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Nouveau témoignage de l'ex-femme de Raël

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Jérôme

unread,
Jan 13, 2003, 7:11:36 AM1/13/03
to
http://www.cyberpresse.ca/reseau/actualites/0301/act_103010181340.html

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«Son but, c'est d'avoir des femmes»
Le lundi 13 janvier 2003
Une entrevue de l'ex-compagne de Raël à La Presse
La Presse
Ambert, France

Doté d'une grande intelligence, mais aussi égoïste, manipulateur et motivé
par une insatiable soif de femmes, de notoriété et d'argent. Tel est le
portrait sans complaisance que brosse de Claude Vorilhon, alias Raël, la
personne qui l'a sans doute le mieux connu: son ex-femme, que La Presse a
retrouvée en France ce week-end.


Au téléphone, Christine s'est montrée hésitante, peu encline à rouvrir des
plaies qui demeurent encore vives une quinzaine d'années après la rupture
définitive du couple. Depuis l'annonce en grande pompe de la naissance par
clonage de la petite Ève, en décembre, elle a gardé un mutisme presque
complet, n'accordant qu'une entrevue au Journal du dimanche, un hebdomadaire
parisien.

Si elle a finalement accepté de rencontrer La Presse, dans la jolie maison
de l'est de la France où elle vit seule avec son chat et son chien, c'est
dans l'espoir que son message se fasse entendre au Québec, où le mouvement
raélien est bien implanté depuis plusieurs années.

En 15 ans de mariage, Christine (elle préfère cacher sa véritable identité,
craignant pour son emploi si on l'associait au chef de la secte raélienne) a
vu l'émule de Jacques Brel qu'elle avait épousé devenir journaliste et
pilote de course, puis se métamorphoser en ambassadeur des Élohims, ces
extraterrestres qui auraient, à en croire Raël, créé l'humanité en
laboratoire.

Ils se sont rencontrés à Paris par un soir de juin 1970. Christine, 23 ans,
était une infirmière récemment diplômée. Claude Vorilhon, qui avait le même
âge, venait tout juste de lancer sous le pseudonyme de Claude Celler
l'ultime disque d'une brève carrière de chanteur populaire émaillée de
petits succès comme Sacrée sale gueule et Le Miel et la cannelle. «Il était
sympathique, agréable, amusant, mais quand même autoritaire», se
souvient-elle.

Claude Vorilhon Après trois mois de fréquentations, le couple se marie près
de Nevers, en Bourgogne, où la famille bourgeoise de la jeune femme possède
un château. «Je me suis retrouvée avec quelqu'un qui n'avait pas du tout la
même éducation que moi, quelqu'un de très libre et qui se fichait de tout.
Ça n'a pas été bien perçu. Ma famille était très catholique, mais lui
n'était pas baptisé, alors on a dû se marier à la mairie plutôt qu'à
l'église.»

Le nouveau marié avait pourtant l'air bien sage si on le compare au gourou
intergalactique qu'il est devenu. Sur une photo prise peu après la naissance
de leur fille, Aurore, l'année suivante, son allure de cadre moyen -
lunettes, cheveux courts, menton glabre, habit marron et noeud papillon -
est à des années-lumière des accoutrements dignes de Star Trek dont il
s'affuble depuis qu'il prétend frayer avec les visiteurs de l'espace.

Abandonnant ses espoirs de devenir le prochain Brel - une idole de
jeunesse -, Claude Vorilhon reprend peu après son vrai nom et part s'établir
avec sa femme à Clermont-Ferrand, en Auvergne, sa région natale. Dans la
capitale de l'empire Michelin, il fonde Autopop, une revue de sport
automobile. «C'était un petit journal qui couvrait toute la France, mais
dont le tirage n'était pas très élevé pour l'époque, pas plus de 20000 ou
30000 exemplaires, dit Patrice Vergès, un journaliste clermontois qui l'a
côtoyé. C'était assez mal fait, avec un seul permanent. Ce n'était pas la
grande presse.»

Parallèlement, M. Vorilhon participe lui-même à plusieurs courses en sol
français, pilotant d'abord - avec un certain talent, selon M. Vergès - une
Volkswagen, puis une Audi. Son mari étant souvent absent pendant plusieurs
jours à la fois, Christine doit se démener avec leurs deux enfants en bas
âge (un petit garçon, Ramuel, est né entre-temps). Elle affirme aujourd'hui
que le futur Raël s'était déjà mis à la tromper. «Avoir des femmes était son
but - et ça l'est toujours, d'ailleurs», lance-t-elle, cinglante.


roger gonnet

unread,
Jan 13, 2003, 12:27:55 PM1/13/03
to

"Jérôme" <romeo.bo...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
avuahd$a8r$2...@news-reader10.wanadoo.fr...

ça c'est du nouveau. Rael se faisant aligner sèchement parmi les obsédés
par Madame... je pense qu'elle se trompe quand-même dans sa description,
Rael n'est pas très intelligent.

roger
>
>
>

Yélŕ Kiwatch

unread,
Jan 13, 2003, 4:52:33 PM1/13/03
to
In article <avuahd$a8r$2...@news-reader10.wanadoo.fr>,
romeo.bo...@wanadoo.fr says...

> http://www.cyberpresse.ca/reseau/actualites/0301/act_103010181340.html
>
> -------------------------------------------
> «Son but, c'est d'avoir des femmes»
> Le lundi 13 janvier 2003
> Une entrevue de l'ex-compagne de Raël à La Presse
> La Presse
> Ambert, France
>

Il y avait aussi ce lien en sous-article...

http://www.cyberpresse.ca/reseau/actualites/0301/act_
103010181338.html


Les souvenirs peu rigolos de Christine

La Presse
Ambert, France


Le 30 novembre 1973, en plein choc pétrolier, le premier ministre
français, Pierre Messmer, annonce un train de mesures visant à
limiter la consommation d'essence, dont l'interdiction de toutes les
courses automobiles. L'avenir des publications comme Autopop est
gravement menacé.

