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critique musicale sociétale...

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Richard Hachel

unread,
Mar 9, 2020, 8:31:41 AM3/9/20
to
Pour qui regarde d'un oeil attentif les choses de ce monde, et tente
d'en comprendre le sens, ce que
madame Rogers venait de prophétiser,par les quelques mots que nous venons
de relater ici, définissait,
en cette fin juin 1986, et avec une assez grande pertinence, le
lamentable état d'une société occidentale
artistiquement en pleine déconfiture.
Cela perdure, malheureusement, encore aujourd'hui.
Une autre expression toute aussi vraie, quoique plus poignante, peut
également être utilisée devant
ce désastre musical qui n'est qu'un symptôme,parmi d'autres, de la perte
des repères: c'est l'expression
décrépitude. La décrépitude est l'acheminement naturel vers la mort.
Elle semble atteindre, inexorablement, comme une loi physique, tout ce
qui un jour avait commencé
dans la beauté, la fraîcheur et la jeunesse, et qui, comme le disent les
bouddhistes, doit finir.
La variété française en est un exemple flagrant.
Entrons ici plus avant dans le détail.
L'oreille du spécialiste en musicologie, lorsqu'elle écoute
attentivement les créations de notre époque,
ne peut s'y tromper longtemps : les compositions musicales, osons encore
ces mots dépassés, semblent
presque toutes agencées avec les tristes ingrédients de la facilité, de
la fadeur et de l'insipidité. Ainsi, de
plus en plus souvent, en nos temps d'abêtissement collectif et
de laideur universelle, les mélodies
prennent-elles un ton monocorde, comme si elles ne tenaient qu'en une
seule note sans cesse répétée.
Ce qui vaut pour le son vaut aussi pour le texte; fréquemment - chacun
trouvera des exemples - il n'est
plus que paroles idiotes et puériles indéfiniment reproduites.
En France même, on n'hésite plus, puisque la mode le permet, à
composer et à proposer, du côté
des nouveaux Aznavour ou des nouveaux Reggiani, toute honte et pudeur
déposées, des oeuvres aussi
étonnement surréalistes que ceci:
"I
love you, baby, baby,
I
love you, baby,
I
love you, baby, baby,
Oh,
baby,
I
love you, baby, baby,
I
love you, baby".
Observons, maintenant, cette chanteuse française sans voix promue
star par une "autorité" vague ou
inconnue, que fait-elle vraiment? Ne produit-elle pas d'une voix très
banale et très commune, voire
désagréable et irritante, une oeuvre dont on ne peut pas juger la
profondeur, tant on n'en perçoit que
quelques syllabes indistinctes saupoudrées de quelques termes
incompréhensibles?
Dénonçons aussi, tant qu'à tout dire, cette horrible mode qui fit
fureur, en ces temps de culte de la
laideur généralisé et qu'on appelle : la mode disco. Qu'est ce que
cette mode?
Il s'agit d'une variété musicale où domine un rythme abrutissant et
hyper-sonore de quatre coups de
grosse caisse par mesure ; un sur chaque temps ; rythmique universelle
dont on peut facilement tester
le mécanisme saoulant dans la vie de tous les jours par cloisons
interposées ; sans parler du fameux
caisson de basses, matériel installé dans les coffres de voiture pour en
amplifier la pollution sonore.
Ce style reste pourtant très prisé par notre jeunesse, alors que
les américains eux-mêmes ont fini
par s'en dégoûter ; notons, c'est important, qu' il est financé par la
Deutsche Bank et la Goldman Sachs;
c'est à dire par une oligarchie financière étrangère, guerre totale
oblige, ayant intérêt à abêtir les nations.
Parlons enfin du bouquet final.
Pouvait-on tomber plus bas que le degré zéro de l'art musical du
Disco?
Voilà la grande question.
Que le lecteur reprenne un peu son souffle : nous allons parler du
degré moins un.

Julius Lupus Coronavirus

unread,
Mar 16, 2020, 7:57:18 PM3/16/20
to
Il existe, depuis le tout début des années quatre-vingt, et dans la
variété française, un genre musical
plutôt médiocre et pourtant très prisé par certains jeunes qui y
puisent, au milieu de thèmes arrogants
et revendicatifs, la haine et la suffisance dont ils ont besoin pour
satisfaire leur ego. Cette mode étrange
n'est rien qu'un de ces tristes nivellements par le bas dont souffre
aujourd'hui la chanson en général,
nivellement dont Madeleine venait justement de se plaindre, et que
l'inspecteur américain n'avait pas
contredit. En effet, Columbo s'était simplement contenté de tirer une
nouvelle fois sur son cigare et de
regarder négligemment les poules gratter le sol de la volière pour y
picorer quelque insecte ou quelque
verdure ci et là.
On appelle cette nouvelle sous-culture autoproclamée "art" : le rap.

