1 . vaut il mieux gonfler ma stab et commencer ensuite par purger la sienne
pour plutot TRACTER
ou bien
2 . vaut il mieux gonfler la sienne et purger la mienne pour etre TRACTE ?
( A mon sens le 2 me parait preferable )
3 . lui donner une grande rasade de Moscatelle .?
Merci A+ FC
PSVous n'êtes pas obligés de répondre aux 3 items
--
___________________________
François Cap
Tel 0231711360 Fax 0231711362
E-mail perso : f....@wanadoo.fr
___________________________
Si vous souhaitez alimenter ma base de données épaves et croches
sous-marines : epa...@wanadoo.fr
Merci.
Vous disposerez prochainement d'une Base de données Epaves et croches
sous-marines pour la Normandie-Bretagne pour commencer puis les autres
régions suivront.
Quelques infos : http://perso.wanadoo.fr/f.cap/
What about diving ?
___________________________
Tss tss tss, François, que faisais tu aux temps chauds de mai-juin, tu
chantais ou tu dansais ne nous déplaise ? hmm ?
La même question a été proposée au groupe à cette époque.
Comme je suis également concerné, j'avais fait des sorties papier, mais
je ne les ai pas sous la main dans l'immédiat. Je te contacterai si tu
veux que je te passe une copie du débat de l'époque.
J'ai retenu que de toute façon, il te manquera un bras pour faire ce
qu'il faut: te servir une grande rasade.
Alors, Moscatelle ? Beaucoup ici tiennent pour le cognac...
--
Yves Girard (yves....@inrets.fr)
N1 (CMAS*) au club de LAMBESC, F-13.
> Bjr à toutes et tous , étant prépa N2
> a votre avis qui peut m'aider à trancher si je dois remonter qqun , étant en
> pleine eau vaut il mieux :
>
> 1 . vaut il mieux gonfler ma stab et commencer ensuite par purger la sienne
> pour plutot TRACTER
> ou bien
> 2 . vaut il mieux gonfler la sienne et purger la mienne pour etre TRACTE ?
> ( A mon sens le 2 me parait preferable )
La deuxième solution est en effet nettement préférable.
En effet, cela permettra au plongeur en difficulté de remonter malgré
tout, et ce même si son compagnon vient à le lâcher pour une raison ou
l'autre.
C'est vrai qu'il risque alors un accident de surpression pulmonaire, mais
bon: si on le remonte sur la stab du sauveteur et que celui-ci le lâche,
il redescendra tout droit alors que le sauveteur fera un splendide
blow-up. Etant en bon état, il devrait arriver à le contrôler, mais
comment alors retrouver le malade; surtout si la visibilité est faible, le
courant fort ou la profondeur élevée.
J'espère avoir été clair.
--
Olivier Goldberg, macmaniac, plongeur CMAS *** (ligue belge)
Francois Cap a écrit dans le message <6pq4cr$pt8$1...@platane.wanadoo.fr>...
NB Pour mon inattention courant mai-juin , je m'auto-flagelle ( ou me fait
flageller par Mihaela) à coup de ceinture de plomb !
--
___________________________
François Cap
Tel 0231711360 Fax 0231711362
E-mail perso : f....@wanadoo.fr
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sous-marines : epa...@wanadoo.fr
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What about diving ?
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DRANCHON a écrit dans le message <6pq9iv$1am$1...@platane.wanadoo.fr>...
>Au fonds tu es sensé être stabilisé,
>Bjr à toutes et tous , étant prépa N2
Tiens un collègue
>1 . vaut il mieux gonfler ma stab et commencer ensuite par purger la sienne
>pour plutot TRACTER
J'aime pô ça, je vois pô bien le gars, et si je merde et que je le
tiens pas comme y faut, tout par en vrille, ça m'est arrivé en
exercice, pô cool. L'assisté s'en souvient encore
>2 . vaut il mieux gonfler la sienne et purger la mienne pour etre TRACTE ?
>( A mon sens le 2 me parait preferable )
Je fais comme ça, because je vois bcp mieux ce que je fais, et je vois
son visage et mes instruments d'un coup d'oeil... Je passe mon bras
dans sa stab et je maintiens le détendeur, avec ma main... parce que
l'instructeur qui me crache son détendeur, je m'en souviens :*)
>3 . lui donner une grande rasade de Moscatelle .?
Je préfère la tequila ou le cognac :-)
@+
Je considere ta reponse comme d'autant plus claire que l'y souscris
volontiers !
Sante !
Florian, P*** CMAS (ligue helvetico-suisse-romande)
au risque de ne pas paraitre tres originale, je souscris egalement a la
2nde solution.... en dehors du fait que si la stab de ton accidente est
gonflee, il est sur de revoir la surface (ou a defaut de la voir, au
moins de l'atteindre), ce sera beaucoup plus facile pour toi.
Si sa stab n'est pas gonflee, notre cher copain Archimede ne sera plus
la pour t'aider et tu auras beaucoup de mal a trouver un equilibre. En
fait tu risques fort de partir en roule-boule avec ton "binome".
La gestion de ta stab, stab de l'accidente gonflee, te permettra de
l'avoir legerement au-dessus de toi, donc de mieux le voir (essaies
toujours de regarder l'autre dans les yeux, normalement ca rassure....)
et d'etre dans une position plus confortable pour toi.
Vanessa
Il y a déjà eu déjà pas mal de réponses, avec des justification valable de
la méthode utilisée. Mais la solution idéale, à mon sens, ne figure pas
dans tes proposition. Peut-être parce que peu de moniteurs la propose, mais
aussi parce que c'est au départ la plus dur à apprendre. Mais c'est aussi
celle qui une fois maîtrisée donne les meilleures résultats :
On utilise les deux bouées à la fois ! Soit l'une après l'autre comme te
l'a indiqué DAN (je crois), ou mieux encore en purgeant alternativement
l'une et l'autre bouée pendant toute la remontée.
La difficulté est de pouvoir contrôler les deux bouées, ce qui demande de
passer de l'une à l'autre. Au début on est un peu pommer. Mais c'est comme
lorsqu'on apprend à conduire. Lorsqu'on se retrouve au volant on se demande
comment on va réussir à tenir le volant, utiliser trois pédales avec deux
pieds, passer les vitesses, mettre le clignotant ou les essuie glace ... et
je ne parle pas de la ventilation ou du désembuage. Finalement, avec la
pratique on s'aperçoit qu'on arrive à faire tout ça, mais aussi à utiliser
l'auto radio, discuter avec la personne à côté ou derrière, regarder dans
les rétroviseurs ... etc. ...
Il appartient donc au formateur d'apprendre, comme dans les méthode 1 et 2
que tu cites, de façon progressive les geste à faire pour arriver à ce
résultat.
L'avantage est que alors chaque bouée tire son plongeur, l'assisant reste à
hauteur de l'assisté sans faire d'effort pour se maintenir à hauteur de
l'assisté s'il utilise la bouée de celui-ci, ou inversement pour maintenir
l'assisté sa hauteur s'il utilise sa propre bouée. De plus dans les deux
méthodes que tu cites, il se produit fréquemment un déséquilibre, lié à une
prise mal faite, et amplifié par un plongeur en flottabilité positive
(celui qui tracte) et un plongeur en flottabilité négative (celui qui est
tracté). Du coup, celui qui tracte se trouve au dessus de celui qui est
tracté. On peut y palier avec une prise de jambe, pas franchement
rassurante si l'assisté est consciente. L'utilisation des deux bouées
supprime la nécessité d'un blocage avec les jambes, les deux plongeurs
étant toujours à la même hauteur. Autre avantage, on utilise le fait que le
plongeur et soi même sont déjà, en principe, équilibré au fond, et on
utilise cette flottabilité pour le décollage.
