Un mimosa qui jauni...
bhn
j'ai replanté un mimosa (environ 1m) il y a environ 3 mois et celui-ci à
certaines feuilles qui jaunissent.
Que dois-je faire ou ne pas faire ?
Merci d'avance pour vos réponses.
christophe
>
> bonjour
>
> j'ai replanté un mimosa (environ 1m) il y a environ 3 mois et celui-ci à
> certaines feuilles qui jaunissent.
> Que dois-je faire ou ne pas faire ?
coupes un petit peu
sinon il va le faire lui-même
christophe
Olivier Gaubert
> bonjour
>
> j'ai replanté un mimosa (environ 1m) il y a environ 3 mois et celui-ci à
> certaines feuilles qui jaunissent.
> Que dois-je faire ou ne pas faire ?
Si c'est juste certaines feuilles, ne rien faire, si c'est général,
opter pour
une autre plante moins pointilleuse sur le pH.
La plupart des mimosas vivent mal sur sol calcaire.
--
Olivier
http://www.chez.com/nothofagus/
MFG CHAMPEAU
Olivier Gaubert <olivier...@libertysurf.fr> a écrit dans le message :
3B2D1158...@libertysurf.fr...
> bhn a écrit :
>
> > bonjour
> >
> > j'ai replanté un mimosa (environ 1m) il y a environ 3 mois et
celui-ci à
> > certaines feuilles qui jaunissent.
> > Que dois-je faire ou ne pas faire ?
>
> Si c'est juste certaines feuilles, ne rien faire, si c'est général,
> opter pour
> une autre plante moins pointilleuse sur le pH.
> La plupart des mimosas vivent mal sur sol calcaire.
Sauf celui des 4 saisons sur lequel on peut greffer une autre
espece de mimosa.
Amicalement
François
> --
> Olivier
> http://www.chez.com/nothofagus/
Jean Grisel
>
> > une autre plante moins pointilleuse sur le pH.
> > La plupart des mimosas vivent mal sur sol calcaire.
>
> Sauf celui des 4 saisons sur lequel on peut greffer une autre
> espece de mimosa.
>
OUI MAIS LE quatre saisons est plus sensible au froid ?
pour la question sur le jaunissement
et sans me moquer amis de la Somme et d'ailleurs de votre malheur, n'est
il pas possible que ce mimosa planté nouvellement manque d'eau et
jaunisse de ce fait
le pépinériste m'a dit (vrai ou faux ?) qu'en Australie ils poussent en
sous bois au bord des rivières
???
--
Electroniquement votre.
Jean Grisel
Olivier Gaubert
>
> le pépinériste m'a dit (vrai ou faux ?) qu'en Australie ils poussent en
> sous bois au bord des rivières
>
> ???
>
Le genre Acacia fait plusieurs centaines d'espèces en Australie, il y a
en
beaucoup qui vivent sur terrain sec, il y en a peut-être quelques unes
inféodées aux cours d'eau, je ne sais pas, mais en tous cas c'est pas un
trait de caractère des mimosas en général que de vivre proches de l'eau.
En Afrique (Sahel), il y a même un Acacia (A. albida) à la biologie
inversée
: il fait des feuilles en saison sèche et les perd quand reviennent les
pluies !
--
Olivier
http://www.chez.com/nothofagus/
JRP
>
> Le genre Acacia fait plusieurs centaines d'espèces en Australie, il y a
> en
> beaucoup qui vivent sur terrain sec, il y en a peut-être quelques unes
> inféodées aux cours d'eau, je ne sais pas, mais en tous cas c'est pas un
> trait de caractère des mimosas en général que de vivre proches de l'eau.
>(....)
Bonjour. Est-ce que les "Mimosas" de nos jardins ne sont pas précisément
des acacias originaires d'Australie ? Je ne connais pas grand chose sur
les acacias, mais il est manifeste que beaucoup d'acacias australiens
sont dans des zones sèches, steppes et déserts, et qu'il y en a beaucoup
en Australie. Dans le grand désert rouge du centre de l'Australie, un
des buissons les plus communs est le Mulga (A. aneura). Il s'accroche
aux pentes, aussi bien qu'aux parties plates, très sèches, et peut
prendre toutes sortes de formes. Ses feuilles pointant vers le haut sont
dites canaliser l'eau vers le la tige quand il pleut. Les pluies sont
rares mais peuvent être très violentes. On peut penser que ce sont des
plantes capables d'aller puiser l'eau très loin et de s'adapter de façon
assez fantastique entre les périodes de chaleur très sèches, le froid
(entre 1 et 5° la nuit au mois d'Août), ou une hydratation excessive.
