Le 16/02/2024 à 19:11, Bluk a écrit :
> Cardinal de Here a présenté l'énoncé suivant :
>> Il y a les mauvaises religion et il y a la bonne religion.
>
> rofl Et si vous ne voulez pas de la mienne, mort éternelle, enfer,
> tortures, bûchers. Quelle belle mentalité.
Toutes les religions pratiquent le sacrifice humain ou son substitut le
sacrifice animal. La bonne religion enseigne que le salut s'obtient en
sacrifiant sa propre nature humaine en pratiquant les commandements
donnés par Jésus, ce qui n'est possible qu'en ayant la certitude que
Jésus est dieu et Fils de Dieu. Ce sacrifice est effectué pour l'amour
de Dieu, de ses proches et de sa création. Les mauvaises religions
enseignent aussi le sacrifice de la nature humaine, en général de
l'autre mais pas toujours comme dans le cas du suicide, mais par contre
toujours en pratiquant les programmations animales inscrites dans la
nature humaine. Ce sacrifice est effectué par haine de Dieu, de ses
proches et de sa création.
Ce qui sauve c'est la certitude de la vérité en Dieu dont provient
l'enseignement, l'aide, les commandements, l'amour et la grâce. Ce qui
perd c'est la certitude de la vérité en la nature humaine tout en
sachant que sa propre nature humaine est imparfaite.
> Il y a 2 paraboles qui démontrent cela. A vous de les trouver. lol
> Même hitler n'a même pu faire pire.
Il y a de nombreuses paraboles en effet qui parlent de la damnation
éternelle. Mais elle est clairement mentionnée en Marc 9,93 comme
l'avait noté le bon père Carmignac :
https://www.fichier-pdf.fr/2018/03/18/carmignac-semitismes-dans-les-evangiles/carmignac-semitismes-dans-les-evangiles.pdf
En Marc 9, 49 nous lisons avec étonnement : Car tout sera salé par le
feu. Mais les documents de Qumrân ont permis de prouver qu'il existe en
hébreu deux racines mâlah, dont l'une signifie bien saler, et dont
l'autre, qui existe aussi dans l’Ancien Testament mais qu'on n'avait pas
su identifier, signifie volatiliser. Le sens est donc : Tout sera
volatilisé par le feu. L'erreur du traducteur s'explique d'autant mieux
que le contexte porte : Le sel est une bonne chose ; au lieu de voir que
l'auteur jouait sur les deux racines, il a cru qu’il s'agissait les deux
fois de la même. Matthieu 5,13 et Luc 14, 34 ont soin d'omettre ce
passage difficile.
fin de citation
Le verset doit donc se traduire ainsi :
Mc 9, 49 parce que tout homme
c'est dans le feu qu'il sera volatilisé
et toute oblation
c'est dans le feu qu'elle sera volatilisée
et non pas comme d'habitude :
parce que tout homme
c'est dans le feu qu'il sera salé
et toute oblation
c'est dans le feu qu'elle sera salée
Jésus enseigne que la création présente, ce que les rabbins appellent en
hébreu "olam ha-zeh" (littéralement le monde de la durée présente) n'est
pas la création définitive et qu'il sera détruit entièrement. Seul
subsisteront les êtres humains que Dieu se sera unis.
Pourquoi Dieu procède-t-Il ainsi ? Car chez Dieu tout est rationnel et
donc compréhensible par la raison humaine lorsque les messagers de Dieu
nous l'expliquent. L'union que Dieu veut pour nous ne peut pas s'imposer
car Dieu est liberté absolue et imposer la liberté absolue constituerait
une contradiction. La contradiction est mensonge et Dieu est vérité
absolue. Par conséquent le but de la création ne peut pas nous être
imposé. Il ne peut que nous être proposé. L'athée chicaneur remarquera
ici (je le sais parce que j'ai été athée et même militant dans ma
lointaine jeunesse) que si Dieu nous propose quelque chose cela signifie
qu'Il nous a imposé une liberté et par conséquent se serait contredit.
Mais Dieu ne nous impose pas sa liberté absolue mais une liberté
relative qui nous permet d'effectuer des choix binaires. Et cette
liberté amoindrie et relative, Dieu peut sans se contredire donc sans
mentir, nous l'imposer.
Cela signifie que tels que nous sommes sur terre, nous ne sommes pas
achevés. Paul, l'apôtre des païens, enseignait qu'il y a deux créations.
La première création est celle de l'humanité animale, la deuxième
création est celle de l'humanité spirituelle. La liberté relative dont
Dieu nous a pourvu nous permet de choisir librement et volontairement
entre notre nature animale qu'Il nous a imposée et la destinée
spirituelle qu'Il propose à notre esprit. La nature animale est
diamétralement opposée à la destinée spirituelle qu'Il veut pour nous.