Je te conseille aussi d'apprendre une prise qui soit valable tout le temps.
On t'a par exemple conseiller de passer une main sous les sangles ... Mais
ça ne marche pas toujours, il faut pouvoir le faire. Sur certains modèles
de stab il est impossible de passer la main, ou bien si les sangles sont
trop serrées ! Et si tu as besoin de te dégager rapidement, tu risques
d'être quelque peu embêté. Là encore, l'utilisation des deux bouées
facilite le fait de ne pas avoir à passer sa main dans les sangles.
Ceci dit, peu importe la prise que tu auras choisie, ou celle que ton
formateur t'aura préconisée. Ce qui importe c'est : 1) Que tu dégages
rapidement la victime du fond. 2) Que tu remontes dès que possible à une
vitesse normale, non dangereuse (disons de 10 à 18 m/min. environ) et
régulière. 3) Que tu marques nettement un arrêt entre 3 et 6 mètres avec un
tour d'horizon bien accompli, qui permette de prévenir un danger lors de
l'arrivée en surface. 4) Que ta prise soit efficace (pas de risque de voir
l' assisté partir seul, vers le haut ou vers le bas ... mais si on le voit
parfois !), surtout s'il s'agit d'un plongeur inconscient. 5) Que s'il faut
maintenir le détendeur, il soit bien maintenu, dans la bouche (A côté ça se
voit aussi, ça m'est arrivé pas plus tard qu'avant-hier avec un de mes
stagiaires PN4), et que ce soit "confortable".
C'est donc à toi de réfléchir sur la prise que tu penses pouvoir le mieux
contrôler, et si ce n'est pas celle que ton formateur t'a indiquée,
discutes-en avec lui. Un bon formateur ne doit pas se buter sur la prise,
et laisser ses stagiaires aller vers celle qu'ils sentent le mieux. Il doit
donc aussi être capable d'en montrer plusieurs.
Maurice.
Instructeur National FFESSM
mise à part les problèmes de courant, de visibilité ou autres, je pense que
le choix de gerer la stab de l'assisté ou la sienne doit venir du plongeur
lui meme. Le but du "jeu" étant de remonter quelqu'un dans de bonnes
conditions.
Je pense qu'il faut essayer toutes solutions et choisir celle ou tu te sens
le plus à l'aise.
Pour ma part, lors de ma prépa N4 (hiver 97-98) j'ai pu essayer plusieurs
méthodes. Celle que j'ai adopté est la suivante.
- D'abords attraper l'assisté en arrivant legerement en dessous de lui afin
de donner une impulsion pour commencer à remonter.
- Ensuite lui gonfler legerement sa stab afin de décoller
- Pendant la remontée, gerer les 2 stabs en essayant de ne plus avoir d'air
dans sa propre stab vers la zone des 10 m afin de ne pas etre emporté et de
n'avoir plus que la stab de l'assisté à gerer.
A priori cela fonctionne bien mais d'autres plongeurs ne gérait que leur
stab et c'etait tout aussi convaincant.
Ensuite la rasade de moscatelle ne pose plus de probléme
Bonnes bulles
Yann (P4 ACNP Nice)
C'était les 18 et 19 mai,
- Florian Burdet conseillait de remonter sur le stab de la personne dans
les vaps : "si jamais tu la laches, elle partira dans la bonne
direction". Mais en conclusion :"ma solution est la meilleure... pour
moi ! A chacun de réfléchir et surtout d'exercer pour trouver la
meilleure pour soi !".
- Henri Charbonnier opine (du chef): chacun sa méthode, et il souligne :
"surtout ne pas redescendre (donc attention en purgeant complètement".
- Gilles Cochard: "s'il s'agit d'un exercice de style, il faut utiliser
les deux au cours de la remontée de façon à exécuter l'exercice de la
plus belle façon possible. Mais cela c'est presque de la théorie. Dans
la pratique, c'est souvent un cas d'extrême urgence. Il faut dans ce cas
utiliser toutes les énergies de remontée à notre disposition (bouée du
sauveteur, bouée du sauvé et palmage) tout en ayant une vitesse qui
évite à tous les membres de la palanquée un ADD".
- Claude Millasson dit: "comme il s'agit d'une remontée assistée et non
pas de sauvetage, il est préférable de gérer les deux gilets, en ayant
la préférence de rester à peine plus lourd que son compagnon". Et :
"avant de plonger avec un partenaire il n'est pas défendu de prendre 2
minutes pour étudier le fonctionnement (de son matos) et avec
réciprocité".
- Laurent Latxague: "comme je connais mieux MON stab que celui des
autres, je préfère utiliser le mien en priorité, c'est ce que je fais
avec les petits gabarits ... (mais) ... on comprend tout quand il faut
remonter de 20 m un gars d'1m90 portant un bi-bouteilles". Conclusion,
il faut savoir gérer les 2 stabs pendant la remontée (donc étudier le
matos des autres avant de descendre), et s'adapter !!!
- Dan Dranchon: "par contre plus que tout il me semble que le point le
plus important est de bien tenir son ou sa coéquipière cas qq soit le
choix pour remonter, si on se sert de sa stab et que l'on lache prise,
c'est le risque d'une remontée anormalement rapide pour soi et le
barotraumatisme pour le ou la coéquipière et dans le cas inverse un bel
ADD pour le ou la coéquipière avec l'incapacité de le ou la rattrapper
si l'on a pas eu le réflexe rapide !!".
- Stéphane Cossalter: éviter de commencer par descendre, donc commencer
par gonfler, "et ensuite seulement à partir du moment ou tu es en train
de remonter, gérer les stabs en les purgeant", d'abord l'une puis
l'autre ou les 2 alternativement "c'est comme on veut mais surtout ne
pas percer intempestivement" et stabiliser à 3 m au cas où.
- Emmanuel et Nathalie Geneste: "L'idéal est de savoir gérer les 2 en
même temps". Comme Stéphane, il déconseille de commencer par purger
l'une ou l'autre des stabs, soit on coule, soit on colle au fond. "On
connait toujours mieux son matériel et ses possibilités, donc commencer
par gonfler sa stab. Si la portance n'est pas suffisante, on peut alors
gonfler la stab de l'assisté. A l'inverse, commencer par dégonfler sa
stab (de l'assisté) pour finir par la sienne. Pourquoi ? Parce que la
fin de la remontée est critique et qu'il est plus facile de travailler
avec sa (propre) stab dans ce cas là. (...) Si vous gonflez la stab de
l'assisté et que vous le lachez ! Il crève la surface avec un
barotraumatisme / Il crève la surface avec un ADD / Il crève la surface
mais se noie: sa stab lui serre trop la poitrine ou sa stab lui
maintient la tête sous l'eau... Bref c'est comme en parachute, ne jamais
lacher l'assisté".
Voila un récapitulatif de ce qui a été dit à l'époque.