Une adaptation à des conditions contrastées qui semble partagée par pas
mal d'espèces d'acacias.
Les acacias pour ce que j'en sais sont parfois des arbres à sommet plat,
horizontal, à la silhouette si particulière en delta inversé, peut-être
parce que les branches basses sont broutées par les animaux.
Il me semble que la gomme arabique est produite par un acacia des
régions sèches (Sénégal, Somalie). En réponse à la question initiale, on
peut se demander si il n'y a pas plus d'acacias vivant dans des milieux
secs que près de l'eau.
Je vois dans un bouquin que la découverte des mimosas remonte à la
première expédition conduite par le capitaine Cook sur l'Endeavour, qui
mit l'ancre à Botany Bay le 29 avril 1770 (au sud immédiat de l'actuelle
Sydney près de l'aéroport)(*). En fait le continent aurait déjà été
aprçu par un Portugais et divers navigateurs, mais tous avaient abordé
des zones peu hospitalières qui n'avaient pas attiré l'attention. Tasman
découvrit la Nouvelle-Zélande vers 1640, longea les côtes et la région
appelée plus tard Tasmanie sans se douter qu'il s'agissait d'une île. Le
corsaire William Dampier mis le pied sur le continent australien un
siècle avant Cook, mais jugea le pays affreux, habité par des êtres
primitifs, en fit des descriptions stupéfiantes mais exactes et repartit
sans voir l'intérêt de s'y installer. La Pérouse y vint peu après Cook.
Des échantillons de mimosas furent ramenés par Cook à Londres. Mais
beaucoup d'espèces furent ramenées en Europe par l'expédition de Nicolas
Baudin vers 1800-1804. Baudin avait des connaissances botaniques, avait
séjourné aux Antilles.
Voici ce que dit l'Encyclopédie Universalis sur disque. "Nicolas Baudin,
commandant le Géographe, et Emmanuel Hamelin, commandant le Naturaliste,
quittent le Havre le 19 octobre 1800. L'allure différente des bateaux
contrarie la navigation, Baudin perd du temps et arrive dans le Sud en
période d'inversion des saisons. À cause d'une terrible tempête, dix
savants débarquent à l'île Maurice et, pour justifier leur désertion,
ils discréditent déjà cette expédition. Le voyage aux Terres australes
est le premier voyage à but scientifique à longer les côtes occidentales
puis méridionales de l'Australie, avec relâche à Port Jackson (site de
Sydney), d'où Baudin renvoie en France (1802) le Naturaliste avec
notamment les collections vivantes. Mais d'autres savants dissidents
reviennent aussi, et les critiques s'accentuent. Imperturbable, Baudin
continue, mais l'escale de retour à l'île Maurice lui sera fatale: il y
meurt le 16 septembre 1803."(**)
L'expédition tourna donc au désastre sur le plan humain et fut émaillé
de dissentions. Baudin parcouru la côte sud de l'Australie. A la
Kangaroo Island, non loin d'Adélaîde, le voyageur trouve un mémorial et
de nombreux noms français : d'Estrees Bay, Cap Linois, Cap Gantheaume,
Vivonne Bay (où nous séjournâmes), Cap du Couedic, etc. Une expédition
eut lieu à la même époque par un Anglais, Matthew Flinders, avec Robert
Brown comme botaniste et un peintre. Ces expéditions furent très riches
en apports pour les jardins européens. En France les premiers mimosas
fleurirent à la Malmaison et au château de Navarre aménagé pour
Joséphine. On doit aussi beaucoup au naturaliste François Péron et au
jardinier-chef Riedlé (qui mourut d'épuisement à Timor). Les premiers
mimosas cultivés en pleine terre dans le Midi ne l'auraient pas été
avant le Second Empire.
On connaît un mimosa qui fut introduit en Europe avant les mimosas
australiens : Acacia farnesiana Wild, ou Cassie, connu au 18è siècle
dans les jardins Farnèse (Rome), assez particulier, d'origine
indéterminée (Inde, Amériques tropicale ?), cultivé dans l'Esterel pour
la fabrication des parfums. Les plantations ont été passablement
ravagées par les gelées de 1956.
