Le 02/07/2023 à 22:22, "Benoît L." a écrit :
> Nonobstant quelques doutes, le 2 juillet 2023 à 19:15, JC Lavau se
> permit de dire :
>
>
>> Le 02/07/2023 à 18:21, "Benoît L." a écrit :
>>> Nonobstant quelques doutes, le 2 juillet 2023 à 17:36, JC Lavau se
>>> permit de dire :
>>>
>>>
>>>> En toutes lettres, Delaygue prétend que la molécule qui a absorbé un
>>>> photon à sa fréquence de résonance mécanique, va REEMETTRE ce photon,
>>>> dont en moyenne statistique, la moitié vers la Terre.
>>>
>>> Là où j’ai un problème c’est que la molécule étant en altitude, la
>>> Terre
>>> ne représente pas 50% des probabilités de « tir » aléatoire mais moins,
>>> et plus la molécule est en haute atmosphère moins elle a de chance de
>>> renvoyer le photon sur Terre.
>>
>> Ledit problème est futile, car en conditions de pression
>> troposphériques, ladite réémission n'existe pas, ou négligeable à
>> moins de 1 %.
>
> Donc une molécule qui « attrape » un photon IR à moins de 1% de chance
> de ré-émettre de l'IR ? Elle ne chauffe pas ?
Il te manque la traduction en physique moléculaire, du vocabulaire
macroscopique connu du grand public, "chauffer".
Un mode de vibration est excité par capture du photon à sa fréquence,
il passe du niveau minimal h.%nu/2 au premier niveau 3h.%nu/2.
Lors des collisions entre molécules, il va bientôt se désexciter sous
forme d'énergie cinétique, vers la molécule plus légère, diazote ou
dioxygène. Autrement dit ce gaz chauffe, un peu. Donc le gradient
thermique dans la troposphère est un poil moins raide que s'il était
purement adiabatique. Les planchers de nuages sont un poil plus haut,
leurs sommets aussi, et la tropopause est un poil plus haute. Mais seuls
les nuages et les aérosols ont la possibilité de rayonner de
l'infrarouge thermique, par exemple vers le sol. Les gaz n'ont aucun moyen
de rayonner, en conditions troposphériques, en gros moins de 11 km
d'altitude.
Delaygue fraude, il comme un abus de confiance envers ses étudiants, pour
en faire des militants aveugles et obtus.