J'avais demandé conseil à un instructeur, il avait rigolé et répondu
"entraine toi à ce que tu sens le mieux pour que tu sois le plus
efficace, et prie pour que ce soit la méthode préférée de ton
évaluateur!".
:-(
Moi j'ai bien aimé le topo de Maurice (MG), et sa conclusion...
C'est typiquement l'exercice de remontee du "noye" comme on a du faire
pour le ***. Pour legerement devier sur le meme sujet , j'ai plonge
pour la premiere fois a Scouffleny il y a deux week end et j'ai vu qq
chose de pas mal , ils ont installe a au moins une mise a l'eau un
tobogan large, a priori en inox!! pour remonter un plongeur en
difficulte sans trop de probleme. Je trouve cela pas mal .
Qu'en panses tu (en esperant ne pas avoir a s'en servir!)
A+
Eau en Zelande 18°C et pas de thermoclim
Bonnes plongees
Didier
On 30 Jul 1998 16:56:47 GMT, ogol...@ulb.ac.be (GOLDBERG Olivier)
wrote:
>"Francois Cap" <f....@wanadoo.fr> wrote:
>
>> Bjr à toutes et tous , étant prépa N2
>> a votre avis qui peut m'aider à trancher si je dois remonter qqun , étant en
>> pleine eau vaut il mieux :
>>
>> 1 . vaut il mieux gonfler ma stab et commencer ensuite par purger la sienne
>> pour plutot TRACTER
>> ou bien
>> 2 . vaut il mieux gonfler la sienne et purger la mienne pour etre TRACTE ?
>> ( A mon sens le 2 me parait preferable )
>
Il n'y a pas de technique ! Tous ceux qui prétendent le contraire ne font
que répéter ce qu'ils ont lu dans des bouquins ou ce qu'il ont appris à
l'entraînement...
La réalité est toute différente et je peux vous assurer que bien souvent il
vaut mieux s'écarter le plus rapidement possible... Vous avez déjà vu un
plongeur en pleine panique ? Moi j'en ai vu plusieurs et çà a bien failli
m'arriver une fois...
Quand le plongeur est déjà out, çà va sans trop de problèmes... Tu lui mets
la tutute dans la bouche et tu te démerdes comme tu peux pour remonter, avec
ta stab, la sienne, les deux, peu importe... Pas le temps de sortir le
bouquin... Mais la plupart du temps il est bien vivant et conscient ! Son
instinct de survie bien légitime lui fait oublier complètement que tu
aimerais bien remonter vivant, toi aussi ! Il s'agrippe à toi, t'arrache ton
embout de la bouche, ton masque, met ses mains et ses bras n'importe où,
dans tes câbles, dans tes bretelles... Bien souvent il est dans une position
invraisemblable... Vous oubliez aussi que parfois le problème vient du fait
que le plongeur n'a plus d'air depuis un certain temps... Vous serez alors
bien en peine de gonfler sa stab avec son direct-system, s'il en a un et si
vous comprenez comment il fonctionne ! C'est pour cela que bien souvent les
deux plongeurs y restent sans qu'on comprenne vraiment pourquoi...
Notre technique à l'armée, c'était:
1) Démerde-toi comme tu peux !
2) Toujours par derrière, c'est meilleur !
3) Si tu n'y arrives pas, gonfle un peu sa stab pour qu'il soit légèrement
positif et dégage !
4) T'a signé, c'est pour en chier !
Jean-Jacques ( P5... Plus fou tu meurs ! )
E-Mail: j...@mygale.org
Web: http://www.mygale.org/06/jjv
Pour ce qui est de la technique, des bouquins et de l'entraînement, c'est
vrai pour tous les sports mais il faut bien apprendre aux gens la base car
il est difficile d'avoir une expérience de la chose de façon suffisemment
diversifiée pour réagir en toute situation. De plus c'est bien en répétant
des exercices que l'ont fini par acquérir des réflexes qui le moment venu
peuvent s'avérer efficace.
Remarque dans la réalité le seul pépin sérieux que nous avons rencontré dans
notre club c'est un plongeur en fin de N1 qui le dernier jour sur un
exercice d'échange d'embout a paniqué à 10 mètres, tout laché bu une tasse
conséquente (eau dans l'estomac) et a fait surface a vitesse grand V. La
sécurité en surface a parfaitement fonctionnée et le gars après un passage
aux urgences s'en est très bien sorti. Par contre le moniteur n'a même pas
eu le temps de le rattraper (il est vrai que 10 mètres cela ne laisse pas
beaucoup de marge)...
Bref pour cela comme pour pas mal de choses dans la vie je crois que c'est
ton mental qui prime sur tout le reste et de ce point de vue là, il n'y a
pas de niveau pour définir ta capacité d'adaptation et ta réactivité. Mais
bon, il faut bien que chacun apporte sa contribution et même que certain
nous fasse la synthèse...
dernier point Jean-Jacques connais tu la citation de Platon "Seuls les morts
ont vu la fin de la guerre..." et bien pour tout te dire les NG et la
plongée c'est pareil!! :-)
@+ DAN (Pas Instructeur national, pas instructeur régional, pas moniteur,
pas PADI, pas Papa, pas à pas....)
Jean-Jacques a écrit dans le message <6ps9co$8gh$1...@news4.isdnet.net>...
Bien sûr qu'il faut apprendre... Mais la méthode fédé qui consiste à passer
le bras sous la sangle ( Quelle sangle ? Je n'en ai pas sur ma stab ! ),
maintenir l'embout en bouche avec la main, de l'autre gérer les deux stabs,
ect... Oh ! On n'est pas des poulpes !
Moi, j'ai failli paniquer une fois... Je me suis repris juste à temps... Et
pourtant ce n'était rien de bien méchant... Comme quoi... Personne n'est à
l'abri...
Une autre fois, seul, je me suis tapé une remontée sans air de -45 m ! Pas
le moindre soupçon de peur... J'ai pensé à évacuer doucement l'air de mes
poumons pour ne pas me faire une surpression. Pourtant j'ai bien cru que
cette fois-là, c'était fini... J'en voyais pas le bout... Va comprendre
Charles !
Et quand j'ai plongé avec Robert P. Niveau 3 de Marseille ( Je ne sais pas
s'il désirerait que je cite son nom, il le mériterait bien pourtant... ) qui
m'a, on peut le dire, sauvé la vie... Bonjour les dégâts... Chute brutale de
la pression d'air incompréhensible et d'ailleurs jamais expliquée ( La
courbe de mon Monitor 3 Air indique une consommation de 90 bars en moins de
deux minutes sur une 15 l ! )... Il était au moins à 30 m devant moi quand
çà m'est arrivé, par -50 m à peu près... J'arrive, au bord de l'asphyxie, en
gueulant de toutes mes forces avec le peu d'air qui me restait dans les
poumons, à lui faire signe... Lui, évidemment, ne pouvait pas voir tout
çà...
Pas de panique... Il se comporte parfaitement, rapide et efficace, sans
aucune précipitation dangereuse... Il me passe son détendeur de secours...
Et là ! Plus d'eau que d'air ! Son détendeur prenait l'eau de partout ! En
fait, le collier de serrage de l'embout n'était pas bien serré et ce dernier
s'est mis de travers... Je ne te dis pas l'effet que çà fait de respirer de
l'eau de mer ! Lui, bien sûr ne comprenait pas ce qu'il m'arrivait; il a dû
penser que je m'affolais !