Le monde des acacias est visiblement un vaste sujet, botanique,
historique, culturel.... Beaucoup à apprendre ! (et ça sent bon !)
Amicalement
____________
* La baie de Sydney (magnifique) s'ouvre sur le pacifique non loin de la
station balnéaire de Manly, par un passage relativement étroit, à tel
point que les premiers navigateurs, qui cherchaient un abri pour
accoster, ne la virent point la première fois et continuèrent plus loin.
** Il s'en est fallu historiquement de peu de chose, à des concours de
circonstances, que l'Australie ne devienne un pays francophone. Les
premiers occupants européens furent des bagnards anglais
--
Jean R. Pelmont
Natacha Mauric
JRP <jean.p...@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
2001062013...@mix-grenoble-103-2-134.abo.wanadoo.fr...
Bonjour Jacques,
> Il me semble que la gomme arabique est produite par un acacia des
> régions sèches (Sénégal, Somalie). < couic>
Ce que l'on appelle "gomme du Sénégal" est produite par l'Acacia verek
( utilisée en pharmaceutique et cosmétologie, principalement)
Mais, d'autres arbres donnent également des gommes :
-A. Sénégal, que l'on trouve au Sénégal et en Mauritanie.
-A. seyal qui poussent spontanément dans le bassin méditerranéen, au
Soudan ( Nubie),appelée localement "Kordofan" , et dans la basse
Égypte et au Sénégal.
La gomme "Kordofan" et la gomme "Sénégal " sont les plus appréciées en
confiserie:
c'est un épaississant, utilisé dans la fabrication des gommes, des
pâtes de guimauve, et autres produits à base de réglisse. Elle trouve
également d'autres applications telles que la préparation des
intérieurs de dragées et le "brillantage" des pralines.
- A. Laeta, que l'on trouve principalement au Nigeria.
- A.Adansonii autre gommier du Sénégal.
- A.Nilotica : donne une autre gomme arabique au Soudan - Nubie.
- A. Arabica et A. speciosa, en Indes (et le Vachellia
farnesiana),donnent un produit à peu près semblable.
- Acacia caffra, donne aussi une résine comestible jaune ou rouge ,
utilisée dans la confection aussi des confiseries.
Comme toutes les gommes africaines sont exportées depuis le Nigeria
(foutue réputation en Afrique), il doit y avoir un sacré mélange de
toutes ces résines, avant l'exportation ,pour vendre au prix fort
:-)))))) , la demande est considérable.
Traditionnellement, en Afrique elle était utilisée comme coupe-faim,
appelée "Kitir" en Mauritanie.
La gomme arabique : provient de l'exsudation naturelle ou provoquée
par l'écorçage des branches. Elle se présente en larmes arrondies,
irrégulières, dures, entières ou en fragments.Récoltée directement sur
les arbres après la solidification de l'exsudat ; sa couleur varie du
blanc laiteux au brun. Elle contient de nombreuses impuretés, fibres
ligneuses, sable, terre, ...
Soluble dans l'eau, on peut la classer parmi les produits sans saveur.
Du coup j'ai fait des recherches et j'ai été étonné de trouver ceci
Applications en Oenologie, issue de A. verek:
Agent protecteur des solutions colloïdales. Elle permet le maintien en
suspension des molécules susceptibles de floculer après la mise en
bouteille ou après dégorgement des vins effervescents (des rosés en
particulier).
La vitesse de chute des particules en suspension diminue
considérablement sur vins tranquilles.
Propriétés:utilisée en traitement préventif des précipitations des
matières colorantes, des casses cuivreuses et ferriques, ainsi que des
précipitations tartriques (uniquement en renfort de l'action de l'
acide métatartrique).
Dose d'emploi La gomme arabique en solution concentrée à 300 g/l
-Sur vins tranquilles : 5 à 7 cl par hectolitre.
- Sur vins effervescents : 4 cl dans le volume de liqueur nécessaire
au dosage de 100 bouteilles.
Qui l'eu cru????????
Amicalement
--
Natacha Mauric,
Jardin- Encyclopédie: http://www.plantencyclo.com
Iconoclaste
"Natacha Mauric" <Natacha...@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
9gsa0p$sap$1...@wanadoo.fr...
>
Bonjour
> Qui l'eu cru????????
> Amicalement
>
> --
> Natacha Mauric,
1er, bourgeois ou VDQS??? :o((
Amicalement :o))
Iconoclaste