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Rétrodiffusion ionosphérique

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François Guillet

unread,
Oct 11, 2021, 5:04:52 AM10/11/21
to
Soit un laser éclairant les couches D ou E de l'ionosphère (typiquement
ions O, N, NO et électrons libres), et dont on souhaite analyser la
lumière retournée.
Est-ce que les électrons libres participent à la rétrodiffusion, et si
oui dans quelle proportion ?

François Guillet

unread,
Oct 15, 2021, 8:50:26 AM10/15/21
to
François Guillet a présenté l'énoncé suivant :
J'ai posé une colle ou c'est que personne n'est passé ?

robby

unread,
Oct 15, 2021, 9:30:55 AM10/15/21
to
Le 15/10/2021 à 14:50, François Guillet a écrit :
> J'ai posé une colle ou c'est que personne n'est passé ?

quand je sais pas, je dis rien. :-D   Mais du coup je suis curieux de la
réponse !

--
Fabrice

François Guillet

unread,
Oct 15, 2021, 10:46:28 AM10/15/21
to
Benoit a exposé le 15/10/2021 :
> Avec enthousiasme, le 15 octobre 2021 à 15:30, robby écrivit :
> Je n’y connais rien non plus, mais je dirai que ce serait basé sur le
> ratio surface dans un plan électron/ion. Si on prend un proton on aurait
> 10^-22/10^-15 la probabilité serait donc de 10^-7. Là j’ai pris les
> rayons, si on passe à la surface on est dans les 10^-9, non ?

Si c'est le cas mon idée s'annonce mal. Elle est de comparer la lumière
émise à la lumière reçue, afin de tirer des infos de la zone de
rétrodiffusion.
L'ionosphère est soumis aux champs électromagnétiques des émissions
radios terrestres. Les ions et électrons libres devraient donc vibrer
aux fréquences radio, et cela pourrait peut-être se lire dans le signal
optique rétro-diffusé. On aurait alors l'équivalent d'une antenne radio
à 50 ou 80 km d'altitude !
L'inertie des ions est un handicap, surtout aux fréquences radio les
plus élevées, que n'auraient pas les électrons libres. Mais pour la
raison que tu as indiquée, les électrons risquent de n'avoir qu'une
faible participation à la rétro-diffusion. Leur plus grande mobilité
pourraient cependant peut-être compenser cet effet. Et puis il y a tout
le bruit de fond que risque d'apporter l'atmosphère, à traverser pour
atteindre l'ionosphère... Tout cela peut sans doute se calculer, mais
pas par moi :-(.

JC_Lavau

unread,
Oct 16, 2021, 4:08:54 AM10/16/21
to
Tous les deux, vous raisonnez en corpusculaire ; c'est définitivement
invalide.
L'équation de Dirac de l'onde électronique n'est pas encore entrée dans
vos têtes.
A la fréquence Dirac-Schrödinger 2mc²/h, un électron galope
alternativement aux vitesses +c et -c. Même les fréquences optiques sont
de très loin inférieures à 2mc²/h.

--
Deux loupés sanglants dans l'enseignement des sciences :
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/les-plus-beaux-loupes-de-l-212926

François Guillet

unread,
Oct 18, 2021, 5:38:36 AM10/18/21
to
Après mûre réflexion, JC Lavau a écrit :
Et j'en conclus quoi sur le retour de la lumière éclairant l'ionosphère
?

JC_Lavau

unread,
Oct 18, 2021, 2:41:50 PM10/18/21
to
Le 18/10/2021 à 11:38, François Guillet a écrit :
> Après mûre réflexion, JC Lavau a écrit :
>> L'équation de Dirac de l'onde électronique n'est pas encore entrée dans vos
>> têtes.
>> A la fréquence Dirac-Schrödinger 2mc²/h, un électron galope alternativement
>> aux vitesses +c et -c. Même les fréquences optiques sont de très loin
>> inférieures à 2mc²/h.
>
> Et j'en conclus quoi sur le retour de la lumière éclairant l'ionosphère
> ?

N'oublie pas de comparer la longueur d'onde en lumineux, à la densité
des dites couches ionosphériques, en ions et en électrons. Entre OM,
vous savez que les OC sont réfléchies, mais pas la UHF, (ou guère ?).

François Guillet

unread,
Oct 19, 2021, 1:52:08 PM10/19/21
to
JC Lavau a formulé la demande :
Oui, et même à 30 Mhz, il n'y a souvent plus de réflexion, et même bien
plus bas la nuit quand on est dans le bas du cycle solaire de 11 ans.
Mais :

"Lidars à fluorescence résonnante
Plusieurs espèces non organiques de la haute atmosphère peuvent aussi
être caractérisées par leur spectroscopie de fluorescence dite
résonnante, si elles sont excitées à la longueur d'onde d'une raie
spectrale d'absorption/émission. On étudie ainsi les confins de la
mésosphère où des espèces métalliques telles que le sodium et le fer
sont constamment déposées par les météores, _ou l'azote ionisé de
l’ionosphère_, malgré la distance (~100 km)."

Certes on n'est pas là dans le cas d'une diffusion classique, mais on
peut avoir un retour. Malheureusement je crains qu'un lidar pour
chatouiller l'azote ionisé ne soit pas dans mes moyens.
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