, un effet d’augmentation de 0,2 point sur
l’indice de Gini. Le
mécanisme est logique et il a été largement dénoncé et
documenté,
notamment par les travaux de l’OFCE en 2017 : les
revenus
bénéficiaires par les réformes de 2018 sont ceux des
ultra-riches,
car plus on monte dans l’échelle sociale, plus la
composante financière
pure de la richesse augmente. À cela s’est ajouté un effet
d’aubaine
pour les détenteurs du capital qui ont profité de la
baisse de la
fiscalité pour se verser de généreux dividendes. Cet effet
avait déjà
été identifié par l’Insee qui avait constaté en 2018 une
hausse inédite de 8,3 % des revenus financiers des
ménages.
L’étude du 8 septembre souligne ainsi que l’effet des
réformes de la
fiscalité du capital et de celle de la CSG (qui a augmenté
pour
supprimer en deux temps les cotisations maladie et
chômage) sur les
niveaux de vie des 5 % les plus aisés est de 1,5 % (la
hausse de leur
niveau de vie en 2018 est de 1,2 %), soit 1 010 euros,
contre 1 % pour
les 20 % les plus riches et un effet quasiment nul sur les
80 % les
plus pauvres. Il s’agit donc bien de réformes centrées
sur
les plus riches et qui profitent aux plus riches.
Emmanuel
Macron, qu’il le veuille ou non, est donc bien le
président des riches
et un partisan de la pseudo-théorie du ruissellement. Le
discours
permanent de dénégation ne peut dissimuler ces faits.
Car, en bas de l’échelle sociale, la situation est
différente. Les
réformes des allocations logement ont touché directement
les plus
faibles. Selon l’étude de l’Insee du 9 septembre, le
niveau de vie des
30 % les plus pauvres recule. Certes, l’effet est aggravé
par un biais
statistique qui prend en compte la baisse de l’allocation
logement du
parc social, qui est un revenu, sans considérer la baisse
contemporaine
des loyers. Mais il n’empêche : même en corrigeant cet
effet, les
niveaux de vie des 10 % les plus pauvres s’affaissent en
2018 de 0,3 %.
Une baisse est enregistrée jusqu’à 30 % de la population
la plus
pauvre, alors que le revenu médian (qui coupe la
population en deux
parties) est en hausse de 0,3 %. Le ratio de revenus entre
les 20 % les
plus pauvres et les 20 % les plus riches s’accroît ainsi
de 0,13 point,
là encore une hausse assez rare en période de croissance
en France. En
2018 en France, les 20 % les plus riches détiennent 39 %
de la « masse
totale des niveaux de vie », contre 9 % pour le cinquième
le plus
pauvre.
Bref, la première année du quinquennat Macron peut être
résumée factuellement
de cette façon : des
riches beaucoup plus riches et des pauvres plus
pauvres.
L’évolution du taux de pauvreté, qui mesure la part de la
population
disposant d’un niveau de vie inférieur à 60 % du niveau
médian (soit 12
750 euros par an ou 1 062 euros par mois), ne saurait
tromper de ce
point de vue : il a bondi statistiquement de 0,7 point à
14,8 %,
passant le seuil des 9 millions de personnes à 9,33
millions. Certes,
il faut aussi le corriger de l’effet loyer du parc social,
mais même
dans ce cas, la hausse du taux de pauvreté est
significative à + 0,3 %,
soit, là encore, un record depuis la crise. D’ailleurs,
l’Insee pointe
les effets de la réforme des allocations logement (gel du
barème et
baisse forfaitaire de 5 euros) mais aussi une faible
croissance des
revenus d’activité qui met en évidence les
effets désastreux des réformes structurelles du marché
du travail
engagées en 2015 sur les personnes pauvres, qui sont
davantage précarisées et ne peuvent peser sur la
formation de
leurs revenus et leurs salaires.
Une politique inégalitaire qui se
poursuit
Il faut donc en convenir : si le « sentiment d’insécurité
» ne se
traduit pas dans la réalité, le sentiment d’inégalité,
lui, n’est pas
une chimère mais correspond précisément à des faits. Quand
bien même il
ferait moins l’objet d’un débat quotidien sur les chaînes
d’information
en continu. Malgré le déni du gouvernement, il a marqué le
début d’un
quinquennat en détruisant brutalement la relative
résistance de la
France depuis 2011 à la montée globale des inégalités.
Certes, l’année concernée n’est que la deuxième du
quinquennat. Mais
elle est aussi celle où la stratégie économique d’Emmanuel
Macron a pu
être pleinement déployée avec une loi de finances 2018 qui
prétendait
être celle du « pouvoir d’achat ». Comme toujours
avec ce pouvoir, les mots ont décrit l’inverse de la
réalité concrète
vécue. Ces chiffres permettent aussi de comprendre ce qui
a pu se
produire à la fin de l’année 2018 avec, à partir du 17
novembre, le
mouvement des « gilets jaunes ». Le pouvoir a
certes, en
2019, légèrement corrigé le tir, sous la pression de ce
mouvement dont
on rappellera qu’il a un temps menacé concrètement le
pouvoir.
Mais ni ce mouvement ni la
crise du coronavirus n’ont amené Emmanuel Macron et
ses gouvernements à
revenir sur ces réformes de la fiscalité du capital au
cœur de
l’augmentation des inégalités. Ce refus
signifie
que la situation de 2018 perdure et que, donc,
structurellement, les inégalités sont désormais plus
fortes en France.
Les effets de la crise sanitaire risquent encore
d’aggraver cette
situation. Si l’État a pu contenir et compenser une partie
de la baisse
des revenus liée au confinement, ce filet de sécurité n’a
été que
partiel.
L’Insee a ainsi rappelé, lors de la publication des
chiffres
du PIB trimestriel le 26 août, que le revenu
disponible brut
des ménages avait reculé de 2,3 % au cours du deuxième
trimestre 2020,
soit sa plus forte baisse depuis 1949. Certes,
l’impossibilité concrète
de consommer a conduit à une augmentation de l’épargne, mais
comme l’a montré l’OFCE dans une étude du 26 juin, les
classes les plus aisées ont constitué la plus grande
partie de
l’épargne forcée. Autrement dit, dans la « deuxième
vague »
de la crise qui se met en place doucement et que la note
de conjoncture
du 8 septembre de l’Insee pointait, avec un taux de
chômage proche de
10 % et une spirale récessive induite par un « choc de
demande » que le
« plan de relance » ne traite pas, les plus aisés seront
beaucoup plus
à l’abri que les plus fragiles qui auront tôt fait
d’utiliser le peu
d’épargne forcée issue du confinement pour faire face à
leurs besoins
les plus pressants.
Pour lutter contre un nouveau risque d’explosion des
inégalités, à
l’égal de ce qui s’est passé en 2009, il était donc urgent
d’agir sur
la répartition des richesses. On est évidemment loin du
compte. Le gouvernement en est
resté à sa
défense acharnée du capital et a préféré
consacrer 10 milliards d’euros par an à la baisse des
impôts à la
production plutôt qu’à une politique sociale qui ne pèse
que 0,8 % du
plan de relance, soit 800 millions d’euros.
L’exécutif a également décidé de maintenir certaines
réformes
anti-redistributives comme la fin de la taxe d’habitation
pour les 20 %
les plus riches, autrement dit pour ceux qui, précisément,
sont déjà
les principaux bénéficiaires des réformes de 2018.
