Il faut considérer plus de paramètres.
D'abord, l'évolution de la technique des APN.
Il y a 20 ans, la différence entre les RAW et le JPG de mon Olympus E10
était très visible.
La différence entre les RAW et les JPG de mon Nikon D7000 qui a 10 ans,
est bien plus faible.
Les Smartphones actuels font des miracles.
L'article cité d'ADOBE commence à dater sérieusement. Il ne fait que
conforter des convaincus qui se persuadent que la complication du RAW
est nécessairement un avantage de qualité, ce qui n'est plus vrai dans
la très grande majorité des utilisations.
Ensuite, dire que les JPG ont une piètre qualité n'a jamais été exact.
La compression raisonnable des JPG a justement pour but de rendre
invisibles à l’œil les différences dans les échelles de valeurs.
Comparer les 8 bits du JPG aux 12 ou 16 bits du RAW n'a pas grand sens
car au final, c'est bien en 8 bits que la photo sera exploitée.
Ensuite encore, le temps qu'on veut y consacrer.
Développer un RAW prend du temps et permet tant de combinaisons qu'on
peut passer une nuit sur une photo.
Si on a des douzaines de photos RAW, par exemple de voyage, à traiter,
on est amené à les développer en série pour gagner du temps et à leur
appliquer les mêmes réglages, c'est-à-dire, en fait, à créer un
traitement collectif particulier et à le substituer au traitement de
l'APN qui aurait donné des JPG. Il ne sera pas forcément meilleur.
Et finalement, sauf cas très particuliers et utilisations
professionnelles, les différences entre RAW développé sur le PC et JPG
de l'APN seront généralement tellement infimes qu'elles ne seront jamais
remarquées sauf par l'auteur. Elles n'ajouteront rien à la photo pour
les tiers.
Il y a quelques temps, on a fait ici des comparaisons RAW / JPG
https://www.cjoint.com/doc/22_11/LKmjo6VxUBh_D7000-27140.jpg
Question : citer les RAW et les JPG.
Vous avez 4 heures.
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Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !