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Douleurs et souffrances dans la bible

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Cardinal de Here

unread,
Jan 12, 2024, 4:39:37 PM1/12/24
to
D’où vient la souffrance selon la bible ?

Pourquoi la souffrance dans le monde, pourquoi la souffrance dans le
monde animal supérieur, pourquoi la souffrance au sein de l’humanité
animale ?

La bible répond de manière indirecte : Dieu dit en Genèse 3,16 qu’Il va
augmenter la souffrance de la femme lors de l’enfantement. Il augmente,
Il multiplie, donc la souffrance existait déjà et par conséquent c’est
une création de Dieu, voulue et bénie par Lui avec toute la création.


La souffrance comme rétribution de la faute originelle ?

Dieu affirme qu’Il multiplie les souffrances de la femme pour être à
l’origine de la première faute. Dieu annonce aussi à la femme qu’à cause
de sa faute son désir (sexuel ou ontologique ?) la poussera vers l’homme
qui dominera sur elle. C’est explicitement dit en Genèse 3,16 :

Traduction Darby
16 À la femme il dit: Je rendrai très grandes tes souffrances et ta
grossesse; en travail tu enfanteras des enfants, et ton désir sera
|tourné| vers ton mari, et lui dominera sur toi.

Traduction Septante
16 Puis le Seigneur dit à la femme: Je multiplierai et multiplierai tes
gémissements et tes douleurs; tu enfanteras dans les douleurs, tu
attendras le commandement de ton époux, et il te maîtrisera.

Chouraqui
16 À la femme, il a dit: « Je multiplierai, je multiplierai ta peine et
ta grossesse, dans la peine tu enfanteras des fils. À ton homme, ta
passion: lui, il te gouvernera. »

Traduction Louis Segond
16 Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses,
tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari,
mais il dominera sur toi.

Traduction Jérusalem
16 A la femme, il dit: Je multiplierai les peines de tes grossesses,
dans la peine tu enfanteras des fils. Ta convoitise te poussera vers ton
mari et lui dominera sur toi.

Traduction liturgique de la bible
16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine
de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton
désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »

Traduction Osterwald
16 Il dit à la femme: J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse;
tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers
ton mari, et il dominera sur toi.


Le rôle de la souffrance dans le monde animal

Dans le règne animal la souffrance joue le rôle de signal d’alerte :
quelque chose fait du mal, quelque chose est en train de détruire l’être
vivant. Et donc l’animal tente de s’y dérober, ce qui n’est pas toujours
possible.

Pour l’homme la souffrance joue un rôle éminent : quand l’homme fait le
mal à autrui, quand il inflige à d’autres des souffrances inouïes, sa
propre souffrance envoyée comme un avertissement lui permet de
comprendre dans sa propre chair ce qu’il inflige à ses congénères
humains et peut-être cette épreuve sera-t-elle salutaire, peut-être se
repentira-t-il et cessera-t-il de faire le mal ? Et s’il ne le fait pas
cette souffrance ne constitue-t-elle pas les arrhes de son éternelle
rétribution dans le lac de feu ?


La souffrance du bouc émissaire

Tout le monde connaît les souffrances de Job. Elles se manifestent sur
le plan physique par la souffrance de l’ulcère, elles se manifestent sur
le plan affectif par la perte de tous ses fils et filles, elles se
manifestent par la misère, elles se manifestent sur le plan spirituel
par un sentiment d’injustice envers Dieu qui a infligé ou laissé
infliger cette souffrance à Job, elle se manifeste sur le plan social
par les accusations portées par ses amis à son encontre et ces
accusations font justement de lui le bouc émissaire contre lequel ils
s’acharnent sans pitié. Et Job se plaint à Dieu d’avoir été créé pour
cette souffrance inique qui s’abat sur lui.

Job 3
1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
2 Il prit la parole et dit :
3 « Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un
homme vient d’être conçu !”
4 Ce jour-là, qu’il soit ténèbres ; que Dieu, de là-haut, ne le convoque
pas, que nulle clarté sur lui ne resplendisse !
5 Que le revendiquent ténèbres et ombre de mort, qu’une nuée sur lui
repose, que les éclipses l’épouvantent !
6 Cette nuit-là, que l’obscurité s’en empare, qu’elle ne s’ajoute pas
aux jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans le compte des mois !
7 Oui, que cette nuit soit stérile, que nul cri d’allégresse n’y résonne !
8 Qu’elle soit malédiction pour ceux qui maudissent le jour, ceux qui
sont prêts à réveiller Léviathan !
9 Que s’éteignent les étoiles de son aube, que cette nuit attende en
vain la lumière, et n’entrevoie pas les paupières de l’aurore !
10 Car elle n’a pas scellé pour moi les portes de la matrice ni voilé à
ma vue la misère.
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère, n’ai-je pas
expiré au sortir de son ventre ?
12 Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins
pour m’allaiter ?
13 Maintenant je serais étendu, au calme, je dormirais d’un sommeil
reposant,
14 avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des
mausolées,
15 ou avec les princes qui ont de l’or et remplissent d’argent leurs
demeures.
16 Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule, je n’aurais pas connu
l’existence, comme les petits qui n’ont pas vu le jour.
17 Là, au séjour des morts, prend fin l’agitation des méchants, là
reposent ceux qui sont exténués.
18 De même, les prisonniers sont en paix, ils n’entendent plus les cris
du gardien.
19 Petits et grands, là, sont égaux, et l’esclave est affranchi de son
maître.
20 Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux, la vie à ceux
qui sont pleins d’amertume,
21 qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne, qui la recherchent plus
avidement qu’un trésor ?
22 Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse, ils exulteraient
s’ils trouvaient le tombeau.
23 Pourquoi Dieu donne-t-il la vie à un homme dont la route est sans
issue, et qu’il enferme de toutes parts ?
24 En guise de pain, je n’ai que mes sanglots ; comme les eaux, mes
rugissements déferlent.
25 La terreur qui me terrifie se réalise, et ce que je redoute m’arrive.
26 Ni calme pour moi, ni tranquillité, ni repos, rien que tourment ! »


Le serviteur souffrant, figure christique en Isaïe 53

Le messie, celui qui porte la triple onction prophétique, sacerdotale et
royale, porte aussi les souffrances de l’humanité animale. Il est le
bouc émissaire de l’humanité, celui dont les douleurs, les souffrances
et la mort apportent la paix à l’humanité. Sa vie est souffrance !

Qui a besoin des souffrances du bouc émissaire ? Dieu afin de réaliser
son œuvre ou l’humanité afin de connaître la paix ? Dieu n’a besoin de
rien. C’est donc l’humanité qui a besoin de la souffrance de ses boucs
émissaires afin de connaître la paix, c’est l’humanité qui a besoin de
la souffrance du messie afin d’être pardonnée par Dieu. Et pourquoi
est-elle pardonnée par Dieu ? S’agit-il d’une vengeance divine ? Ne
s’agit-il pas plutôt de la certitude en la divinité du bouc émissaire
lynché ? N’est-ce pas cette certitude, cette foi comme disent les curés
qui permet de recevoir et de pratiquer le très difficile enseignement de
Jésus ?

Isaïe 53
1 Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du
Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
2 Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine
dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos
regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire.
3 Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la
souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et
nous l’avons méprisé, compté pour rien.
4 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il
était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par
Dieu, humilié.
5 Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de
nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé
sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
6 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre
chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
7 Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau
conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il
n’ouvre pas la bouche.
8 Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son
sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour
les révoltes de son peuple.
9 On a placé sa tombe avec les méchants, son tombeau avec les riches ;
et pourtant il n’avait pas commis de violence, on ne trouvait pas de
tromperie dans sa bouche.
10 Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en
sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses
jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
11 Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le
comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se
chargera de leurs fautes.
12 C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part, avec les
puissants il partagera le butin, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à
la mort, et il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le
péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.


Les deux issues de l’expérience de la vie dans le monde

La première issue c’est la souffrance éternelle pour ceux qui se sont
damnés en rejetant Dieu, ses messagers, ses prophètes et son Fils.

Apocalypse 20,7-10
7 et lorsqu’elles seront achevées les mille années alors il sera délié
le satan de sa prison
8 et il sortira pour tromper les nations païennes qui sont aux quatre
coins de la terre
gôg et magôg il les rassemblera pour faire la guerre
leur nombre est comme le sable des mers
9 et ils sont montés sur la place du pays et ils ont encerclé le camp
de saints et la ville chérie et un feu est descendu des cieux et il les
a dévorés
10 et l’adversaire qui les trompait il a été jeté dans l’étang de feu
et de soufre là où sont aussi la bête et le prophète de mensonge et ils
seront tourmentés jour et nuit dans les durées éternelles des durées
éternelles

La deuxième issue concernent ceux qui ont eu la certitude de la vérité
en Dieu et en son Fils. Et cette certitude, cette foi comme disent les
curés, leur a permis de pratiquer les commandements de Jésus jusqu’à la
mort. Cette pratique des commandements jusqu’à la fin de notre vie sur
terre constitue le sacrifice de notre nature humaine qui permet à Dieu
de nous faire renaître de l’Esprit comme « des dieux, comme des fils du
Très-Haut » Psaumes 81,6. L’issue est la métamorphose de l’homme créé
animal en une création nouvelle, née de l’Esprit. Et cette créature
humaine unie au Père et au Fils dans l’Esprit connaît désormais
l’éternelle félicité.

Apocalypse 21,4
4 et il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus ni
deuil ni cri de douleur ni peine ne sera plus parce que les premières
réalités sont disparues


Comment l’Amérique chrétienne est-elle tombée ?

L’Amérique du Nord était chrétienne. Non pas les villes qui ont toujours
été corrompues mais les campagnes et les zones rurales qui vivaient de
la certitude en la vérité en Dieu. Cette Amérique du Nord rurale est
tombée par l’addiction aux opiacés qui abolissent la souffrance et la
douleur. Car la souffrance et la douleur nous rappellent la finalité de
la création. En choisissant la solution invoquée par Job, le refus de la
vie afin de ne plus souffrir, les chrétiens américains se sont damnés.
Ils ont choisi de ne pas vivre afin de ne plus souffrir alors qu’ils
savaient qu’en agissant ainsi ils connaîtraient l’éternelle souffrance
du retour au néant dans le lac de feu. Quant au suicide et à
l’euthanasie ne sont-ils pas également des antichambres de l’éternelle
damnation ? D’où leur promotion par l’Occident satanique et sataniste...



