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Le macronisme est une association de malfaiteurs qui pillent la France

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Cardinal de Hère

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Jan 15, 2023, 8:11:57 AM1/15/23
to
La preuve par le drame de l'électricité en 2022 causé non pas par les
problèmes du nucléaire ou l'envolée du prix de l'électricité mais par la
hausse totalement injustifiée du prix de l'électricité. Voici le résumé
des faits :

"... montre trois réalités importantes, qui ne sont, elles, guère
discutables. La première est qu’en 2022 les Français ont payé environ
130 milliards une électricité qui a coûté environ 80 milliards à
produire. La différence – quelque 50 milliards – est une rente ou un
profit du secteur de l’électricité. La seconde est que cette rente a été
presque uniquement financée par les entreprises, et non pas les ménages
; bien entendu, les entreprises ont, au moins en partie, repassé ce
mistigri aux ménages, en augmentant le prix des biens que ces derniers
achètent. La troisième est que cette rente ne doit rien du tout aux
déboires du nucléaire et à l’envolée du prix du gaz, dont les effets sur
les coûts de production sont pris en compte dans les 80 milliards
d’évaluation du coût de production de l’électricité."

Voici les détails de l'étude minutieuse menée par l'économiste rené
Prud'homme :

https://www.climato-realistes.fr/electricite-les-deux-chocs-de-2022/

Électricité : les deux chocs de 2022
10 janvier 2023 / Association des climato-réalistes

Rémy Prud’homme

L’année 2022 a été marquée par des changements importants dans le
paysage électrique français, que le mot de choc décrit assez bien. Le
premier de ces chocs concerne les quantités produites, consommées et
échangées. Le second concerne les coûts et les prix enregistrés.

S’agissant des quantités, les données publiées par RTE permettent de
construire le tableau ci-après. À des fins de comparaison, on y a fait
figurer les chiffres équivalents relatifs à 2019. Quatre faits
significatifs caractérisent l’année 2022.
Tableau 1 – Electricité France : Production, Consommation, Commerce
extérieur, 2019 & 2022 (en TWh)

2019 2022 Variation
Production 529 433 -96
Nucléaire : 379 278 -101
Fessenheim : 13 0 -13
Autres centrales : 366 278 -88
Hydraulique : 60 49 -11
Photov. & éolien : 46 56 10
Gaz : 37 43 6
Autres : 7 7 0
Consommation : 471 447 -24
Solde échanges ext : 58 -14 72

Source : RTE, eco2mix. Notes : Les chiffres du tableau sont en TWh. Le
solde des échanges est : exportations moins importations.

Tout d’abord, la production d’électricité s’est effondrée en 2022. Par
rapport à 2019, dernière année « normale » avant 2022, la production
diminue d’environ 100 TWh, ou si l’on préfère de 18%, ce qui est
totalement inédit et considérable, et constitue notre premier choc.

Deuxièmement, ce recul est dû au nucléaire. La production d’électricité
nucléaire diminue également de 100 TWh. Cette diminution provient de la
fermeture de Fessenheim pour 13 TWh, et d’une production
considérablement réduite (-24%) du parc existant pour le reste. La
contribution des autres sources est globalement stable, avec une légère
augmentation des renouvelables intermittents, et une modeste diminution
de l’hydraulique et du gaz. L’ampleur et la brutalité du recul du
nucléaire interroge. Les microfissures constatées sur des canalisations
non nucléaires présentaient-elle un danger urgent ? Nécessitaient-elles
ces arrêts immédiats groupés ? Les nécessaires réparations ne
pouvaient-elles pas être étalées sur quelques années ? Tout suggère que
cette baisse drastique est un choc temporaire.

Ensuite, la consommation d’électricité a également diminué. D’environ 25
TWh, soit -5% par rapport à 2019. Pas de choc ici, seulement une légère
inflexion à la baisse d’une tendance à la stabilité observée depuis
vingt ans.

Enfin, l’équilibre du système a été assuré par les importations. La
consommation française d’électricité a été plus importante que la
production française : la différence a été comblée par des importations
d’électricité, à hauteur de 14 TWh. En toute rigueur, ces 14 TWh sont le
solde du commerce extérieur d’électricité, l’excédent des importations
sur les importations.

