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Les modèles climatiques ne prédisent pas correctement la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère

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Paul Aubrin

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Feb 20, 2024, 2:07:18 AMFeb 20
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Nouvel écart, selon une publication récente entre les prédictions des
modèles climatiques et la réalité. Les modèles climatiques représentent
mal la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère en particulier dans les
régions arides ou semi-arides.

NB : La vapeur d'eau est, selon le GIEC, un gaz à effet de serre bien
plus puissant que le dioxyde de carbone. A titre d'exemple, une
variation de 5% de l'humidité bloque autant d'IR (quand le ciel est
clair) dans la "fenêtre radiative" de l'atmosphère qu'un doublement de
la teneur en CO₂.

https://www.pnas.org/doi/abs/10.1073/pnas.2302480120

Résumé

Les régions arides et semi-arides du monde sont particulièrement
vulnérables aux changements hydroclimatiques provoqués par les gaz à
effet de serre. Les modèles climatiques sont notre principal outil de
projection du futur hydroclimat auquel la société de ces régions doit
s'adapter, mais nous présentons ici une divergence préoccupante entre
les tendances hydroclimatiques historiques observées et celles basées
sur les modèles. Dans les régions arides et semi-arides du monde, le
signal prédominant dans toutes les simulations de modèles est une
augmentation de la vapeur d'eau atmosphérique, en moyenne, au cours des
quatre dernières décennies, en association avec l'augmentation de la
capacité de rétention de la vapeur d'eau d'une atmosphère plus chaude.
Dans les observations, cette augmentation de la vapeur d'eau
atmosphérique ne s'est pas produite, ce qui suggère que la disponibilité
de l'humidité pour satisfaire la demande atmosphérique accrue est plus
faible dans la réalité que dans les modèles dans les régions
arides/semi-arides. Cette divergence est particulièrement évidente dans
les régions arides/semi-arides tout au long de l'année, mais elle est
également apparente dans les régions plus humides pendant les mois les
plus arides de l'année. Elle indique une lacune importante dans notre
compréhension et nos capacités de modélisation, qui pourrait avoir de
graves implications pour les projections hydroclimatiques, y compris les
risques d'incendie, à l'avenir.
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