--
Vonder la Hyène
Stupide poulaille
Deux qui la tiennent
Trois qui la raillent

Stéphane

unread,
Jan 12, 2024, 5:21:23 PM1/12/24
to
Le 12/01/2024 à 22:39, Cardinal de Here a écrit :
> D’où vient la souffrance selon la bible ?
>
> Pourquoi la souffrance dans le monde, pourquoi la souffrance dans le
> monde animal supérieur, pourquoi la souffrance au sein de l’humanité
> animale ?
>
> La bible répond de manière indirecte : Dieu dit en Genèse 3,16 qu’Il va
> augmenter la souffrance de la femme lors de l’enfantement. Il augmente,
> Il multiplie, donc la souffrance existait déjà et par conséquent c’est
> une création de Dieu, voulue et bénie par Lui avec toute la création.
>
>
> La souffrance comme rétribution de la faute originelle ?
>
> Dieu affirme qu’Il multiplie les souffrances de la femme pour être à
> l’origine de la première faute. Dieu annonce aussi à la femme qu’à cause
> de sa faute son désir (sexuel ou ontologique ?) la poussera vers l’homme
> qui dominera sur elle. C’est explicitement dit en Genèse 3,16 :
>
> Traduction Darby
> 16  À la femme il dit: Je rendrai très grandes tes souffrances et ta
> grossesse; en travail tu enfanteras des enfants, et ton désir sera
> |tourné| vers ton mari, et lui dominera sur toi.

[...]

C'est pour ça que la médecine a inventé la péridurale, cependant,
certaine femme préfère accoucher dans la souffrance.

Cardinal de Here

unread,
Jan 12, 2024, 5:32:15 PM1/12/24
to
La douleur sert de système d'alerte non seulement physique mais aussi
spirituel. Privée de cette précieuse alarme la partie féminine de
l'humanité, celle qui est la plus susceptible de fauter et d'entraîner
l'autre sexe, s'est-elle peut-être massivement abandonnée au mal ?

Stéphane

unread,
Jan 12, 2024, 6:23:15 PM1/12/24
to
De mon expérience perso et de ma maigre connaissance de l'histoire, je
dirais que c'est plus souvent le mâle qui s'abandonne au mal ; Hitler,
Staline ou tout autre dictateur d'autres siècles ou contemporain avec
leurs cohortes sanguinaires et soumises.

Nous sommes sur terre pour se confronter au mal et apprendre à le
reconnaitre même masqué. La perversion en psychologie, c'est le mal absolu.

"Une personne perverse s’est coupée de son essence spirituelle, elle n’a
plus de cœur, plus de bonté. Toute manifestation d’amour et toute
posture aimante la révulse. Ce qui lui plait à elle, c’est d’être
narcissisée et de se sentir puissante et pour se faire la destruction
fait partie de son attirail. Être aimée ne l’intéresse pas le moins du
monde. Vous illusionner et vous détruire sont pour elle des aspects bien
plus intéressants que l’amour qu’elle trouve gnangnan et ennuyant."
Mathilde Viguier

J'ajoute que chacun d'entre nous, homme et femme, avons ce potentiel
destructeur. À chacun de voir comment il décide de mener sa vie avec
cette enclume.

Pour ce qui est de la faute originelle d'Eve séduite par un phallus
pervers (Le serpent) est au premier degré une vision phallocratique qui
arrange bien son détenteur trop heureux de constaté que sa puissance est
décrite dans le livre saint et qu'en plus la culpabilité vise Eve.

Je te l'ai déjà écrit en ce lieu, La genèse met en garde de manière
symbolique à ne pas impliquer les enfants dans la sexualité des adultes.

Cardinal de Here

unread,
Jan 12, 2024, 9:47:39 PM1/12/24
to
Le 13/01/2024 à 00:23, Stéphane a écrit :
> Le 12/01/2024 à 23:32, Cardinal de Here a écrit :
>> La douleur sert de système d'alerte non seulement physique mais aussi
>> spirituel. Privée de cette précieuse alarme la partie féminine de
>> l'humanité, celle qui est la plus susceptible de fauter et d'entraîner
>> l'autre sexe, s'est-elle peut-être massivement abandonnée au mal ?
>
> De mon expérience perso et de ma maigre connaissance de l'histoire, je
> dirais que c'est plus souvent le mâle qui s'abandonne au mal ; Hitler,
> Staline ou tout autre dictateur d'autres siècles ou contemporain avec
> leurs cohortes sanguinaires et soumises.
>
> Nous sommes sur terre pour se confronter au mal et apprendre à le
> reconnaitre même masqué. La perversion en psychologie, c'est le mal absolu.

Nous sommes sur terre pour choisir entre la pratique des commandements
donnés par Jésus et c'est la voie du bien et la pratique des
programmations animales inscrites dans notre cerveau reptilien et c'est
la voie du mal.

Attention, la chair, la nature humaine animale et le cerveau reptilien
sont créations de Dieu, voulus par Lui et bénis. Ils sont par conséquent
bons. Le mal n'a pas d'essence, ce n'est pas une chose créée par Dieu.
Le mal est un choix libre et volontaire de l'esprit humain contre le
choix que Dieu nous incite à faire pour nous métamorphoser en créatures
spirituelles unies à Lui pour l'éternité.

Pourquoi Dieu ne nous impose-t-il pas la finalité de la création ? Parce
que l'union avec Dieu fait de nous "des dieux et des fils du Très-Haut"
Psaumes 81,6 (82,6). Or un dieu uni au Père et au Fils dans l'Esprit est
libre de manière absolue. Et la liberté absolue ne peut pas s'imposer.
Ceux qui comme Bergoglio prétendent que par nature nous sommes des fils
de Dieu affirment que Dieu nous a imposé la liberté absolue. Mais sac à
patate (je parle à Bergoglio, pas à vous) si Dieu nous impose quelque
chose alors nous e sommes pas absolument libre ! Imposer la liberté
absolue c'est une contradiction et les règles ou axiomes de la logique
affirment que la contradiction est fausse. Or Dieu est vérité absolue.
Il ne ment pas. Et donc la liberté qu'Il veut pour nous Il ne nous
l'impose pas mais nous la propose. Du temps où j'étais athée j'aurais
sans doute couiné comme un fou : "Ah aaaahhhh ! Si Dieu te propose la
liberté c'est que tu es déjà libre donc contradiction !" Ce à quoi je
réponds aujourd'hui que je ne suis plus un stupide rathon couineur :
"Mais sac à patates (c'est l'athée que j'étais que je traite de sac à
patates si par aventure je m'étais intéressé à la théologie chrétienne
ce qui n'était pas le cas) Dieu ne nous impose pas la liberté absolue
d'un dieu fils du Très-Haut mais cette liberté relative qui consiste à
faire des choix binaires entre ce que propose la chair et ce que propose
l'Esprit. Et cette liberté restreinte Dieu peut sans se contredire nous
l'imposer.

Retenons que le mal n'a pas d'essence, ce n'est pas une chose créée mais
un choix libre et volontaire de l'esprit humain, choix opposé à la
volonté de Dieu pour nous !

> "Une personne perverse s’est coupée de son essence spirituelle, elle n’a
> plus de cœur, plus de bonté.

Ce n'est pas vrai. L'amour familial est réel. Mais c'est une chose
imposée par Dieu. Et c'est pourquoi Jésus remplace la famille animale,
imposée par Dieu, par la famille spirituelle proposée par Dieu, l'Église
qui est la communauté de ceux qui font la volonté de Dieu :

Matthieu 12,46-50
46 il était encore en train de parler à la foule et voici sa mère et
ses frères qui se tenaient dehors et qui cherchaient à lui parler
47 et alors quelqu’un a dit voici ta mère et tes frères sont dehors
debout et ils cherchent à te parler
48 alors lui il a répondu et il a dit à celui qui lui parlait qui
est-ce ma mère et qui sont-ils mes frères
49 et il a étendu sa main sur ceux qui apprenaient avec lui et il a dit
voici ma mère et mes frères
50 car tout homme qui fait la volonté de mon père qui est dans les
cieux c’est lui mon frère et ma soeur et ma mère

> Toute manifestation d’amour et toute posture aimante la révulse.

Non. Ce qui révulse l'homme qui suit la voie du mal ce sont les
commandements parce que la pratique de ces commandements mène la chair
(ça veut dire la nature humaine dans le jargon des rabbins) à sa mort.
La pratique des commandements jusqu'au moment où nous mourrons constitue
le sacrifice qui permet à Dieu de nous faire renaître de l'Esprit, non
plus créés mais engendrés par Dieu !

> Ce qui lui plait à elle, c’est d’être
> narcissisée et de se sentir puissante et pour se faire la destruction
> fait partie de son attirail. Être aimée ne l’intéresse pas le moins du
> monde. Vous illusionner et vous détruire sont pour elle des aspects bien
> plus intéressants que l’amour qu’elle trouve gnangnan et ennuyant."
> Mathilde Viguier

Le narcissisme est une stratégie assez bénigne du désir mimétique. Le
sujet feint de s'adorer lui-même afin d'inciter d'autres à imiter son
désir en l'adorant. Ce n'est pas un crime, juste un enfantillage.

> J'ajoute que chacun d'entre nous, homme et femme, avons ce potentiel
> destructeur. À chacun de voir comment il décide de mener sa vie avec
> cette enclume.

La véritable haine pousse l'homme à se poser en rival de Dieu.

L'homme a par création le désir de voir Dieu. Ce désir se confond avec
la certitude de notre incomplétude (ça veut dire inachèvement), de notre
imperfection. Le choix ontologique proposé à tout humain c'est de
prendre pour dieu soit la chair (la nature humaine) en sachant que notre
chair propre, bien à nous n'est pas divine mais imparfaite, soit
l'Esprit. Celui qui choisit l'Esprit grâce à la certitude de la vérité
en Christ reçoit les commandements et les pratique avec l'aide de Dieu.
C'est la voie du salut qui mène à la divine perfection que Dieu veut
pour nous. Celui qui choisit la chair en fait son dieu. Mais il sait
aussi que sa chair à lui, sa propre nature humaine est imparfaite et en
aucun cas divine. Et c'est pourquoi il cherche la divine perfection de
la chair chez ses congénères humains. Et c'est ainsi que le désir de
voir Dieu aliéné par le rejet de Dieu mène l'homme vers la frustration
et l'envie. Ce désir envieux et imitatif est ce que rené Girard appelait
désir mimétique. C'est lui qui mène l'homme vers la frustration, la
haine de l'autre puis la haine de Dieu.