Évidemment, tout
cela est enrobé sous un discours d’« égalité des chances »
ou de «
soutien à l’emploi », mais il ne s’agit là que des
stratégies
rhétoriques habituelles de la pseudo-théorie du
ruissellement
à laquelle l’exécutif reste aujourd’hui attaché,
qu’il le
veuille ou non.
Qu’en est-il précisément des conséquences des réformes de
2018 à long
terme ? Les partisans du ruissellement et l’exécutif
demandent
d’attendre. À long terme, cette baisse de la fiscalité du
capital
devrait favoriser l’investissement productif et les
emplois. On voit
mal comment un tel scénario pourrait se réaliser alors que
les
seules espaces de croissance dans le capitalisme
contemporain sont les
marchés financiers et l’immobilier, ainsi que
quelques
marchés émergents de plus en plus rares. Selon la Banque
de France, en
2018 44 % de l’épargne française était investie à
l’étranger. Dès lors,
il n’y a guère de raison d’utiliser son épargne pour
investir dans
l’économie réelle. Et même si c’était le cas, cela se
ferait au
détriment des salaires et des conditions de travail
puisque la
demande de rentabilité financière dans une économie où
la productivité
ralentit, ne peut se faire que par le biais d’une
pression croissante
sur le travail.
En revanche, on peut identifier des risques majeurs. Le
premier est le
dépérissement de l’État social par la stratégie dite « starve
the beast » (« affamez la bête ») qui vise à réduire
les
recettes de l’État pour contraindre à une plus faible
redistribution
devenue incontournable. Ce 9 septembre, Les Échos
se réjouissaient que les réformes de 2018 coûtent moins
que
prévu à l’État. Mais le quotidien se prend les pieds
dans les
chiffres en prétendant que le coût « n’est que de 2,9
milliards d’euros contre 5,1 milliards d’euros prévus
». En
réalité, les 5,1 milliards d’euros ne prenaient pas en
compte la hausse
de 2 milliards d’euros de la CSG que le chiffre de 2,9
milliards de
l’Insee intègre dans le calcul. L’amélioration par rapport
à la
prévision ne serait donc que de 200 000 euros et ne peut
être liée à
des effets de comportement qui ne sont pas pris en compte
par l’étude.
Bref : « l’effet Laffer » qui veut que la baisse d’un
impôt en augmente
le rendement, ne se vérifie pas et le coût est immense
pour les
finances publiques. À près de 3 milliards d’euros par an,
on aurait eu
de quoi financer la moitié du « Ségur de la santé » du
plan de relance
non pas en une fois, mais dans la durée. Il y a donc bien
un risque que
ces réformes anti-redistributives se traduisent par une
dégradation de
l’État social et donc une nouvelle croissance des
inégalités.
Le deuxième risque est lié au premier. En favorisant la
fiscalité du
capital par rapport au travail, on favoriserait les
rémunérations par
les dividendes plutôt que par le salaire. Outre le fait
que la priorité
donnée aux dividendes pourrait peser sur l’investissement,
il pourrait
y avoir un effet de transfert des revenus pour les
indépendants vers
les dividendes au détriment des salaires. Ce risque, que
l’économiste Gabriel Zucman avait identifié fin 2017,
est
d’ailleurs rappelé par l’étude de l’Insee du 8 septembre.
S’il se
concrétisait, il viendrait encore réduire les recettes de
l’État et de
la Sécurité sociale.
Globalement, aujourd’hui, les effets constatés de cette
réforme et les
risques identifiés conduisent à penser que rien en dehors
de
l’idéologie et de la politique de classe menée par le
gouvernement ne
permet de défendre la fin de l’ISF et la « flat tax » sur
les revenus
du capital. Compte tenu des chocs sociaux et économiques
que le pays a
connus, il est significatif que ces deux réformes restent
des lignes
rouges défendues bec et ongles par le gouvernement et
l’Élysée. Sous le
vernis de la communication, il y a donc une politique
néolibérale assumée et constante.
Romaric
GODIN
Envoi personnel
du 16/10/2020 d'un article par Marc JUTIER
Sites
: http://marcjutier.over-blog.fr/
; Mouvement
Monnaie Juste
LE
COURAGE D'OSER
Le
plus grand échec est de ne pas avoir le courage d'oser.
(Citation
de l' Abbé Pierre)
J'ose défier le
pouvoir du marché, j'ose affronter les banquiers de mon
pays, de la
City et d'outre-Atlantique, j'ose me présenter devant
mes compatriotes
pour leur dire qu'un autre avenir est possible que
celui, si violent, injuste et absurde,
que nous offre cette
civilisation moribonde de la Marchandise, du profit, de
l'individualisme et de la destruction de notre bien
commun, la Terre.
OUI, j'ose me présenter à l'élection présidentielle
d'avril 2022 pour présenter un
projet de société véritablement
démocratique et bénéfique au peuple Français.
Pour savoir qui je suis et quelles sont mes
convictions, voir à : http://marcjutier.over-blog.fr/10082020
Ce n'est pas aux médias dominants vendus aux
banquiers et à
l'oligarchie de ce pays, de choisir
les candidats à l'élection présidentielle,
mais à vous de faire ce choix ! Merci de prendre
quelques
minutes pour évaluer tout le sérieux de ma candidature
et SVP, de la
faire connaître.
OUI,
osons défier cette
oligarchie qui nous mène en bateau depuis bien trop
longtemps car
L'heure
est grave !
D'une part parce que notre gouvernement
nous ment
au niveau sanitaire : "Une meilleure normalité, pas une
nouvelle
normalité".
Et aussi et surtout parce nos gouvernements
successifs nous mentent sur les questions monétaires :
La question de
la monnaie, de comment elle est créée et de quelle est
la motivation de
ceux qui la contrôle, est primordiale ! La
monnaie n'est qu'un moyen pour mobiliser l'énergie
humaine et son
émission devrait légitimement
appartenir aux institutions
représentant les citoyens et… ce
n'est pas le cas aujourd'hui et c'est bien le cœur
du problème !!
je disais : "Ce que nous vivons, ce
n’est pas une crise, c’est la plus grande
escroquerie de l’histoire de
l’humanité ! Il est plus que temps de nous
réveiller et de foutre un
bon « coup de pied au cul » aux banksters, aux multinationales
et aux psychopathes qui dirigent le monde ! Ces
fous veulent nous
amener à une confrontation planétaire juste pour
ne pas perdre le
pouvoir." En
2020, le problème n'a pas fondamentalement changé
! On le sait, la crise
finale du capitalisme est certaine
; la seule question c'est : quand ? 12 ans après la
faillite de Lehman
Brothers, l’éclatement d’une nouvelle crise financière,
mondiale,
semble imminent.
Notre société est fondamentalement
absurde et profondément injuste à cause d'un système
monétaire qui est,
de fait, une énorme supercherie. Comme l'affirmait
Irving
Fisher en 1935 lors de l’écriture de son ouvrage méconnu
"100% Money" : « Et
si notre système monétaire n’avait jamais été
véritablement réfléchi ?
» Le système monétaire ne serait qu’une pure contingence
de l’histoire,
modelée au cours des siècles par l’appât du gain des
banquiers. Il serait la cause principale des
épisodes récurrents de boom et de dépression dont
souffrent les
économies capitalistes depuis le début de son histoire ;
c'est-à-dire
depuis l'invention de la monnaie ou de sa création
ex-nihilo par les banquiers.
La science économique dans sa version «
orthodoxe » ou néo-classique n'est rien de plus que le
lavage de
cerveau, le catéchisme imposé pour vous faire accepter
les « lois » de
l'économie de marché, autrement dit la dictature
des maîtres de la monnaie : les
banquiers. Il n'y a pas plus de loi du marché que de
sciences
économiques.
