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Le trou dans la couche d’ozone [histoire d'une intox]

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Ormuz

unread,
Sep 5, 2008, 8:03:08 AM9/5/08
to
Le texte qui suit est extrait d’une conférence prononcée à l’Institut Euro 92
le 14 Avril 1999 par Pascal Bernardin, polytechnicien, docteur en informatique
et auteur de "La face cachée du mondialisme vert".


__________

Le trou dans la couche d’ozone, comme vous vous en rappelez sans doute, fut le
symbole d’une époque où l’ouverture du journal télévisé de 20 heures se faisait
fréquemment avec une image en fausses couleurs représentant l’Antarctique et le
trou, cet énorme trou qui, nous disait-on, grossissait inexorablement et
menaçait de recouvrir toute la planète, de nous absorber, de nous brûler, avec
pour conséquence une augmentation considérable et inéluctable du nombre de
cancers de la peau, des mutations génétiques incontrôlées, ou encore la
destruction inévitable la bio-diversité (puisque certaines espèces y sont plus
sensibles que d’autres).

Depuis lors, le souffle est retombé. Et l’on n’a plus entendu parler du trou
dans la couche d’ozone depuis fort longtemps.

Que faut-il en retenir? Un entrefilet de cinq centimètres et demi sur quatre et
demi, du prix Nobel de chimie Paul Crutzen, en page vingt-quatre d’un numéro du
journal Le Monde:

=====================================
"lorsque des prévisions apocalyptiques furent avancées, y lit-on, on ne
connaissait pas exactement l’ampleur de la détérioration de la couche d’ozone.
Maintenant on sait que les dégâts seront très faibles. La démonstration a été
faite que la couche d’ozone se détériore à un rythme fort ralenti."
=====================================

C’est l’avis de nombreux autres scientifiques.

On nous a dit que ce trou serait causé par les CFC (Chloro-Fluoro-Carbone), un
produit chimique qui sert notamment dans les circuits de réfrigération. Ces
CFC ont été fabriqués industriellement après la seconde guerre mondiale, et
leur production en masse a marqué les années 1960, l’époque du grand bon
économique.

Or, la communauté scientifique connaît le trou dans la couche d’ozone – la
littérature scientifique en fait foi - depuis 1929; c’est à dire au moins
trente ans avant que la production intensive des CFC n’ait commencé. Ils ne
peuvent donc pas être la cause du phénomène.

Mais son existence servait à merveille les desseins de certaines organisations
internationales – notamment l’Organisation météorologique mondiale, toujours à
la recherche de budgets plus importants pour financer ses recherches. C’est
elle qui a initié la grande campagne de sensibilisation des opinions publiques.
Pour cela, les scientifiques qui lui apportaient leur soutien – comme Paul
Crutzen, avant qu’il ne change semble-t-il d’avis – ont développé des modèles
mathématiques complexes qui démontraient – nous disait-on - que les CFC rejetés
par l’homme détruisaient inexorablement la couche d’ozone. Mais ces modèles
étaient en réalité fondés sur des bases expérimentales extrêmement fragiles et
incomplètes.

Aujourd’hui il est quasiment admis et prouvé que ces modèles étaient incapables
de simuler la réalité, donc qu’ils étaient faux.

Comme je vous l’ai déjà dit, la littérature scientifique montre clairement que
dès 1929, donc bien avant la production en masse des CFC, le trou dans la
couche d’ozone était déjà une réalité. Il résulte d’un phénomène naturel qui
existe depuis toujours et qui touche des contrées extrêmement éloignées,
essentiellement le Pôle Sud. Ce qui est en cause est principalement l’activité
volcanique naturelle du globe. Les volcans rejettent infiniment plus de chlore
dans l’atmosphère que les CFC. Par exemple, je citerai le Mont Erebus, un
volcan de l’Antarctique en éruption permanente, et qui rejette en permanence
des milliers de tonnes de gaz, notamment des composés chlorés, juste à
l’endroit où l’on situe le fameux trou dans la couche d’ozone.

Nous disposons donc aujourd’hui de nombreux éléments qui vont dans un sens
totalement incompatibles avec la thèse des médias qui désigne l’homme comme
l’auteur de ce crime écologique.

Cela dit, les conséquences économiques et politiques, elles, sont bel et bien
réelles.