> Pour ce qui est de la faute originelle d'Eve séduite par un phallus
> pervers (Le serpent) est au premier degré une vision phallocratique qui
> arrange bien son détenteur trop heureux de constaté que sa puissance est
> décrite dans le livre saint et qu'en plus la culpabilité vise Eve.

Ah oui, ce fameux phallus ! Mais Dieu n'a pas interdit la procréation
mais au contraire en a fait un commandement : "Croissez et
multipliez-vous". Et pour croître et multiplier il n'y a que la bonne
vieille méthode : l'union sexuelle. Le serpent n'est pas le phallus de
Bouvard et Pécuchet mais le cerveau reptilien dans lequel sont inscrites
toutes les programmations des animaux supérieurs dont l'homme. La
différence avec l'homme c'est que contrairement aux autres animaux qui
sont soumis à leurs programmations animales l'homme est relativement
libre car il peut choisir entre la programmation animale et le
commandement donné par l'Esprit.

Prenons un exemple concret :

Matthieu 5,38-48
38 vous avez entendu qu’il a été dit un oeil à la place d’un oeil et
une dent à la place d’une dent
39 et moi je vous dis de ne pas vous opposer au méchant mais celui qui
te frappe sur la joue droite présente-lui aussi l’autre
40 et à celui qui veut te faire condamner et prendre ta tunique
laisse-lui ton manteau
41 et celui qui veut te contraindre à faire une corvée de un mille va
et fais-en avec lui deux
42 à celui qui te demande donne et celui qui veut t’emprunter ne te
détourne pas de lui
43 vous avez entendu qu’il a été dit tu aimeras ton compagnon et tu
haïras ton ennemi
44 et moi je vous dis aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous
persécutent
45 en sorte que vous soyez des fils pour votre père celui qui est dans
les cieux car son soleil il le fait se lever sur les méchants et sur les
bons et il fait pleuvoir sur les justes et sur les criminels
46 car si vous aimez ceux qui vous aiment que sera donc votre salaire
est-ce que les collecteurs d’impôts n’en font pas autant
47 et si vous demandez ce qu’il en est de la paix à vos frères
seulement qu’est-ce que vous faites d’extraordinaire est-ce que les
païens n’en font pas autant
48 c’est pourquoi vous soyez parfaits comme votre père celui qui est
dans les cieux il est parfait

Ce passage montre l'opposition frontale entre les programmations
animales et les commandements spirituels :

Programmation animale : oeil pour oeil, dent pour dent ou en langage
abstrait répond à l'agression par l'agression.

Commandement spirituel : tends l'autre joue ou en langage abstrait ne
réponds jamais à l'agression par la violence.

Programmation animale : défends tes biens.

Commandement spirituel : ne défends pas tes biens mais rajoute à celui
qui te vole.

Programmation animale : sois radin.

Commandement spirituel : donne sans compter.

Programmation animale : aime tes proches et tes amis et déteste tes ennemis.

Commandement spirituel : aime aussi tes ennemis et prie pour eux.

Les commandements spirituels sont impossibles à pratiquer si l'on n'a
pas la certitude absolue que Jésus est Dieu qui nous montre la seule
voie pour parvenir à la finalité de la création qui est rappelée à la
fin : devenir parfaits comme Dieu, parfaits comme des dieux fils du
Très-Haut. Les commandements brutalisent la nature humaine, ils
l'humilient, ils l'abaissent et Jésus ne cesse de le rappeler :

Luc 18,14
... tout homme qui élève son âme il sera abaissé et celui qui abaisse
son âme il sera élevé

L'âme humaine doit être sacrifiée par la pratique des commandements. Tel
est le secret de la création. Et il est parfaitement intelligible par la
raison humaine. Mais l'humanité animale ne le supporte pas parce qu'il
signifie sa mort.

> Je te l'ai déjà écrit en ce lieu, La genèse met en garde de manière
> symbolique à ne pas impliquer les enfants dans la sexualité des adultes.

Je crois tout simplement que dans le milieu sémite la pédophilie est une
chose inconcevable. Chaque civilisation a ses tares, son atavisme criminel.

Les Sémites c'était le sacrifice des enfants, le pillage et le génocide.

Les Noirs le cannibalisme et l'esclavagisme.

Les Amérindiens la torture liée à l'initiation sociale et religieuse et
le sacrifice humain dans des proportions industrielles.

Les Asiatiques la domination, l'impérialisme et l'oppression.

Et les Indo-européens la pédérastie et la pédophilie liées à
l'initiation sociale et religieuse.

En principe le christianisme guérit l'humanité de ses tares et de son
atavisme criminel particulier. Hélas la Chrétienté blanche (donc les
Indo-européens) ont rejeté le Christ. Et il existe un mâschâl (une
métaphore) du Christ qui explique que quand l'homme qui a été guéri par
la conversion au Christ rejette Jésus alors il devient infiniment plus
mauvais que lorsqu'il était païen :

Matthieu 12,43-45
43 lorsque l’esprit impur est sorti de l’homme il parcourt les lieux
arides et il cherche un endroit pour se reposer et il ne le trouve pas
44 alors il se dit dans ma maison je vais retourner celle dont je suis
sorti et il arrive et il la trouve inoccupée balayée et arrangée
45 alors il y va et il prend avec lui sept autres esprits encore plus
mauvais que lui ils y entrent et ils y habitent et elle est la condition
ultérieure de cet homme pire que sa condition première ainsi il en sera
aussi pour cette génération mauvaise

Le chiffre sept symbolise la perfection, aussi bien du bien que du mal.
Ici Jésus dit que le chrétien qui le rejette devient infiniment plus
mauvais que le païen avant sa conversion. Et nous observons que non
seulement la pédérastie envahit l'Occident et que la pédophilie est liée
à l'initiation religieuse (d'où la pédophilie des curetons athées ou
gnostiques) ou sociale (d'où la pédophilie parmi les enseignants et plus
encore les parents), mais que l'Occident devenu fou à lier cherche à
imposer ses tares à la terre entière qui bien entendu n'en veut pas !
Mâschâl similaire en Luc :

Luc 11,24-26
24 et lorsque l’esprit impur est sorti de l’homme il s’en va et il erre
dans les lieux arides et il cherche le repos mais il n’en trouve pas et
alors il dit je vais retourner dans ma maison d’où je suis sorti
25 et il revient et il la trouve bien nettoyée et décorée
26 et alors il s’en va et il prend avec lui d’autres esprits encore
plus mauvais que lui il en prend sept et ils entrent et ils habitent là
et alors la condition de cet homme celle d’après est pire qu’au commencement

Bergogliostro dans sa folie veut imposer aux prêtres de bénir ce que
Dieu rejette. Ce faisant il n'est plus le pape.

James Bond 007

unread,
Jan 13, 2024, 5:04:48 AM1/13/24
to
Le 12 janvier 2024 à 23:32 , Cardinal de Here, S'est exprimé :


> La douleur sert de système d'alerte non seulement physique mais aussi
> spirituel. Privée de cette précieuse alarme la partie féminine de
> l'humanité, celle qui est la plus susceptible de fauter et d'entraîner
> l'autre sexe, s'est-elle peut-être massivement abandonnée au mal ?

il suffit de regarder a quoi joue les petites et filles et a quoi joue
les petits garçons pour voir ou est le mal.

--
--
\ / Croire c'est le contraire de savoir,
-- o -- si j'y crois, je ne sais pas,
/ \ si je sais, pas la peine d'y croire.
--> Je crois pas, car je sais que c'est faux malgré tout...


Alex Ternaute

unread,
Jan 13, 2024, 8:31:27 AM1/13/24
to
[fu2 f.s.r]

> Nous sommes sur terre pour choisir entre la pratique des commandements
> donnés par Jésus et c'est la voie du bien et la pratique des
> programmations animales inscrites dans notre cerveau reptilien et c'est
> la voie du mal.

Quand « Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez,
remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la
mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre
»

C'est du domaine du cerveau reptilien, ça.
--
Alex

Cardinal de Here

unread,
Jan 13, 2024, 9:02:00 AM1/13/24
to
C'est une programmation animale pour tous les animaux supérieurs,
excepté pour l'homme où c'est un commandement et une programmation
animale. Dans ce cas particulier la programmation animale n'est pas
opposée au commandement.

James Bond 007

unread,
Jan 13, 2024, 9:08:48 AM1/13/24
to
Le 13 janvier 2024 à 15:01 , Cardinal de Here, S'est exprimé :
:-D

Alex tu vois bien que cette religion c'est du contradictoire, en tout les
cas de la manière dont nous la présente le cardinal de here

Alex Ternaute

unread,
Jan 13, 2024, 10:29:21 AM1/13/24
to
Cardinal de Here :
Un "commandement et une programmation"... /en même temps/ ?

L'écrivaillon de la bible, ne comprenant pas grand'chose à la
reproduction, s'adresse au cerveau reptilien en prétendant s'adresser à
"l'esprit", sans changer la nature reptilienne de l'impulsion vitale qu'il
invoque.

Du coup, vos discours sur le bon jésus et le mal animal...
--
Alex

ALabenne

unread,
Jan 13, 2024, 2:47:23 PM1/13/24
to
Le 12/01/2024 à 22:39, Cardinal de Here a écrit :
> D’où vient la souffrance selon la bible ?
>
> Pourquoi la souffrance dans le monde, pourquoi la souffrance dans le
> monde animal supérieur, pourquoi la souffrance au sein de l’humanité
> animale ?
>
> La bible répond de manière indirecte : Dieu dit en Genèse 3,16 qu’Il va
> augmenter la souffrance de la femme lors de l’enfantement. Il augmente,
> Il multiplie, donc la souffrance existait déjà et par conséquent c’est
> une création de Dieu, voulue et bénie par Lui avec toute la création.

ben oui, mais c'est homogène avec son sadisme congénital : il a créé des
êtres vivants qui pour survivre doivent tuer d'autres êtres vivants et
s'en nourrir. Il se régale du spectacle sanglant, comme les anciens
Romains se régalaient des spectacles de gladiateurs : ave Caesar, te
morituri salutant.

