Gaël Giraud explique le pantouflage des inspecteurs généraux des
finances dans les banques qui leur permet de multiplier leur salaire par
10; 20: 50 ou 100.
J'ai transcrit les 2 premières minutes de son intervention ci dessous :
Transcription :
Tous les membres de l'inspection générale des finances à Bercy, au
Trésor savent tous qu'ils vont complètement arriver sous un plafond dans
leur carrière entre 40 et 45 ans.
Ils vont plafonner complètement, ça c'est un grand problème, car nous ne
savons pas gérer les fins de carrière de nos hauts fonctionnaires
brillants. Donc ils savent tous en gros qu'entre 40 et 45 ans, il faut
qu'ils aient pantouflé dans le privé et ils savent tous que s'ils vont
pantoufler dans une banque, ils vont multiplier leur salaire par 10; 20;
50; 100. S'ils vont pantoufler dans l'industrie réelle, ils vont
multiplier leur salaire par 2; 3; 4.
Et donc il faut une sacré colonne vertébrale spirituelle pour oser
résister à ça. Et pour lorsque vous avez 30 ans, que vous êtes un jeune
énarque, inspecteur général des finances résister à la pression des
banques qui viennent vous voir tous les jours, dans votre bureau pour
vous dire « Mon brave garçon, tu n'y connais rien, on va t'expliquer la
vie et si tu fais bien ce que l'on te demande, c'est évident que lorsque
tu auras 40 ans, on va s'en souvenir. Et il sait très bien que s'il ne
fait pas ce qu'on lui demande à 40 ans on s'en souviendra aussi : il n'a
aucune chance de pouvoir pantoufler.
Si vous suivez le parcours de nos brillants inspecteurs généraux des
finances, regardez ce qu'ils deviennent. Inversement, regardez les 5
premiers numéros de toutes nos grandes banques sont tous des anciens
inspecteurs généraux des finances. A tel point que l'ancien PDG de BNP
Paribas dans les salon mondain aime bien répéter qu'il y a plus
d'inspecteur généraux des finances à BNP Paribas qu'au service de l’État.
Cela vous dit quelque chose de cette espèce de collusion incestueuse
entre la haute finance publique qui devrait travailler pour l'intérêt
général et la finance privée.
De là à penser que l'interdit de 1973 (Loi Pompidou Rothschild) qui
oblige l’État français à se refinancer auprès des banques privées à des
taux d'intérêt plutôt que de se refinancer auprès de sa banque centrale
soit ait été disons mis en place par des gens brillants mais tout à fait
fascinés par les marchés financiers et le pouvoir des banques, il n'y a
qu'un pas que je vous laisse faire éventuellement.
Lien direct débutant à 1h 23' 33"
https://www.youtube.com/watch?v=l_l0gy0PXg0&feature=youtu.be&t=5013
Où l'on s'aperçoit qu'Asselineau a une sacré colonne vertébrale
spirituelle puisque non seulement il a renoncé à son salaire
d'inspecteur général des finances et n'a jamais pantouflé dans le privé.