Le 16/03/2023 à 17:28, Python a écrit :
> Dans ce référentiel l'autre jumeau a une vitesse initiale
>qui le fait
s'éloigner de son frère, et subit une accélération constante en
direction de ce dernier qui le fait le rejoindre à
l'arrivée.
J'ai cru tomber de ma chaise.
Tu parles bien aujourd'hui, et en plus, tu dis des vérités.
Tu as ralenti les boissons fortes, épicétou.
On dirait presque du Hachel, tellement c'est bien écrit.
J'ai juste corrigé une petite faute de grammaire avant de l'encadrer sur
Nemo.
Parce que j'aime quand tu parles comme ça, Jean-Pierre.
> Même situation donc, qu'une fusée qui partirait de la Terre avec une
> vitesse initiale et subirait une accélération constante vers la Terre
> qui le fait revenir.
Oui, c'est ça, en gros.
> Les situations sont physiquement identiques, référentiel galiléen,
> vitesse initiale, accélération constante, conjonction au départ
> et à l'arrivée. La comparaison des horloges des deux voyageurs
> n'implique que des temps propres, il n'y a aucune synchronisation
> d'horloges co-mobiles distante dans ce scénario, tous les observateurs
> sont nécessairement d'accord sur le résultat de la comparaison des
> horloges.
>
> Hors modèle strictement Galiléen il est impossible que les horloges
> indiquent la même durée de trajet.
Non, TOI tu dis que hors modèle galiléen, il n'y a pas d'autres
modèle, en particulier relativiste,
où les deux fusées aurant, à la fin, et dans le caqs très précis que
j'ai donné (je ne parle pas du voyageur de Langevin, ni du voyageur de
Tau Ceti, mais des DEUX voyageurs de Tau Ceti).
Ce n'est pas la même chose.
Et je dis que là, je m'éloigne de ce que disent les relativistes sur
ça.
Je dis que dans ce cas très particulier, où les départs sont
simultanés (dans tous les référentiels),
les arrivées simultanées (dans tous les référentiels), et le chemin
parcouru le même (dans tous les référentiels) alors les temps propres
seront égaux.
C'est tout à fait nouveau comme point du vue, mais c'est surtout
évident et vrai quand on a bien étudié
la géométrie de l'espace-temps et qu'on en a compris toutes les
translations (et non les rotations).
Les TL sont des translations, pas des rotations.
>
> Ça rentrerait directement en conflit avec le principe de relativité,
> donnant à la Terre un status un status de référentiel absolu
Mais non.
Premier principe de la relativité : il n'y a pas de référentiel
absolu, pas d'éther.
Deuxième principe : les lois de la physique sont DONC les mêmes,
réciproques, et covariantes dans tous les référentiels de l'univers.
>> Quant à monsieur Hachel, c'est un sombre abruti qui ne comprend rien à
>> rien et qui est nul toutes matières confondues.
>
> J'y peux rien si c'est bel et bien le cas...
Je crois surtout que tu as appris la théorie de la relativité par
coeur, et que tu ne vois plus que ça.
Je ne dis pas que cette théorie est fausse, je dis qu'elle est
biaiseuse.
La moitié de ses équations sont exactes, mais pas l'autre moitié.
D'où à la fois des preuves expérimentales certaines, et à la fois des
paradoxes et des faussetés.
Pour ce qui est de l'égalité des temps propres, dans ce cas très
précis, je sui scertain de ce que j'avance.
De même pour l'effet zoom spatial covariant qui déboussole les
physiciens, ce n'est que pure évidence de symétrie relativiste.
Je te l'ai déjà expliqué mille fois : l'observateur voit la fusée
terre revenir vers lui,
elle mesure trente mètres de longueur réelle (propre).
Elle revient à 0.8c.
Il voit lui, en direct-live (mais il faut comprendre ce terme quand c'est
Hachel qui en parle),
une fusée qui mesure 90 mètres!
Elle est trois fois plus grande.
L'immense beauté du raisonnement qui devrait faire l'effet d'un éclat
de pétard dans l'esprit,
c'est que pour l'autre, c'est à dire le mec dans la fusée, la
covariance est totale. S'il arrive droit
dans l'axe terre lune, il ne voit pas une distance terre-lune contractée
comme x'=x.sqrt(1-Vo²/c²)
mais une distance terre-lune trois fois plus grande!
Cette totale incompréhension des choses (jointe à l'oubli des effets de
l'anisochronie et du décalage originel des montres) fait qu'on entre dans
des paradoxes, et qu'on les cache sous le tapis.
Je n'ai pas ces problèmes là.
Folie universelle, c'est sur moi que l'on crache.
C'est dingue.
R.H.