Cardinal de Here

unread,
Jan 13, 2024, 4:07:01 PM1/13/24
to
Le monde de la durée présente n'est pas la création définitive mais une
étape nécessaire vers la perfection que Dieu veut pour nous. Car le but
de Dieu est de créer des dieux qui sont ses propres fils. La liberté
absolue que Dieu veut pour nous ne peut pas être imposée car imposer une
liberté absolue constituerait une contradiction donc une impossibilité
et un mensonge. Et donc pour engendrer des dieux Il commence par créer
le monde actuel comme le négatif du monde parfait dans lequel Il nous
appelle à le rejoindre. Le monde parfait vit de l'amour éternel de Dieu
pour ses fils, de l'amour éternel des fils pour leur Créateur et de
l'amour éternel des fils les uns pour les autres. Par conséquent son
négatif vit dans l'imperfection, la maladie, la violence, la prédation,
l'envie, la jalousie et la mort. Notre vie en ce bas monde sert à ce que
nous acceptions librement et volontairement la destinée surnaturelle à
laquelle Dieu nous appelle et pour laquelle Il nous prépare, que nous
oeuvrions intelligemment et activement à notre métamorphose en dieux
fils de Dieu. Ce bas monde est celui de l'obligation car Dieu nous
impose tout, la vie, la conscience, l'intelligence, la raison, les
capacités affectives, linguistiques et cognitives, la volonté, le désir
de voir notre Créateur et d'en recevoir la divine perfection dont nous
sommes assoiffés et même la liberté de conscience. Elle aussi nous est
imposée par Dieu car elle nous permet de choisir entre le monde
nécessaire, celui de la durée présente, et le monde de la liberté
absolue que Dieu e peut pas nous imposer et que, par conséquent, Il nus
propose.

N'allons pas croire bêtement que l'imperfection de ce monde est
mauvaise. Pas du tout. Elle est bonne, excellente car nécessaire pour
réaliser la finalité de la création. Le bien c'est la certitude dans les
promesses de Dieu (la foi disent les curés) et dans les moyens qu'Il
nous propose pour atteindre notre destinée de dieu fils du Très-Haut. Le
mal c'est la certitude dans ce monde imparfait, certitude qui nous rend
frustrés, envieux, jaloux, mauvais et criminels

Stéphane

unread,
Jan 14, 2024, 3:25:31 PM1/14/24
to
>> Pour ce qui est de la faute originelle d'Eve séduite par un phallus
>> pervers (Le serpent) est au premier degré une vision phallocratique
>> qui arrange bien son détenteur trop heureux de constaté que sa
>> puissance est décrite dans le livre saint et qu'en plus la culpabilité
>> vise Eve.
>
> Ah oui, ce fameux phallus ! Mais Dieu n'a pas interdit la procréation
> mais au contraire en a fait un commandement : "Croissez et
> multipliez-vous". Et pour croître et multiplier il n'y a que la bonne
> vieille méthode : l'union sexuelle. Le serpent n'est pas le phallus de
> Bouvard et Pécuchet mais le cerveau reptilien dans lequel sont inscrites
> toutes les programmations des animaux supérieurs dont l'homme. La
> différence avec l'homme c'est que contrairement aux autres animaux qui
> sont soumis à leurs programmations animales l'homme est relativement
> libre car il peut choisir entre la programmation animale et le
> commandement donné par l'Esprit.

Le fameux phallus en psychanalyse est une représentation symbolique
autour duquel le désir (La libido) masculin et féminin s'articule. Ce
n'est donc pas l’organe de l'homme à proprement parlé. Il n'est
cependant pas complètement déconnecté de sa réalité physique. Si bien
qu'homme et femme ont un phallus d'où l’orientation sexuelle découle.

Pour comprendre, ontologiquement, le phallus est une représentation
primitive du corps qui s'est construite alors même que notre espèce
n'était pas encore reptile. Nous étions des êtres primitifs tels des vers.
Ce qui nous reste de l'évolution de ce ver, c'est la colonne vertébrale
et sur laquelle s'organise la "phalicité" masculine, puis le tube
digestif sur laquelle la "phalicité" féminine s'appuie. Alors que chez
le ver toutes les fonctions vitales sont placées à l'intérieur de ses
anneaux, l'évolution vertébré a fait migrer ces fonctions vers
l’extérieur des anneaux. Aujourd'hui, il en reste deux images mentales
très anciennes à laquelle nous accédons par le biais du narcissisme
exalté jusqu'à l'orgasme lors de nos activités intimes.

D'une part, le féminin s'inscrit dans la pulsion orale, désir de mettre
le phallus en soi et d'autre part, à l'inverse, pour l'homme, dans une
pulsion anale, désire mettre le phallus à l’extérieur de soi.

Ainsi et homme et femme ont les deux images primitives du corps. Il
n'est donc pas étonnant qu'il y ait chez des personnes une construction
phallique opposées et ce n'est ni une maladie ni une déviance.

Tout ça est une explication résumée et rapide, car je ne peux rendre
compte en quelques mots de la libido humaine tant elle multiple et
complexe à partir de ces quelques éléments. D'autres éléments de la
psyché humaine sont à l'œuvre et je ne peux en parler par manque de
connaissances et de temps.

Concernant tes préoccupations récurrentes au sujet de l'annalité des
people, comme l'a remarqué K., je te conseille de consulter un psy, car
en dehors de la littérature biblique, en psychologie, tu as de grosses
lacunes.

Cardinal de Here

unread,
Jan 14, 2024, 6:28:31 PM1/14/24
to
Le 14/01/2024 à 21:25, Stéphane a écrit :
> > Ah oui, ce fameux phallus ! Mais Dieu n'a pas interdit la procréation
> > mais au contraire en a fait un commandement : "Croissez et
> > multipliez-vous". Et pour croître et multiplier il n'y a que la bonne
> > vieille méthode : l'union sexuelle. Le serpent n'est pas le phallus de
> > Bouvard et Pécuchet mais le cerveau reptilien dans lequel sont inscrites
> > toutes les programmations des animaux supérieurs dont l'homme. La
> > différence avec l'homme c'est que contrairement aux autres animaux qui
> > sont soumis à leurs programmations animales l'homme est relativement
> > libre car il peut choisir entre la programmation animale et le
> > commandement donné par l'Esprit.

Tiens, ça ressemble au formatage de Chicot TC.

> Le fameux phallus en psychanalyse est une représentation symbolique
> autour duquel le désir (La libido)  masculin et féminin s'articule. Ce
> n'est donc pas l’organe de l'homme à proprement parlé. Il n'est
> cependant pas complètement déconnecté de sa réalité physique. Si bien
> qu'homme et femme ont un phallus d'où l’orientation sexuelle découle.

Il y a chez Freud une confusion entre le désir sexuel et le désir
ontologique. Il arrive que le désir ontologique surdétermine le désir
sexuel mais ce n'est pas obligatoire. De plus le désir sexuel n'est pas
obnubilé par le phallus mais par le coït.

> Pour comprendre, ontologiquement, le phallus est une représentation
> primitive du corps qui s'est construite alors même que notre espèce
> n'était pas encore reptile. Nous étions des êtres primitifs tels des vers.
> Ce qui nous reste de l'évolution de ce ver, c'est la colonne vertébrale
> et sur laquelle s'organise la "phalicité" masculine, puis le tube
> digestif sur laquelle la "phalicité" féminine s'appuie. Alors que chez
> le ver toutes les fonctions vitales sont placées à l'intérieur de ses
> anneaux, l'évolution vertébré a fait migrer ces fonctions vers
> l’extérieur des anneaux. Aujourd'hui, il en reste deux images mentales
> très anciennes à laquelle nous accédons par le biais du narcissisme
> exalté jusqu'à l'orgasme lors de nos activités intimes.

Notre espèce n'a jamais été reptile. Les espèces évoluent par
communication de l'information créatrice biologique et génétique à un
représentant de l'espèce mère afin que ses descendants deviennent une
autre espèce. Il y a un saut qualitatif de l'espèce mère à l'espèce
fille. Le seul point commun entre les espèces supérieures c'est que leur
comportement est intégralement déterminé, sauf pour l'homme, par les
programmations animales contenues dans leur cerveau reptilien ainsi
nommé parce qu'il est apparu pour la première fois chez les reptiles.
Chez les animaux les ruts, les rituels amoureux, la reproduction, les
rituels d'affrontements, la chasse, la prédation, l'alimentation, la
fuite, la peur, la défense du territoire, les systèmes de dominance et
de soumission, les systèmes de castes sont réglés par les programmations
animales.

La représentation que se font les animaux de leur corps ne tourne pas
autour du phallus. D'ailleurs ils n'ont aucune idée de ce à quoi ils
ressemblent eux-mêmes comme le prouve la surprise d'un ours percevant en
pleine forêt sa représentation dans un miroir. Sa première réaction
c'est l'agression contre cet intrus qui vient envahir son territoire.

Je rappelle que le narcissisme est une stratégie mimétique qui consiste
à feindre de se désirer soi-même afin de se désigner autres comme un
objet digne du désir. Car après la faute originelle le désir ontologique
est devenu envieux et imitatif.

> D'une part, le féminin s'inscrit dans la pulsion orale, désir de mettre
> le phallus en soi et d'autre part, à l'inverse, pour l'homme, dans une
> pulsion anale, désire mettre le phallus à l’extérieur de soi.

Le désir ontologique c'est le désir de voir Dieu et d'en recevoir
l'absolue et divine perfection dont nous sommes assoiffés. L'homme est
le seul animal à connaître ce désir qui porte sur l'Absolu et la
divinisation. Lors de la faute originelle l'homme a choisi comme dieu
l'intelligence pratique contenue dans ses programmations animales qui
font partie de sa nature humaine animale. Il l'a choisie en sachant que
lui-même n'est pas divin, que sa nature humaine n'est pas divine.
Ha-adam, (l'homme ou l'humanité en hébreu) a pris pour dieu l'homme tout
en sachant que lui-même n'est pas divin et tout en étant tenaillé par le
désir de voir et de posséder Dieu en lui, dans son être. Que va faire
ha-adam ? Puisqu'il est persuadé que l'homme animal est divin mais que
ce n'est pas lui il se mettra à guetter chez ses congénères humains les
signes qui lui indiqueront qu'ils sont divins. C'est comme ça que le
désir ontologique devient envieux. Si le congénère semble ravi par la
possession de telle banane le sujet attribuera la divinité à la banane
et lui aussi voudra une banane, même s'il n'a pas faim. Le désir est non
seulement envieux, il est aussi imitatif. Bien entendu la banane pour
phallique qu'elle puisse paraître n'est ni divine ni divinisatrice. D'où
la frustration du désir ontologique et la recherche par le sujet d'un
autre modèle humain à imiter.