Et bien malgré tout cela, pas la moindre panique ou précipitation...
Pourtant il y avait de quoi ! C'était pas prévu dans les exercices, çà non
plus !
Cà m'a coûté un coup à boire et une cassette vidéo de notre plongée; pas
cher payé !
Par contre l'enfoiré d'Italien qui était avec nous, moniteur CMAS plein
d'étoiles s'il vous plaît, dont il vaut mieux que j'oublie le nom, ne m'a
même pas aidé à prendre ma caméra vidéo ! Cà pèse quand même 12 kg en
surface et j'avais besoin de mes deux mains !
Il a fallu que je lui tende alors que nous étions pratiquement arrivés...
N'ayant plus d'air, je ne pouvais pas gonfler ma stab autrement qu'à la
bouche... Tu crois qu'il serait venu me soutenir en surface le temps qu'elle
soit un peu remplie ?
Rien du tout ! Je l'ai en images encore sur une cassette... C'était << Je
plonge pour moi >> ce mec... Pourtant, en tant que moniteur, il a dû
apprendre la remontée à deux sur un embout, non ? A moins qu'en Italie se
soit différent ?
Jean-Jacques
Tous semblent privilégier la technique de remontée par emploi du gilet de
l'assisté.
Je vais ajouter à ce débat trois remarques :
Il me paraît plus judicieux de travailler sur les deux stabs, ça évite les
inconvénients liés à cette méthode (si lâcher, remontée Blow Up de l'assisté
....)
Pour remonter l'assisté avec son stab, il faudrait connaître l'ensemble des
stab des personnes composant la palanquée : je vois rarement les personnes
d'une palanquée, avant de partir, vérifier le fonctionnement des stabs des
autres...
Je vous défie de remonter quelqu'un sur un gilet VP (commande inversée par
rapport à Beuchat, Scuba ...), avec un gilet type WING, avec un Dry Suit ou
un Niveau 1 sans stab.
Le problème de l'assisté peut provenir de la quantité d'air restant à sa
disposition (essoufflement (fin de bouteille non prévu), problème sur la
réserve, fin de réserve) , si c'est le cas, il paraît peu judicieux d'encore
pomper de l'air pour gonfler son gilet.
Le danger dans ce cas est double :
* ne pas remonter cause de bouteille vide de l'assité (le temps de s'en
rendre compte, t'es dix mètres plus bas ...)
* devoir en plus lui passer son octopus (panique supplémentaire, ...)
En conclusion, la meilleure technique serait :
- connaître le fonctionnement des gilets des membres de la palanquée (avant
de partir)
- pouvoir gérer les deux stabs
- pouvoir remonter sur sa propre stab si l'assisté n'en a pas ou s'il y a un
problème.
Vincent (Plongeur CMAS***)
> Bonjour,
>
> Tous semblent privilégier la technique de remontée par emploi du gilet de
> l'assisté.
>
> Je vais ajouter à ce débat trois remarques :
>
> Il me paraît plus judicieux de travailler sur les deux stabs, ça évite les
> inconvénients liés à cette méthode (si lâcher, remontée Blow Up de l'assisté
> ....)
D'accord, mais ça complique quand même nettement la manipulation!
> Pour remonter l'assisté avec son stab, il faudrait connaître l'ensemble des
> stab des personnes composant la palanquée : je vois rarement les personnes
> d'une palanquée, avant de partir, vérifier le fonctionnement des stabs des
> autres...
Eh bien moi j'en connais au moins une: moi! Et j'explique systématiquement
à mes compagnons le fonctionnement de mon gilet avant la plongée, de même
que je leur demande de faire de même avec les leurs.
> Je vous défie de remonter quelqu'un sur un gilet VP (commande inversée par
> rapport à Beuchat, Scuba ...), avec un gilet type WING, avec un Dry Suit ou
> un Niveau 1 sans stab.
Je l'ai déjà fait avec un système inversé. Je ne sais pas ce que sont les
autres.
> Le problème de l'assisté peut provenir de la quantité d'air restant à sa
> disposition (essoufflement (fin de bouteille non prévu), problème sur la
> réserve, fin de réserve) , si c'est le cas, il paraît peu judicieux d'encore
> pomper de l'air pour gonfler son gilet.
> Le danger dans ce cas est double :
> * ne pas remonter cause de bouteille vide de l'assité (le temps de s'en
> rendre compte, t'es dix mètres plus bas ...)
> * devoir en plus lui passer son octopus (panique supplémentaire, ...)
Il ne faut pas oublier que la technique décrite est générale. De plus,
dans le cas particulier d'une panne d'air sans autre problème, l'assisté
peut généralement palmer lui-même pour remonter. Il suffit alors de
s'assurer une prise ferme pour que les deux plongeurs restent très proches
l'un de l'autre.
> En conclusion, la meilleure technique serait :
> - connaître le fonctionnement des gilets des membres de la palanquée (avant
> de partir)
> - pouvoir gérer les deux stabs
> - pouvoir remonter sur sa propre stab si l'assisté n'en a pas ou s'il y a un
> problème.
(Evidemment, alors on utilise la sienne propre! Cependant, ça devient
rarissime)
--
Olivier Goldberg, macmaniac, plongeur CMAS *** (Belgique)
--
**********************************************************************************
Les infos ci-dessus, autres que professionnelles, ne peuvent engager mon
employeur
**********************************************************************************
Alain-Pierre DERENNES
Ingénieur d'Etude Président du GMAP
Télécom Bretagne
Technopole Brest Iroise Groupe Manche Atlantique de Plongée
BP 832 1er éperon port de commerce
29285 BREST Cedex 29200 BREST
Tel: 02 98 00 14 76 Tel: 02 98 43 15 11
Fax: 02 98 00 13 43 Fax: 02 98 44 68 80
email: AP.De...@enst-bretagne.fr
**********************************************************************************
Point de vue personnel!!!
Déjà un petit truc qui m'amuse toujours c'est l'utilisation des ordis de
plongée entre autre sur des successives. Bon nombre de modèles sont équipés
de DIVEPLAN (Planificateur de plongée) qui tiennent compte de la plongée du
matin et permettent de calculer les paliers avant même de se mettre à l'eau
voir même d'indiquer un intervalle de X heures entre les deux plongées...
(Uwatec Air par exemple). c'est quand même une sécurité au cas où
l'ordinateur tomberait en panne puisqu'en descendant je sais mes temps de
palier pour un temps X au fonds en prenant un marge par exemple de + 2
minutes (même si j'emporte tout de même mes tables à chaque fois). Combien
de plongeurs utilisent cela lorsqu'ils ont cette fonction? Pourtant c'est
sympa de se dire je vais rester un temps X à partir duquel je commencerai ma
remontée et en fonction de ce temps plutôt que de revenir trop tôt au bout
pour faire des ronds au fonds ou de partir trop loin et de me faire un
palier au parachute, je reviendrai vers le bout au temps X-y etc.
@+ DAN
"Comme un homme qui marche seul dans les ténèbres, je me résolus d'aller si
lentement"
Je demande pas à Jean-jacques comment il a fait pour s'en sortir:
facile, il a suivi la sirène des pompiers.
:-)))
Cela dit, en theorie, je souscris au raisonnement de savoir utiliser les 2
stabs en parallele et SURTOUT se savoir se debrouiller; donc, en pratique :
EXERCER, EXERCER... (surtout que c'est souvent assez rigolo, ces petits
exercices, non ;-)))
Florian
Vous en voulez une autre d'histoire à la con ?
