Les subventions à l'écologie s'élèvent tous les ans à 45 milliards
d'euros soit presque la moitié du programme nucléaire civil français qui
a coûté 100 milliards en 25 ans et a permis à la France de disposer de
l'électricité la plus écologique (car sans pollution), abondante et bon
marché du monde.
Tous les ans la France s'est appauvrie de 45 milliards pour
subventionner des crapuleries comme la voiture électrique ou les
panneaux solaires qui ne profitent qu'aux riches alors qu'aujourd'hui
les pauvres grelottent de froid et crèvent de faim ! C'est là une
crapulerie d'autant plus ignoble qu'elle ruine la croissance et empêche
l'industrialisation du pays puisque la plupart des composants matériels
de la transition énergétique sont fabriqués hors de France. Il convient
de réprimer avec la plus extrême sévérité, voire même violence, les
politicards voyous qui ont organisé la ruine du peuple au profit des
bobos crapuleux, égoïstes, voleurs et violeurs du bien-être du peuple !
Voici le détail des subventions "vertes" qui ruinent les pauvres qui
claquent du bec :
<
https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2022/01/CommuniqueCandidatsPresidentielleWebCompresse.pdf>
Mettre fin aux subventions prétendument écologiques
Rémy PRUD’HOMME
La question de savoir quoi penser des subventions écologiques ou
écologistes versées en France n’est pas une question idéologique (il
peut y avoir des subventions souhaitables), mais bien une question
empirique. Ces subventions sont-elles réalistes ?
Les subventions écologistes sont, au sens propre, innombrables.
Les subventions écologistes sont au sens propre innombrables. Elles se
comptent par centaines ou par milliers. Nombreuses sont les
administrations dont la mission est de distribuer de l’argent public vert:
• Les différents ministères, qui ont tous des subdivisions créées à cet
effet,
• l’ADEME,
• Agir pour la transition énergétique,
• France Relance,
• ainsi que toutes les régions, tous les départements, et des centaines
de communes.
Plus nombreux encore sont les dispositifs d’aide. Pour le seul Plan de
Relance, un document officiel en dénombre 132. La mise en œuvre de
toutes ces subventions occupe à plein temps des dizaines de milliers de
fonctionnaires et de contractuels qui travaillent dur pour la publicité
du système et l’examen des dossiers.
Recenser et évaluer ce système est une tâche bien au-dessus de nos
modestes moyens. On se contentera du logo officiel ci-dessous sur la
contribution du Plan de Relance au financement de la transition
écologique, et de son propos involontairement réaliste...
Combien coûtent annuellement aux contribuables ces "incroyables"
subventions ? On se limitera à trois d’entre elles : celles dont
bénéficient les énergies renouvelables, les transports verts, et les
véhicules électriques. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec les
milliards d’euros, rappelons que le budget de la Justice (justice
judiciaire plus institution pénitentiaire), dont tout le monde reconnait
l’importance stratégique, est d’environ 9 milliards d’euros.
Énergies renouvelables
L’électricité renouvelable est en 2018 directement subventionnés à
hauteur de 6 milliards d’euros par an (selon la Cour des Comptes, qui
prévoyait 8 milliards pour 2022). L’électricité produite est
obligatoirement achetée par EDF à un prix fixé par les pouvoirs publics,
et qui est supérieur de ce montant aux prix de marché. Pour l’essentiel,
cette subvention est à la charge des acheteurs d’électricité, sous la
forme d’une taxe affectée. En réalité, les renouvelables bénéficient de
bien d’autres privilèges qui peuvent, et doivent, être considérés comme
des subventions, ce qui augmente substantiellement le montant des
subventions dont bénéficient les renouvelables.
Les renouvelables bénéficient de bien des privilèges
Transports verts
Le chemin de fer, et les transports publics, fonctionnent à un coût bien
plus élevé que ce que payent les usagers. La différence, qui est une
subvention payée par les contribuables, s’élève à plus de 22 milliards
d’euros par an (13 pour la SNCF, et 9 pour les transports en commun
urbains).
Véhicules électriques
Un véhicule électrique, qui coûte au moins 10.000 euros de plus qu’un
véhicule thermique, ne peut être vendu que lorsqu’il bénéficie de la
part de l’État ou des collectivités territoriales d’une subvention
considérable. Un site favorable à l’électrique
(
www.je-roule-en-electrique.com), qui affiche le logo de France-Relance,
le confirme: "Pour inciter à l’achat de véhicules peu polluants, l’État
français offre deux principales aides financières : le bonus écologique
jusqu’à 6.000 euros, et la prime à la conversion qui peut atteindre
5.000 euros. À cela s’ajoutent des subventions versées par certaines
collectivités locales pouvant atteindre 6.000 euros". Cela fait 17.000 €
par véhicule. Sans parler de l’exonération de carte grise (100 €) et de
l’aide à l’installation d’une borne de recharge (400 €). Retenons un
très prudent total de 12.000 € par véhicule.
Les 160 000 véhicules vendus en 2021 (source :
www.automobile-propre.com
; d’autres sources parlent de 174 000) ont donc bénéficié d’une
subvention d’environ 1,9 milliards. S’ajoute à cela la perte des taxes
spécifiques sur les carburants consommés par les véhicules thermiques
éliminés, qui sont d’environ 500 € par véhicule par an. Ce qui
représente en 2021, pour un stock d’environ 300.000 véhicules
électriques, une perte de recettes budgétaires d’environ 150 millions.
Soit au total une subvention d’au moins 2 milliards.
Ces trois postes, qui ne sont que des exemples, s’élèvent à plus de 30
milliards par an, et augmentent régulièrement. La prise en compte des
subventions à l’agriculture biologique, et de l’isolation thermique
porterait certainement ce total au delà de 40 milliards. Le seul Plan de
Relance prévoit une augmentation des subventions de 30 milliards, pour
deux ans, soit environ 15 milliards par an. Nous voilà largement au-delà
de 45 milliards. C’est cinq fois plus d’argent que ce que la France
dépense pour la Justice.
Cinq fois plus d’argent que ce que la France dépense pour la Justice
Ces subventions à l’écologie et à la transition énergétique — ou au nom
de ces belles causes — ne sont pas toutes inutiles. Beaucoup d’entre
elles, cependant, pourraient avantageusement être réduites ou éliminées.
Sans entrer dans l’analyse détaillée de chaque cas, on se contentera
d’une remarque générale.
À peu près toutes les propositions "écologiques" ont deux
caractéristiques. D’un côté, elles sont présentées comme des innovations
majeures qui vont contribuer à la croissance et améliorer le bien-être
de l’humanité. D’un autre côté, elles ne peuvent pas se développer sans
subventions. L’expérience des siècles passés suggère que ces deux
caractéristiques sont contradictoires. Au cours de cette période, nous
avons connu de nombreuses innovations : la machine à vapeur, le chemin
de fer, la chimie (des engrais aux médicaments ou aux plastiques),
l’électricité, le téléphone, l’automobile, l’avion, l’électricité
nucléaire, la télévision, le numérique, etc. Ces innovations ont toutes
contribué à améliorer, considérablement, notre niveau de vie. Certaines
d’entre elles ont pu bénéficier initialement d’un petit coup de pouce
étatique (de l’existence de technologies militaires, par exemple). Mais
aucune d’entre elles ne s’est développée grâce à un système massif et
durable de subventions. Leur potentiel de gain d’efficacité était tel
que ménages et entreprises les embrassaient spontanément. Grand est le
contraste avec nos innovations vertes subventionnées.