JC_Lavau
未读,2022年7月10日 11:56:462022/7/10您无权在此群组中删除帖子
请登录以举报消息
要么此群组的电子邮件地址为匿名状态,要么您得查看成员电子邮件地址权限才能查看原始帖子
收件人
N’oublions plus les mouches vertes !
Un avantage secondaire des pièges à lampe UV, est qu’ils nous livrent
de grandes quantités de mouches vertes, aux couleurs interférentielles
éclatantes. Débarrassons tous ces cadavres accumulés, et prenons un
instant de réflexion.
- Un autre fait expérimental remarquable, ce sont les couleurs
interférentielles présentes sur plusieurs plumes d'oiseaux (et écailles
de poissons, voire de reptiles, tels que les lézards verts, ainsi que sur
des coléoptères et des ailes de papillons) : sous les incidences proches
de la normale, les miroirs alaires des sarcelles d'hiver sont verts (et
fort brillants). Mais observant à l'ouest des sarcelles dans une lumière
proche du couchant dans Soleil au sud-ouest, voilà que ces miroirs
alaires apparaissent violets, entre violet et magenta. Est-ce une
mutation, avec une nouvelle variété de sarcelles ? Que nenni ! C'est
juste que sous cette incidence quasi rasante, le parcours optique depuis
le Soleil entre les deux couches interférentielles de la plume de
sarcelle est sérieusement augmenté, et qu'en conséquence les
fréquences sélectionnées et transmises ne sont plus les mêmes. Ici il
s'agit d'un groupe d'au moins deux fréquences transmises : la couleur
magenta n'existe pas dans le spectre ; elle n'existe que pour notre cortex
visuel (un effet du câblage de vision colorée spécifique à l'homme et
aux grands singes de l'Ancien Monde), par superposition de deux
fréquences principales ; elle est produite par une composante rouge
superposée à une composante dans les bleus-violets.
Ce photographe qui produit des chefs-d'œuvre depuis son affût flottant
confirme, et donne d'autres exemples d'irisation des couleurs
interférentielles :
Hervé Stievenart. Au ras de l'eau ; la vie secrète des marais.
Éditions du Perron.
Outre les sarcelles d'hiver, Stievenart mentionne les vanneaux huppés,
les colverts évidemment, les souchets, les martin-pêcheurs, les faisans
de Colchide…
Je le cite sur les sarcelles, anas crecca : « L'incidence de la
lumière joue des tours à ma vue. Les reflets de leurs sourcils varient
du vert au bleu. Leurs joues passent du brun sombre au rouge vif. Leur
croupion est tantôt quasiment blanc et tantôt jaune canari. »
Sur le vanneau huppé, Vanellus vanellus : « Encore un oiseau dont
le plumage joue avec la lumière. Ses reflets peuvent passer du vert nuit
au vert émeraude, adoucis par des zones bordeaux du plus bel
effet ».
Sur le miroir bleu des colverts, Anas platyrhynchos : « Ici
aussi, les miroirs bleu métallique de la cane changent de couleur en
fonction de l'incidence de la lumière. A certains moments, on pourrait
presque dire qu'ils sont noirs, alors qu'à d'autres, ils n'ont rien à
envier à des saphirs. »
Promeneur sous-marin, je mentionne comme évidentes les couleurs
interférentielles de nombreux poissons, dont les rouquiers ; on les sort
de l'eau, et la dessiccation altère vite les interférences. Du lézard
vert aussi. De plusieurs coléoptères, et je soupçonne plusieurs
libellules et demoiselles. Sans compter les mouches vertes, évidemment
interférentielles.
Curieux :
- Mais je ne vois pas le lien avec le sujet d'ici, qui commençait avec
les couches anti-reflets et doit aboutir à un anti-reflets sur les
électrons. Expliquez, je vous prie.
Z'Yeux Ouverts :
- C'est que si les photons étaient de « très petits
grains », ces couleurs interférentielles et leurs changements
sous des incidences quasi-rasantes seraient complètement impossibles. Ce
sont des phénomènes strictement ondulatoires. L' interférence n'est
possible que si l'extension latérale de chaque photon est supérieure à
plusieurs fois la trace de la longueur d'onde sur le dioptre d'entrée, et
que sa longueur est de plusieurs fois, au moins plusieurs dizaines de fois
sa longueur d'onde. Le minorant plus grand dont nous rêvions ci-dessus
nous est fourni par la nature depuis au moins le Crétacé, voire depuis
largement plus longtemps que cela (depuis le Dévonien pour les poissons ?
Mais des coléoptères tels que les cétoines présentent eux aussi de
belles couleurs interférentielles ; nous devons faire confiance à des
convergences évolutives, au moins depuis le Carbonifère supérieur pour
les coléoptères).
Le photon n'est aucune sorte de « petit grain », c'est
juste la quantité minimale de rayonnement électromagnétique qui peut
être émis ou absorbé par quelque système qui ainsi évolue d'un état
stationnaire à un autre état stationnaire. Ce sont ces états
stationnaires qui sont contraints par le quantum de Planck, via la
contrainte de phase.
Fin de citation.