Le 25/06/2023 à 22:23, Richard Hachel a écrit :
> Le 25/06/2023 à 22:00, JC_Lavau a écrit :
>> Le 25/06/2023 à 21:47, Richard Hachel a écrit :
>>> Le 25/06/2023 à 19:22, JC_Lavau a écrit :
>>>> Le 25/06/2023 à 18:40, JC_Lavau a écrit :
>>>
>>>> Définition abrégée :
>>>> Est paranoïaque la personne qui projette sur autrui sa propre malveillance
>>>
>>> Ce n'est pas la définition que j'en ai. De plus, cette définition semble
>>> rendre coupable la personne persécutée et presque légitimer son persécuteur.
>>>
>>> Mais je sais qu'on galvaude les définitions sur tellement de sujets...
>>
>> Ils sont allés jusqu'à accuser Charles de Gaulle de "paranoïa".
>> Plus c'est gros, mieux ça passe.
>
> Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le psychopathe n'est pas une personne
> saine, et que forcément, sa victime, comme par une loi de la gravitation, va
> devenir paranoïaque (et à juste titre).
>
> En tant que médecin, j'ai souvent assisté à ce genre de phénomène.
>
> Si le lundi, on te crève tes pneus; si le mardi on tente de foutre le feu à ta
> maison; si le mercredi tu reçois trois coups de téléphone silencieux ; si le
> jeudi tu apprends que ton directeur à reçu des "nouvelles" d'un ami à toi ; si
> le vendredi ta voiture est amochée ; si le samedi, on te menace ou on te rackette
> ; il ne faut pas être étonné que le dimanche tu as pété les plombs, et que le
> médecin t'ai fait entré en urgence en milieu psychiatrique protégé.
Tu confonds persécuté avec "paranoïaque".
> Et il ne faut pas être étonné, si le responsable des faits dit, dans un grand
> accès de cynisme: "Oh! Lui (ou elle), c'est une personne très parano".
Charles Lasègue, probablement à son insu, a réalisé un acte de
propagande à usage particulièrement criminel, avec son "Le délire de
persécution", de 1853. J'ai relu son petit ouvrage : pas de fautes
professionnelles ouvertes, juste de la carence en enquêtes. Il a omis de
faire diligenter par un détective indépendant les enquêtes factuelles,
pourtant indispensables. Il a accepté sans discuter, qu'on lui désigne
le "fou désigné".
Il a fallu attendre 130 ans pour que Paul-Claude Racamier brise le mur du
silence autour des persécutés par un pervers ou un groupe de pervers.
Dans les manuels et dictionnaires de psychiatrie, figure le pistolet
encore fumant : la catégorie de la "paranoïa des gouvernantes".
En thérapie familiale, c'est une faute professionnelle que d'accepter
sans examen qu'on vous désigne le "salaud désigné, ou le "malade
désigné", ou le "fou désigné".
> On a la même chose dans les milieux scolaires avec l'assentiments des profs (en
> général), et quand il arrive "quelque chose", genre un suicide d'un gosse qui
> n'en peut plus, tout le monde joue l'étonné...
Certains triomphent sans discrétion : "Elimination des faibles !".