Au bout d'un grand nombre d'essais et d'échecs le sujet humain qui est
rationnel en vient à soupçonner que la divinité réside dans des objets
qui ne peuvent pas se partager comme l'amour d'une femme ou un
territoire. Et le désir mimétique devient alors conflictuel. Mais la
frustration demeure. Et progressivement le sujet commence à spéculer. Il
se dit que puisque la divinité est dans l'objet faisons semblant d'être
l'objet contenant la divinité (stratégie de la coquette) et le désir que
l'autre ressentira me rendra peut-être réellement divin. Le modèle
réagira en frappant le sujet et les coups reçus sont gages que le modèle
défend sa divinité. J'ai dit auparavant que le désir ontologique
c'est-à-dire le désir envieux et imitatif peut surdéterminer le désir
sexuel. Dans ce cas le sujet qui désire la divinité conférée par le
désir de son modèle cherchera à séduire son modèle en devenant femme
s'il est homme ou homme s'il est femme. C'est l'homosexualité passive
pour l'homme (il se fait enculer par son modèle) ou active chez la femme
(elle pénètre son modèle avec des ustensiles). Bien entendu la
frustration demeure. Et le sujet continue de spéculer. Dans les stades
initiaux du désir envieux et imitatif on distingue le sujet, le modèle
et l'objet du désir. C'est la médiation externe. Mais à partir du moment
où l'objet et le sujet se confondent on passe à un nouveau stade, celui
de la médiation interne. Nous avons vu que le déplacement de l'objet
vers le sujet tourne au fiasco pour le sujet. Et le sujet se dit qu'il a
fait fausse route, l'objet de son désir, la divine perfection, ne
provient pas du désir de l'autre mais il est en l'autre. Et l'objet se
déplace du sujet vers le modèle. Et le sujet se mettra à imiter le
modèle qui au stade antérieur lui donnait des coups. Ce n'est pas qu'il
aime donner des coups mais il croit que c'est en les donnant qu'il
parviendra à arracher à son modèle sa divinité. Et là encore quand le
désir ontologique surdétermine le désir sexuel le désir sexuel se
déplacera de l'objet de l'autre sexe vers le modèle du même sexe. Et le
sujet homme se mettra à enculer des sujets qui sont au stade juste
antérieur au sien tandis que le sujet femme se fera pénétrer par de
femmes qui sont également au stade juste antérieur. C'est
l'homosexualité active pour l'homme et passive pour la femme. Bien
entendu la frustration demeure. Au stade suivant le désir envieux et
imitatif est tellement intense qu'il attire tout le monde. C'est le
stade collectif des doubles indifférenciés ou chacun est en guerre
contre chacun des autres afin de lui arracher sa divinité. C'est la
guerre de tous contre tous qui peut se résoudre en destruction du groupe
humain à cause des violences symétriques qui le déchirent. C'est là
qu'intervient une programmation animale très puissante, qui existe déjà
chez certains animaux supérieurs mais de manière éminente chez l'homme.
Cette programmation animale sert à polariser la haine que chacun éprouve
pour chacun des autres en haine contre un seul, désigné par des
caractères victimaires qui peuvent varier selon les civilisations : la
misère chez les Athéniens, le bégaiement chez d'autres, la couleur
blanche de la peau chez les Africains, les cheveux roux chez les Celtes,
une caractéristique quelconque comme être borgne, boiteux, chauve,
étranger, bossu, etc. Et tous les désirs se polarisent alors contre le
bouc émissaire. Et c'est ici que le miracle se produit : la mise à mort
du bouc émissaire par l'ensemble de la communauté en crise donne à tous
les lyncheurs la sensation d'avoir libéré sur eux et sur le groupe la
divinité que le bouc émissaire assassiné était censé posséder. Et avec
la divinité libérée revient la paix sociale. Bien évidemment cet état de
grâce ne dure que peu de temps. Il faudra le retrouver à l'aide de
rituels sacrificiels qui rejoueront la crise mimétique et sa résolution
violente. La programmation animale donne la certitude que le bouc
émissaire était divin. De plus il est bon après sa mort puisqu'il a
libéré la divinité tant recherchée sur le groupe mais mauvais avant son
lynchage puisqu'il avait confisqué à son seul profit la divinité. C'est
ce qu'on peut lire dans nombres de mythes.

> Ainsi et homme et femme ont les deux images primitives du corps. Il
> n'est donc pas étonnant qu'il y ait chez des personnes une construction
> phallique opposées et ce n'est ni une maladie ni une déviance.
>
> Tout ça est une explication résumée et rapide, car je ne peux rendre
> compte en quelques mots de la libido humaine tant elle multiple et
> complexe à partir de ces quelques éléments. D'autres éléments de la
> psyché humaine sont à l'œuvre et je ne peux en parler par manque de
> connaissances et de temps.
>
> Concernant tes préoccupations récurrentes au sujet de l'annalité des
> people, comme l'a remarqué K., je te conseille de consulter un psy, car
> en dehors de la littérature biblique, en psychologie, tu as de grosses
> lacunes.

C'est très drôle. Pourquoi consulterai-je le ou la psychiatre K qui
donne tous les jours des preuves de sa frustration ontologique et des
graves dérèglements qui l'accompagnent ?

L'homosexualité et la pédophilie constituent une obsession pour les
Indo-européens. Elle est liée à l'initiation religieuse et sociale.
L'enfant mâle commence par être enculé parce que c'est le premier stade
de la religion violente et sacrificielle de toute l'humanité, qu'elle
soit ou non homosexuelle. Chez les Amérindiens l'enfant est torturé. On
appelle cela le maraké en Guyane. L'enfant se fait appliquer des
cataplasmes contenant des insectes dont la piqûre ou la morsure est
douloureuse. Les séances de bizutage constituent également une
initiation par les épreuves humiliantes, avilissantes et douloureuses.
La tradition initiatique comporte également des rites, des épreuves et
des sacrifices. Ce que la bible hébraïque a détecté dans l'homosexualité
des Sodomites (les habitants de Sodome) c'est son caractère collectif et
dirigé contre Dieu. C'est cela qui rend l'homosexualité mâle ou femelle
mauvaise. Elle fait de tout homme ou toute femme un ennemi de Dieu. Et
les cathos traditionalistes, les juifs pieux et les musulmans ont raison
de la rejeter car c'est la porte de la perdition pour les Occidentaux.

Vous, les athées ou gnostiques indo-européens, vous ne vous rendez même
pas compte que votre homosexualité et votre pédophilie sont odieuses à
tous les peuples non indo-européens. Au yeux de l'humanité non
indo-européenne entière vous êtes des tarés, des malades et des fous
furieux à exterminer. Ce n'est bien sûr pas mon point de vue. Je me
contente d'expliquer comment vous êtes perçus depuis l'extérieur de
votre petite religion criminelle et génocidaire qui a de moins en moins
la capacité d'imposer ses lubies satanistes au reste du monde. Prenez
garde car l'ennemi qui vous hait est désormais chez vous, prêt à vous
égorger !

Stéphane

unread,
Jan 15, 2024, 12:36:15 PM1/15/24
to
Le 15/01/2024 à 00:28, Cardinal de Here a écrit :
> Le 14/01/2024 à 21:25, Stéphane a écrit :
>>  > Ah oui, ce fameux phallus ! Mais Dieu n'a pas interdit la procréation
>>  > mais au contraire en a fait un commandement : "Croissez et
>>  > multipliez-vous". Et pour croître et multiplier il n'y a que la bonne
>>  > vieille méthode : l'union sexuelle. Le serpent n'est pas le phallus de
>>  > Bouvard et Pécuchet mais le cerveau reptilien dans lequel sont
>> inscrites
>>  > toutes les programmations des animaux supérieurs dont l'homme. La
>>  > différence avec l'homme c'est que contrairement aux autres animaux qui
>>  > sont soumis à leurs programmations animales l'homme est relativement
>>  > libre car il peut choisir entre la programmation animale et le
>>  > commandement donné par l'Esprit.
>
> Tiens, ça ressemble au formatage de Chicot TC.
>
>> Le fameux phallus en psychanalyse est une représentation symbolique
>> autour duquel le désir (La libido)  masculin et féminin s'articule. Ce
>> n'est donc pas l’organe de l'homme à proprement parlé. Il n'est
>> cependant pas complètement déconnecté de sa réalité physique. Si bien
>> qu'homme et femme ont un phallus d'où l’orientation sexuelle découle.
>
> Il y a chez Freud une confusion entre le désir sexuel et le désir
> ontologique. Il arrive que le désir ontologique surdétermine le désir
> sexuel mais ce n'est pas obligatoire. De plus le désir sexuel n'est pas
> obnubilé par le phallus mais par le coït.

L'acte sexuel
Notre espèce est issu d'une évolution depuis la première cellule
unicellulaire jusqu'à l'être humain aujourd’hui en passant par le
reptile. Meilleur preuve c'est le vestige en nous de cette époque il y a
plusieurs millions d'années, notre cerveau reptilien parmi les trois que
nous possédons. Il n'y a pas à séparer l'homme de l’animal en matière de
sexualité qui dans la branche de l'évolution des mammifère, coït de la
même manière.


> La représentation que se font les animaux de leur corps ne tourne pas
> autour du phallus. D'ailleurs ils n'ont aucune idée de ce à quoi ils
> ressemblent eux-mêmes comme le prouve la surprise d'un ours percevant en
> pleine forêt sa représentation dans un miroir. Sa première réaction
> c'est l'agression contre cet intrus qui vient envahir son territoire.

Le phallus en tant que signifiant est une construction symbolique dans
le quel se déploie le langage. Contrairement à nous les animaux n'ont
pas développé de représentation symbolique pour nommer les objets du
réel. Le langage est la marque qui les différencie fondamentalement de
nous. Les animaux ont une représentation sensitive d'eux même.

> Je rappelle que le narcissisme est une stratégie mimétique qui consiste
> à feindre de se désirer soi-même afin de se désigner autres comme un
> objet digne du désir. Car après la faute originelle le désir ontologique
> est devenu envieux et imitatif.

Le narcissisme est un amour excessif de son image.
Quelle tambouille mêlant spiritualité et sexualité.

Finalement t'es trop fort et je ne suis ni athée, ni gay, ni pédophile !

brumeux

unread,
Jan 15, 2024, 12:47:04 PM1/15/24
to
Stéphane (15/1, 18:36) :

> Finalement t'es trop fort et je ne suis ni athée, ni gay, ni pédophile !

personne n'est parfait.

Cardinal de Here

unread,
Jan 15, 2024, 3:03:25 PM1/15/24
to
Le 15/01/2024 à 18:36, Stéphane a écrit :
> Le 15/01/2024 à 00:28, Cardinal de Here a écrit :
>> Notre espèce n'a jamais été reptile. Les espèces évoluent par
>> communication de l'information créatrice biologique et génétique à un
>> représentant de l'espèce mère afin que ses descendants deviennent une
>> autre espèce. Il y a un saut qualitatif de l'espèce mère à l'espèce
>> fille. Le seul point commun entre les espèces supérieures c'est que
>> leur comportement est intégralement déterminé, sauf pour l'homme, par
>> les programmations animales contenues dans leur cerveau reptilien
>> ainsi nommé parce qu'il est apparu pour la première fois chez les
>> reptiles. Chez les animaux les ruts, les rituels amoureux, la
>> reproduction, les rituels d'affrontements, la chasse, la prédation,
>> l'alimentation, la fuite, la peur, la défense du territoire, les
>> systèmes de dominance et de soumission, les systèmes de castes sont
>> réglés par les programmations animales.
>
> Notre espèce est issu d'une évolution depuis la première cellule

C'est aussi faux que de croire que les plans de la fusée américaine qui
a foiré sa mission lunaire a évolué à partir des plans d'un cerf-volant
de l'époque médiévale. L'évolution des espèces est un fait et en aucun
la cause de ce fait. Si la cause de l'évolution était l'évolution, si
l'évolution était sa propre cause alors elle serait le dieu, ce qui bien
entendu n'est pas le cas. Le mécanisme qui a été proposé par les
néodarwiniens pour diviniser l'évolution est le hasard, les mutations
aléatoires. Or primo jamais personne n'a constaté qu'une mutation
aléatoire produise une espèce nouvelle, secundo il existe des raisons
théoriques qui font que le hasard ne peut pas dépasser un certain niveau
de complexité :

https://pdfhost.io/v/kUQBUbHcF_delahayepb_0204


> unicellulaire jusqu'à l'être humain aujourd’hui en passant par le
> reptile. Meilleur preuve c'est le vestige en nous de cette époque il y a
> plusieurs millions d'années, notre cerveau reptilien parmi les trois que
> nous possédons. Il n'y a pas à séparer l'homme de l’animal en matière de
> sexualité qui dans la branche de l'évolution des mammifère, coït de la
> même manière.

Le cerveau reptilien des animaux supérieurs n'est pas un vestige mais
une nécessité pour vivre sur terre. Sans lui aucun animal supérieur ne
pourrait survivre. Et l'homme également a beaucoup de mal à vivre en
sacrifiant ses programmations animales au profit de commandements de
Dieu. Tel est peut-être d'ailleurs l'enseignement de Job, tel est à coup
sûr l'enseignement d'Isaïe 53 et des quatre évangiles.

>> La représentation que se font les animaux de leur corps ne tourne pas
>> autour du phallus. D'ailleurs ils n'ont aucune idée de ce à quoi ils
>> ressemblent eux-mêmes comme le prouve la surprise d'un ours percevant
>> en pleine forêt sa représentation dans un miroir. Sa première réaction
>> c'est l'agression contre cet intrus qui vient envahir son territoire.
>
> Le phallus en tant que signifiant est une construction symbolique dans
> le quel se déploie le langage.

C'est une proposition vide de sens.

> Contrairement à nous les animaux n'ont
> pas développé de représentation symbolique pour nommer les objets du
> réel. Le langage est la marque qui les différencie fondamentalement de
> nous. Les animaux ont une représentation sensitive d'eux même.

C'est factuellement faux. Le langage animal existe et il peut utiliser
des symboles (abeilles, singes supérieurs, dauphins, baleines) :

https://en.wikipedia.org/wiki/Animal_language

> Le narcissisme est un amour excessif de son image.

Ça n'existe pas. Le narcissisme est la stratégie de celui ou celle qui
cherche à se rendre objet de désir.

James Bond 007

unread,
Jan 16, 2024, 9:30:11 AM1/16/24
to
Le 15 janvier 2024 à 18:36 , Stéphane, S'est exprimé :


> Notre espèce est issu d'une évolution depuis la première cellule
> unicellulaire

la religion de Cardinal de Hère est une religion de mazo

Stéphane

unread,
Jan 16, 2024, 3:39:49 PM1/16/24
to
Tu as vision créationniste du monde. Ce sont des histoires simplistes
pour être gobé facilement par des enfants de la génération de mes
parents qui tous deux sont athées bien qu'ayant eu une éducation religieuse.

La théorie de l'évolution est moins accessible, j'en conviens, cependant
elle ne s'oppose pas à l'existence d'une divinité pour peu que l'on
accepte que le monde dans lequel nous vivons est chaotique et va en se
complexifiant de plus en plus au fur et à mesure qu'il évolue. Entropie
quand tu nous tiens...

>> unicellulaire jusqu'à l'être humain aujourd’hui en passant par le
>> reptile. Meilleur preuve c'est le vestige en nous de cette époque il y
>> a plusieurs millions d'années, notre cerveau reptilien parmi les trois
>> que nous possédons. Il n'y a pas à séparer l'homme de l’animal en
>> matière de sexualité qui dans la branche de l'évolution des mammifère,
>> coït de la même manière.
>
> Le cerveau reptilien des animaux supérieurs n'est pas un vestige mais
> une nécessité pour vivre sur terre. Sans lui aucun animal supérieur ne
> pourrait survivre. Et l'homme également a beaucoup de mal à vivre en
> sacrifiant ses programmations animales au profit de commandements de
> Dieu. Tel est peut-être d'ailleurs l'enseignement de Job, tel est à coup
> sûr l'enseignement d'Isaïe 53 et des quatre évangiles.

Oui, dans la jungle, il est d'une utilité redoutable. Dans un monde
civilisé, il influe sur la construction d'un modèle sociétal qui
introduit trop souvent la confrontation entre les êtres Humains. La
paranoïa en est sa fille ainée.

>>> La représentation que se font les animaux de leur corps ne tourne pas
>>> autour du phallus. D'ailleurs ils n'ont aucune idée de ce à quoi ils
>>> ressemblent eux-mêmes comme le prouve la surprise d'un ours percevant
>>> en pleine forêt sa représentation dans un miroir. Sa première
>>> réaction c'est l'agression contre cet intrus qui vient envahir son
>>> territoire.
>>
>> Le phallus en tant que signifiant est une construction symbolique dans
>> le quel se déploie le langage.
>
> C'est une proposition vide de sens.

C'est un style psychanalytique. Désolé :-)

>
>> Contrairement à nous les animaux n'ont pas développé de représentation
>> symbolique pour nommer les objets du réel. Le langage est la marque
>> qui les différencie fondamentalement de nous. Les animaux ont une
>> représentation sensitive d'eux même.
>
> C'est factuellement faux. Le langage animal existe et il peut utiliser
> des symboles (abeilles, singes supérieurs, dauphins, baleines) :
>
> https://en.wikipedia.org/wiki/Animal_language

Je ne nie pas les balbutiements d'un langage dicté par des comportements
stéréotypé et issus de la génétique. Je te parle d'un langage pouvant
faire œuvre de mémoire pour les descendances avec la propriété de faire
sens même après avoir sauté plusieurs générations.

>> Le narcissisme est un amour excessif de son image.
>
> Ça n'existe pas. Le narcissisme est la stratégie de celui ou celle qui
> cherche à se rendre objet de désir.

Trivialement, c'est une résonance neuronale où d'un point de vue
psychologique le moi n'en fini pas de s'admirer.

James Bond 007

unread,
Jan 16, 2024, 3:56:49 PM1/16/24
to
Le 16 janvier 2024 à 21:39 , Stéphane, S'est exprimé :


>> C'est aussi faux que de croire que les plans de la fusée américaine qui
>> a foiré sa mission lunaire a évolué à partir des plans d'un cerf-volant
>> de l'époque médiévale. L'évolution des espèces est un fait et en aucun
>> la cause de ce fait. Si la cause de l'évolution était l'évolution, si
>> l'évolution était sa propre cause alors elle serait le dieu, ce qui bien
>> entendu n'est pas le cas. Le mécanisme qui a été proposé par les
>> néodarwiniens pour diviniser l'évolution est le hasard, les mutations
>> aléatoires. Or primo jamais personne n'a constaté qu'une mutation
>> aléatoire produise une espèce nouvelle, secundo il existe des raisons
>> théoriques qui font que le hasard ne peut pas dépasser un certain niveau
>> de complexité :
>>
>> https://pdfhost.io/v/kUQBUbHcF_delahayepb_0204
>
> Tu as vision créationniste du monde. Ce sont des histoires simplistes
> pour être gobé facilement par des enfants de la génération de mes
> parents qui tous deux sont athées bien qu'ayant eu une éducation religieuse.
>
> La théorie de l'évolution est moins accessible, j'en conviens, cependant
> elle ne s'oppose pas à l'existence d'une divinité pour peu que l'on
> accepte que le monde dans lequel nous vivons est chaotique et va en se
> complexifiant de plus en plus au fur et à mesure qu'il évolue. Entropie
> quand tu nous tiens...

c'est la création en 7 jours qui ne tient pas la route, pourquoi 7 jours
et pas 365 jours ?

il y a Trois Plans, le Plan Virtuel celui des Potentiels, le Plan Subtil
celui des esprits, et le Plan Matériel celui de l'Incarnation.

L'évolution des espèce est véridique et important, mais elle est
influencé par le plan spirituel, qui lui est manifesté par le plan
virtuel. le procédé est simple c'est l'incarnation.

donc non la création n'a pas été créer en 7 jours, non elle est toujours
en création, création qui n'est qu'une évolution et ça dure depuis le
début. quel début ? Big Bang ???

Cardinal de Here

unread,
Jan 17, 2024, 5:07:46 AM1/17/24
to
Le 16/01/2024 à 21:39, Stéphane a écrit :
> Le 15/01/2024 à 21:03, Cardinal de Here a écrit :
>> C'est aussi faux que de croire que les plans de la fusée américaine
>> qui a foiré sa mission lunaire a évolué à partir des plans d'un
>> cerf-volant de l'époque médiévale. L'évolution des espèces est un fait
>> et en aucun la cause de ce fait. Si la cause de l'évolution était
>> l'évolution, si l'évolution était sa propre cause alors elle serait le
>> dieu, ce qui bien entendu n'est pas le cas. Le mécanisme qui a été
>> proposé par les néodarwiniens pour diviniser l'évolution est le
>> hasard, les mutations aléatoires. Or primo jamais personne n'a
>> constaté qu'une mutation aléatoire produise une espèce nouvelle,
>> secundo il existe des raisons théoriques qui font que le hasard ne
>> peut pas dépasser un certain niveau de complexité :
>>
>> https://pdfhost.io/v/kUQBUbHcF_delahayepb_0204
>
> Tu as vision créationniste du monde. Ce sont des histoires simplistes
> pour être gobé facilement par des enfants de la génération de mes
> parents qui tous deux sont athées bien qu'ayant eu une éducation
> religieuse.
>
> La théorie de l'évolution est moins accessible, j'en conviens, cependant
> elle ne s'oppose pas à l'existence d'une divinité pour peu que l'on
> accepte que le monde dans lequel nous vivons est chaotique et va en se
> complexifiant de plus en plus au fur et à mesure qu'il évolue. Entropie
> quand tu nous tiens...

La théorie néodarwinienne de l'évolution est justement conçue pour et
par des esprits simplistes qui croient dur comme fer que le hasard crée
l'information biologique et génétique permettant de passer d'une espèce
à une autre alors que :
- personne n'a jamais observer ce saut d'une espèce à une autre par des
mécanismes aléatoires,
- des raisons théoriques rendent ce saut impossible : le hasard ne peut
pas dépasser un certain niveau de complexité et c'est là un théorème
mathématique : https://pdfhost.io/v/kUQBUbHcF_delahayepb_0204

On t'explique que ce n'est pas possible et toi non seulement tu
t'entêtes mais pire encore tu prétends que ton attitude de bourricot
bête à manger du foin est le comble du raffinement intellectuel de
l'athéisme moderne !

>> Le cerveau reptilien des animaux supérieurs n'est pas un vestige mais
>> une nécessité pour vivre sur terre. Sans lui aucun animal supérieur ne
>> pourrait survivre. Et l'homme également a beaucoup de mal à vivre en
>> sacrifiant ses programmations animales au profit de commandements de
>> Dieu. Tel est peut-être d'ailleurs l'enseignement de Job, tel est à
>> coup sûr l'enseignement d'Isaïe 53 et des quatre évangiles.
>
> Oui, dans la jungle, il est d'une utilité redoutable. Dans un monde
> civilisé, il influe sur la construction d'un modèle sociétal qui
> introduit trop souvent la confrontation entre les êtres Humains. La
> paranoïa en est sa fille ainée.

Tu racontes n'importe quoi. Ton prétendu monde civilisé assassine
infiniment plus d'êtres humains qu'une tribu amérindienne au fin fond de
sa jungle amazonienne !

>> C'est une proposition vide de sens.
>
> C'est un style psychanalytique. Désolé :-)

La psychanalyse n'est pas une science mais une escroquerie
intellectuelle à l'usage des crétins !

>> C'est factuellement faux. Le langage animal existe et il peut utiliser
>> des symboles (abeilles, singes supérieurs, dauphins, baleines) :
>>
>> https://en.wikipedia.org/wiki/Animal_language
>
> Je ne nie pas les balbutiements d'un langage dicté par des comportements
> stéréotypé et issus de la génétique. Je te parle d'un langage pouvant
> faire œuvre de mémoire pour les descendances avec la propriété de faire
> sens même après avoir sauté plusieurs générations.

C'est aussi le cas dans le monde animal où la transmission des choses
apprises a été observée.

>> Ça n'existe pas. Le narcissisme est la stratégie de celui ou celle qui
>> cherche à se rendre objet de désir.
>
> Trivialement, c'est une résonance neuronale où d'un point de vue
> psychologique le moi n'en fini pas de s'admirer.

Personne ne s'admire soi-même. C'est une feinte !

ALabenne

unread,
Jan 17, 2024, 5:35:21 AM1/17/24
to
Le 17/01/2024 à 11:07, Cardinal de Here a écrit :

> - personne n'a jamais observer ce saut d'une espèce à une autre par des
> mécanismes aléatoires,

En effet, personne n'a jamais observé !
Mais n'est-ce pas parce que personne n'a vécu assez longtemps pour
pouvoir observer au moins une fois dans sa vie ?

Mais sur un million d'années ? mais sur un milliard d'années ?

Newton nous a expliqué pourquoi la pomme tombait de l'arbre, mais
personne nous a espliqué comme elle y était montée.


Stéphane

unread,
Jan 17, 2024, 11:02:43 AM1/17/24
to
"Émergence : la propriété universelle qui nous façonne nous et le monde
! Deux concepts fonctionnent main dans la main : le chaos, la théorie
scientifique selon laquelle l'imprévisibilité est la seule réalité
prévisible, et la complexité, le processus par lequel l'adaptation mène
à l'évolution."

https://www.google.com/search?q=th%C3%A9orie+du+chaos+et+de+l%27%C3%A9mergence&rlz=1C1VDKB_frFR954FR954&oq=th%C3%A9orie+du+chaos+et+de+l%27%C3%A9mergence&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigATIHCAIQIRigAdIBCjI0NDk1ajBqMTWoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8

Je te laisse méditer au lieu d'insulter lorsque l'on n'est pas d'accord
avec toi.


>>> Le cerveau reptilien des animaux supérieurs n'est pas un vestige mais
>>> une nécessité pour vivre sur terre. Sans lui aucun animal supérieur
>>> ne pourrait survivre. Et l'homme également a beaucoup de mal à vivre
>>> en sacrifiant ses programmations animales au profit de commandements
>>> de Dieu. Tel est peut-être d'ailleurs l'enseignement de Job, tel est
>>> à coup sûr l'enseignement d'Isaïe 53 et des quatre évangiles.
>>
>> Oui, dans la jungle, il est d'une utilité redoutable. Dans un monde
>> civilisé, il influe sur la construction d'un modèle sociétal qui
>> introduit trop souvent la confrontation entre les êtres Humains. La
>> paranoïa en est sa fille ainée.
>
> Tu racontes n'importe quoi. Ton prétendu monde civilisé assassine
> infiniment plus d'êtres humains qu'une tribu amérindienne au fin fond de
> sa jungle amazonienne !

Je ne vois pas en quoi c'est n'importe quoi de dire que l'être humain
est potentiellement paranoïaque parce qu'issu d'un monde sans règle où
seule la loi du plus fort prévaut. L'adaptation permanente à son milieu
lui a forgé (inconsciemment) un caractère paranoïde directement hérité
de son cerveau reptilien. Ainsi, la civilisation humaine doit lutter
contre elle-même et doit mettre en place des systèmes de correction
(Démocratie) pour éviter la fureur des peuples passablement manipulés
par l'incurie des pouvoirs (Dictature) qui le représentent.

>>> C'est une proposition vide de sens.
>>
>> C'est un style psychanalytique. Désolé :-)
>
> La psychanalyse n'est pas une science mais une escroquerie
> intellectuelle à l'usage des crétins !

Freud a inventé la psychanalyse, sachant qu'il ne pourrait exercer en
tant que neurologue en Autriche. À cette époque, les places étaient
exclusivement réservées à une classe sociale dont il ne faisait pas
partie. L'antisémitisme de surcroit fut aussi une barrière
infranchissable. Suite à un séjour en France dans le cadre d'une bourse
d'étude dans le service de Jean Martin Charcot à la Salpêtrière en
France, qui faisait par l'hypnose apparaître ou disparaître des
paralysies sans qu'aucune lésion neurologique puisse expliquer le
phénomène. Freud en déduit une activité inconsciente à l'œuvre dans la
psyché humaine, c'était le début de la psychanalyse.

https://www.lorientlejour.com/article/925991/lhistoire-de-la-psychanalyse-3-charcot-et-lhypnose.html

La psychanalyse s'est développée jusqu'à la fin des années 80 sur un
modèle philosophique et a perdu sa crédibilité scientifique, tant son
développement est devenu abstrait (Les années Lacan) sans faire de lien
avec la neurologie et en même temps modèle et théorie, contrariée par
l'avènement de l'imagerie cérébrale.

C'est vrai, les psychanalystes ont raconté de grosses conneries. Dans la
toute puissance de la théorie psychanalytique des années 80 était un
aboutissement philosophique.

Aujourd'hui, je ne sais pas quel est l'orientation théorique de cette
pratique, car je ne m'y intéresse beaucoup moins. Elle restera pour moi
le fil conducteur qui m'a évité bien des dérives lorsque j'étais ado.

Pour conclure, la pratique analytique n'est pas une escroquerie, ou
alors, on pourrait en dire autant et même plus de la théologie tant Dieu
est intangible et son prophète Jésus n'a même pas de date et lieu de
naissance.

>>> C'est factuellement faux. Le langage animal existe et il peut
>>> utiliser des symboles (abeilles, singes supérieurs, dauphins,
>>> baleines) :
>>>
>>> https://en.wikipedia.org/wiki/Animal_language

On a jamais vu un animal rédiger un testament avant de mourir.

>> Je ne nie pas les balbutiements d'un langage dicté par des
>> comportements stéréotypé et issus de la génétique. Je te parle d'un
>> langage pouvant faire œuvre de mémoire pour les descendances avec la
>> propriété de faire sens même après avoir sauté plusieurs générations.
>
> C'est aussi le cas dans le monde animal où la transmission des choses
> apprises a été observée.

Ont-ils inventé des signifiants et une grammaire pour articuler les mots
qui désigne le monde ?

>>> Ça n'existe pas. Le narcissisme est la stratégie de celui ou celle
>>> qui cherche à se rendre objet de désir.
>>
>> Trivialement, c'est une résonance neuronale où d'un point de vue
>> psychologique le moi n'en fini pas de s'admirer.
>
> Personne ne s'admire soi-même. C'est une feinte !

C'est bien ce que je disais, tu es une bille en matière de psychologie !

Cardinal de Here

unread,
Jan 17, 2024, 1:47:43 PM1/17/24
to
20 millions d'espèces vivantes sont apparues sur terre. Et la vie existe
sur terre depuis 3,8 milliards d'années.

3.800.000.000/20.000.000=190

Une espèce nouvelle apparaît tout les 190 ans. Les expérimentateurs ont
bombardé des milliards de milliards de milliards de cellules avec des
rayons ou des substances mutagène. Ces expériences sont équivalentes à
des millions d'années d'évolution. On aurait dû observer 5.000 espèces
nouvelles. Et rien !