«J'ai toujours pensé qu'il avait dû se dire qu'il n'aurait plus de
lecteurs et que c'est en partie ça qui lui a donné l'idée de croiser
des extraterrestres», dit M. Vergès.

Quoi qu'il en soit, Vorilhon situe sa première rencontre du troisième
type au 13 décembre 1973, dans le cratère d'un puy auvergnat: un être
de petite taille et de couleur verdâtre, sorti d'un vaisseau en forme
de cloche arrondie, l'invite à transmettre à l'humanité le message
des Élohims.

C'est du moins ce qu'il raconte dans Le Livre qui dit la vérité, paru
en 1974. «Je n'ai appris tout ça que lorsque le livre est sorti, il
ne m'avait rien dit, dit Christine. Ma réaction? Je croyais que
c'était un bon roman!»

Roman ou pas, les péripéties s'accumulent. Peu après, Raël - comme il
se désigne désormais - est invité à présenter son histoire au Grand
Échiquier, l'émission télévisée du réputé animateur Jacques Chancel.
Il fait un tabac.

«Il avait une conférence à la salle Pleyel le soir même: il y a eu
tellement de monde qu'il a été obligé d'en faire une seconde le
lendemain, dit Christine. Les gens faisaient la queue dehors.
Ensuite, les journalistes, les télés, les radios s'en sont emparés,
son histoire d'extraterrestres a super bien marché avec eux. Il faut
se remettre dans le contexte de l'époque.»

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La famille déménage au hameau de la Nègrerie, à La Gonterie-
Boulouneix, dans le Périgord. C'est là, le 7 octobre 1975, au «Roc
plat», une ancienne maison écroulée, que Raël affirme avoir de
nouveau rencontré les Élohims, qui l'auraient cette fois emmené dans
l'espace, où il aurait entre autres rencontré Jésus - son demi-frère!
-, Bouddha et Mahomet...

Rapidement, les fidèles raéliens affluent dans la petite commune. «On
a vu débarquer les couillons, racontait récemment Robert Brouillet,
son voisin d'alors, au quotidien Sud-Ouest. Certains arrivaient à
pied, avec des sacs à dos. Plus tard, on a vu venir des Porsche, des
Jaguar et des Mercedes...» La compagne de M. Brouillet, Marcelle
Ducher, dit avoir cousu la première toge de Raël. «Dès qu'il voyait
les gens arriver, il l'enfilait vite et mettait son gros médaillon»,
précise-t-elle.

Les souvenirs de Christine sont moins rigolos. «Il y avait un tas de
gens complètement paumés qui venaient s'installer, et moi, je devais
m'occuper de tout le monde; je faisais la cuisine et la vaisselle
pendant qu'ils étaient tous là à se prélasser.»

Christine continuait malgré tout d'aimer son mari. Mais elle dit
avoir été tentée de le quitter. «J'étais délaissée et je me demandais
ce que je faisais là: il lui fallait avoir toutes les filles qui
étaient là dans son lit. Mais il savait tellement bien manipuler que
je suis restée. Il me disait: tu sais très bien que c'est toi que
j'aime, les autres ce ne sont que des passades».

Elle voit des traces de ce côté manipulateur dans un courriel qu'il
lui a envoyé pour son anniversaire, avec plusieurs semaines de
retard, juste après l'annonce de la naissance d'Ève. «Ma fille m'a
dit, et je crois qu'elle a raison: il te manipule, il sait que les
journalistes vont venir te voir et il ne veut pas que tu leur dises
n'importe quoi.»

Après le Périgord, Raël et les siens reprennent la route, vers la
côte méditerranéenne, où ils resteront jusqu'en 1985, année du
divorce... qui n'a pas empêché le couple de refaire vie commune peu
après, en Catalogne cette fois.

«Il avait fait une grosse dépression après la séparation, explique
Christine. Je pense que j'étais son équilibre. Il partait papillonner
à droite et à gauche, mais il savait qu'il avait son nid, où il
pouvait revenir quand il voulait. Et tout d'un coup, il n'avait plus
rien. Alors j'ai accepté qu'on vive ensemble de nouveau. Pour les
enfants, qui étaient très malheureux de cette séparation... Et puis
c'est vrai que ce n'était pas clair dans ma tête.»

Mais l'exil catalan ne donne pas les résultats espérés. Christine
espère placer ses enfants, qui ne parlent pas la langue du pays, au
Lycée français de Barcelone. Pas question, rétorque Raël: trop cher.
«Il a toujours été quelqu'un de très, très égoïste, il ne s'est
jamais occupé de ses enfants», soutient-elle. Puis le gourou repart
en tournées de conférences. Et revient du Japon avec une Japonaise.
«Il m'a dit: t'as plus rien à faire ici, tu as un métier, tu
retournes en France chez ta mère, voilà.»

Elle a dû rebâtir sa vie à partir de zéro et ne cache pas l'amertume,
mâtinée d'admiration perverse, qu'elle éprouve envers son ex. «C'est
quelqu'un d'hyper-intelligent, qui a toujours été très convaincant et
qui veut toujours être le premier et avoir raison. Et ça va de pire
en pire: il n'a qu'à lever le petit doigt et le monde est à quatre
pattes devant lui.»


Ethan Prost

unread,
Jan 13, 2003, 7:50:00 PM1/13/03
to
C'est dingue quand meme!

"Jérôme" <romeo.bo...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
avuahd$a8r$2...@news-reader10.wanadoo.fr...
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