Pour faire plaisir aux adeptes de ces compositions sans notes, sans
mélodie ; aux rimes douteuses et
aux textes vulgaires; à l'accent lourdement traînant des banlieues et
aux jeux de doigts ésotériques; nos
politiciens ont joué la carte de la collaboration et de la soumission -
feignant l'intérêt et l'admiration -
pour maintenir un semblant de paix sociale, ou pour grappiller quelques
voix électorales: sorte de pacte
avec le diable. Le diable ne faisant pas crédit - disons-le crûment -
lorsque la haine ne sera plus dans les
voix, elle passera, par fait naturel, dans les mains.
Il existe dans l'univers des lois ; comme celle de la gravitation ou
celle de la covariance relativiste; et
chaque loi a sa logique. Une logique veut que les mêmes causes engendrent
toujours les mêmes effets;
c'est une vérité mathématique : la tolérance et la permissivité
face à l'intolérance et la violence sera
toujours considérée comme de la faiblesse, et ne pourra qu'aggraver
des comportements intolérants
pour les rendre toujours plus violents. Comme le disait Churchill :
"Vous avez choisi le déshonneur
pour éviter la guerre, et vous aurez, et le déshonneur, et la guerre".
Etudions ce courant : Que propose cette mode ouvertement
revendicative? Quels sont ses dogmes?
Qu'enseigne cette propagande délibérément agressive? Il n'y a pas à
gratter bien loin pour le découvrir:
sous son tempo monocorde et affligeant, le rappeur appelle à la honte de
soi, de sa peau, de sa nation,
de son histoire, de son drapeau, de sa culture, de sa langue, de sa
civilisation. Pour lui, le génie créatif
consiste à faire table rase de tout cela, tout en multipliant les moues
ridicules et les gestuelles abstraites
dont les érudits du comportementalisme humain ont vainement cherché à
décoder le sens.
Le rapeur répète, martèle, oeuvres après oeuvres, qu'il faut
niquer la France, pisser sur le drapeau,
buter du flic ou casser du bâtard.
Rien que cela.
L'auditeur curieux a du souvent se demander comment un tel
effondrement de la culture musicale
avait pu se mettre en place, jusqu'à tomber si bas.
Nous allons y répondre.
A la fin des années cinquante, la France, doublement empêtrée dans
son ancienne constitution et la
guerre d'Algérie, rappelle au pouvoir celui qui s'était mis en marge de
l'état, après avoir sauvé son pays
du déshonneur de l'armistice et de la défaite militaire lors de la
seconde guerre mondiale;celui qui avait
rétabli les libertés fondamentales, crée la sécurité sociale, et
instauré le droit de vote pour les femmes.
Poursuivant son action, Charles de Gaulle avait alors, dès son
arrivée au pouvoir, fait voter une
nouvelle constitution par référendum ; effectué le remboursement la
dette de guerre française ; fait
cesser la guerre d'Algérie ; redressé l'économie; réalisé le plein
emploi ; parrainé la télévision en couleur
par le procédé Secam; placé des bombes thermonucléaires sous les
Mirage IV français en insistant sur
cette dissuasion terrible ; refusé la dictature des deux
superpuissances ; imposé la souveraineté et
l'indépendance de la France ; terminé la construction de ce
formidable oiseau franco-britannique : le
Concorde, capable de relier Paris à New York en moins de trois heures ;
et réussi à faire acclamer dans
une multitude d'états lors de visites internationales : bref, fait
rayonner la France dans le monde.

Birdy

unread,
Mar 18, 2020, 11:14:26 AM3/18/20
to
Julius Lupus Coronavirus avait prétendu :
Je lis avec plaisir ces critiques comme responsable national du secteur
des radios associatives de communication sociale de proximité qui
déniche encore parfois des vrais nouveaux talents.
Juste pour vons confirmer que ces bruits de rythmiques sans mélodie
m'exaspèrent aussi. Il est vrai que très professionnel, je n'ai qu'à
tourner le bouton vers "off" sur ma radio, :-))
...ou repasser ce que j'ai connu dans ma génération, voire connu
personnellement musiciens et interprètes. J'ai 85 ans...mais pas
gâteux.

Julius Lupus Coronavirus

unread,
Mar 18, 2020, 2:06:09 PM3/18/20
to
Le 18/03/2020 à 16:14, Birdy a écrit :
> Je lis avec plaisir ces critiques comme responsable national du secteur
> des radios associatives de communication sociale de proximité qui
> déniche encore parfois des vrais nouveaux talents.
> Juste pour vons confirmer que ces bruits de rythmiques sans mélodie
> m'exaspèrent aussi. Il est vrai que très professionnel, je n'ai qu'à
> tourner le bouton vers "off" sur ma radio, :-))
> ...ou repasser ce que j'ai connu dans ma génération, voire connu
> personnellement musiciens et interprètes. J'ai 85 ans...mais pas
> gâteux.

Je vous remercie de vos encouragements.

Je vous mets l'image de la page en question.

<http://news2.nemoweb.net/jntp?e59D7ZxXpwVPGCPmfRiWhAyDIus@jntp/Data.Media:1>

Vous pouvez cliquer ici pour accès direct.

<http://news2.nemoweb.net/?DataID=e59D7ZxXpwVPGCPmfRiWhAyDIus@jntp>

JLC
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