1. Normalisation par détection du volume maximal
Le lecteur ou le logiciel de traitement audio analyse le son de la
piste et détecte l’amplitude la plus forte. Si elle est inférieure à
la valeur maximale d’amplification imposée, le signal sera
automatiquement amplifié du nombre de décibel(s) nécessaire pour
atteindre cette valeur et ce, sur tous les échantillons de la piste.
Si l’amplitude la plus forte égale ou dépasse la valeur maximale
d’amplification, rien n’est fait.
Cette méthode n’a qu’un unique avantage : éviter la saturation. Les
inconvénients sont cependant nombreux.
Cette forme de normalisation ne peut s’appliquer en temps réel, car
elle suppose que la valeur maximale du signal soit connue d’avance, ce
qui n’est guère le cas avec des sources audio en direct (lecture ou
enregistrement). Par ailleurs, ce type de normalisation s’avère
totalement inefficace lorsque le son global de la chanson est peu
élevé, mais ponctué de petites crêtes qui peuvent être des parasites.
Si ces crêtes atteignent ou dépassent la valeur maximale
d’amplification, rien ne se produira et le son global paraîtra
toujours réduit, surtout si lesdites crêtes ne durent que quelques
fractions de seconde.
La normalisation par détection du volume maximal n’est quasiment
jamais utilisée par les logiciels de lecture. Toutefois, pas mal de
logiciels de traitement audio, voire de gravure de CD audio, proposent
cette option, à l’instar d’Audacity et de Nero.
2. Normalisation par détection du volume moyen
Ici, le lecteur ou le logiciel de traitement audio analyse le son de
la piste et détecte non pas l’amplitude la plus forte, mais plutôt
l’amplitude moyenne du signal. Ensuite, le volume de la chanson est,
selon le cas, automatiquement rehaussé ou diminué du nombre de décibel
(s) nécessaire pour atteindre la valeur imposée.
Cette méthode, parfois appelée RMS, a l’avantage d’équilibrer assez
précisément le son d’une piste à une autre, même s’il y a des pics
prononcés de volume.
Nonobstant, la normalisation par détection du volume moyen, tout comme
la méthode précédente, ne peut s’appliquer en temps réel et ne
convient pas ipso facto aux sources audio en direct. De plus, si la
valeur imposée à atteindre est inadaptée, de la saturation peut se
produire. Il est recommandé d’user de valeurs de normalisation assez
réduites pour contourner autant que faire se peut ce problème.
Quantité de logiciels de lecture usent de ce mode de normalisation,
mais chacun d’eux se débrouille mieux ou moins bien que l’autre. À mon
sens, l’outil ReplayGain de Winamp s’en sort le mieux, car disposant
d’astucieux algorithmes atténuant fortement la saturation. Quant aux
outils de gravure de CD audio, il faut être prudent lors de
l’utilisation du RMS et éviter, comme dit supra, des valeurs élevées
de réglage.
3. Normalisation par compression/expansion sonore
Le lecteur ou le logiciel de traitement audio procède à l’analyse du
signal sonore, laquelle analyse conduira à augmenter ou à diminuer le
volume de certaines zones dudit signal en fonction de tout un tas de
paramètres assez complexes inhérents au signal même. Au final, les
sons forts seront atténués, les sons faibles rehaussés et ce, en
atteignant des valeurs multiples préétablies.
Il s’agit de la meilleure méthode de normalisation si les valeurs de
traitement sonore sont bien fixées, auquel cas le volume sonore
devient très constant et dépourvu de saturation, quelle qu’en soit la
source et quel que soit le type de signal, en temps réel ou pas.