D'ailleurs, en ce qui concerne la naissance
de la
science ou de l'étude de ce phénomène : le capitalisme,
il y a un
accord assez large sur la date de naissance de
l’économie politique
(donc de l'étude du phénomène "caca-pitalisme").
Le père fondateur de la
discipline est Adam Smith. Et son inspirateur est
Bernard de Mandeville
(voir à ce sujet les explications d'un philosophe
contemporain
Dany-Robert Dufour - Pourquoi je tiens un petit texte
oublié de Mandeville comme le logiciel caché
du capitalisme ? : « La fable des abeilles
» et surtout un texte largement inconnu et pourtant
primordial : « Recherche
ou enquête sur les origines de la vertu morale »
publié en 1714 dans son
dernier ouvrage : « Baise
ton prochain : une histoire souterraine du capitalisme
», il
faut confier le monde au pervers, il faut absolument
laisser aller à
leurs finalités, les vices, et on trouve dans ce texte
de Mandeville, l'origine de la
théorie du
ruissellement. M. Dufour explique que la bande à
Hayeck et sa
société du [ Mont-Pèlerin
] (l'origine du néo-libéralisme dans les années 1970)
ont repris les
textes de Mandeville et ont assumé complétement
l'origine vicieuse du capitalisme.
Les textes de Mandeville seront condamnés, mis à l'index
et brulés en
place public à Paris au 18e siècle. Dès le début, le
capitalisme est considéré comme une belle saloperie
!
Pour résumer, le libéralisme classique dit
:
moins l'État intervient, mieux c'est ! Pourquoi ? Parce
que le marché
est « naturel » et l'État ne peut que le perturber. Les
ordolibéraux
disent : non, les comportements humains ne sont
pas naturellement favorables au marché … donc
(qu'est ce que l'on fait ?) hé bien ! l'État doit
intervenir ! Mais il
doit intervenir à l'extérieur du marché pour le rendre
possible et non
pas intervenir dans le marché. En clair, le
marché est toujours sacralisé (on pourrait dire
divinisé !) comme étant indépassable, comme étant une
loi naturelle !
Le moteur idéologique de la construction de
l'UE
c'est justement l'ordolibéralisme (Ordoliberalismus en
allemand, né en
1932 à l'université de Fribourg) : une rigueur
budgétaire de l'État, un
contrôle de l'inflation - stabilité monétaire
(zéro inflation ou très faible), de
l'épargne découle un investissement dans les entreprises
qui doit être
rigoureux, une indépendance de la banque centrale et
constitutionnaliser la règle de la concurrence « libre
et non faussée » (l'État est
toléré comme arbitre
pour le social). L'idée est donc de sanctuariser
l'économie,
de la mettre hors de portée du politique, de toute
alternance politique.
Le système monétaire actuel n'est ni plus
ni
moins qu'une colossale escroquerie. Aucun pouvoir n'est
éternel et
l'infime élite qui est à la tête de cette escroquerie
depuis trop
longtemps (deux siècles environ) va certainement perdre
son pouvoir un jour ou l'autre. Ce pouvoir,
malgré sa violence, ne résistera pas aux feux de la
vérité. Grâce à
Internet, le subterfuge des banquiers est de plus en
plus mis en
lumière. La vérité sur le fonctionnement du
système monétaire actuel, sur les intrigues,
les manipulations et les dissimulations utilisées par
les hommes qui
nous tiennent en esclavage grâce à ce système, est
devenu un
secret de polichinelle ; leur dictature est moribonde.
Notre société est fondamentalement absurde
et
profondément injuste à cause d'un système monétaire qui
est une énorme
supercherie ; ce système nous pousse toujours à plus
de
consommation et de « croissance » obligatoire
afin simplement
d'éviter l'écroulement de ce système monétaire.
Débarrassés de ce
système monétaire à réserves fractionnaires – c'est son
nom – il est
facile d'imaginer une civilisation beaucoup plus
apaisée. Le problème, c'est que
le pourcentage de la
population qui comprend véritablement « l'arnaque » de
ce système n'est
peut-être pas encore assez élevé. Le regretté Bernard
Maris a dit en 2014 dans un documentaire sur
Arte (La dette, une spirale
infernale ?)
que ce n'était pas facile à comprendre, mais que oui,
les banquiers
font de la fausse monnaie depuis toujours.
Notez que par l’article 104 du traité de
Maastricht en 1992, puis par la loi n° 93-980 du 4 août
1993 et
finalement par l'article 123 du traité de Lisbonne, la
planche à
billets, en ce qui concerne les besoins de l'État, a été
privatisée. La France a
payé
1400 milliards d'€ d'intérêts sur sa dette de 1979 à
2018. Le service
de la dette de l'État était de 48,5 milliards d'€ en
2013. Et si vous
cumulez les intérêts annuels que payent l'État, les
entreprises et les particuliers,
vous arrivez à 129 milliards
d'€ par an soit 45 % des recettes fiscales nettes du
budget de l'État
ou 93 % des recettes de la TVA en 2014. Nous payons
environ 6 % de
notre PIB (2181 milliards d'€ en 2015) pour
utiliser une monnaie que l'on pourrait faire
nous-mêmes ! Avec ce processus, le système monétaire de
réserves
fractionnaires, la planche à billets a toujours été une
affaire privée
pour les particuliers et les entreprises ; mais
depuis une cinquantaine d'années (réformes
Debré-Haberer en 1966-68), l’État, sous pression des
banquiers, s’est
interdit à lui-même de créer la monnaie dont il avait
besoin. C’est une
trahison des hommes politiques, le
gouvernement se refuse un privilège qu’il a
accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur
des banquiers
et méprise le peuple.
La monnaie, comme l’air ou l’eau, ne peut
être
qu’un « bien public ». La création monétaire est
aujourd’hui une
affaire privée, elle n’aurait jamais dû l’être, c’est la
plus grande
escroquerie de l’histoire de l’humanité. La création
monétaire ne peut être qu’une
affaire publique. Tous les intérêts devraient être
payés à
l’État. L’État souverain devrait être le seul créateur
de la monnaie
fiduciaire et scripturale. Précisons que ces deux termes
se confondent si l’État contrôle
la création
monétaire.
On peut choisir de ne pas se poser de
questions,
de continuer à penser que le capitalisme est là jusqu’à
la fin des
temps, que le pouvoir des banquiers est inébranlable et
ne pas
s’inquiéter des dégâts causés par un système inique,
absurde et violent, ou alors, on peut
choisir de prendre le « risque » de réinventer le monde
pour demain.
C’est à nous de choisir et c'est déjà le choix que font
beaucoup !
Regardez ce qui se passe, constatez l'imagination
débordante de nos concitoyens sur
Internet. Acceptez la vérité ou refusez-la ; mais, avec
ce livre : La MONNAIE, hier,
aujourd'hui et demain. Du diktat des banquiers à
une civilisation adulte
( table
des matières ) ,
préface de Serge Latouche
), vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !
Alors, tant
que la majorité des citoyens n’aura pas compris :
(a) que
les seules richesses qui existent sont l’énergie
humaine (l’ingéniosité, le savoir-faire, le
travail…), ses
réalisations (immeubles, usines, machines,
logiciels, œuvres
d'art, inventions, ...) et les richesses
naturelles
;
(b) que la monnaie est un
instrument de manipulation au service d’une toute
petite minorité sur
l’ensemble de l’humanité : c’est l’instrument de
management
suprême ;
(c) que les banquiers ont donc à leur
disposition depuis plus de trois siècles un instrument
: la monnaie
bancaire ou scripturale qui leur donne tout pouvoir ;
(d) que cette fausse monnaie
est à l’origine de la plupart de nos problèmes
et
(e) une fois débarrassés de l’esclavage
de cette monnaie-dette, et grâce à la prodigieuse
efficacité de nos
moyens de production, l’humanité pourra enfin accéder
à un véritable
âge de prospérité.
Donc, tant qu’une majorité de
citoyens n'en
sera pas consciente, les banquiers et leurs valets
(la plupart des
économistes, des journalistes et des politiques de
la majorité et de
l’opposition officielle) continueront à nous manipuler
et à nous tondre comme des moutons !
Il faut savoir : (1) que depuis le 15 août
1971,
toute la monnaie en circulation sur la planète est de la
monnaie de
singe (monnaie-fiat) – la dernière monnaie gagée sur
l'or était le
dollar US à hauteur de 35 $/l'once (on oublie de
dire que le premier choc pétrolier en 1973 est
directement causé par cette annonce de Nixon du 15 août
: en clair, le
gouvernement US a invité les Saoudiens à vendre leur
pétrole en dollars
et uniquement en dollars et a rappelé
que – en cas de refus d'obtempérer – la
Septième flotte n'était pas loin de leurs puits !) ; (2)
que les
banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours –
c'est
le système à réserves fractionnaires ; (3) que
cette fausse monnaie a
permis la prédominance
quasi-universelle de la civilisation de la
marchandise
sur la planète ; (4) que depuis cinquante ans, l'État
français s'est
interdit de faire marcher sa planche à billets. Et cette
interdiction a été reprise par
les articles 104
(Maastricht) et 123 (Lisbonne) ; (5) que la banque
centrale américaine
– la Fed – n'est ni fédérale ni publique, c'est un
consortium de
banques privées et (6) que pour se sortir de l'impasse,
il existe une solution : la
réforme monétaire dite du 100 % Money ou monnaie
pleine.
À l'origine de cette mystification, il y a
simplement la volonté de quelques banquiers d'enlever
aux nations leur
souveraineté monétaire. En effet, tel que Mayer Amschel
Rothschild
l’expliquait : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie
d’une nation, et je me
moque de qui fait ses lois ». C’est ce qui
se passa
en 1913 avec la Federal Reserve System ou Fed, la banque
centrale des
États-Unis. Ne pouvant plus battre monnaie, les États
sont obligés d’emprunter à des
banques privées. Dirigés par des
complices au service de ces banksters, les pays
s’endettent trop,
provoquant toutes les crises depuis le 19e siècle. Les
États affaiblis
par les crises, il est alors facile de remplacer
les gouvernements incompétents ou
complices par des représentants de ces banques et ainsi
asservir les
peuples par le paiement d’intérêts sur les intérêts,
d’impôts exorbitants, de taxes, d’inflation comme en France,
en Italie, en Grèce, en Espagne, au
Portugal, en Tunisie, en faisant croire aux peuples
qu’ils sont aussi
responsables car ils ont élu ces gouvernements
incompétents et/ou
corrompus.
La
masse monétaire d’un pays devrait représenter la
richesse qu’il produit
pour la mettre en vente. Dans une démocratie, c’est
au débat politique
que devraient revenir les décisions essentielles
relatives à la monnaie
du pays, à savoir : sa
création, sa masse totale et les rôles qui lui sont
attribués.
Pour reprendre une métaphore chère aux
Anciens,
la monnaie est à l'économie ce que le sang est au corps
humain ; s'il
en manque, c'est l'anémie, s'il y en a trop, c'est la
congestion. Il ne
viendrait à l'idée de personne d'emprunter
son propre sang. Alors, il revient à
l'État, pour le service du bien commun, d'assurer
l'offre à la demande
de monnaie pour qu'enfin l'économie soit au service
de l'homme.
La
monnaie est aujourd'hui un instrument de
manipulation d'une infime
minorité sur l'ensemble de l'Humanité.
Cette
minorité se prend pour « Dieu », et l'on comprend
pourquoi lorsque l'on
constate l'implication des problèmes
d'argent dans la société : divorces,
mafias, drogues, exploitation, etc.. Le citoyen doit
réaliser à quel
point le problème monétaire est primordial. La monnaie
doit devenir un
instrument au service de l'Humanité et pour
cela il doit être contrôlé par des
représentants issus d'un processus démocratique et non
pas par une
cabale privée comme aujourd'hui.
La vérité nous crève les yeux. Bien
entendu, tout
ou presque est sous contrôle des marionnettistes de la
finance.
L'Histoire récente révèle de façon incontestable que
pour l'Empire
Occidental de la finance, le schéma est toujours
le même. Si tel ou tel homme politique ne
peut être contrôlé, il est éliminé, si celui-ci est hors
de portée
(trop bien protégé), on utilise les minorités,
religieuses ou autre,
pour le renverser. Ou encore, on pose un embargo
contre son pays et si tout cela ne
fonctionne pas, on envoie la 5e flotte - United States
Fifth Fleet.
Deux
présidents de la 5e République ont été employés de
la banque Rothschild
: G. Pompidou et le président actuel. Les maîtres de
l'argent financent
et corrompent les différents partis politiques, ils
détiennent les
principaux médias,
contrôlent l'appareil judiciaire, le marché du pétrole
et le complexe
militaro-industriel. Ils peuvent truquer des
élections, renverser des
gouvernements, organiser des coups d'État ou des
révolutions, et ils
n'hésitent pas
à financer des dictateurs et des organisations
terroristes si cela peut
servir leurs intérêts. Ils pratiquent les assassinats
politiques, le
blanchiment d'argent, la corruption, le trafic d'armes
ou de drogue à
grande échelle, ils utilisent
le terrorisme d'État, ils manipulent l'opinion
publique pour déclencher
des guerres, ils peuvent spéculer sur la faim dans le
monde, piller les
ressources naturelles d'autres pays en toute impunité,
tuer des
centaines de milliers
d'innocents et les appeler "dommages collatéraux" en
se posant comme
les sauveurs et les défenseurs de la démocratie et en
présentant leurs
opposants comme des terroristes. Ils asservissent des
Nations entières
par la
dette, peuvent travestir l'histoire, ils protègent les
plus grands
criminels de guerre, les réseaux pédocriminels et les
plus grands
pollueurs ou empoisonneurs de la planète. Ils nous
demandent de nous
serrer la ceinture, d'accepter
leurs mesures d'austérité, disent qu'il n'y a plus
d'argent pour
l'éducation de nos enfants ou la retraite de nos
anciens, mais ils
financent les conflits armés. Ils vont, évidemment,
totalement à
l'encontre de l’intérêt général
et parce qu'ils nous laissent, de temps en
temps, voter pour les gens dont ils financent les
campagnes électorales
et font partie de leurs réseaux, nous, nous continuons
à croire que
nous sommes en démocratie.
La seule chose que les marionnettistes de
la
Finance ne pourront jamais contrôler, c'est une
véritable
prise de conscience citoyenne. À partir du moment
où les
citoyens s’investiront politiquement à l'unisson dans un
projet de société réellement
axé sur le bien commun et
qu'ils comprendront l’ampleur des exactions et trahisons
faites par les
différents pantins qu'ils ont élus, les solutions
apparaîtront
évidentes pour tous. Encore faut-il que les citoyens
en aient connaissance. Encore faut-il que
les citoyens fassent connaître ces vérités à leurs
concitoyens. Quoi
qu'il en soit, c'est à chacun de nous de faire le choix.