On notera que ces 14 TWh sont à peu près égaux aux 13 TWh que
produisaient les deux réacteurs de Fessenheim absurdement fermés en
2020. Si ces deux réacteurs, qui venaient d’être rénovés à grand frais,
avaient fonctionné en 2022, les importations auraient été égales aux
exportations, ou si l’on préfère, la production nationale aurait été
suffisante pour satisfaire la demande nationale.

Le contraste avec la situation de 2019 (représentative de la situation
de toutes les années antérieures) est donc grand. En 2019, nos échanges
d’électricité avec l’étranger étaient très largement excédentaires.
C’est ce matelas qui nous a permis de faire face sans trop de mal à la
monumentale réduction de notre production d’électricité de 2022, et
d’éviter pannes ou restrictions.

Passons maintenant d’une analyse en TWh à une analyse en G€ (milliards
d’euros) afin d’évaluer le deuxième choc de 2022. Quel a été le coût de
la production de 2022 ? A quel prix a-t-elle été vendue ?
Modeste augmentation des coûts

Les coûts de la production d’électricité française en 2022 ont connu une
augmentation modeste. Les chiffres précis ne sont pas disponibles, mais
un coup d’œil rapide au tableau 1 en donne une idée. Les coûts des
électricités nucléaire, hydraulique, et renouvelable n’ont pratiquement
pas augmenté. Il s’agit principalement de coûts de capital, d’un capital
qui existait déjà en 2019. On peut en voir une preuve dans le fait que
le prix auquel EDF est obligé par la loi de vendre une partie importante
de sa production d’électricité à ses soi-disant concurrents, au nom de
l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) n’a
nullement été augmenté. Ces trois formes représentent 90% de la
production d’électricité. Restent l’électricité au gaz, et l’électricité
importée, dont les coûts ont au contraire notoirement augmenté au cours
de l’année 2022. De combien ?

Pour l’électricité au gaz, en 2019, la France achetait 63 TW[1] de gaz à
un prix moyen d’environ 18 € par MWh, soit 1,1 milliards d’euros. En
2022, le prix du gaz acheté a été d’environ 103 €/MWh, une
multiplication par cinq ; et la quantité achetée a été portée de 63 à 73
TWh ; le coût de ces achats de gaz a donc été de 7,5 milliards. Entre
2019 et 2022, il a augmenté de 6,4 milliards.

Les 14 TWh d’électricité importée en 2022 ont été achetés sur le marché
international, à un coût qui a beaucoup fluctué, mais qui en moyenne
semble avoir été proche de 250 €/MWh. Par rapport à 2019, il s’agit d’un
surcoût d’environ 3,5 milliards d’euros. Notons au passage que ce
surcoût-là aurait été évité par la non-fermeture ou la réouverture de
Fesseinheim, qui aurait produit une quantité à peu près équivalente
d’électricité, à un coût marginal proche de zéro. On a ici une
estimation du coût – pour la seule année 2022 – de cette mesure, dont le
coût a été présenté par Edouard Philippe comme négligeable.

Au total, les changements intervenus en 2022 dans les quantités
d’électricité produites, consommées, et échangées internationalement,
ont entraîné un surcoût d’environ 10 milliards d’euros. Pour rapporter
ce surcoût au coût de la production d’électricité en 2019, on considère
la facture payée cette année-là par le secteur les ménages et par les
entreprises). Cette facture s’élevait à 67 milliards[2]. On suppose que
le coût de production (qui inclut une honnête rémunération des
producteurs, ainsi que les coûts de transports, et les impôts) était
égal à ces ventes. On en déduit qu’en 2022, les surcoûts causés par les
déboires du nucléaire et l’augmentation des prix du gaz ont engendré une
augmentation de ces coûts d’environ 15%. Si les prix de vente égalaient
les coûts, les prix de vente auraient en 2022 augmenté d’environ 15%.
Forte augmentation des prix de vente

En réalité l’augmentation des prix de vente en 2022 a été nettement
supérieure à 15%. Pas pour l’électricité résidentielle, dont les prix
unitaires payés par les ménages ont augmenté de 10%[3]. Mais pour
l’électricité non résidentielle (tertiaire et industrie), pour laquelle
on observe une augmentation moyenne de 200%[4]. +10% pour les ménages et
+200% pour les entreprises font, compte tenu des poids respectifs de ces
deux catégories, une augmentation moyenne des prix effectivement payés
d’environ 130% en 2022. A comparer avec le 15% d’augmentation des coûts
de production. Le deuxième choc de 2022 est dans la comparaison de ces
pourcentages.