Néanmoins, ce genre de normalisation demande une certaine puissance de
calcul du processeur. Du reste, si les valeurs de traitement sont mal
fixées, le son peu être totalement dénaturé par des phénomènes
indésirables comme la saturation ou l’amplification de certains
artefacts (comme la métallisation du son). Enfin, sur des passages
intentionnellement calmes d’une œuvre, la normalisation par
compression/expansion peut saper le plaisir d’écoute en les amplifiant
de manière inopportune et même, dans certaines situations,
sérieusement mettre à mal un logiciel d’enchaînement audio. Vous
comprendrez que ce type de normalisation devra être l’apanage des
utilisateurs avertis et des mélomanes confirmés.
Certains logiciels de lecture comme Winamp disposent de plug-ins qui
assurent la compression/expansion en temps réel. Celui qui se démarque
de tous les autres est, à mon humble avis, Stereo Tool. Finement
paramétré, il réserve d’agréables surprises… Pour ce qui est des
logiciels de traitement audio, quasiment tous gèrent ce mode de
normalisation, de manière native ou après ajout d’un module VST.
> artefacts (comme la métallisation du son). Enfin, sur des passages
> intentionnellement calmes d'une œuvre, la normalisation par
> compression/expansion peut saper le plaisir d'écoute en les amplifiant
> de manière inopportune et même, dans certaines situations,
> sérieusement mettre à mal un logiciel d'enchaînement audio. Vous
> comprendrez que ce type de normalisation devra être l'apanage des
> utilisateurs avertis et des mélomanes confirmés.
? c'est effectivement ce que l'on appelle la compression. Mais c'est
surtout utile *avant* l'enregistrement, entre le micro et la mémoire,
les meilleurs compresseurs se trouvent donc en sortie de préampli micro.
Une fois l'enregistrement fait, il n'y a que bien peu de choses utiles.
il y a un logiciel appelé "normalize"
NAME
normalize - adjusts volume levels of audio files.
SYNOPSIS
normalize [ options ] [ -- ] file ...
DESCRIPTION
normalize is used to adjust the volume of wav audio files to a
standard volume level. This is useful for things like creating mp3
mixes, where different recording levels on different albums can cause
the volume to vary greatly from song to song.
normalize operates in two phases. In the first phase, it
analyzes the specified files as wav audio files, and computes the
volume of each file. In the second phase, it applies a volume
adjustment to each file to set each file's volume to a standard level.
en gros l'ajustement est fait sur la moyenne et le maxi de
*l'ensemble* des fichiers pour que le passage d'une piste à l'autre ne
produise pas trop d'écart
a remarquer que c'est mission impossible si on mélange différent
styles de musique (classique et rock, par exemple)
jdd
--
http://www.dodin.net
Le wiki des forums son-image français:
http://new.dodin.org/frsv/
http://valerie.dodin.org
> Quand vous écoutez de la musique, quoi de plus irritant que de
> manipuler à chaque chanson qui passe le volume sonore.
Ça n'arrive que si on a fait une compil de MP3 provenant de diverses
sources.
> 1. Normalisation par détection du volume maximal
Certains utilisent ça même pour un CD du commerce, ce qui a pour
résultat que les volumes choisis en studio pour l'équilibre de
l'ensemble sont perdus. La solution est que le CD en entier soit sur un
fichier son, et normaliser l'ensemble.
> 2. Normalisation par détection du volume moyen
Sans compression des passages forts, je ne vois pas comment ça peut
marcher
> de la saturation peut se produire
Ben oui ! Autant ne rien faire. Ou alors il y a quelque chose que je
n'ai pas compris.
> 3. Normalisation par compression/expansion sonore
Expansion ? Je ne crois pas, c'est de la compression "simple". La
compression expansion sert à réduire le souffle des bandes, par exemple
(les fameux Dolby B ou C).
Pour des MP3, ça va, mais quand on voit le prix des compresseurs de
mastering en studio qui valent le prix d'une voiture, ça me ferait mal
de massacrer la musique avec un compresseur logiciel bas de gamme.