Soit nous
continuons à consommer, à travailler et à polluer
sans conscience, soit nous nous arrêtons
pour prendre véritablement conscience de ce que nous
faisons. Ce choix
individuel, lorsqu'il deviendra majoritaire, changera
forcément le
monde.
Afin que le système monétaire à réserves
fractionnaires ne s'écroule pas, il faudrait une
croissance obligatoire
jusqu'à la fin des temps, même si on doit tout détruire
sur cette
planète et mettre en esclavage salarial les 99 % de
la population. Et c'est encore mieux quand le
taux de chômage est élevé [ confer le NAIRU
], comme ça vous êtes plus docile et il y a moins
d'inflation, ce qui
arrange bien évidemment les rentiers, les banquiers, les
1 %.
La chute du Mur de Berlin a été un
événement
politique considérable. Du jour au lendemain ou presque,
le
"contre-capitalisme" est démantelé, laissant le champ
libre à une
économie de marché planétaire. Le
combat idéologique
que nous mène ce système avec pour prétexte
l'austérité afin de
rembourser une « dette », est un véritable défi
à la
démocratie ; et à travers ce défi
une
atteinte à l'intégrité des nations, des peuples et de
leur souveraineté. Fondé sur un
économisme scientiste
qui voit dans l’avènement de la société de marché,
l’accomplissement de
l’Histoire universelle et la réalisation de la nature
humaine, le
néolibéralisme, par le biais d’une avant-garde
d’économistes professionnels, promeut
la production de l’homme nouveau adapté au marché
mondial ; il use,
pour ce faire, de la propagande des médias de masse
et soumet ainsi chaque individu à la discipline managériale
qui lui impose l’entreprise comme
modèle de réalisation d’un soi préalablement défini
comme
producteur-consommateur. Il contribue ainsi à
l’institution du marché comme totalité et s’emploie à
détruire tout ce qui
viendrait entraver son totalitarisme.
La société de consommation actuelle a
tendance à
enfermer les gens dans des attitudes individualistes où
chacun s’isole
et vit pour lui-même. Pour en sortir, il faut
reconstruire une société
plus solidaire, qui permette un partage
plus égalitaire des richesses et offre une
promotion à chaque être humain. Notre société trop
souvent mécanique,
froide et impersonnelle, souffre d’une déshumanisation,
de logiques
strictement comptables et de perspectives
à courte durée. Une citoyenneté bien
comprise devrait instaurer davantage de partage, de
fraternité et de
liberté pour conduire des actions créatrices d’avenir.
Choisir de
résister, c’est faire un choix de vie, pour préserver
la vie, et ce choix engage pour toute
une vie.
Il est difficile d'être un homme
politique de conviction de nos jours. On risque
gros en
défendant le bien commun. Il n'est pas facile de faire
une politique du
peuple souverain qui déplaît par nature aux puissances
banquières et industrielles et
à leurs serviteurs : les
grands médias. Vous serez décrédibilisé, ridiculisé,
voire même éliminé
! L'ordre mondial néolibéral n'aime pas la liberté des
citoyens, le
principe d'égalité est vidé de son sens et la notion
de fraternité n'existe que dans les cercles
du vrai pouvoir : Bilderberg, Le Siècle, etc.. Mais
quelle que soit
leur puissance, les banquiers et leurs larbins finiront
par perdre leur
pouvoir. La chute de l’Empire n'est donc qu'une
affaire de temps, et elle entraînera tout
aussi inéluctablement la chute du Système néolibéral
dont il est la
matrice.
Le
modèle de société néolibéral qui a produit la
contre-civilisation qui
est la nôtre, est en effet un cancer qui ronge et
détruit non seulement
le vivant, la terre, les mers, l’air, tout ce qui
marche, nage, pousse
ou vole, mais qui annihile
aussi les sociétés humaines, les
rabaissant à un agglomérat d’égoïsmes en concurrence,
de consommateurs
compulsifs aliénés aux « cerveaux disponibles ». Notre
planète n’est
déjà plus capable de digérer toutes les déjections de ce Système de production de
masse
et, si cette folie propre à « consommer tout l’Univers
» ne cesse pas,
il est évident que nous disparaîtrons.
En provoquant une surchauffe du Système par
sa
dynamique propre, l’Histoire pourrait nous sauver de
nous-mêmes en nous
aidant à tirer la chasse sur cette pègre néolibérale,
et en offrant l’opportunité d’un changement radical.
Il appartiendra alors aux sociétés
civiles de saisir la chance offerte, de cesser de
s’indigner
inutilement pour enfin se révolter. Ce sera d’abord pour
empêcher le
Système d’instaurer un totalitarisme qui constitue
son aboutissement
naturel et sa
dernière ligne de défense, ensuite pour se prendre en
mains et
développer d’autres façons d’être, de cohabiter et de
coopérer, pour
nourrir d’autres idéaux que la propriété et la
possession, pour chercher à bâtir
cette société libre, égalitaire
et décente que nous souhaitons tous finalement.
J’apporte ici, avec cet ouvrage, ma
pierre à
ce combat de résistance pour la défense
inconditionnelle de
l’être humain et des valeurs démocratiques.
Ma conviction
profonde c'est que, quel que soit le lieu de
naissance et la couleur
de peau, il y a une seule race, la race
humaine. Aucune communauté, aucune religion, aucune
ethnie n'est
supérieure aux autres et n'est élue – par je ne sais
qui ? – pour
prétendre gouverner le monde. À toutes les époques, il y a eu des
hommes et des femmes qui se sont battus pour une
société meilleure,
qu’il s’agisse des esclaves dans l’Antiquité ou des
Sans-culottes de
1789, sans oublier les Résistants de 1940-1944, les
opprimés
ont toujours fini par gagner. Il
faut donc poursuivre le combat contre les inégalités,
sans tomber dans
la lassitude, le pessimisme ou le désarroi ambiant,
car les victoires
résultent d’un engagement constant. On n’est pas
citoyen par
intermittence, ni en
surface : la conscience citoyenne s’ancre profondément
dans l’être et
l’accompagne sa vie durant.
La base même pour construire une
alternative au
capitalisme mondialisé, c’est la souveraineté populaire,
l’appartenance
à un peuple. Il nous faut partir des identités des
peuples qui
composent les États pour défendre l’intérêt
général contre celui des transnationales
de droit privé, l'oligarchie financière. Pour recueillir
l’adhésion
populaire et donc une majorité aux élections, il ne faut
pas, bien que
le combat contre la mondialisation libérale soit
un combat international, nier l’identité
nationale qui est un repère pour le peuple afin de
résister et
construire de nouvelles solutions « du vivre ensemble »
sur un
territoire. Mais gardons-nous, bien sûr, de tomber dans
l’étroitesse d’esprit du
nationalisme qui consiste
à caresser dans le sens du poil les idées et les
émotions les plus
simplistes.
C’est au peuple français de trouver les
solutions
particulières qui correspondent à sa culture, à son
histoire, à son
territoire. Et de toute façon, il n’est pas possible de
lutter contre
la mondialisation financière sans un réel pouvoir
au niveau de la Nation française, un État
fort qui puisse s’opposer fermement aux transnationales,
aux fonds de
pension, au pouvoir financier mondialisé. C’est donc
uniquement au
niveau national qu’il peut y avoir un
changement politique radical. Cela n’empêche
pas de « travailler » de concert avec les autres
mouvements qui sont
pour une autre mondialisation partout sur la planète,
notamment en
Europe, bien entendu, mais aussi en
Amérique du sud par exemple. La France
pourrait, comme il y a un peu plus de deux siècles,
montrer l’exemple
d’un changement radical de régime. La France, terre
d'accueil, de
tolérance et d'échange, territoire relativement
homogène aux niveaux linguistique,
historique, géographique et culturel pourrait être le
théâtre d'une
vraie révolution, mais contrairement à l'exemple
sanglant de 1789, elle
pourrait donner l'exemple d'une révolution
non-violente, d'une
révolution profonde des rapports sociaux et de notre
relation à la
Nature.
Pour sortir de la crise monétaire absurde
dans
laquelle nous sommes englués, je propose une réforme
monétaire inspirée
du « 100 % Money », c’est-à-dire un contrôle de la
totalité de la masse
monétaire en circulation par l’État
et deuxièmement un revenu d’existence pour
tout un chacun. Il est évident que ces réformes ne
pourront se faire
qu’au niveau de l’État français en commençant par la
nationalisation de
toutes les banques françaises. En
effet, comment se mettre d’accord sur des
réformes aussi importantes au niveau européen ?
Seul un État fort peut lutter contre cette
«
infime minorité », autrement dit l'oligarchie financière
transnationale. Et il faut vraiment avoir le cerveau
lavé par la
propagande médiatique pour ne pas le comprendre. Malheureusement,
« ils » font plutôt bien leur
boulot !
Sans souveraineté nationale, aucun combat
politique n'est possible ; sans souveraineté, on peut
déclarer tout de
suite forfait contre la mondialisation libérale.
En
clair, je pense qu'il n'est pas utile de faire de la
politique au
niveau national si l'on ne parle pas de :
1/ Comment
fonctionne le système monétaire ?
2/ Qui contrôle l'émission monétaire
actuelle ?
3/ La possibilité de réformer cette
émission de façon à ce que cela soit bénéfique à
l'ensemble des
citoyens, et non pas à une infime minorité.
Cette crise est là pour abattre les nations
et
les démocraties, c'est un « coup d'État » de la finance
internationale.
Elle le fait en confisquant la souveraineté des Nations
grâce à la
dette de leurs gouvernements, avec la complicité
des agences de notation. Elle détruit
les économies nationales en imposant aux Nations un
libre-échange
débridé avec la complicité de l’OMC et du FMI afin de
leur imposer un
Nouvel Ordre Mondial, autrement dit :
une dictature financière planétaire.
Bref, nous vivons depuis trop longtemps dans une
dictature de banquiers
et ce régime est basé sur des valeurs telles que
l’argent à tout prix,
la croissance et le progrès à tout prix, la science
sans conscience, la concurrence et la
concentration exacerbées.
Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise,
mais
c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de
l’Humanité ! Il est
plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon
coup de pied dans
cette fourmilière de banksters, de multinationales
et de psychopathes qui dirigent le
monde. Et il faudra le faire un jour ou l’autre, c’est
incontournable.
Ces fous veulent nous amener à une confrontation
planétaire juste pour
ne pas perdre le pouvoir. Nous le savons,
les médias nous ont menti sur les guerres
de Syrie et de Libye et non seulement ils nous mentent,
mais ils nous
manipulent par leur propagande incessante sur la rigueur
budgétaire, la
crise financière, etc..
Réveillons-nous ! Cette crise monétaire est
virtuelle puisqu’elle est basée sur une monnaie créée à
partir de rien
par les banksters qui contrôlent la Fed. Les
gouvernements européens et
américains sont soumis à ce pouvoir discret
mais totalitaire : les banquiers qui
contrôlent la Fed et les groupes de personnes, présentés
dans la
partie 3 de
mon ouvrage, qui nous considèrent, ni plus
ni
moins, comme du bétail.
Alors,
on arrête de se faire manipuler, de s'agiter, de se
laisser distraire
et de consommer n'importe quoi ; on réfléchit et on
fait autrement.
Quoi qu'il en soit :
- Le
système financier
transatlantique de la City et de Wall Street est
fondamentalement
néfaste pour l'humanité.
- Le
jour ou une majorité de citoyens auront compris la
nocivité de ce
système, l'empire des banksters, le système
capitaliste, va s'effondrer
aussi sûrement que l'empire Soviétique s'est effondré.
- Pas
de panique car les solutions pour remplacer ce
système, basé sur la
cupidité et l'égoïsme, existent et peuvent s'appliquer
du jour au
lendemain.
- Nous
n'avons jamais été aussi riches de savoir-faire, de
machines, d'usines,
de logiciels, etc.
- Par
contre, nous n'avons jamais eu un environnement aussi
dégradé (air,
sols, nappes phréatiques, rivières et biotopes).
- Le
plus urgent, ce n'est pas une réforme
constitutionnelle mais une
réforme du système monétaire.
L’indignation n’est pas suffisante, le
combat
politique s’impose, il s’agit de chasser du pouvoir
cette oligarchie
manipulatrice. Je suis choqué par la mentalité ou
l’idéologie de
l’oligarchie, de la ploutocratie. Les solutions existent
pour vivre sainement,
paisiblement et
confortablement dans notre pays une fois débarrassés de
ce gouvernement
de privilégiés qui ne défendent que leurs intérêts. La
solution est
politique au sens noble du terme.
En fait, une crise monétaire, économique et
financière globale serait un bienfait pour l’humanité.
D’abord, on
arrêterait de travailler, de consommer et de polluer en
toute
inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une
émancipation extraordinaire.
Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu.
Seule la
possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir
sur l’autre,
serait abolie. Ce serait une vraie révolution, une
réelle abolition des privilèges. Les
grands perdants seraient les
grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la
population, cela ne
sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera
libérée du
carcan, des chaînes de la finance internationale
et de ses geôliers : les
financiers. La seule vraie richesse, c'est notre énergie
humaine. Il
n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines
d’années, et grâce
au travail et au génie humain, nous avons des moyens
de production d’une extraordinaire
efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi
riches. Le jour où
les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre
en place une
société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie
et de respect.
Depuis la crise de 2008, depuis le
mouvement Occupy
Wall Street aux USA en 2011 et maintenant
celui des
Gilets Jaunes en France ainsi que
dans le reste du monde, des millions de citoyens sur la
planète ont
pris conscience que la
supercherie a assez duré ! « We are the 99 %
» et nous ne pensons pas que la seule finalité de
l’humanité soit de
produire, de « con-sommer » et de passer son existence à
comparer les
prix dans une économie de marché
mondialisée. Il
va nous falloir choisir entre la survie d’un
système absurde, stupide
et violent, qui fait du profit sa seule finalité, et la survie de notre humanité
et de notre
environnement. C’est donc
soit la survie des peuples (les 99
%), soit la survie d’un système contrôlé par bien moins
de 1 % de la
population pour son seul bénéfice.
Nous sommes conscients de l'immense
potentiel de
notre société technicienne et de la vulnérabilité de
notre patrimoine
naturel. Nous considérons que les mots « Liberté,
Égalité et Fraternité
», inscrits au fronton de nos mairies
ne sont pas vides de sens ; que l’héritage
de la Révolution Française, des révolutions du 19e
siècle et des luttes
sociales du 20e siècle, et en particulier dans les
résolutions adoptées
par le Conseil National de la Résistance
(parmi les mesures
appliquées à la Libération, citons la nationalisation de
l'énergie, des
assurances et des banques…) sont notre fierté et nous
lient dans un
destin commun : la France.