Les parents, plongée bouteille, en bas.
La gamine, douée en apnée, qui descend faire coucou aux parents.
Et un bon coup sur le détendeur parental, histoire de faire durer le
plaisir.
Et les yeux pour pleurer, après l'accident de surpression pulmonaire à
la remontée de la gamine.
Un accident de surpression pulmonaire d'apnéiste ! Moi je ris plus, je
pleure de rage.
Vous croyez honnêtement qu'un stage d'une semaine va bloquer votre
réflexe de remontée pour trouver la solution "au fond" ? Ah c'est vrai,
encore faut-il être descendu avec la solution.
C'est marrant, pour beaucoup d'entre vous, la solution, ce n'est pas
doubler l'élément humain (un partenaire, un binome, etc...), c'est être
seul mais doubler le matos: deux bouteilles, deux ordi, deux détendeurs
etc... mais tout seul !
Comme si être 2, c'était pas diviser les risques par deux, mais les
multiplier par deux !!!
Allez excusez moi, j'ai fait beaucoup de route cette fin de semaine
(bonjour chers amis canadiens ardents défenseurs de la langue
française), j'ai quitté le soleil provençal pour trouver des
températures à 10° dans le Morvan (bon, j'ai rejoint mon gouvernement,
et plus y fait froid dehors, meilleur c'est sous la couette), mais quand
je reviens en Provence, il pleut...
En plus, la cabotte anglaise, j'avais pas percuté. Et merde. Guy j'ai
honte.
Je dois être un peu déprimé.
Je vais relire l'édito de Francis Le Guen...
> Francois Cap wrote:
> >
> > Bjr à toutes et tous , étant prépa N2
> > a votre avis qui peut m'aider à trancher si je dois remonter qqun , étant en
> > pleine eau vaut il mieux :
> >
> > 1 . vaut il mieux gonfler ma stab et commencer ensuite par purger la sienne
> > pour plutot TRACTER
> > ou bien
> > 2 . vaut il mieux gonfler la sienne et purger la mienne pour etre TRACTE ?
> > ( A mon sens le 2 me parait preferable )
> > 3 . lui donner une grande rasade de Moscatelle .?
> Bonjour françois,
> il faut savoir faire les deux, car on n'est jamais à l'abri d'une panne
> de matos (le tien ou le sien).
> Je viens d'en faire l'expérience la semaine dernière avec une "narcose
> de stab" à 41m; heureusement que ma stab est de bonne composition et de
> bon volume, car "l'accidenté" était inerte, sans réaction, mais aussi
> sans panique. Si j'avais appris à ne gérer qu'avec la sienne,
> qu'aurais-je pu faire?
> Je sais, tu vas me dire que ce n'est pas le pb d'un N2 de gérer à 40; et
> bien figures-toi que çà peut arriver.
> Bonnes vacances.
> Alain-Pierre.
>
Alain-pierre,
je t'emboite le pas.
Antlantique nord , bretagne sud , Centre des Ker.....1993 , 8 heure du Mat, J-5.
- Ecoute hubert, ca fait deja une semaine une semaine que tu foire tes remontees de
40. L'examen N4 est a
l a fin de la semaine il faut que desormais que tu nous fasse quelque chose de bien.
les yeux glauques et jaunis par moultes beuveries de mon pote hubert, en dise long
sur sa decrepitude metaphysique.
Ok. reflechissons .....a chaque fois je vais trop dans la zone des 10 metres, avec la
purge lente je n'arrive pas a purge
assez vite . Cette fois ci, il faut que j'utilise sa purge rapide...fois de breton,
vas-y voir , que ca va marcher.
Nous voila parti , pour l'enfer dans la zone du sous-marin , losrque le maitre a
bord apres dieu , surnome "le cagouille qui sent", annonce les palanquees :
Palanquee n0 1 - isabelle et bernard , avec fred
Palanquee n0 2 - jean et christian, avec christain t
Palanquee n0 3 - La palanquee de l'enfer Hubert et Phil, avec christian....
On se met a l'eau les premiers comme d'hab, il flotte deja dans l'air le parfum
arcre de la connerie qu'on n'a pas encore faite, mais qui ne saurait tarder a venir
. Un
petite parole d'encouragement avant de partir pour mon pote hubert:
- T'oublie pas hubert , la purge rapide!!!
Notre moniteur Prefere Christian , un ancien militaire dont on ne voulait plus a
l'armee , commence a
s'impatienter, "Eh les glandus qu'est ce que vous foutez , on y va !"
Descente, tous va bien.....on se stabilise.... Chrsitian, avec de grand geste nous
demande de nous stabiliser et de vider notre masque.
Jusque la Tout va bien. Il designe mon pote hurbert. Les exercices vont commencer,
une narcose une ...mon pote s'en sort a merveille,
et un essoufflement un ....hubert est royal , il vole literalement au dessus des
bulles...et cela se termine par la bien nommee ....panne d'air.
Ca commence plutot bien hubert, regarde avec une attention effrenee la taille des
bulles, tu va voir qu'il va sortir le pied a coulisse si ca
continu.
Ca y est on est dans la zone des quinze , ca s'emballe, mon pote ne peut rien faire
pour le moment , il tient le detendeur. La vitesse s'accelere,
la tension est a son comble, christian relache enfin le detendeur. Hubert, a la
billy le kid , attrape la purge rapide de christian, et tire dessus
tout ce qu'il peut...jusqu'au moment ou la ficelle qui relie la boule a la purge
..explose sous l'effort.
Mon pote hubert sauve la boule, et la tend delicatement entre deux doigts par le bout
de ficelle qui reste accroche, christian, qui hurle de rage
dans son detendeur.
Pendant ce temps la derierre le dos de christian , je suis a deux doigts de me noyer
tellement je rigole dans mon detendeur.....
C'est vrai ca n'arrive qu'aux autres....
Phil
Et moi je hurle de rire.
Il pleut à verse sur Salon-de-Provence,
Philippe tu es mon rayon de soleil !
Dis moi, faut intégrer ta formule dans ta signature, tu sais ? "le
bonheur, c'est simple comme un coup de Phil".
Merci pour le plaisir que j'ai eu ą te lire...
>Mon pote hubert sauve la boule, et la tend delicatement entre deux doigts
par le bout
>de ficelle qui reste accroche, christian, qui hurle de rage
>dans son detendeur.
>
J'ai lu ton post et je vais tacher d'y répondre le plus clairement possible
en reprenant en divers point le texte ci-dessous... je purge ma stab et je
descends....
Yves Girard a écrit dans le message <35C5BB...@inrets.fr>...
>DRANCHON wrote:
>>
>> Ce qu'il y a de marrant dans ces débats techniques c'est que tout se
>> complique au maximum très très vite...une remarque quand même, si les
deux
>> stabs sont nazes, si les deux plongeurs suite à la panique de l'assisté
ont
>> perdu leurs palmes, si, si, si, etc. on fini par crever tout simplement
ou
>> loin des cours théoriques, si le mental prédomine on va vite trouver la
>> bonne solution qui sera pas forcèment la meilleure techniquement mais qui
>> nous permettra de nous sortir d'un mauvais pas. Au-delà même les
meilleurs
>> peuvent rester au fonds...
