Pour transformer une quantité dans une recette, j'ai besoin de convertir 10
oranges en X cl de jus.
Je ne suis pas sur des infos que j'ai trouvé sur internet à ce sujet.
Quelques part j'ai trouvé par orange 7cl, ailleurs 10 cl, ou encore 2,5 ou 3
Kg pour 1L (mais dans ce cas, comme je ne sais pas combien pèse une
orange...)
Qu'en pensez-vous ?
Merci.
--
Laurent CAMPEDEL
(enlever le 1er l pour me répondre)
> Pour transformer une quantité dans une recette, j'ai besoin de convertir 10
> oranges en X cl de jus.
> Quelque part j'ai trouvé par orange 7cl, ailleurs 10 cl, ou encore 2,5 ou 3
> Kg pour 1L (mais dans ce cas, comme je ne sais pas combien pèse une
> orange...)
> Qu'en pensez-vous ?
Que toutes les oranges ne donnent pas la même quantité de jus...
--
Anne
Mais en moyenne ?
--
Laurent CAMPEDEL
(enlever le 1er l pour me répondre)
>
Patrick
>Pour transformer une quantité dans une recette, j'ai besoin de convertir 10
>oranges en X cl de jus.
>
C'est exactement le même problème que j'ai eu avec un certain gâteau
au jus d'orange dont je recopie la recette plus loin.
Après plusieurs essais, j'en suis arrivée à la conclusion que pour
remplacer le jus de 4 "oranges théoriques pressées", il fallait prendre
1/4 de litre (250cc) de pur jus d'orange pressé sans ajout de sucre.
Bon test !
Michèle
GÂTEAU A L'ORANGE
Pour 8 personnes ou 6 gourmands
6 oranges ou 250cc + 125cc de pur-jus-d'orange-non-sucré
240 g de sucre
240 g de farine
160 g de beurre mou
4 oeufs
2 sachets de levure
Beurrer un grand moule à manqué.
Préchauffer le four th° 180.
Dans une jatte, mélanger le beurre et 240 g de sucre.
Ajouter la farine, la levure, les oeufs.
Presser 4 oranges ( ou 250 cc), ajouter le jus à la précédente préparation.
Râper la peau de 2 oranges, les ajouter.
Bien battre pour que le mélange soit bien onctueux, verser dans le moule.
Enfournez ¼ d'heure.
Au bout de ce laps de temps, mettre une feuille d'aluminium sur le dessus et
remettre 20 minutes.
Pendant que le gâteau cuit, presser le jus des 2 dernières oranges (ou 125cc)
Quand le gâteau sort du four, démoulez le et arrosez le de ce jus d'orange.
FACULTATIF : Pour parfaire cette belle préparation, vous pouvez décorer
le gâteau d'écorces d'oranges confites ou de tranches d'oranges.
C'est celui que je fais pour les gouters d'anniversaire depuis... 13
ans
Mais avec 2 variantes :
(mis à part que j'ai arrondi à 250 g et 150 g, pour cause
d'astigmatie/hypertropie conjuguée)
et j'utilise de la farine à gateau (Fran...) donc pas de levure.
Je n'ajoute pas l'écorce rapée, les petits n'aimaient pas "trouver des
trucs" dans le gateau.
par contre, le jus d'orange de la fin, je le mélange avec 300 g de
sucre glace, et du colorant (1 g de rouge, 2 g de jaune)
(le mélange doit être onctueux, donc parfois moins de jus ou plus de
sucre...)
et je le verse sur le gateau démoulé encore tiède pour la moitiée qui
s'imprègne, puis froid pour faire un glaçage.
La déco se complète suivant l'anniversaire par tranche d'orange ou
bidules colorés en sucre pour les petits.
orange confite, c'est pas la peine : j'ai tout mangé avant de finir la
déco !
--
eVy
"Ne donnez pas votre confiance, prêtez-la."
François Proust Extrait de "Maximes à l usage des dirigés et de leurs
dirigeants"
>par contre, le jus d'orange de la fin, je le mélange avec 300 g de
>sucre glace, et du colorant (1 g de rouge, 2 g de jaune)
>(le mélange doit être onctueux, donc parfois moins de jus ou plus de
>sucre...)
>et je le verse sur le gateau démoulé encore tiède pour la moitiée qui
>s'imprègne, puis froid pour faire un glaçage.