Une rente extravagante

Cette estimation est certainement discutable, et améliorable. On peut
aussi lui reprocher de comparer des quantités, des coûts et des prix
annuels, alors qu’en matière d’électricité ces grandeurs fluctuent d’un
pas horaire. Elle fournit cependant des ordres de grandeur honnêtes et
significatifs. Elle montre trois réalités importantes, qui ne sont,
elles, guère discutables. La première est qu’en 2022 les Français ont
payé environ 130 milliards une électricité qui a coûté environ 80
milliards à produire. La différence – quelque 50 milliards – est une
rente ou un profit du secteur de l’électricité. La seconde est que cette
rente a été presque uniquement financée par les entreprises, et non pas
les ménages ; bien entendu, les entreprises ont, au moins en partie,
repassé ce mistigri aux ménages, en augmentant le prix des biens que ces
derniers achètent. La troisième est que cette rente ne doit rien du tout
aux déboires du nucléaire et à l’envolée du prix du gaz, dont les effets
sur les coûts de production sont pris en compte dans les 80 milliards
d’évaluation du coût de production de l’électricité.

Tel est le constat. Reste à en donner l’explication, et à en tirer les
leçons. On le fera (ou on l’a déjà fait) ailleurs. En deux mots, cette
absurdité s’explique par la nature et les modalités du marché de
l’électricité introduit en France, ainsi que par les règles du marché
européen auxquelles nous nous sommes soumis. La solution consiste à
arrêter de psalmodier marché ! marché ! et Europe ! Europe ! (comme
d’autres chantent : Hare Krishna !), et à chercher à définir des règles
raisonnables, qui rapprocheraient les prix payés des coûts supportés.

Notes :

[1] Certains lecteurs s’étonneront peut-être de voir que 37 TWh
d’électricité au gaz nécessitent 63 TWh de gaz. La raison en est que la
transformation du gaz en électricité se fait au prix d’une « perte »
d’énergie: il faut 1,7 MWh de gaz pour produire 1 MWh d’électricité.

[2] Ce chiffre est obtenu en multipliant la consommation résidentielle
(36% de la consommation totale selon EDF, soit 170 TWh) par le prix de
vente aux ménages (185 $/MWh en 2019, selon Eurostat), puis en faisant
la même chose pour la consommation des entreprises (prix de vente de 118
€/MWh), et en additionnant les deux résultats.

[3] La source de ce chiffre est l’indice des prix à la consommation de
l’INSEE, une base solide, qui donne pour l’électricité 10%
d’augmentation entre décembre 2021 et décembre 2022 ; au prix d’une
hypothèse simplificatrice, on retiendra 10% en 2022 par rapport à 2021.
C’est deux fois plus que le bouclier tarifaire de +4%.

[4] La source de ce chiffre est l’indice des prix d’Opéra Energie, qui
se rapporte aux prix effectivement payés par toutes les entreprises.
Pour la base 100 au dernier trimestre 2019, cet indice est en 2022 égal
à 225 au premier trimestre, 260 au 2ème, 350 au 3ème. En supposant
(hypothèse conservatrice) que l’indice du 4ème trimestre est le même que
celui du 3ème, on a un indice moyen de 300 pour l’année 2022. Ou si l’on
préfère que les prix de l’électricité payés par les entreprises ont
augmenté de 200% en 2022 par rapport à 2019. Il s’agit là d’une moyenne.
On sait que bien des entreprises brandissent des factures montrant des
augmentations bien plus massives.

Cardinal de Hère

unread,
Jan 15, 2023, 8:16:21 AM1/15/23
to
La conclusion est évidente : il faut punir Macron et la macronie avec la
plus extrême sévérité car ce gang mafieux a volé 50 milliards à tous les
Français uniquement sur l'électricité. Si l'on compte tout le reste on
doit aboutir à pas loin de 200 milliards.

Il n'est pas question d'accepter le moindre report de l'âge du départ à
la retraite car cela ne servira qu'à engraisser les porcs immondes de la
macronie. Je m'excuse auprès de la gente porcine pour cette grave
atteinte à son honneur. Elle ne méritait en effet pas d'être comparée à
la crapule macronphile !
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