Le 27/08/2022 à 11:51, efji a écrit :
> Le 27/08/2022 à 11:28, Ghost-Raider a écrit :
>
>>
>> Oui, ça interpelle mais à condition de regarder, on trouve.
>> Ton 2/35 Summicron ne comporte pas une partie arrière protubérante comme
>> certains grands angulaires, donc ce n'est pas ça.
>> Le Nikon Z 1.8/35 non plus.
>> Mais ton Summicron 2/35 ne comporte pas d'autofocus ni de préselection
>> du diaphragme, alors que c'est le cas pour le Nikon Z 2/35.
>> Il faut de la place pour ces mécanismes et des lentilles supplémentaires.
>> Ton Summicron comporte 8 lentilles en 6 groupes.
>> Le Nikon Z 1.8/35 comporte 11 lentilles en 9 groupes.
>> Voilà, Monsieur le Professeur, l'état de mes réflexions.
>>
>
> D'accord, j'achète cette réponse mr l'étudiant bien que la formule
> optique du 2/35 soit fausse: 7 éléments en 5 groupes pour le 2/35 asph
> que j'ai, mais il est vrai que je n'avais pas précisé dans l'énoncé que
> je parlais du "asph".
Monsieur le Professeur a cherché à coincer le petit étudiant en lui
donnant un énoncé incomplet, méthode hélas trop répandue de ceux qui
monopolisent le pouvoir, les honneurs et l'argent.
Mais le petit étudiant avait parfaitement flairé le piège et répondu
comme si l'énoncé était correct, ce qui a poussé Monsieur le Professeur
à le rectifier pour triompher du petit étudiant et ce qui a fait que son
piège s'est refermé sur Lui.
En effet, le 2/35 asphérique comprend moins de lentilles que le
non-asphérique.
Et pourquoi ? demandera le naïf de service.
Tout simplement parce que les lentilles sphériques donnent une
aberration de sphéricité qui est corrigée en ajoutant des lentilles qui
contrecarrent cette aberration.
Alors que la lentille asphérique ne donne pas cette aberration et se
suffit à elle-même.
Et voilà pourquoi le 2/35 "asphérique" comporte moins de lentilles que
le 2/35 "sphérique".
>
> On se demande bien pourquoi ces petites bêtes son si chères avec si peu
> de lentilles et de mécanismes.
Fabriquer une lentille sphérique n'est déjà pas simple mais une sphère
est "facile" à reproduire.
Une lentille asphérique, donc parabolique, est beaucoup plus difficile à
fabriquer.
C'est le même problème rencontré dans la fabrication des miroirs de
télescope.
Il fallait enlever à la main des pouièmes de millimètres jusqu'à ce
qu'un astronome français, Paul Couderc, invente une méthode facile et
élégante.
Il lui a suffi de faire tailler ses miroirs sphériques dans un verre
préalablement chauffé à des endroits stratégiques, donc dilaté
exactement où il fallait.
En se refroidissant, le miroir sphérique devenait parabolique !
Contrairement à toute attente, les objectifs plats, "pancake", passé un
mouvement de curiosité, n'ont pas eu le succès escompté, peut-être parce
qu'ils ne comportent pas de système anti-vibration ni d'autofocus et ne
sont pas "statutaires".
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Ils y reviendront, au sténopé, ils y reviendront, et au galop !