Cardinal de Here

unread,
Jan 17, 2024, 2:07:47 PM1/17/24
to
Le 17/01/2024 à 17:02, Stéphane a écrit :
> Le 17/01/2024 à 11:07, Cardinal de Here a écrit :
>> La théorie néodarwinienne de l'évolution est justement conçue pour et
>> par des esprits simplistes qui croient dur comme fer que le hasard
>> crée l'information biologique et génétique permettant de passer d'une
>> espèce à une autre alors que :
>> - personne n'a jamais observer ce saut d'une espèce à une autre par
>> des mécanismes aléatoires,
>> - des raisons théoriques rendent ce saut impossible : le hasard ne
>> peut pas dépasser un certain niveau de complexité et c'est là un
>> théorème mathématique : https://pdfhost.io/v/kUQBUbHcF_delahayepb_0204
>>
>> On t'explique que ce n'est pas possible et toi non seulement tu
>> t'entêtes mais pire encore tu prétends que ton attitude de bourricot
>> bête à manger du foin est le comble du raffinement intellectuel de
>> l'athéisme moderne !
>
> "Émergence : la propriété universelle qui nous façonne nous et le monde
> ! Deux concepts fonctionnent main dans la main : le chaos, la théorie
> scientifique selon laquelle l'imprévisibilité est la seule réalité
> prévisible, et la complexité, le processus par lequel l'adaptation mène
> à l'évolution."
>
> https://www.google.com/search?q=th%C3%A9orie+du+chaos+et+de+l%27%C3%A9mergence&rlz=1C1VDKB_frFR954FR954&oq=th%C3%A9orie+du+chaos+et+de+l%27%C3%A9mergence&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigATIHCAIQIRigAdIBCjI0NDk1ajBqMTWoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8
>
>
> Je te laisse méditer au lieu d'insulter lorsque l'on n'est pas d'accord
> avec toi.

Le mathématicien Leonid Levin a démontré qu'il est impossible de dériver
du chaos des propriétés qui ne peuvent être dériver des axiomes qui
fondent les mathématiques. Les processus aléatoires ne peuvent pas créer
un ordre nouveau. Et tu pourras te gargariser avec l'émergence, la
complexité et tous les gadgets que tu voudras : ça ne marche pas.

>> Tu racontes n'importe quoi. Ton prétendu monde civilisé assassine
>> infiniment plus d'êtres humains qu'une tribu amérindienne au fin fond
>> de sa jungle amazonienne !
>
> Je ne vois pas en quoi c'est n'importe quoi de dire que l'être humain
> est potentiellement paranoïaque parce qu'issu d'un monde sans règle où
> seule la loi du plus fort prévaut. L'adaptation permanente à son milieu
> lui a forgé (inconsciemment) un caractère paranoïde directement hérité
> de son cerveau reptilien. Ainsi, la civilisation humaine doit lutter
> contre elle-même et doit mettre en place des systèmes de correction
> (Démocratie) pour éviter la fureur des peuples passablement manipulés
> par l'incurie des pouvoirs (Dictature) qui le représentent.

Tu prétendais que seule la loi de la jungle s'appuyait sur les
programmations animales qui entraînent des affrontements. Je t'ai
répondu en te faisant remarquer que les Amérindiens du fin fond de la
jungle sont infiniment mois criminels que les sociétés développées. Et
aussitôt tu sautes du coq à l'âne en parlant de paranoïa !
On connaît le lieu de sa naissance de l'Esprit, Jérusalem, et sa date,
la Pâque juive entre 29 et 33 de notre ère.

> On a jamais vu un animal rédiger un testament avant de mourir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_(Bible)#L'Alliance_dans_le_christianisme

L'Alliance dans le christianisme

Le mot hébreu pour « alliance », berith, est traduit en grec dans la
Septante et dans le Novum Testamentum Graece par le mot διαθήκη, diathiki3.

Alex Ternaute

unread,
Jan 17, 2024, 3:01:10 PM1/17/24
to
Bonsoir,

Cardinal de Here :

> La théorie néodarwinienne de l'évolution est justement conçue pour et
> par des esprits simplistes qui croient dur comme fer que le hasard crée
> l'information biologique et génétique permettant de passer d'une espèce
> à une autre alors que :
> - personne n'a jamais observer ce saut d'une espèce à une autre par des
> mécanismes aléatoires,
> - des raisons théoriques rendent ce saut impossible : le hasard ne peut
> pas dépasser un certain niveau de complexité et c'est là un théorème
> mathématique : https://pdfhost.io/v/kUQBUbHcF_delahayepb_0204

Dans cet article --excellent au demeurant, merci--, il est dit que le
hasard ne permet pas de conclure quant au problème de l'arrêt d'un
algorithme. La liste "S" utilisée pour ce faire est de longueur finie et
un résultat aléatoire est attaché à chaque élément de la liste, si j'ai
bien suivi. La quantité de hasard ainsi invoquée est limitée par la
longueur de la liste et se révèle insuffisante pour résoudre le problème
posé par Turing.

Qu'est-ce qui vous fait dire que le problème concret du saut d'une espèce
à une autre est similaire au problème théorique de l'algorithmique ?
--
Alex

Cardinal de Here

unread,
Jan 17, 2024, 4:54:34 PM1/17/24
to
L'idée de base c'est que toute vie constitue un indécidable dans le
système formel qui permet de décrire le monde inanimé. Dit autrement les
mathématiques ne permettent pas d'informer la vie, de la fabriquer, de
la dériver. La tentation de constituer un nouveau système formel
incluant la vie du protozoaire par exemple comme un axiome d'un système
formel aboutit à l'existence d'autre indécidables, d'autres êtres
vivants qui ne peuvent pas être dériver du système formel. Si le système
formel initial est Zermelo-Fraenkel + Peano (ZF+P) alors la vie du
protozoaire peut être vraie ou fausse, elle est indécidable, ce qui
concrètement signifie que l'on ne peut pas créer une suite de
proposition de ZF+P permettant de créer le protozoaire (p) ou d'affirmer
qu'il est impossible. Et si l'on complète ZF+P avec p, formant un
nouveau système formel ZF+P+p alors ce nouveau système formel aura de
nouveaux indécidables dont en particulier des êtres vivants qu'il ne
pourra pas dériver au sens de prouver qu'il existe ou qu'il ne peut pas
exister. Le néodarwinisme affirme que le hasard permet de compléter
ZF+P+p_1+p_2+...+p_n. Le théorème de Levin affirme que c'est impossible.

On me dira avec raison que je n'ai pas démontré que ZF+P est incapable
d'engendrer le vivant. Et c'est vrai, c'est justement un indécidable que
l'on vérifie de manière expérimentale en constatant que l'animé ne
surgit pas spontanément de l'inanimé. Et cette hypothèse est
scientifique puisqu'elle a le mérite d'être falsifiable par l'observation.

Il est possible en théorie de compléter ZF+P en lui ajoutant une
infinité d'axiomes. Mais dans ce cas ZF+P+aleph où aleph désigne
l'infinité d'axiomes ajoutés, ne constitue pas un système formel,
c'est-à-dire un monde. Ce que l'on a décrit c'est la puissance de Dieu
qui n'appartient à aucun des mondes possibles. Levin démontre que Dieu
est impossible à construire à partir d'un phénomène physique vraiment
aléatoire. Le calcul de Dieu est impossible parce que, je cite :

"Ensuite, L. Levin a établi que si un système d’axiomes complète celui
de l’arithmétique – en ne laissant aucun trou – alors ce système porte
nécessairement une information infinie sur la solution du problème de
l’arrêt d’un programme. Ce problème de l’arrêt est la pierre de touche
de la théorie de la calculabilité dont Alan Turing a démontré en 1936
qu’il était impossible à résoudre par algorithme"

Dit autrement aucun procédé aléatoire ne peut calculer donc créer la
source. Ce qui constitue l'affirmation fondamentale de la métaphysique
hébraïque, qu'elle soit juive, chrétienne ou musulmane.

James Bond 007

unread,
Jan 18, 2024, 5:08:07 AM1/18/24
to
Le 17 janvier 2024 à 21:01 , Alex Ternaute, S'est exprimé :
quand on observe ce qui ce passe avec les mains d'un maçon par exemple
qui elle devienne plus dure une peau qui ce durcie on as du mal a penser
que le hasard est le cause de l'évolution, non l'évolution semble bien
être une adaptation, d'ou viens ce système d'adaptation ça on ce le
demande mais il est bien là et c'est lui fait l'évolution des espèces.

on comprendra que si le maçon a la peau des mains plus dure que celle de
la secrétaire cela ne viens pas du hasard...

Alex Ternaute

unread,
Jan 19, 2024, 8:40:34 PM1/19/24
to
Cardinal de Here  :

>> Qu'est-ce qui vous fait dire que le problème concret du saut d'une
>> espèce à une autre est similaire au problème théorique de
>> l'algorithmique ?
> L'idée de base c'est que toute vie constitue un indécidable dans le
> système formel qui permet de décrire le monde inanimé.

Quel système formel pourrait décrire un "monde inanimé" ?

> Dit autrement les mathématiques ne permettent pas d'informer la vie []
> On me dira avec raison que je n'ai pas démontré que ZF+P est incapable
> d'engendrer le vivant. Et c'est vrai, c'est justement un indécidable que
> l'on vérifie de manière expérimentale en constatant que l'animé ne
> surgit pas spontanément de l'inanimé. Et cette hypothèse est
> scientifique puisqu'elle a le mérite d'être falsifiable par
> l'observation.

Absence de preuve n'étant pas preuve d'absence, cette incapacité n'est en
effet pas vérifiée, seulement supposée.

> Il est possible en théorie de compléter ZF+P en lui ajoutant une
> infinité d'axiomes. Mais dans ce cas ZF+P+aleph où aleph désigne
> l'infinité d'axiomes ajoutés, ne constitue pas un système formel,
> c'est-à-dire un monde. Ce que l'on a décrit c'est la puissance de Dieu
> qui n'appartient à aucun des mondes possibles. Levin démontre que Dieu
> est impossible à construire à partir d'un phénomène physique vraiment
> aléatoire. Le calcul de Dieu est impossible parce que, je cite :

Un dieu omnipotent etc. constructible supposerait un constructeur autre
que lui-même, ce qui conduirait à une récursion infinie. Si c'était plutôt
autopoïétique, dans quel genre d'environnement pourrait-ce éclore ?

> Dit autrement aucun procédé aléatoire ne peut calculer donc créer la
> source. Ce qui constitue l'affirmation fondamentale de la métaphysique
> hébraïque, qu'elle soit juive, chrétienne ou musulmane.

Le monothéisme mènerait à la question "Qu'est-ce que je fous-là ?" ?

à +
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Alex
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