--
siger
> ? c'est effectivement ce que l'on appelle la compression. Mais
> c'est surtout utile *avant* l'enregistrement, entre le micro et la
> mémoire, les meilleurs compresseurs se trouvent donc en sortie de
> préampli micro.
>
> Une fois l'enregistrement fait, il n'y a que bien peu de choses
> utiles.
Au contraire, rares sont les "ingénieurs" du son qui enregistrent en
compressant (ou alors en limitant, pour éviter la saturation numérique,
mais c'est un autre but), afin d'avoir ensuite la liberté de doser la
compression au mixage.
Je propose un suivi sur fr.rec.audio
--
siger
Au contraire, rares sont les "ingénieurs" du son qui enregistrent en
compressant (ou alors en limitant, pour éviter la saturation
numérique, mais c'est un autre but), afin d'avoir ensuite la liberté
de doser la compression au mixage.
Je propose un suivi sur fr.rec.audio
sauf que je n'ai pas ca sur free...
la dynamique de la voix chantée (par exemple) est bien supérieure à
tout ce qu'il est possible d'enregistrer, c'est pourquoi tous les
matériels d'enregistrement (consoles, préamps), ont des compresseurs
incorporés. je parle des compresseurs matériels, là, pas des
logiciels (s'il y a logiciel, c'est déjà enregistré :-).
Il faut quand même savoir que la dynamique d'un bon micro à
condensateur est extrème
ensuite, meilleurs sont les enregistreurs meilleure est la liberté de
l'ingé son... bien sûr
quand à limiter... c'est le vrai moyen de tuer l'enregistrement (ou
alors pour protéger les haut parleurs du Larsen, c'est tout autre chose)
un (bon) compresseur se contente de réduire la dynamique (l'écart
entre le son le plus fort et le son le moins fort), sans toucher aux
valeurs relatives. Un limiteur se contente.. de limiter le volume
maxi, parfois de façon très violente, il y a donc aplatissement des
sonts forts.
jdd
http://en.wikipedia.org/wiki/Dynamic_range_compression
et en particulier:
http://en.wikipedia.org/wiki/Dynamic_range_compression#Compressor_usage
(l'article français est léger)
http://www.pcmus.com/compressors.htm
le atos
http://www.thomann.de/fr/compresseurs_gates_de_esser.html
>> > Une fois l'enregistrement fait, il n'y a que bien peu de choses
>> > utiles.
>> Au contraire, rares sont les "ingénieurs" du son qui enregistrent
>> en compressant (ou alors en limitant, pour éviter la saturation
>> numérique, mais c'est un autre but), afin d'avoir ensuite la
>> liberté de doser la compression au mixage.
>> Je propose un suivi sur fr.rec.audio
> sauf que je n'ai pas ca sur free...
Il y est, je suis chez Free aussi.
> la dynamique de la voix chantée (par exemple) est bien supérieure
> à tout ce qu'il est possible d'enregistrer, c'est pourquoi tous
> les matériels d'enregistrement (consoles, préamps), ont des
> compresseurs incorporés. je parle des compresseurs matériels, là,
> pas des logiciels (s'il y a logiciel, c'est déjà enregistré :-).
>
> Il faut quand même savoir que la dynamique d'un bon micro à
> condensateur est extrème
>
> ensuite, meilleurs sont les enregistreurs meilleure est la liberté
> de l'ingé son... bien sûr
>
> quand à limiter... c'est le vrai moyen de tuer l'enregistrement
> (ou alors pour protéger les haut parleurs du Larsen, c'est tout
> autre chose)
>
> un (bon) compresseur se contente de réduire la dynamique (l'écart
> entre le son le plus fort et le son le moins fort), sans toucher
> aux valeurs relatives. Un limiteur se contente.. de limiter le
> volume maxi, parfois de façon très violente, il y a donc
> aplatissement des sonts forts.
Je ne suis d'accord avec aucune de tes explications :-)
Le limiteur sert à éviter la saturation numérique. Dommage de refaire
une excellente prise à cause d'une saturation alors qu'un limiteur bien
dosé saura l'éviter.
