Le but de Hitler était de détruire l'Église comme le montrent ses fameux
propos de table. Hitler était un homme intelligent qui tout comme
Nietzsche avait compris que l'Église c'est l'humanité nouvelle dont le
but est la disparition de l'humanité animale. Nietzsche était même moins
intelligent que Hitler puisqu'il attribuait aux Juifs, à la pensée
juive, ce qu'il décrivait dans son système de pensée animale comme une
logique du ressentiment à l'oeuvre dans le christianisme. Il n'avait pas
vu la profonde rupture que représente la fondation de l'humanité
nouvelle par le Christ. Le judaïsme, le prophétisme hébreu ont certes
permis une grande avancée dans la voie de l'humanité vers Dieu. Mais il
suffit de lire les Psaumes pour voir se côtoyer les descriptions les
plus émouvantes des persécutions subies pour l'amour de Dieu et les
appels au meurtre et à la vengeance les plus sordides. Le peuple hébreu
ce n'est pas encore l'humanité nouvelle. Les commandements de Dieu
donnés en Israël ne permettent pas de devenir "un dieu, un fils du
Très-Haut" - Psaumes 81,6 (82,6). La loi du talion est l'un des
commandements de la torah et elle n'est pas bonne, elle appartient
encore à l'humanité animale. Hitler a bien vu que la préparation de
l'humanité nouvelle commençait avec Israël mais contrairement à
Nietzsche il a compris qu'elle n'atteignait sa plénitude qu'au sein du
Royaume des Cieux, de la Nouvelle Jérusalem, autrement dit de l'Église.
Son véritable but était la déchristianisation. Et c'est pourquoi Hitler
tolérait ces juifs nationalistes, donc appartenant comme lui à
l'humanité animale, que sont les sionistes.
Voici ce que l’on peut lire dans le livre que Hermann Rauschning
consacre aux propos libres de Hitler :
http://www.bibleetnombres.online.fr/pdf/Hitler_m_a_dit.pdf
Mais derrière moi la voix d'Hitler s'éleva, stridente pour répondre à un
propos de Streicher, et je prêtais l'oreille.
"Les religions? Toutes se valent. Elles n'ont plus, l'une ou l'autre
aucun avenir. Pour les Allemands tout au moins. Le fascisme peut, s'il
le veut, faire sa paix avec l'Église. Je ferai de même. Pourquoi pas?
Cela ne m'empêchera nullement d'extirper le christianisme de
l'Allemagne. Les Italiens, gens naïfs, peuvent être en même temps des
païens et des chrétiens. Les Italiens et les Français, ceux qu'on
rencontre à la campagne, sont des païens. Leur christianisme est
superficiel, reste à l'épiderme. Mais l'Allemand est différent. Il prend
les choses au sérieux : il est chrétien ou païen, mais non l'un et
l'autre. D'ailleurs, comme Mussolini n'arrivera jamais à faire de ses
fascistes des héros, peu importe qu'ils soient païens ou chrétiens."
***
Après une légère pause, Hitler poursuivit : "Laissons de côté les
subtilités. Qu'il s'agisse de l'Ancien Testament ou du Nouveau, ou des
seules paroles du Christ, comme le voudrait Houston Stewart Chamberlain,
tout cela n'est qu'un seul et même bluff judaïque. Une Église allemande!
.Un christianisme allemand? Quelle blague! On est ou bien chrétien ou
bien allemand, mais on ne peut pas être les deux à la fois. Vous pourrez
rejeter Paul l'épileptique de la chrétienté. D'autres l'ont déjà fait.
On peut faire de Jésus une noble figure et nier en même temps sa
divinité. On l'a fait de tous temps. Je Crois même qu'il existe en
Amérique et en Angleterre, encore aujourd'hui, des chrétiens de cet
acabit, qu'on nomme des "unitaires" ou quelque chose dans ce goût-là".
***
A une observation de Streicher, ou de Goebbels, que je n'entendis
d'ailleurs point, Hitler reprit : "Ce serait folie de notre part de
vouloir faire de Jésus un Aryen, Ce que Chamberlain a écrit là-dessus
est tout simplement idiot; encore suis-je poli. Ce que nous ferons? Je
vais vous le dire : nous empêcherons que les Églises fassent autre chose
que ce qu'elles font à présent, c'est-à-dire perdre tous les jours un
peu plus de terrain. Croyez-vous, par hasard,que les masses
redeviendront jamais chrétiennes? Stupidité! Jamais plus. Le film est
terminé, plus personne n'entrera dans la salle, et nous y veillerons.