Il y a d’abord la création d’instances internationales chargées de contrôler
l’évolution du trou, et d’inciter les États à arrêter ce processus destructeur.
Elles sont cependant restées relativement discrète, par rapport à ce qui se
passe sur l’autre front, celui de l’effet de serre.

Il y a ensuite l’effet médiatique et psychologique qui s’est traduit par
l’introduction dans la conscience collective d’un sentiment nouveau: celui
d’une authentique responsabilité mondiale qui impliquerait aussi bien les
Russes, les Chinois, les Américains que les Européens (car, dans l’atmosphère,
tous nos déchets finissent par se mélanger). Ainsi est apparue, et s’est
imposée l’idée que l’on était bel et bien en face d’un véritable problème
commun, qu’il fallait nécessairement gérer en commun.

Un sentiment d’interdépendance s’est ainsi créé qui conduit les opinions
publiques à considérer que leur sort est désormais lié aux rejets de CFC qui
souillent l’autre côté de la planète. Refuser de l’admettre vous désigne
automatiquement comme complice d’une entreprise de destruction de la planète.
Se diffuse ainsi un sentiment d’allégeance, non plus à une communauté locale,
nationale, voire européenne, mais à une communauté mondiale. Ce facteur
psychologique représente un fait politique de première grandeur.

--
Ormuz


Mathias Rocher

unread,
Sep 5, 2008, 10:06:40 AM9/5/08
to
Bonjour

Ormuz (alias Gallad) fait semblant de ne pas se souvenir de la
polémique où il s'était ridiculisé sur fr.sci.geosciences il y a même
pas un an, et nous sort un article plein de mauvaise foi sur un sujet
qu'il ne comprend pas. On relira donc ce vieux fil en intégralité ici
(le sel est qu'Ormuz et Gallad sont une seule et même personne) :

http://groups.google.fr/group/fr.sci.geosciences/browse_frm/thread/b92a305543b78661/c74fbcc99d778820?hl=fr&lnk=gst&q=#c74fbcc99d778820

Sur la mauvaise foi de cet article : d'abord il assimile
fallacieusement la "thèse des médias" et leur éventuel
"catastrophisme" avec la mise en cause des CFC. Ce que Crutzen
conteste dans la courte citation rapportée, c'est les scénarios
catastrophe avancés par les médias, mais ce n'est pas les mécanismes
de destruction de l'ozone stratosphérique qu'il a contribué à
décrypter jadis. Ensuite cet argument ne contient aucun argument
sérieux. Les "produits chlorés" rejetés par les volcans, c'est des
conneries : il ne faut pas confondre chlorures et composés organiques
chlorés. Seuls ces derniers ont un rôle dans les mécanismes
radicalaires de destruction de l'ozone mis en évidence par Crutzen,
Molina et Rowlands. Je l'avais rappelé dans le fil cité ci-dessus,
mais Gallad veux nous faire croire qu'en changeant de pseudonyme il
peut librement répéter les mêmes âneries.

--
Mathias Rocher

northere

unread,
Sep 5, 2008, 10:55:23 AM9/5/08
to

Ah! Enfin! Voici quelqu'un qui a bien pris la mesure d'Ormuz le charlatan.


Nicolas Krebs

unread,
Sep 5, 2008, 12:46:46 PM9/5/08
to
Mathias Rocher écrivit dans l'article
news:45856e1a-83ba-4d23...@m36g2000hse.googlegroups.com

> Bonjour

Bonjour,

> Ormuz (alias Gallad) fait semblant de ne pas se souvenir de la
> polémique où il s'était ridiculisé sur fr.sci.geosciences il y a même
> pas un an, et nous sort un article plein de mauvaise foi sur un sujet
> qu'il ne comprend pas. On relira donc ce vieux fil en intégralité ici
> (le sel est qu'Ormuz et Gallad sont une seule et même personne) :
>
> http://groups.google.fr/group/fr.sci.geosciences/browse_frm/thread/b92a305543b78661/c74fbcc99d778820?hl=fr&lnk=gst&q=#c74fbcc99d778820

C'est à dire news:1190474796.9...@19g2000hsx.googlegroups.com .

Alain Haïoun

unread,
Sep 5, 2008, 1:17:04 PM9/5/08
to

"Ormuz" <Or...@detroit.fr> a écrit dans le message de
news:48c12006$0$884$ba4a...@news.orange.fr...

>

...


