La Paix, c’est la Guerre, la Liberté c’est l’Esclavage, la Superstition, c’est la Conscience.

[Roaringriri]

La Paix, c’est la Guerre, la Liberté c’est l’Esclavage, la Superstition,
c’est la Conscience.

Le flot d’explications contradictoires finalement complémentaires,
visant à rendre honorables ou raisonnablement condamnables, le retrait
US d’Afghanistan, vise à valider les comptines servies, par les
différentes bureaucraties, pour justifier ou condamner cette intervention.

Contrairement aux affirmations des recycleurs de « guerre froide », ou
les supporters d’équipe de « conflit des civilisations », la récente
délocalisation des armées et des mercenaires US, vers d'autres terrains,
est la simple conséquence d'une baisse de rentabilité.
Il ne s'agit pas d'une débâcle, mais d'une délocalisation des forces
productives de destruction.
Un Etat privatisé est piloté par les Cartels économiques, il utilise les
mêmes recettes qu'une entreprise, pour assurer aux actionnaires une
bonne rentabilité de leur capital fiscal.
La guerre est une opération économique, elle est soumise aux mêmes lois,
que toutes les autres opérations économiques.
Elle doit être délocalisée si elle coute moins cher ailleurs.
Le new New Deal US, va temporairement redéployer la manne fiscale vers
d'autres secteurs que le lobby militaro industriel et les Grandes
Compagnies de mercenaires.

Ce mouvement a été précipité par la Pandémie, les Grandes Compagnies de
mercenaires ont les mêmes actionnaires que Pfizer, et ils vont vers la
rente d’Etat la plus rentable.
Cette ré-orientation de la manne fiscale, est un mouvement de balancier
naturel, la deuxième guerre mondiale, a mécaniquement suivi le premier
New Deal.
De la même façon, il est probable que les Cartels propriétaires des
Etats pétroliers, qui financent le Djihad, ont eux aussi besoin de
ré-orienter provisoirement leurs investissements.
La nouvelle délocalisation vers l'Inde, va mobiliser des sommes
fabuleuses, et comme la première, va entrainer une baisse provisoire des
conflits majeurs.
On aurait tort de s'en réjouir, quelle que soit la manière dont ces gens
dansent, c'est nous qui payons le bal, et ça fait toujours autant de morts.