Les curés devront creuser leur propre tombe. Ils nous vendront
d'eux-mêmes leur bon Dieu! Pour conserver leurs fonctions et leur
misérable traitement, ils consentiront à tout."
***
...mais Hitler reprit aussitôt : "Pour le moment, on peut laisser les
choses aller leur train. Mais cela ne durera pas. A quoi bon une
religion unitaire; une Église allemande, détachée de Rome? Ne voyez-vous
pas que tout cela est déjà dépassé? Chrétiens allemands Église
allemande, chrétiens schismatiques! Vieilles histoires que tout cela. Je
sais bien ce qui doit fatalement arriver, et quand le moment sera
favorable, nous nous en chargerons. Sans religion propre, le peuple
allemand ne peut avoir de stabilité. Que sera cette religion? Personne
ne le sait encore. Nous le sentons, mais cela ne suffit pas. "Quelqu'un
lui posa une question que je n'entendis pas et à laquelle il répondit :
"Non, ces professeurs et ces ignorantins qui échafaudent des mythes
nordiques ne valent rien pour nous.Ils me gênent dans mon action. Vous
me demanderez pourquoi je les tolère? Parce qu'ils contribuent à la
décomposition, parce qu'ils provoquent du désordre, et que tout désordre
est créateur. Si vaine que soit leur agitation, laissons-les faire,
parce qu'ils nous aident à leur façon, comme les curés à la leur. Nous
les obligerons, les uns comme les autres, à détruire eux-mêmes leurs
religions par effondrement intérieur, en les vidant de toute autorité et
de tout contenu vivant, en ne laissant subsister qu'un vain rituel de
phrases creuses. Nous y arriverons, n'en doutez pas. ".
***
"Il ne faut pas que les hommes noirs (les curés) se fassent des
illusions, gronda Hitler. Leur temps est révolu. Ils ont perdus la
partie." déclara qu'il se garderait bien de faire comme Bismarck. "Je
suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique
connaît les points faibles de l'Église. Je sais de quelle manière on
peut attaquer ces gens-là. Bismarck a été stupide. Il était protestant
et les protestants ne savent pas bien ce que c'est que l'Église.
Bismarck a eu ses décrets et son sergent de ville prussien, et il n'est
arrivé à rien. Moi, je ne me lancerai pas dans un nouveau Kulturkampf,
ce serait vraiment trop bête, Je ne tiens pas à ce que les hommes noirs
puissent se parer de la couronne des martyrs devant de pauvres femmes.
Mais, je saurai les mater, soyez-en sûrs.
***
Alors on pourra voir de près l'entassement de folie, d'égoïsme sordide,
d'abrutissement et de tromperie qu'est leur Église. On verra comment ils
ont fait sortir l'argent du pays, comment ils ont rivalisé d'avidité
avec les Juifs, comment ils ont favorisé les pratiques les plus
honteuses. Nous rendrons le spectacle si excitant que tout le monde
voudra le voir et qu'on fera de longues queues à la porte des cinémas.
Et si les cheveux se dressent sur la tête des bourgeois dévots, tant
mieux. La jeunesse sera la première à nous suivre. La jeunesse et le
peuple. "Quant aux autres, je n'ai pas besoin d'eux. Je vous garantis
que, si je le veux, j'anéantirai l'Église en quelques années, tant cet
appareil religieux est creux, fragile et mensonger. Il suffira d'y
porter un coup sérieux pour le démolir. Nous les prendrons par leur
rapacité et leur goût proverbial des bonnes choses. Je leur donne tout
au plus quelques années de sursis. Pourquoi nous disputer? Ils avaleront
tout, à la condition de pouvoir conserver leur situation matérielle. Ils
succomberont sans combat. Ils flairent déjà d'où souffle le vent, car
ils sont loin d'être bêtes. Certes, l'Église a été quelque chose
autrefois. A présent, nous sommes ses héritiers, nous sommes nous aussi,
une Église. Ils connaissent leur impuissance. Ils ne résisteront pas.