Nous considérons que la seule
politique digne à mener est la lutte contre
le pouvoir mafieux des banksters. Les hommes politiques
qui ne
remettent pas fondamentalement en cause ce pouvoir
occulte, sont soit
achetés, soit menacés, soit idiots.
Je refuse tout discours médiatique qui
tenterait
de nous faire croire à la nécessité de l’austérité et de
la «
croissance » pour sortir de la crise. Je refuse que nous
nous
soumettions au maître sournois mais bien réel qu’est le
« système monétaire de
Réserves
Fractionnaires » ou, autrement dit, à la
manipulation par la monnaie « dette » émise par les
banques.
Notre société est certes au pied du mur mais nous
assistons, grâce à
Internet, à une prise de
conscience de l'ensemble des citoyens qui se posent des
questions de
fond. Le haut niveau d'information disponible sur
Internet et
l'intelligence collective qui se développe grâce aux
réseaux sociaux,
nous permet de redonner tout son
sens à la Politique.
Marc
JUTIER,
Envoi personnel
du 18/10/2020 d'un article par L'Appel des Appels
Site : http://www.appeldesappels.org/
IMPOSTURE
ET VÉRITÉ AU TEMPS DU COVID 19
De la société
de l’imposture au
courage de la vérité
au temps du Covid 19
Source : Lettre
d’information de l’Appel des appels – Octobre 2020
http://www.appeldesappels.org/l-appel-des-appels-remettre-l-humain-au-crur-de-la-societe/lettre-d-information-de-l-appel-des-appels-octobre-2020-2057.htm
Nous avons
eu la peste, la peste moderne, ce Covid-19
provoqué par le SARS-Cov-2 dont on espéra un temps,
un temps
seulement, que parti d’Asie il y retourne sans trop de
pertes et de
fracas. On avait oublié que cette « tempête parfaite »
(Philippe
Sansonetti) s’était fait précéder dès 2002-2003 du SRAS
causé par le
SARS-Cov, le MERS-CoV en 2012, de la Grippe H1N1 en 2009, et
quelques
temps avant encore en 1968 de la Grippe de Hong Kong, sans
compter la
longue liste des maladies infectieuses des pays dont on ne
compte les
morts que lorsqu’ils nous contaminent, VIH, Ebola, maladie
du
légionnaire, tuberculose résistante… Nous avons eu la peste
et nous
nous sommes empressés d’ oublier que nous l’avons
toujours. Pourtant, nous avons toujours su que le propre
d’une épidémie
est d’être endogène (Patrick Zylberman), pourtant
nous avons toujours su que nombre de civilisations
s’étaient effondrées
par l’action conjointe de chocs environnementaux,
climatiques ou
épidémiques et par l’état d’ impréparation
des sociétés qui les subissaient. Nous avons voulu
croire que
le chapitre des maladies infectieuses était définitivement
clos par les
chimiothérapies et autres molécules formidables de notre
modernité. Le
monde n’est pas l’Afrique et les pays riches se pensaient à
l’abri,
derrière leur nouvelle ligne Maginot, celle d’une
mondialisation
heureuse et dynamique, prompte à l’expansion économique dans
les
territoires les plus reculés de la planète. Les États
s’étaient
convertis à cette doxa néolibérale, imposant à «
leurs services publics, des sévices privés » (Johann
Chapoutot et
Frederic Velut). Nous le savions et nous ne l’avons pas
cru
comme je l’ai développé dans mon dernier ouvrage. La
pandémie
du Covid-19 a mis au jour ce déni
collectif en révélant nos points de fragilité et la
démolition des
dispositifs de soin chargés de les traiter. C’est de
cette imposture-là
dont il sera question. Face à cette imposture
anthropologique,
pouvons-nous compter sur les sciences ou le journalisme ou
les
politiques pour avoir le
courage de la vérité, la vérité de
dire le retour des épidémies, la défaite des
gouvernants,
l’ignorance des savants et l’opportunisme des médias ?
Tel sera le fil conducteur de nos séances
au cours de ce cycle. Ce fil conducteur, nous pourrions en
exhumer la
douloureuse portée par cette formulation : « dans une
société du
spectacle, le vrai est un moment du faux ». Des mensonges
d’État à la
cacophonie des « experts » du spectacle, en passant par
l’exemplaire
éthique des « premiers de corvée », il nous faudra
rappeler, à la
manière d’Albert Camus, que pour lutter contre la « peste
» rien ne
vaut l’honnêteté » : « pour rien au monde je ne voudrais
vous détourner
de ce que vous allez faire, qui me parait juste et bon.
Mais il faut
cependant que je vous le dise : il ne s’agit pas
d’héroïsme dans tout
cela. Il s’agit d’honnêteté. C’est une idée qui peut faire
rire, mais
la seule façon de lutter contre la peste, c’est
l’honnêteté. […] Je ne
sais pas ce qu’elle est en général. Mais dans mon cas, je
sais qu’elle
consiste à faire mon métier. »
Roland
GORI,
Marseille le 2 octobre 2020,
(Roland
Gori. Initiateur de l’Appel des appels, il est professeur
honoraire de
Psychopathologie clinique à l’Université d’Aix-Marseille,
Président d’honneur du Séminaire
inter-universitaire européen d’enseignement et de
recherche en
psychopathologie et psychanalyse (SIUEERPP),
Psychanalyste Membre d’Espace analytique.)
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Concernant
un cycle de débat de l’Appel des appels, les deux
premières séances
auront pour thème :
Journalisme,
politiques et scientifiques
à l’épreuve du Covid 19
Avec la
pandémie de covid 19, les media informent les citoyens en
continu, pas
un jour depuis mars 2020 sans nouvelles du virus et de
tout
ce qu’il produit du point de vue sanitaire, social et
économique. Il
est devenu notre compagnon de malheurs. Le virus est devenu
organisateur
social. Les hôpitaux exsangues résistent au prix, ne
l’oublions pas, du quasi arrêt de toutes les autres
activités médicales
et de soin en général, et cela en
« maltraitant » un personnel épuisé par les logiques
austéritaires des manageurs.
Une nouvelle manière de travailler, le télétravail, s’est
étendue comme
jamais, tout comme les réunions virtuelles venues pallier à
la distanciation physique, confinement oblige. L’homme
numérique n’est
plus pour demain, il est parmi nous. La lumière ne va pas
sans l’ombre,
celle de l’ignorance et des erreurs, mais aussi celle des
mensonges
d’État, par exemple sur les masques et les tests ou encore
sur « le
tout est prêt » de l’institution scolaire répété en boucle
comme un mantra
dans la sphère médiatique aussi bien à la veille des phases
de
confinement et de dé-confinement qu’à celle de la rentrée de
septembre.
Jamais une parole d’autorité ne
s’était montrée aussi peu crédible, les sondages
d’opinion
l’attestent, la panique et l’inquiétude deviennent le lot
de
consolation de populations déboussolées prêtes à se jeter
sur la
première molécule venue, dans les bras du premier gourou
diplômé ou à
suivre le premier poujadiste quérulent, expliquant
doctement
l’inutilité du port du masque ou suggérant que la première
vague de
Covid-19 n’a pas existé ou qu’elle est une fake news
des Chinois, de Poutine ou de Trump, voire du Mossad. Face
à ces
spectacles affligeants où la parole publique se
discrédite, où les «
experts » se contemplent eux-mêmes dans leurs querelles de
pure
prestance, où les médias déversent sans retenue un flot
d’informations
sans autre garantie que l’effet d’audimat qu’elle produit,
le peuple
désespère. Un peuple qui désespère est plus dangereux
qu’un peuple en
colère, il cherche un maître, n’importe lequel pourvu
qu’il lui montre
la lune. Or, nos gouvernants regardent le doigt.