>>
>Excuse moi Dan, si je me branche ici sur les ramifications des
>discussions.
>Toute la formation que j'ai reçue, tout ce que me répètent mes amis de
>club et néanmoins formateurs et encadrants (bénévoles), tous les
>exercices, les plongées techniques autant que les altercations pendant
>que les côtes d'agneau sont en train de cramer, tout ça pour m'enfoncer
>dans la tête, et surtout dans la glande qui va me balancer l'adrénaline,
>que "LA SOLUTION EST AU FOND".
>Il y a les réflexes et il y a les automatismes.
Mon propos a pu te choquer mais une chose est certaine c'est qu'à partir
de - 1 mètre la solution est au fonds et pas en surface. Tu peux avoir
appris toutes les techniques de la terre c'est bien avec ton mental que tu
vas gérer la crise qui est entrain de se dérouler au fonds. Lorsque l'on
parle des techniques de remontée assistée, tous les entrainements se font
avec un gars bien docile dont tout l'équipement fonctionne à l'exception
d'une panne d'air par exemple en cours de remontée etc. et donc tous tes
"automatismes" sont rodés pour une situation "relativement idéale". En terme
de métaphore, je ferai la comparaison entre un combat de boxe avec arbitre
et un combat de rue sans règles, les automatismes sont bien existants et
servent dans le premier cas mais dans le second lorsque tu sais que tu peux
cette fois y perdre au mieux la santé et au pire la vie, même des gens qui
sont forts sur un ring merdent, alors que des types qui sont en principe
moins fort vont réagir comme des lions.
Lorsque je parle de mental c'est cela que je veux exprimer et c'est bien en
cela qu'une fois les bases apprises, c'est dans l'action que le mental va
déterminer le plongeur qui trouvera la solution de celui qui l'a peut-être
en automatisme mais qui merdera quand même.
Inversement, je ne veux pas prétendre que le mental peut tout, mais bien
évidemment c'est en plongeant et en pensant ses plongées que l'on va en
améliorant ses connaissances et effectivement ses automatismes.
>Le réflexe, c'est foncer tout bloqué sortir la tête de l'eau (bonjour le
>cumul d'ADD et de surpression pulmonaire).
>Les automatismes, c'est quelque chose qui n'est pas spontané et qu'il
>faut répéter pour l'acquérir. Et il en faut, des répétitions, pour que
>le réflexe de sauvegarde soit non pas de filer vers la surface, mais de
>demander l'aide au voisin.
>Encore faut-il qu'il y ait un voisin...
>Et qu'il soit entrainé...
Je suis pas d'accord avec toi. Si tu parles de gens qui sont encore aux
bases de la plongée et donc encadrés, ce que tu dis est vrai et c'est bien
pour cela qu'il y a des différences entre N1, N2 autonome dans les 0 à 20
mètres puis N3 autonome sans limites sinon celles fixées par la fédé.
A partir du moment où tu es autonome, d'une part tu as déjà qq plongées
derrière toi et d'autre part tu sais parfaitement les risques liés à des
erreurs de base comme une remontée panique etc. La seule chose qui fait la
différence comme les techniques sont acquises c'est entre celui qui panique
et celui qui garde la tête froide. je pars d'un principe, je suis avec un ou
deux autres gars et dans la mesure du possible nous sommes réciproquement
notre assurance vie mais dans le même temps, dans mon esprit je pars du
principe que je dois être capable de me sortir d'un problème x ou y tout
seul.
>Vous en voulez une autre d'histoire à la con ?
>Les parents, plongée bouteille, en bas.
>La gamine, douée en apnée, qui descend faire coucou aux parents.
>Et un bon coup sur le détendeur parental, histoire de faire durer le
>plaisir.
>Et les yeux pour pleurer, après l'accident de surpression pulmonaire à
>la remontée de la gamine.
>Un accident de surpression pulmonaire d'apnéiste ! Moi je ris plus, je
>pleure de rage.
C'est une histoire à la con mais elle n'a strictement aucun lien avec les
automatismes et même le mental car tu cites non pas une erreur mais une
FAUTE. N'importe quel plongeur sait qu'il ne faut pas donner d'air à un
apnéiste, ou alors il faut le remonter en assistance air jusqu'à la surface
pour éviter la surpression (je ne parle pas des gens suffisamment entraîné
et maître d'eux pour remonter en relachant leur air et éviter la
surpression... Excuses moi d'être brutal mais moi je pleure pas sur des
conneries de ce genre, en tous cas pas sur les parents mais bien plutôt sur
la gamine qui elle n'avait certainement pas les informations sur les risques
de ce genre.
>Vous croyez honnêtement qu'un stage d'une semaine va bloquer votre
>réflexe de remontée pour trouver la solution "au fond" ? Ah c'est vrai,
>encore faut-il être descendu avec la solution.
La encore je vais être brutal, la plongée est un sport à risque et pourtant
de plus en plus de gens se mettent à plonger. Seulement ils veulent pas se
faire chier avec trop de technique, les paliers c'est insupportable etc..
bref tu as des tas de gens qui te font des conneries au quotidien jusqu'au
jour où il y a un problème. La semaine de stage c'est une base, c'est comme
le permis de conduire, ensuite c'est à toi d'être responsable, de vérifier
ton matériel, de ne pas dépasser tes limites, de savoir annuler ta plongée
si tu ne te sens pas et de prendre le temps d'acquérir une expérience. Si
tu es N1 tu peux te reporter sur ton moniteur mais dis toi bien que si tu le
perds un jour il faudra bien gérer ce premier problème, et si un autre
surviens il faudra gérer encore une fois seul. A partir du moment où tu as
un cerveau et que tu sais ce qu'il ne faut pas faire, la ou les solutions tu
les as. Même sans profondimètre tu remontes avec les bulles, même sans
boussole tu peux te diriger par rapport aux indications que sont le soleil,
des repères au sol etc.. (je parle pour des plongées dans les 0-20 M) et
même avec une panne d'air (qui n'arrive pas d'un coup puisque tu commences
par avoir du mal à respirer) tu peux encore remonter à la surface en
respirant une ou deux fois grace à la différence de pression. Etc.
Il y a un moment où il faut aussi faire tes choix de plongeur. Si tu ne te
sens pas sur des plongées difficiles (profondes, mauvaise visi, froid,
courant, de nuit etc.) dans ce cas là tu te limites à la zone des 0 à 10
mètres en plongeant dans les meilleures conditions et crois moi il y a des
tas de choses à y voir. Si par contre ton truc c'est de plonger tout au long
de l'année quelque soient les conditions dans la limite du raisonnable bien
sûr, c'est à toi de te forger à tous points de vue.
>C'est marrant, pour beaucoup d'entre vous, la solution, ce n'est pas
>doubler l'élément humain (un partenaire, un binome, etc...), c'est être
>seul mais doubler le matos: deux bouteilles, deux ordi, deux détendeurs
>etc... mais tout seul !
>Comme si être 2, c'était pas diviser les risques par deux, mais les
>multiplier par deux !!!