>
> Comme je vous l’ai déjà dit, la littérature scientifique montre clairement
> que dès 1929, donc bien avant la production en masse des CFC, le trou dans
> la couche d’ozone était déjà une réalité. Il résulte d’un phénomène
> naturel qui existe depuis toujours et qui touche des contrées extrêmement
> éloignées, essentiellement le Pôle Sud.

...


> Nous disposons donc aujourd’hui de nombreux éléments qui vont dans un sens
> totalement incompatibles avec la thèse des médias qui désigne l’homme
> comme l’auteur de ce crime écologique.
>

> --
> Ormuz
>

Dire qu'à cause de ça, on a changé le gaz des frigos pour un autre qui ne
menacerait pas la couche d'ozone!
Conclusion, les frigos d'aujourd'hui, au lieu de durer 15 ans ou plus, sont
foutus au bout de 5 à 7 ans.
Très bon pour le commerce!
(c'est ce que m'a avoué un technicien de chez Darty)

Alain

Alain Haïoun

unread,
Sep 5, 2008, 1:45:45 PM9/5/08
to

"Ormuz" <Or...@detroit.fr> a écrit dans le message de
news:48c12006$0$884$ba4a...@news.orange.fr...

>

...
>


> Comme je vous l’ai déjà dit, la littérature scientifique montre clairement
> que dès 1929, donc bien avant la production en masse des CFC, le trou dans
> la couche d’ozone était déjà une réalité. Il résulte d’un phénomène
> naturel qui existe depuis toujours et qui touche des contrées extrêmement
> éloignées, essentiellement le Pôle Sud.

...


> Nous disposons donc aujourd’hui de nombreux éléments qui vont dans un sens
> totalement incompatibles avec la thèse des médias qui désigne l’homme
> comme l’auteur de ce crime écologique.
>

Thierry M.

unread,
Sep 6, 2008, 1:43:57 AM9/6/08
to
Ormuz a utilisé son clavier pour écrire :

> Le texte qui suit est extrait d’une conférence prononcée
> à l’Institut Euro 92 le 14 Avril 1999 par Pascal Bernardin,
>polytechnicien, docteur en informatique et auteur de "La face cachée

> du mondialisme vert".../...

il y manque surtout le fait que Dupont de Nemour (US, malgré son nom) a
réussi le Jackpot en imposant son gaz 'sous brevet' pour remplacer les
CFC 'du domaine public' et depuis on ne parle plus du trou... qui est
toujours la (et d'ailleurs l'a peut être toujours été)

question: une multinationale, un lobby, peuvent ils 'par la bande'
jouer sur la peur et envahir les medias pour arriver a leurs fin quand
ils jouent au Monopoly ?

mais non, mais non... :')

--
Thierry
Lecteur de news de course:
http://www.mesnews.net


abourick

unread,
Sep 6, 2008, 8:10:32 AM9/6/08
to
Thierry M. a écrit :


Je n'ai pas vu le texte original d'Ormuz qui n'a pas été relayé par mon
serveur de news (sans doute pas assez politiquement correct). Serait-il
possible de le reposter sur fsp ? Pas de raison pour que l'exposé et la
dénonciation des délires des écologistes soient censurés.


Seth Etroifondix

unread,
Sep 6, 2008, 9:03:10 AM9/6/08
to
abourick, 6 septembre, 14h10 :

> Je n'ai pas vu le texte original d'Ormuz qui n'a pas été relayé par
> mon serveur de news (sans doute pas assez politiquement correct).
> Serait-il possible de le reposter sur fsp ?

http://groups.google.fr/group/fr.soc.environnement/msg/855f2c5c0e4af7cd

abourick

unread,
Sep 6, 2008, 9:09:17 AM9/6/08
to
Seth Etroifondix a écrit :


Merci.

Ormuz

unread,
Sep 6, 2008, 12:04:37 PM9/6/08
to
Mathias Rocher a formulé ce vendredi :

1) Je ne suis pas Gallad.

2) Cette coupure dans le journal du Monde est-elle fausse, oui ou non ?

"lorsque des prévisions apocalyptiques furent avancées, on ne connaissait pas

exactement l’ampleur de la détérioration de la couche d’ozone. Maintenant on
sait que les dégâts seront très faibles. La démonstration a été faite que la
couche d’ozone se détériore à un rythme fort ralenti."


