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Minée par l'inflation, la Russie maintient son taux directeur à… 16%

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Canta Galet

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Feb 17, 2024, 6:08:50 AMFeb 17
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Ca change un peu du tableau idyllique présenté ici par les laudateurs assermentés du maître du kremlin.

Mais le plus intéressant est d'observer le pouvoir que la Chine prend sur la ruSSie.
Devenue son principal client, elle gagne sur tous les plans.
sur le plan économique par les prix très bas des matières premières que la ruSSie de Poutine lui vend.

Mais aussi sur le plan politique.
Ainsi la Chine n'a qu'à menacer de baisser ses commandes pour que Poutine soit obligé de céder à ses exigences. tout simplement parce qu'il n'a pas les moyens de se passer de son meilleur client.

Ne soyez pas inquiet, vous ne lirez jamais cela dans RuSSiant Tencule la France ou Spout Nique la France.


En résumé celui qui tire la marrons du feu s'appelle Xi Jinping et il tient Poutine par les couilles.



Compte tenu de l'inflation liée aux sanctions occidentales et d'une économie de guerre, la Banque centrale russe a choisi de maintenir son taux directeur à 16%. Malgré tout, l'économie russe tient le coup et devrait atteindre une croissance supérieure à la zone euro.

Cinq hausses consécutives
Mi-décembre, la BCR avait relevé son taux à 16%, la cinquième hausse consécutive depuis juillet 2023. À titre de comparaison, le taux directeur de la zone euro s'élève à 4%.

La flambée des prix reste une des principales préoccupations de la population russe, dont le pouvoir d'achat se retrouve plombé. Les entrepreneurs russes continuent, eux, d'être inquiets du coût croissant des investissements dans le pays. D'autant que les Russes restent fortement marqués par le souvenir de l'instabilité financière des années 1990, quand des millions de personnes ont vu leur épargne bancaire se volatiliser sous l'effet de la dévaluation du rouble et de l'inflation.

Lundi, le président Vladimir Poutine avait demandé au gouvernement d'accorder « une attention particulière » à « la maîtrise » de l'inflation, à un mois de la présidentielle qui doit le voir réélu au Kremlin au moins jusqu'en 2030. Depuis plusieurs mois, la Banque centrale russe (BCR) a déjà fait de la hausse des prix son cheval de bataille. Dans son communiqué, elle espère une inflation autour de « 4-4,5% » cette année.

Economie de guerre
Plusieurs raisons viennent expliquer cette inflation soutenue. Ces derniers mois, le manque de main-d'œuvre, lié au départ de centaines de milliers de Russes au front ou à l'étranger, est notamment pointé du doigt. « Les pénuries de main-d'œuvre restent le principal obstacle à l'augmentation de la production » nationale, a d'ailleurs noté vendredi la BCR.

L'affaiblissement du rouble, des conditions de crédit souples et des dépenses fédérales en nette hausse ont également contribué à l'augmentation des prix. Les craintes de la BCR de voir l'inflation rester à des niveaux élevés se sont, qui plus est, renforcées avec une augmentation des dépenses de Défense faramineuses prévues par l'Etat en 2024. Ainsi, le Kremlin augmente cette année de 70% ses dépenses militaires. En sachant que le conflit en Ukraine pèse déjà fortement sur le budget, notamment en raison de l'explosion des commandes des militaires aux usines d'armements, du coût de la logistique et des salaires des centaines de milliers de nouvelles recrues dans l'armée.
D'après un document du ministère des Finances consulté fin septembre dernier par l'AFP, les dépenses de Défense vont ainsi augmenter de 68% en 2024 par rapport à 2023 et atteindre 10.800 milliards de roubles (environ 106 milliards d'euros). Au global, la somme allouée à la Défense va représenter environ 30% des dépenses fédérales en 2024 et 6% du PIB, une première dans l'histoire moderne de la Russie.

Une croissance qui résiste
Mais malgré les sanctions occidentales, la croissance de la Russie se maintient. Après une contraction en 2022, le PIB russe a augmenté de 3,6% en 2023 d'après l'Institut statistique Rosstata. La croissance devrait même être meilleure que celle de l'Europe. Ainsi, d'après les prévisions du Fonds monétaire international, la Russie devrait enregistrer une croissance de 2,6% en 2024, alors que celle de la zone euro devrait à peine dépasser les 1%.

Près de deux ans après le début de la guerre en Ukraine, l'économie russe semble donc tenir le choc. Des chiffres qui servent la rhétorique du Kremlin. Vladimir Poutine martèle régulièrement que les sanctions échouent à mettre à genoux l'économie de son pays, même si ces chiffres sont à relativiser, car dopés par les dépenses militaires, comme évoqué précédemment.

Moscou parie également sur ses revenus pétroliers et les échanges commerciaux avec son voisin chinois, pour soutenir son économie. Les seconds ont atteint un niveau record en 2023 de 240,1 milliards de dollars de biens et services, en hausse de 26,3% sur un an, selon les douanes chinoises.

https://www.latribune.fr/economie/international/minee-par-l-inflation-la-russie-maintient-son-taux-directeur-a-16-990674.html
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