D'ailleurs peu m'importe. Dès l'instant où j'ai la jeunesse avec moi,
les vieux peuvent aller moisir au confessionnal si ça leur chante. Mais
pour la jeunesse c'est autre chose, et c'est moi que cela regarde."
***
Le paysan doit savoir ce que l'Église lui a dérobé: l'appréhension
mystérieuse et directe de la Nature, le contact instinctif, la communion
avec l'Esprit de la terre. C'est ainsi qu'il doit apprendre à haïr
l'Église. Il doit apprendre progressivement par quels trucs les prêtres
ont volé leur âme aux Allemands. Nous gratterons le vernis chrétien et
nous retrouverons la religion de notre race. C'est par la campagne que
nous commencerons, et non par les grandes villes, Goebbels
***
Je m'étonnais qu'il eût pu prendre aussi quelque chose chez les
Francs-Maçons.
-"Que voyez-vous là d'étonnant? Bien entendu, je ne crois pas
sérieusement à la malignité diabolique des Francs-Maçons, de ces gens
qui se sont embourgeoisés au cours des siècles, de cette association
devenue tous les jours plus inoffensive en Allemagne, où elle n'est plus
guère qu'une société de secours mutuel. Je me suis fait renseigner
exactement à ce sujet. J'ai communiqué au major Buch les pièces de cette
enquête et le rapport détaillé qui la résume. Les prétendues horreurs,
les squelettes, les têtes de mort, les cercueils, le cérémonial
mystérieux, tout cela n'est qu'un attirail de croque-mitaine. Ce qu'il y
a de dangereux chez ces gens là, c'est le secret de leur secte, et c'est
justement ce que je leur ai emprunté. Ils forment une sorte
d'aristocratie ecclésiastique. Ils se reconnaissent entre eux par des
signes spéciaux. Ils ont développé une doctrine ésotérique qui n'est
point formulée en termes logiques, mais en symboles qu'on révèle
graduellement aux initiés. L'organisation hiérarchique et l'initiation
par des symboles et par des rites, c'est-à-dire sans fatigue pour
l'intelligence, mais par la fécondation de la fantaisie, par l'effet
magique de symboles rituels: voilà ce que les Francs-Maçons ont inventé
de Dangereux et de Grand, et c'est là l'exemple qu'ils m'ont fourni. Ne
voyez-vous pas que notre parti doit être constitué exactement comme leur
secte? Un Ordre, la hiérarchisation d'un clergé laïque. Mais il n'y a
pas place dans le monde pour deux ou plusieurs organisations semblables.
Ou bien nous, ou bien les Francs-Maçons, ou bien l'Église. Mais jamais
deux ensembles. Cela s'exclut et l'Église catholique a compris la
situation, du moins en ce qui concerne la Maçonnerie. Aujourd'hui, c'est
nous qui sommes les plus forts et c'est pourquoi nous éliminerons les
deux autres, l'Église et la Maçonnerie."
***
Par la suite, tout ce qu'Hitler avait prédit s'est réalisé. On a fait et
on fait encore toutes sortes de tentatives pour déchristianiser les
paysans allemands. J'ai vu les sections spéciales de déchristianisation
dans les expositions agricoles; j'ai vu la série des affiches, réunies
avec une réelle astuce pédagogique, représentant la lutte des paysans de
Steding, contre l'Église de Brême. Tous les visiteurs de cette
exposition ont pu observer comme moi l'habile mélange des leçons de
choses agronomiques et de la propagande contre les religions établies et
pour la renaissance d'un nouveau paganisme dont les dogmes restaient
dans le vague. Les personnalités du parti qui étaient, comme moi-même, à
la tête de districts paysans recevaient régulièrement des invitations
aux nouvelles assemblées "sans Dieu" des nationaux-socialistes, aux
"soirées religieuses " où l'on essayait de définir un rituel du nouveau
culte. Il était évident que ces invitations, qui émanaient de Darré en
personne, étaient la pierre de, touche permettant de vérifier si l'on
pouvait nous compter dans la véritable élite, et jusqu'à quel point nous
prenions au sérieux la révolution totale du national-socialisme; on
estimait ainsi, suivant notre attitude, jusqu'à quel point on pouvait
nous faire confiance.