3) Dans la discussion entre Mathias Rocher et Gallad, vous n'êtes pas le moins
ridicule: où avez-vous réussi à répondre sur l'aspect *quantitatif* des CFC ?
Nulle part, votre suffisance.

Je reprends mon analogie d'un fil récent sur fr.soc.environnement: quand on
jette un verre d'eau chaude dans la mer, la physique permet aussi de dire qu'on
chauffe quelque peu la mer. De là à prétendre que les températures des mers
augmentent principalement pour cette raison...De la même façon, le seul exposé
des équations chimiques qui mettent en jeu les CFC n'est pas valable.

Toute l'imposture des experts de comptoir tient là-dedans. Mais peut-être vous
mets-je trop vite dans cette catégorie ? Avez-vous un argumentaire valable sur
ce point ? Je répète donc: quelles sont les bases scientifiques qui ont permis
de montrer que les CFC étaient responsables (à un degré qu'il faudrait
préciser) de l'extension du trou de la couche d'ozone, compte-tenu des
*quantités* en jeu ?

Ne zappez pas cette question, j'y veillerai.

--
Ormuz


Message has been deleted

Mathias Rocher

unread,
Sep 7, 2008, 5:19:23 AM9/7/08
to
On 6 sep, 17:04, Ormuz <Or...@detroit.fr> wrote:
> 1) Je ne suis pas Gallad.

Bon.
Il va de soi qu'on peut avoir d'excellentes raisons de se cacher
derrière un pseudonyme. Par exemple pour protéger son emploi, sa
réputation, etc... Je ne veux pas critiquer ça ici. Pour la même
raison je ne suis pas partisan de révéler l'identité réelle de qui se
cache derrière un pseudo.
Après sur ton cas, on pourrait commencer sur un faisceau de
"coïncidences". Gallad et Ormuz parlent toujours des mêmes sujets, en
défendant toujours le même point de vue minoritaire, mais bizarrement
avec toujours la même méthode : citer des articles de journaux tout
sauf scientifique, en déformer le sens parfois, se servir d'arguments
d'autorité douteux en citant des experts "indépendants" (c'est à dire
en clair, extérieur au champ de recherche sur lequel ils s'expriment),
ne pas approfondir les problèmes scientifiques posés, ignorer les
contradictions, etc...
Bien sûr ça n'est pas suffisant. Alors j'invite ceux que ça intéresse
à comparer les en-têtes des mails envoyés par Gallad et par Ormuz. Là,
si vous n'êtes pas la même personne, c'est carrément que vous êtes
très proches voisins !

Enfin bon, j'ai autre chose à foutre que de polémiquer avec un anonyme
malhonnête sur un sujet qu'il ne maîtrise pas, et moi non plus (ben
oui, je n'ai jamais bossé qu'un an sur le sujet quand je n'étais que
bac+2 et ce n'est vraiment pas assez pour jouer à l'expert). Par
contre reconnaître des méthodes malhonnêtes ça je sais faire.
D'ailleurs ça continue : tu prouves par te réponse que tu n'as pas lu
ce que je t'ai répondu et cette année, et l'année dernière (à Gallad).
Alors pour moi ça va s'arrêter là. Je répond donc une dernière fois :

La phrase attribuée à Crutzen dans cet article, je ne peux pas la
vérifier (n'ayant pas accès aux archives du Monde) mais elle est sans
doute exacte. L'ennui c'est que même en la sortant de son contexte, on
voit bien que ce que Crutzen y dénonce c'est le catastrophisme de
certains journalistes. Pas le rôle des CFC dans la destruction de
l'ozone stratosphérique.

Le fait qu'on connaisse mal l'aspect quantitatif du rôle des CFC
n'empêche pas qu'on sait, d'une part quels sont en gros ces
mécanismes, et d'autre part qu'on sait parfaitement suivre la
formation du trou dans la couche d'ozone et la diminution globale de
l'ozone stratosphérique qu'elle induit. Partant, il est parfaitement
stupide de nier ces faits qui sont connus. Quant à ressortir du
placard les chlorures envoyés dans la stratosphère par les volcans,
c'est de l'amateurisme qui ne trompe aucun chimiste : ça n'a rien à
voir chimiquement avec les molécules organiques chlorées comme les
CFC.

Mais à quoi bon répéter mille fois la même chose puisque tu reviendras
à la charge avec les mêmes méthodes malhonnêtes ? C'est pourquoi
désormais, je te plonques et j'invite tous les forumeurs qui
respecteraient l'adage "don't feed the troll" à faire de même.