Là encore, personnellement j'ai 2 détendeurs, 1 mano + un profondimètre ET
un ordinateur à gestion d'air ET mes tables dans une pochette séparée de la
stab accrochée à la cuisse avec le parachute de palier, un couteau ET une
pince, 1 Flasheur + 1 phare ET une lampe de secours pour les plongées de
nuit. Le fait de doubler le matériel c'est de toute façon une sécurité de
plus. Tu peux avoir besoin de ton couteau mais si tu le laches, ou si tu ne
peux pas l'attrapper parce que ta jambe est justement prise dans un filet,
tu es bien content d'en avoir un deuxième fixé sur la stab et que tu peux
saisir de la main gauche comme de la main droite.. (j'ai opté pour la pince
car contrairement au couteau, d'une main tu peux couper un bout). Pour la
petite histoire sur une plongée de jour il est vrai avec un autre gars, nos
deux phares sont tombés en panne au même moment... mon ampoule a claqué et
la sienne mal fixée est sortie de son logement... en plongée de nuit j'aurai
tout simplement sorti ma lampe de secours (avec des piles dont je peux
contrôler la charge avant de plonger :-)))
Allez je vais être même méchant, quand je vois comment certains gars
entretiennent leur matériel, et bien je préférerais plonger seul car si être
à deux c'est multiplier la sécurité en général, tu en as avec qui tu
multiplient au contraire les risques... dixit un jour un gars dont le
deuxième étage se met à fuser sur le bateau, rien à faire bref il ferme son
robinet. Puis il secoue le deuxième étage et un paquet de sable tombe. Puis
il trempe le tout dans l'eau rouvre, c'est bon il plonge... franchement cela
ne m'inspire pas vraiment confiance et je préfère la redondance de mon
matériel !!!
Le fait d'être à deux, bien sur c'est une sécurité de plus mais dis toi bien
qu'un jour ou l'autre tu perdras ton binome ou alors tu plonges avec une
laisse dans une piscine. Pour te donner un exemple sur une technique à 32 M
avec donc un moniteur, nous nous sommes perdu au fonds (pour voir le fonds
il fallait être à 30 centimètres!!!), j'ai fait deux tours d'horizon
tranquillement pour essayer de le repérer, rien à faire, j'ai donc entamé ma
remontée tranquillement et à 20 mètres la visi étant bien meilleure c'est
moi qui l'ai retrouvé et nous sommes reparti au fonds continuer nos
exercices. Dans l'absolu si j'avais eu un pépin à ce moment là, et bien
j'aurai géré et c'est tout. C'est sur que même là tu as peut-être des gens
qui vont paniquer, tu n'a pas de visi, tu es seul et tu as 30 mètres
au-dessus de la tête. En ce cas il faut se limiter soi-même ou attendre le
moment où le mental et la technique suivront.
Je sais que le jour où j'ai fait ma première à 40 M j'ai été très à l'aise
mais si cela n'avait pas été le cas j'aurai cherché pourquoi il y avait un
pb et si cela avait été un état permanent et bien je n'aurai plus plongé en
profonde parce que justement tu peux te retrouver seul à un moment ou à un
autre.
Il ne faut pas traduire les obligations fédérales de plonger en palanquée
avec un quelconque principe de dépendance mutuelle permanente qui serait
synonyme d'incapacité à sortir seul d'un problème à 40 mètres ou plus. C'est
un plus en terme de sécurité car il est clair qu'il vaut mieux être à 2 ou 3
sur une profonde que seul mais la sécurité c'est par toi-même et pour toi
même que tu l'a fait avant de te tourner vers les autres pour les aider ou
être aidé. Et la meilleure aide que tu peux apporter aux autres c'est bien
d'être professionnel dans ce que tu fais même s'il s'agit de plongée
loisirs.
@+ Dan
Mais c'est vrai le super-héros plongeur que tu es n'a pas besoin de tout
ça, lui !
DRANCHON <drancho...@wanadoo.fr> a écrit dans l'article
<6q4t90$hrs$1...@platane.wanadoo.fr>...
> [...] je pars d'un principe, je suis avec un ou
> deux autres gars et dans la mesure du possible nous sommes réciproquement
> notre assurance vie mais dans le même temps, dans mon esprit je pars du
> principe que je dois être capable de me sortir d'un problème x ou y tout
> seul.
> [...]
> ... Excuses moi d'être brutal mais moi je pleure pas sur des
> conneries de ce genre [...]
>
> .... A partir du moment où tu as
> un cerveau et que tu sais ce qu'il ne faut pas faire, la ou les solutions
tu
> les as. Même sans profondimètre tu remontes avec les bulles, même sans
> boussole tu peux te diriger par rapport aux indications que sont le
soleil,
> des repères au sol etc.. (je parle pour des plongées dans les 0-20 M) et
> même avec une panne d'air (qui n'arrive pas d'un coup puisque tu
commences
> par avoir du mal à respirer) tu peux encore remonter à la surface en
> respirant une ou deux fois grace à la différence de pression. Etc.
> ...
> ...
Mais au fait ? Pourrais-tu nous préciser ton niveau de plongée (et pas que
fédéral) que nous puissions juger de la pertinence de tes réflexions. Dans
une autre vie, aurais-tu été nageur de combat par exemple ou quelque chose
du genre ?
Maurice.
Ton super-héros :-)))
@+ DAN
Le fait que la fédération adopte les décisions du Ministère de fait me
conduit je le reconnais à ne pas faire attention à "qui a instauré" mais
plutôt à ce qui a été instauré.
MG a écrit dans le message <01bdbf73$563ca080$ac142ac0@pcdisi229>...
>Dis donc DAN, les textes "d'obligation" sont des textes qui émanent du
>ministère de la Jeunesse et des sports, pas d'une fédération ! Tu sembles
>lourdement insisté là dessus !
>
>Mais c'est vrai le super-héros plongeur que tu es n'a pas besoin de tout
>ça, lui !
Franchement je savais pas que je pouvais être un super héros. C'est ma
petite nièce qui va être contente car elle adore son super tonton. En tous
cas j'ai pas bien saisi ce qui te fais penser que je me prenne pour un super
héros car il n'y a rien de bien extraordinaire dans mon post si ce n'est des
choses tout à fait basiques. Bref, je passe sur la redondance du matèriel,
c'est sur que sur ce plan, l'obligation de l'octopus en N3 je l'ai pas
attendu pour prendre une deuxième détendeur...
>
>Mais au fait ? Pourrais-tu nous préciser ton niveau de plongée (et pas que
>fédéral) que nous puissions juger de la pertinence de tes réflexions. Dans
>une autre vie, aurais-tu été nageur de combat par exemple ou quelque chose
>du genre ?
Pas que Fédéral... j'ai commencé à plonger à 19 ans environ soit en 1979.
J'ai appris tout seul et j'ai plongé tout seul pendant 6 ans. Après j'ai eu
une interruption totale de plongée et de natation pendant environ 10 ans à
cause de problèmes personnels (pas d'accident de plongée je précise!)
J'ai pu reprendre la natation il y a seulement 2 ans et en venant
m'installer en Bretagne j'ai repris la plongée l'année dernière. Je me suis
inscris dans un club pour la première fois de ma vie et j'ai passé le N1 et
le N2 en un seul stage puis cette année le N3. Officiellement j'ai une
soixantaine de plongée depuis début août 97 (avec un arrêt, encore un! de 1
mois en début de saison 98 suite à une opération chirurgicale) et
officieusement une trentaine dont la majorité en solo pour la même période.
Je sais même pas combien j'ai fait de plongées durant les 6 ans de pratique
entre 79 et 85 mais je dois tourner dans les 400 plongées "officieuses" au
minimum et au plus 500.