Prenons un exemple :
Matthieu 5,38-48
38 vous avez entendu qu’il a été dit un oeil à la place d’un oeil et
une dent à la place d’une dent
39 et moi je vous dis de ne pas vous opposer au méchant mais celui qui
te frappe sur la joue droite présente-lui aussi l’autre
40 et à celui qui veut te faire condamner et prendre ta tunique
laisse-lui ton manteau
41 et celui qui veut te contraindre à faire une corvée de un mille va
et fais-en avec lui deux
42 à celui qui te demande donne et celui qui veut t’emprunter ne te
détourne pas de lui
43 vous avez entendu qu’il a été dit tu aimeras ton compagnon et tu
haïras ton ennemi
44 et moi je vous dis aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous
persécutent
45 en sorte que vous soyez des fils pour votre père celui qui est dans
les cieux car son soleil il le fait se lever sur les méchants et sur les
bons et il fait pleuvoir sur les justes et sur les criminels
46 car si vous aimez ceux qui vous aiment que sera donc votre salaire
est-ce que les collecteurs d’impôts n’en font pas autant
47 et si vous demandez ce qu’il en est de la paix à vos frères
seulement qu’est-ce que vous faites d’extraordinaire est-ce que les
païens n’en font pas autant
48 c’est pourquoi vous soyez parfaits comme votre père celui qui est
dans les cieux il est parfait
Ce que Dieu veut pour nous c'est la non violence, la générosité et le
partage, l'aide au compagnon, l'amour des proches comme des ennemis.
Mais comme ces qualités font partie de la liberté absolue de Dieu Il ne
peut pas nous les imposer. Et donc Il les propose. C'est pour cela qu'il
inscrit dans notre nature humaine l'opposé de ce qu'Il veut pour nous.
Il veut que nous soyons pardonneurs aussi il inscrit dans notre nature
animale le désir de vengeance connu sous le nom de loi du talion. Il
veut que nous soyons généreux. Aussi inscrit-il dans notre nature
humaine l'opposé qui est l'avarice. Il veut que nous soyons solidaires.
Aussi inscrit-il dans notre nature humaine l'indifférence envers les
malheureux. Il veut que nous aimions nos ennemis aussi notre nature
humaine déteste-t-elle nos ennemis. Contrairement aux autres animaux
l'homme est capable de choisir librement et volontairement entre sa
nature humaine et la destinée que Dieu veut pour nous. Ces commandements
que Jésus nous donne s'opposent frontalement à notre nature humaine.
Dieu veut que librement et volontairement nous y renoncions, nous la
sacrifions jusqu'au jour de notre mort sur terre. L'état dans lequel
nous serons à notre mort sur terre, c'est lui qui déterminera si Dieu
peut ou ne peut pas s'unir à nous. Nous sommes par conséquent
entièrement responsables de notre destinée : le salut ou la perdition.
Que se passera-t-il avec olam ha-zeh ? Comme l'explique doctement le bon
père Carmignac il sera détruit, il sera volatilisé par le feu car il est
l'antithèse de ce qu'est Dieu. Est-ce à dire que le monde de la durée
présente est mauvais ? Le livre de la Genèse enseigne que olam ha-zeh
est bon, excellent et béni par le Très-Haut. Il l'est car il constitue
une étape nécessaire vers olam ha-ba, le monde de la durée qui vient qui
est union de Dieu et des créatures humaines qui ont librement,
volontairement, intelligemment et activement oeuvré avec le Très-Haut à
leur métamorphose en créatures spirituelles unies au Père et au Fils
dans l'Esprit. Comme on le voit la Sainte Trinité catholique constitue
la finalité de la création.
Tout à la fin du verset Jésus nous explique que le but de la pratique
libre et volontaire des commandements de l'Esprit donnés par la bouche
de Jésus est la perfection comme notre Père (l'Unique Incréé) est parfait.
Et l'enfer ? Quid de l'enfer ? Dieu nous enseigne qu'après notre mort
sur terre trois choses peuvent survenir :
Dans le meilleur des cas nous sommes unis au Fils Jésus et par lui qui
est uni au Père nous sommes unis au Père. Nous sommes entrés dans le
Royaume de Dieu, dans olam ha-ba, dans la nouvelle création, la création
parfaite et définitive.
Dans le pire des cas nous ne sommes pas unis au Christ. Et alors nous
passons en jugement devant Dieu et nous sommes détruits dans le lac de
feu, ce qui signifie que nous sommes détruit pour l'éternité.
Dans le cas médian nous sommes mal unis au Christ. Nous passons en
jugement et Dieu peut nous infliger une douloureuse purification à
l'issue de laquelle nous serons unis parfaitement à Jésus.
Mais quid de la souffrance pour l'éternité ?
C'est difficile à expliquer à l'athée qui par péché est fielleux - je le
sais, je l'ai été, pas la peine de me raconter des histoires. Dieu est
hors du temps, de l'espace, de la matière, de l'énergie qui constituent
sa création inanimée. Quand le damné comparaît devant Dieu le temps
n'existe plus. Et donc le damné est détruit devant Dieu pour l'éternité.
Cette éternelle destruction équivaut au retour au néant dont Dieu nous a
suscités. Il y a donc deux points de vue : celui du néant mais le néant
par définition n'existe pas et son point de vue non plus et celui de
Dieu qui est pour l'éternité. Le damné retourne au néant mais devant
l'Être Absolu il est éternellement détruit !
Qui dira que Dieu est cruel ? Arrière rathon (rathon=gros rat athée
plein de morgue et d'arrogance) ignoble, fourbe et chafouin ! Dieu est
bonté absolue. La possibilité de la perdition est nécessaire afin que
nous puissions venir librement à Dieu. C'est donc un acte d'amour de
Dieu pour ses saints. Ah oui, mais les damnés, hurlera le rathon
ignoble, fourbe et chafouin !? La possibilité de la damnation est
nécessaire mais pas la damnation. Celle-ci provient de la liberté
humaine lorsqu'elle se détourne volontairement et sciemment de Dieu.
C'est donc toi le responsable, ô rathon ignoble, fourbe et chafouin
comme un jésuite bergogliesque !