--
Mathias Rocher

Pascal Boulerie

unread,
Sep 7, 2008, 8:19:50 AM9/7/08
to
> 6 sep, 17:04, Ormuz :

>
> Je ne suis pas Gallad.

Ormuz ne peut pas être Gallad stricto sensu, parce qu'hélas, Gallad
est _mort_. Il s'agit d'un de ces cas désormais connus de "suicides
d'avatars internet". Il faut dire que la pyramide de Maslow a montré
qu'un humain a besoin d'appartenir à une communauté. Un plonkage
généralisé d'un avatar conduit à détruire un étage entier de la
pyramide de cet individu, d'où son dégoût de la vie internet, et
l'envie de renaître sous d'autres avatars. :-(


> 7 sep, 11:19, Mathias Rocher :
>
> désormais, je te plonque


> j'invite tous les forumeurs qui respecteraient l'adage "don't feed the troll" à faire de même.

Ne pas nourrir ce troll conduira à le faire mourir d'inanition... :-(

Cruel, mais hélas nécessaire... :-(


Non-copie : fr.sci.geosciences (pas de suivi dessus, ce dernier forum
étant en cours de dépollution).

northere

unread,
Sep 7, 2008, 10:11:32 AM9/7/08
to

Votre post est tres lucide a tout point de vue. J'avais aussi cesse de lui
repondre jusqu'au moment ou des intervenants ont recommence a credibiliser
sa desinformation sur la science du climat.


Gordon

unread,
Sep 7, 2008, 10:44:12 AM9/7/08
to

"Nicolas Krebs" <nicolas...@netcourrier.com> a écrit dans le message de
news: g9rnpm$9hp$2...@news.le-studio75.com...

On remarquera que les connards à front bas s'empressent de sauter sur ormuz
mais ne relèvent pas les énormités de Pinochio.

Cela donne une idée de la partialité de leurs jugements que nous pouvons
donc
le mettre gentiment là où il ont leur place : les chiottes.

G.

Ormuz

unread,
Sep 8, 2008, 3:19:13 AM9/8/08
to
Mathias Rocher a formulé ce dimanche :

> La phrase attribuée à Crutzen dans cet article, je ne peux pas la
> vérifier (n'ayant pas accès aux archives du Monde) mais elle est sans
> doute exacte. L'ennui c'est que même en la sortant de son contexte, on
> voit bien que ce que Crutzen y dénonce c'est le catastrophisme de
> certains journalistes.

Non, on ne "voit" pas bien:

"lorsque des prévisions apocalyptiques furent avancées, on ne connaissait pas
exactement l’ampleur de la détérioration de la couche d’ozone. Maintenant on
sait que les dégâts seront très faibles. La démonstration a été faite que la
couche d’ozone se détériore à un rythme fort ralenti."

Où est-il question de journalistes ?

Conclusion: vous ne savez pas lire. Vous savez surtout interpréter.

Supposons néanmoins que ce soit le cas, c'est-à-dire que seuls les journalistes
sont incriminés. Dans ce cas, c'est le discours typique de faux-jeton 20 ans
après les faits: "c'était pas sérieux, c'étaient les médias..." Que je sache,
ce genre d'expert n'a rien fait pour vraiment les contredire, il a même
alimenté la rumeur.


> Le fait qu'on connaisse mal l'aspect quantitatif du rôle des CFC
> n'empêche pas qu'on sait, d'une part quels sont en gros ces
> mécanismes, et d'autre part qu'on sait parfaitement suivre la
> formation du trou dans la couche d'ozone et la diminution globale de
> l'ozone stratosphérique qu'elle induit.

Merci, ça je le savais déjà. C'est même exactement là où je voulais en venir.
On connaît "en gros les mécanismes", pas l'impact du CFC, et on illusionne le
bon peuple sur des observations en leur attribuant une cause qui n'est
qu'hypothétique, parmi d'autres causes envisageables...

Exactement le cas de figure aujourd'hui sur le "changement climatique". La
seule différence, c'est que nous garderons quantité d'archives internet, et si
les apocalyptistes pouvaient mieux s'en rendre compte, ils modéreraient
peut-être davantage leurs flots de bêtises...Et vous aussi par la même
occasion.

--
Ormuz


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