Je n'ai jamais été nageur de combat bien que l'aventure m'aurait tenté mais
j'ai un gros problème de vertèbres et de genou suite à deux accidents ce qui
m'a valu d'être réformé en école d'officier.
Globalement le directeur du club est plutôt satisfait de moi car il me
propose de passer le N4 l'année prochaine..
Maintenant je ne pense pas que cela change grand chose à la pertinence ou
non pertinence de mes réflexions cher Maurice car même si j'avais fait 3000
plongées, si toutes s'étaient déroulées sans problèmes de fait je ne
pourrais pas savoir quel serait ma réaction si qq chose merdait.
J'ai eu que des petites merdes, 1 panne d'air à 12 mètres (mano défectueux
alors que neuf, indication erronée dès le remplissage et donc panne d'air
alors qu'il indiquait 70 bars...) et je suis remonté à la surface
tranquillement après avoir signalé le problème au moniteur et lui avoir dit
que je remontais sans assitance air, 1 essouflement dès le début de la
plongée sur une 32 mètres en technique et j'ai fait quand même mon vidage de
masque et deux remontées assistées après avoir indiqué au moniteur que
j'étais essouflé mais que je continuai (par contre cause incompréhensible
car il n'y avait ni stress ni effort particulier et j'ai mis quand même 1/4
d'heure a retouvé un rythme normal après la plongée... dans le doute on a
vidé complètement la bouteille car sur le plan physiologique j'avais eu un
electro qq temps avant et une radio pulmonaire impeccable et je fume pas
seul un traitement médical que j'ai paurait pu provoquer un pb mais comme
j'avais plongé x fois tout en le suivant cela ne pouvait pas venir de là), 1
problème de tenue de palier suite à une modification d'équipement (bloc
différent et shorty en plus) je suis donc descendu plus profond faire le
palier, une autre fois bloqué entre des rochers dans le passage d'un goulet
dont je me suis dégagé tout seul... en tous les cas cela m'a pas traumatisé
ni donné le sentiment que c'était des choses extraordinaires. Sur une
technique j'ai le moniteur qui est rentré dans une épaves et sa robinetterie
a été prise dans des bouts (jusqu'au retour sur le bateau j'ai cru qu'il y a
avait réellement eu un pb), je lui ai fait signe que je m'occupais des bouts
et j'ai dégagé sa robinetterie.
Franchement pour moi c'est le B A BA et je vois pas en quoi c'est se prendre
pour un super héros que de dire qu'il faut aussi être capable de se démerder
seul.
Je sais pas comment les autres clubs donnent leur diplome de plongeur
autonome mais quand je vois des niveaux 3 qui débarquent chez nous et qui ne
jettent quasiment jamais un coup d'oeil sur toi durant une plongée, cela ne
m'inspire pas vraiment et au contraire cela me conforte dans mon choix
d'être constamment prêt à me tirer d'affaire sans aide. Bien sur si j'ai une
syncope je risque pas de remonter tout seul (quoique :-)))
Bref, cher Maurice, je n'ai pas la prétention d'être un super héros (quoique
cela doit être sympa :-) mais très certainement même si je ne suis pas
moniteur ou instructeur national, je pense ma plongée, je contrôle
systématiquement deux fois mon équipement (chez moi puis au club) et un
dernier contrôle de base avant la mise à l'eau...et surtout je m'occupe des
gens avec qui je plonge et dans la mesure du possible je planifie avant la
mise à l'eau avec mes coéquipiers notre plongée. Sans me gratter l'égo, j'ai
encore ce week-end un pompier qui plonge depuis des années qui de retour sur
le bateau m'a complimenté pour la descente comme pour la remontée de la
palanquée ainsi que sur le fait que nous avions bien fait notre tour
d'épave. Cela fait plaisir et au-delà cela te donne l'envie d'être le plus
pointu possible dans ce que tu fais.
Pour le reste ton super-héros continue à nager dans ses bonnes eaux fraiches
de Bretagne avec ou sans combinaison histoire d'être capable de faire son
PMT voire même son MT sans "P" en maillot de bain sur 1000 voire 1500
mètres.
Ton super-héros te quitte en te souhaitant une bonne fin de journée (les
héros sont fatigués j'ai bien nagé ce midi).
@+ DAN
Et en effet, Dranchon a beaucoup écrit depuis Lundi !
Tout d'abord, je te remercie du temps consacré à me répondre. J'ai lu
attentivement ton texte et je l'ai ruminé. Les miroirs devraient tourner
7 fois leur langue dans leur bouche avant de réfléchir, me suis-je dit,
après l'avoir humectée au Chablis.
J'ai eu l'occasion lors d'une conversation par @mail avec Philippe Moya
de lui dire que le NG ne permettait pas la nuance, comme le ferait une
conversation, avec ses ajustements en direct, et puis un post ne peut
pas être exhaustif ni prendre en compte toutes les interprétations
possibles.
Bref.
Non non, ton propos ne m'avait pas choqué. Mais suivre les fils de
discussion sur le NG actuellement, c'est faire du tricot ! Et il se
trouve que j'étais sur ton message quand l'envie d'ouvrir ma gueule a
été la plus forte. Et ma foi comme c'est un endroit sympathique,
pourquoi pas là ?
Je n'ai rien à répliquer à ce que tu as développé. Parce que nous
serions comme celui qui parle de la bouteille à moitié vide face à celui
qui parle de la bouteille à moitié pleine. Ou ceux qui parlent du même
mur, l'un étant côté ombre et l'autre côté soleil...
Je comprends ce que tu dis en parlant du "mental". Je n'oppose pas "ton"
mental à "mes" automatismes, s'ils peuvent s'épauler l'un sur l'autre,
tant mieux, non ? Ca tombe bien, tu dis quelque chose comme ça
("inversement je ne veux pas prétendre que le mental peut tout, mais
bien évidemment c'est en plongeant et en pensant ses plongées que l'on
va en améliorant ses connaissances et effectivement ses automatismes").
L'histoire à la con que j'ai raconté (ée ?) n'a aucun lien avec les
automatismes, ni avec le mental. Oui... sauf que il y a des réflexes à
désapprendre, comme celui de donner de l'air, et acquérir l'automatisme
"air sous pression, donc...".
Non, ce qui me fait le plus méditer, c'est ton dernier paragraphe:
> Il ne faut pas traduire les obligations fédérales de plonger en palanquée
> avec un quelconque principe de dépendance mutuelle permanente qui serait
> synonyme d'incapacité à sortir seul d'un problème à 40 mètres ou plus. C'est
> un plus en terme de sécurité car il est clair qu'il vaut mieux être à 2 ou 3
> sur une profonde que seul mais la sécurité c'est par toi-même et pour toi
> même que tu l'a fait avant de te tourner vers les autres pour les aider ou
> être aidé.
Parce que justement Philippe Moya m'a fait pratiquement le même
commentaire, dans la conversation dont je parlais plus haut.
Comme je le disais, l'éducation de plongeur que je reçois met l'accent
sur la sécurité collective et mutuelle. Mais c'est vrai que l'autonomie
c'est... l'autonomie...
C'est le mur dont je parlais plus haut: d'un côté, l'autonomie c'est ne
pas être dépendant d'un autre si la situation se dégrade, et de l'autre,
c'est la capacité de porter assistance.
Merci encore Dan, c'est très intéressant.