"Paul Aubrin" :
> Mais alors que le PIB
> Venezuelien est constitué des revenus du pétrole puis redistribué par
> l'état, celui des Colombiens est gagné par leur travail et leur
> ingéniosité.
Oui, les Vénézuéliens sont des rentiers gras, des fonks à gros
seins siliconés qui passent leur journée à s'épiler et se mettre
du rouge à lèvre, et qui répondent "mais vous ne voyez pas
que je suis en train de travailler" lorsque quelqu'un vient les
déranger à leur guichet de fonk.
Le problème des rentiers paresseux et gras est qu'ils deviennent
tout à fait naturellement tellement cons qu'ils réussissent au
final à anéantir leur propre rente. C'est ce qu'ils ont fait en
votant pour un crétin comme Chavez.
> Les infrastructures économiques sont en bon état.
Bon, il faut nuancer. Dans beaucoup d'endroits, c'est quand
même encore très basique. Les axes routiers en état correct se
limitent aux 2-3 axes qui suivent les plateaux des grandes vallées
qui traversent le pays du Nord au Sud, et une partie de la côte
caraïbe. Mais dès qu'il faut passer d'une vallée à l'autre, c'est
comme ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=ZOYFsfXII3w
Cette vidéo est prise sur la route "principale" qui va de Pasto
(sur l'axe Quito-Popayan-Cali-Medellin) à Mocoa (sur l'axe
Pitalito-Neiva-Bogota).
Quand on n'a jamais pris cette route, il n'est pas évident
de comprendre immédiatement pourquoi, à la gare routière
de Pasto, on encourage les voyageurs à payer un supplément
pour voyager dans le bus spécial muni de trois essieux moteur,
avec doubles roues de chaque côté des deux essieux arrière,
plutôt que dans le bus normal :-)
Et si on traverse la chaîne montagneuse un peu plus au Nord,
en faisant Pitalito-San Augustin-Popayan, là, ce n'est pas
le précipice qui guette, mais une bouillie qui fait jusqu'à un
mètre de boue sur une grosse partie de la route, où une
moyenne de 5 km/h doit être considérée comme bonne.
Quant à la côte Pacifique, il n'y a pas la moindre route.
Pour aller d'un bled à l'autre, il n'y a que le bateau !
Dobb