Le compresseur sert à faire ressortir la voix d'un mixage, surtout en
rock, il a aussi un côté esthétique. Dans les 2 cas le seul moment où
on peut régler ça est au mixage, pas à la prise. Ça sert aussi à avoir
une voix qui saute à l'oreille des gens quand ils écoutent la radio ou
une pub.
L'intérêt d'un compresseur à la prise c'est pour du reportage, par
exemple, avec des niveaux très inégaux, ça permet d'avoir tout de suite
un résultat audible, ou parce qu'on a sous la main le meilleur
compresseur du monde et qu'on sait à peut près comment on pense qu'on
compressera ensuite, autant utiliser celui là, mais c'est un poil
risqué.
Je remet le suivi sur fr.rec.audio, à moins que ça intéresse les
participants à ce forum...
--
siger
> Quand vous écoutez de la musique, quoi de plus irritant que de
> manipuler à chaque chanson qui passe le volume sonore
Bin oui, c'est à cause de tes pauvres oreilles, que moi j'écoute de plus en
plus de la merde.....
Ce que tu veux supprimer, c'est la dynamique, celà fait partie intégrante
d'une bonne écoute musicale.
"Over the past decade and a half, a revolution in recording technology has
changed the way albums are produced, mixed and mastered — almost always for
the worse. "They make it loud to get [listeners'] attention," Bendeth says.
Engineers do that by applying dynamic range compression, which reduces the
difference between the loudest and softest sounds in a song."
http://www.rollingstone.com/news/story/17777619/the_death_of_high_fidelity
--
Glycérine, mais pas de la charte, hein.
I Fuck Off B4L1S3MaN1aK
> L'intérêt d'un compresseur à la prise c'est pour du reportage
Là, je comprends l'utilité.
La seule autre solution est de réduire le volume (d'enregistrement) et
de perdre donc tous les sons faibles.
jdd
> >> L'intérêt d'un compresseur à la prise c'est pour du reportage
> >
> > Là, je comprends l'utilité.
> >
> je répète juste qu'aucun support d'enregistrement n'est capable de
> restituer la dynamique naturelle (d'un murmure à un forte). Il faut
> donc bien obligatoirement compresser.
Je l'avais bien compris comme celà, JD.
> Glycérine a écrit :
>> siger wrote:
>>> L'intérêt d'un compresseur à la prise c'est pour du reportage
>> Là, je comprends l'utilité.
> je répète juste qu'aucun support d'enregistrement n'est capable de
> restituer la dynamique naturelle (d'un murmure à un forte). Il
> faut donc bien obligatoirement compresser.
> La seule autre solution est de réduire le volume
> (d'enregistrement) et de perdre donc tous les sons faibles.
Et je répète que ne pas compresser à la prise est une pratique très
répandue (en reportage, je ne sais pas) :-)
Il y a donc un malentendu ou une erreur quelque part...
Posté et suivi sur fr.rec.audio
--
siger
> Bin oui, c'est à cause de tes pauvres oreilles, que moi j'écoute
> de plus en plus de la merde.....
> Ce que tu veux supprimer, c'est la dynamique, celà fait partie
> intégrante d'une bonne écoute musicale.
Ici il parle d'autre chose : faire en sorte que des musiques d'origines
diverses puisse être jouées sans qu'on ait à régler le volume d'une
plage à l'autre.
Aucune des solutions proposées n'est une solution miracle. On peut y
arriver si les musiques sont du disco ou du rock par exemple, c'est à
dire des musiques assez compressées sans pic de volume et avec une
homogénéité comparable.
--
siger
> Ici il parle d'autre chose : faire en sorte que des musiques d'origines
> diverses puisse être jouées sans qu'on ait à régler le volume d'une
> plage à l'autre.