Heureusement, il reste
l’espoir né de l’exigeante éthique des métiers.
L’Appel des appels a défendu cette
éthique des métiers. Nous l’avons réclamée,
protégée, au
moment où les manageurs tentaient de la détruire.
Cette liberté, « pouvoir d’agir », nous la réclamions à
cor et à cri.
Le Covid-19 nous l’a, un temps, restitué, au prix de
l’angoisse et de
la souffrance. Mais en revenant bien vite et à nouveau
nous la
confisquer, nous la défendrons encore et encore.
L’autonomie des
métiers a aussi son poids de chair, sa dette sociale et
éthique. Elle
exige de l’honnêteté, nous l’avons dit. Donc, elle suppose
que nous
rappelions les principes cardinaux de cette honnêteté
qu’Albert Camus
réclamait pour le journalisme : la lucidité,
l’ironie, le refus et l’obstination. Ces
vertus
suppose une capacité de résistance aux enchainements de la
haine et de
la fatalité que seules des conditions sociales nouvelles
pourraient
garantir. Sans avoir la prétention de parvenir à les
mettre en œuvre
dans nos métiers, nous voudrions en faire notre boussole, à distance de
l’audimat et
des profits immédiats, des habits chamarrés des
pouvoirs et des
savoirs, des fausses promesses et des menaces plus
infantilisantes les
unes que les autres, en citoyens libres et
responsables,
nous voudrions débattre sereinement du diagnostic du
présent et des
perspectives d’avenir. La vérité nous importe et nous nous
proposons
d’aborder démocratiquement les questions de société, du
vivre ensemble,
posées par ce virus avec lequel nous cohabiterons
peut-être longtemps
encore. Celui-là ou un autre, la crise climatique se
révélant une
fantastique fabrique de microbes par temps d’expansion
territoriale et
économique.
Envoi personnel
du 06/10/2020 d'un article par Media IAI (pour Alliance
Internationale
des Habitants)
Site : https://www.habitants.org/
ZÉRO
EXPULSIONS X CORONAVIRUS
La pandémie du
coronavirus a ouvert un portail
historique, ouvrant sur une crise mondiale et du
logement, causée par
l'échec des politiques néolibérales, pire qu’en 1929
et 2008; et des
mobilisations dans le monde entier, preuves
évidentes de l’existence d'une alternative
basée sur les droits humains et de l'environnement et
la redistribution
équitable des ressources.
L'Assemblée
Mondiale Virtuelle des Habitant-e-s, organisée
avec succès
les 31/07/2020 et 31/08/2020, soutient cette alternative
par l'Agenda
Solidaire 2020-2021, avec pour première étape les
Journées Mondiales
Zéro Expulsions
au mois d'octobre, pour renforcer la
solidarité avec les organisations de base et les
militant-e-s en
première ligne de l'aide alimentaire et sanitaire et de
la défense du
droit au logement, pour amplifier les mobilisations et
avoir un impact sur les politiques.
Au centre
de ces Journées, les Ré-Existences
des habitant-e-s, ou Résistances aux
effets de la crise et aux forces puissantes qui nous
voudraient plutôt
"résilients", et adaptés, pour revenir à une normalité
insoutenable.
Résister
pour Exister, grâce à des politiques
alternatives
au néolibéralisme : pour le droit à la santé, au
logement et
à la sécurité du territoire, pour le droit à la ville et
à la
protection sociale.
Les 1,8
milliard de personnes qui vivent dans des espaces
réduits, surpeuplés,
sans abri, sans eau ni sanitaires, paient le prix le
plus élevé, tout
comme les classes moyennes menacées d'expulsion en
raison du marché du logement et de la
pauvreté, sous le prétexte de la réhabilitation des
zones infectées par
le coronavirus, ou de la résilience climatique des
établissements
urbains et des territoires des peuples indigènes, ou une
spéculation
sur la
régénération urbaine par les vautours de la
financiarisation de l'économie, prêts à profiter des
dettes privées et
publiques que cette crise est en train d'accumuler.
Alors que
dans de nombreux pays, grâce aux luttes, le moratoire
sur les
expulsions continue de résister, dans d'autres, là où
les ressources
naturelles peuvent être extraites ou exploitées sous
prétexte de la
relance spéculative de l’économie, les expulsions de
personnes, de familles et de communautés des villes et
territoires
s'intensifient plus que jamais.
Ces
violations exacerbent la crise migratoire causée par
les guerres et les
inégalités entre le Nord et le Sud.
Ce
sont des politiques qui aggravent l'autoritarisme, le
patriarcat, les
discriminations de genre, le racisme et la
criminalisation des
militants des droits humains.
Halte
! Basta ! Stop ! Le changement doit se faire
maintenant !
Lançons
un Appel à la mobilisation et à la solidarité locale
et mondiale des
organisations populaires !
Faisons
notre part : défendons avec encore plus de conviction
et de solidarité
internationaliste les Ré-Existences des habitant-e-s !
Nous
demandons instamment aux
gouvernements de respecter leurs obligations légales
en vertu
du Pacte International sur
les Droits Economiques, Sociaux et Culturels,
en
particulier l'article 11 (droit au logement) et
l'article 12 (droit à la
protection de la santé) avec des politiques publiques de
santé, de
logement et d'urbanisme fondées sur les droits
humains et de
l'environnement et sur la non-discrimination, et non
sur le profit
:
-
Moratoire mondial
sur les expulsions, logements décents pour les sans-abri
et réduction
du coût du logement en fonction des revenus des
habitant-e-s
-
Contrôle public du marché immobilier, en particulier des
loyers et des
sols
-
Défense et développement du secteur public du logement
et de la
production sociale de l'habitat
-
Financement public de ces politiques de relance par la
taxation de la
rente foncière et la renégociation/annulation de la
dette souveraine,
notamment du FMI et de la Banque Mondiale
-
Défense des biens communs, des territoires et des
personnes qui y vivent
-
Respect et protection des militant-e-s des droits
humains engagé-e-s
dans la lutte pour le droit au logement, à la terre et à
la ville.
Nous
invitons les organisations syndicales des
travailleurs, les ONG et les autorités locales
progressistes à soutenir
cette mobilisation et les Nations Unies à soutenir
réellement
l'approche des droits humains et non le secteur privé.
Nous nous
sommes engagé-e-s à participer à la 3ème partie de
l'Assemblée Mondiale
Virtuelle des Habitant-e-s (novembre 2020) pour faire
un bilan et
décider des prochaines étapes de l'Agenda Solidaire
des Habitant-e-s.
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Comment
participer aux Journées Mondiales
Zéro Expulsions ?
C'est
facile. Tout au long du mois d'octobre, il y
aura des initiatives populaires, tant virtuelles que
présentielles, en
Asie, en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord, en
Amérique du Sud et
dans les Caraïbes : banderoles, musique, danses,
vêtements multicolores, chansons, marches, sit-in,
conférences de
presse, délégations, forums, émissions, manifestations
joyeuses et tout
ce qui sera nécessaire dans tous les espaces pour donner
une voix aux droits violés
au logement, à la terre et à la ville.