Salut
Si tu penses que l'on parle d'autre chose, il doit y avoir quelque chose qui
t'échappe dans le processus utilisé et/ou le résultat obtenu.
Lis donc le lien que j'ai mis plus (haut/bas) paru dans rolling stone.
Peut etre auras tu plus confiance en un producteur, ingénieur du son qu'en
moi.
> On 28-Mar-2009, siger <guin...@hic.invalid> wrote:
>> Ici il parle d'autre chose : faire en sorte que des musiques
>> d'origines diverses puisse être jouées sans qu'on ait à régler le
>> volume d'une plage à l'autre.
> Salut
> Si tu penses que l'on parle d'autre chose, il doit y avoir quelque
> chose qui t'échappe dans le processus utilisé et/ou le résultat
> obtenu. Lis donc le lien que j'ai mis plus (haut/bas) paru dans
> rolling stone. Peut etre auras tu plus confiance en un producteur,
> ingénieur du son qu'en moi.
Oui, c'est un problème connu, voire un marronier, mais je dis juste que
ce n'est pas le sujet de la discussion présente.
--
siger
> Oui, c'est un problème connu, voire un marronier, mais je dis juste que
> ce n'est pas le sujet de la discussion présente.
>
si je suis dans le sujet: il s'agit de ne pas avoir à changer le
volume sonore à l'écoute?
Sous réserve qu'on ne mélange pas trop les stylkes de musique, la
solution c'est "normalize"
http://www.linuxcertif.com/man/1/normalize/
dont j'ai déjà parlé. Je ne sais pas s'il y a une version windows. Il
fait partie du paquet "sox"
> si je suis dans le sujet: il s'agit de ne pas avoir à changer le
> volume sonore à l'écoute?
C'est ce que j'ai compris du message initial.
> Sous réserve qu'on ne mélange pas trop les stylkes de musique, la
> solution c'est "normalize"
Oui, c'est juste. C'est ce que je voulais dire par :
"On peut y
arriver si les musiques sont du disco ou du rock par exemple, c'est à
dire des musiques assez compressées sans pic de volume et avec une
homogénéité comparable."
mais j'ai oublié de dire que je pensais à la normalisation.
Et si on prend un album entier, il faut que toutes les plages soient
sur un seul fichier et normaliser l'ensemble afin de conserver les
volumes relatifs choisis par la production, puis découper les plages.
--
siger
> Et si on prend un album entier, il faut que toutes les plages soient
> sur un seul fichier et normaliser l'ensemble afin de conserver les
> volumes relatifs choisis par la production, puis découper les plages.
>
l'utilitaire "normalize" gère les fichiers séparés comme un ensemble,
mais c'est le même principe
qui plus est, avec les mp3, il y a une valeur de volume dans le
fichier, il suffit donc d'agir sur cette valeur, sans recompiler
> siger a écrit :
>
>> Et si on prend un album entier, il faut que toutes les plages
>> soient sur un seul fichier et normaliser l'ensemble afin de
>> conserver les volumes relatifs choisis par la production, puis
>> découper les plages.
> l'utilitaire "normalize" gère les fichiers séparés comme un
> ensemble, mais c'est le même principe
Tu veux dire qu'il fait comme si c'était un seul fichier et monte
chaque fichier de la même valeur, calculée sur le fichier qui a la
valeur la plus élevée ?
(c'est difficile à expliquer en une phrase, j'espère que c'est
compréhensible)
> qui plus est, avec les mp3, il y a une valeur de volume dans le
> fichier, il suffit donc d'agir sur cette valeur, sans recompiler
Il y a risque de saturation, ou alors je n'ai pas compris.
--
siger
> Tu veux dire qu'il fait comme si c'était un seul fichier et monte
> chaque fichier de la même valeur, calculée sur le fichier qui a la
> valeur la plus élevée ?
"normalize operates in two phases. In the first phase, it analyzes
the specified files as wav audio files, and computes the volume of
each file. In the second phase, it applies a volume adjustment to
each file to set each file's volume to a standard level."
je crois que j'ai donné le lien vers le manuel complet dans un
précédent post
>> qui plus est, avec les mp3, il y a une valeur de volume dans le
>> fichier, il suffit donc d'agir sur cette valeur, sans recompiler
>
> Il y a risque de saturation, ou alors je n'ai pas compris.
>
il y a un limiteur incorporé quand il travaille en valeurs moyennes (RMS)
c'est dans le paquet "sox", ce sont de très anciens programmes
optimisés au maximum. sox est rasoir à utiliser car c'est une ligne de
commande avec plein d'options, mais normalize fonctionne très bien
sans options :-)
donc en résumé, on copie tous les fichiers à traiter dans le même
répertoire, on exécute normalize et y a plus qu'à graver.
noter que, sous Linux, on a l'habitude de réutiliser les utilitaires:
en général l'option "normalisation" de la gravure de disques audio
utilise normalize ou ses bibliothèques
> siger a écrit :
>
>> Tu veux dire qu'il fait comme si c'était un seul fichier et monte
>> chaque fichier de la même valeur, calculée sur le fichier qui a
>> la valeur la plus élevée ?
> "normalize operates in two phases. In the first phase, it
> analyzes the specified files as wav audio files, and computes
> the volume of each file. In the second phase, it applies a volume
> adjustment to each file to set each file's volume to a standard
> level."
Alors ce n'est pas ce que j'ai décrit pour un album. Je comprends ici
qu'il normalise les fichiers indépendemment. Dommage, j'avais trouvé
que c'était une très bonne idée, car la méthode que je préconise n'est
pas très pratique.
>>> qui plus est, avec les mp3, il y a une valeur de volume dans le
>>> fichier, il suffit donc d'agir sur cette valeur, sans recompiler
>> Il y a risque de saturation, ou alors je n'ai pas compris.
> il y a un limiteur incorporé quand il travaille en valeurs
> moyennes (RMS)
Quel est l'intérêt par rapport à une normalisation ? C'est pour le cas
où on ne veut pas régler au maximum de volume ?
--
siger
> Alors ce n'est pas ce que j'ai décrit pour un album. Je comprends ici
> qu'il normalise les fichiers indépendemment. Dommage, j'avais trouvé
> que c'était une très bonne idée, car la méthode que je préconise n'est
> pas très pratique.
il normalize chaque fichier en fonction de la moyenne de l'ensemble,
la normalisation concerne donc bien tout l'album
>> il y a un limiteur incorporé quand il travaille en valeurs
>> moyennes (RMS)
>
> Quel est l'intérêt par rapport à une normalisation ? C'est pour le cas
> où on ne veut pas régler au maximum de volume ?
>
quand on fait le calcul sur la moyenne RMS, il y a risque qu'une piste
avec une moyenne basse ai des forte qui débordent, d'où la nécessité
du limiteur. On peut donc écouter un album sans toucher au volume
> il normalize chaque fichier en fonction de la moyenne de
> l'ensemble, la normalisation concerne donc bien tout l'album
OK, merci, mon anglais est limité :-)
C'est une fonction trčs intéressante.
--
siger
> jean-daniel dodin a écrit :
>
>> il normalize chaque fichier en fonction de la moyenne de
>> l'ensemble, la normalisation concerne donc bien tout l'album
> OK, merci, mon anglais est limité :-)
> C'est une fonction très intéressante.
Après relecture, mes connaissances en anglais me disent qu'il normalise
chaque fichier indépendamment.
Et puis "en fonction de la moyenne", même si c'est ça, ce n'est pas
satisfaisant, ou alors c'est une fonction que je ne comprends pas.
Celle dont je parle serait "en fonction du point le plus fort de
l'ensemble des fichiers. Ça ne doit pas être difficile à faire, il est
possible que d'autres logiciels le fassent.
--
siger