J'avoue tout ! :o)
Dans la recette initiale, il est prévu 125g de sucre dans le jus d'orange
"final". Ce qui n'est sans doute pas toujours nécessaire mais parfois
pas assez avec des oranges "fraiches" Or, comme le jus d'orange
que j'achète, Pampryl pour tout dire, est, à notre goût, déjà bien sucré
naturellement, je n'ajoute pas le sucre en question.
Par contre, ton idée de glaçage .... je garde !
Michèle
C'est plutôt une réponse comme celle de Michèle qu'il me fallait : pour les
recettes, une orange donne 6cl de jus....
Merci.
--
Laurent CAMPEDEL
(enlever le 1er l pour me répondre)
>
> En moyenne c'est très variable. ;-)
> Deux oranges pour un verre, parfois une, parfois trois. Hier matin
> j'étais déchainé, je me suis pressé 5 oranges, je n'ai eu qu'un demi
> litre, ce matin, trois oranges (2 grosses, une petite)= un peu moins de
> 400ml. Bref, cela dépend, de l'age du capitaine, de la taille de ton
> orange, de son coté juteux ou pas. Demande à ton marchand de fruit (si
> tu n'en as pas, tant pis).
>
> --
> Patrick
Quant une fois 10 oranges donnent 1 litres et la fois suivante 1/4 de litre,
le résultat de la recette s'en ressent...
--
Laurent CAMPEDEL
(enlever le 1er l pour me répondre)
> >
Donc pour mes 10 oranges, ce serait 60 cl.....
Voilà une base....
Merci !
--
Laurent CAMPEDEL
(enlever le 1er l pour me répondre)
> Je me doute bien que les conditions peuvent énormément varier. J'ai déjà
> essayé de presser des oranges sèches comme du carton (parties à la poubelle
> directe...) et dégusté des oranges tellement justeuses que le jus en coulait
> sur le menton :-)))......
>
> C'est plutôt une réponse comme celle de Michèle qu'il me fallait : pour les
> recettes, une orange donne 6cl de jus....
Bonsoir,
Tout ceci pose le problème de la rédaction des recettes de cuisines et de
l'expérimentation véritable de ces recettes.
Lire dans une recette " Le jus de quatre oranges" ne renseigne en rien sur le
volume de jus pressé.
Et comme une orange va donner entre 6 cl et 10 cl de jus, suivant la saison et
la variété de l'orange, le résultat final en sera complètement différent.
Est ce que les rédacteurs de ces recettes ont vraiment réalisés ces recettes ?
Et dans ce cas, pourquoi ne disent-ils pas, par exemple, "j'ai mis 32,4" cl de
jus d'oranges et aussi "j'ai ajouté 112 g de sucre" ?
Quand il s'agit de desserts, le grammage des divers ingrédients est très
important.
Je sais qu'il y a toujours une certaine liberté, mais dans la confection des
desserts, elle me semble assez limitée.
A+
PS : Hervé, qui en marre de se faire avoir par certaines recettes de desserts.
Patrick
> Est ce que les rédacteurs de ces recettes ont vraiment réalisés ces recettes ?
Très rarement, et dans les livres parus depuis une dizaine d'année,
pratiquement jamais. Faute d'un budget "vérification des recettes" qui n'est
plus jamais attribué par l'éditeur, raisons d'économie. Et aussi à cause des
délais de rédaction devenus ridiculement courts, interdisant au rédacteur de
tester correctement les recettes chez lui, sans budget.
Dans le cas de collecte de recettes auprès d'un cuisinier professionnel,
tout dépend du soin de ce dernier à transmettre les bonnes informations.
Certains (c'est surtout vrai dans la pâtisserie-boulangerie), par exemple,
soucieux de ne pas transmettre leurs secrets (mais OK pour toucher le
pognon), donnent de fausses recettes ou sabotent quelque peu la collecte
d'infos. Mais ça, ce sont des cas extrêmes, et rares.
> Et dans ce cas, pourquoi ne disent-ils pas, par exemple, "j'ai mis 32,4" cl de
> jus d'oranges et aussi "j'ai ajouté 112 g de sucre" ?
Toute recette de pâtisserie doit être transcrite en grammage. C'est
indispensable. En ce qui concerne les oranges, on ne peut avoir qu'une
quantité approximative si on ne mentionne que le nombre de fruits. Ça
fonctionne comme ça peut, mais ça pose rarement un vrai problème. C'est tout
de même pas sorcier que de s'adapter en fonction du type d'oranges ‹ sèches
ou très juteuses - dont on dispose. Aussi, on trouve partout "le jus de 1
citron", or il y a des demi-citrons qui donnent autant de jus qu'un autre
citron entier. On est obligé de rectifier la quantité au pifomètre et c'est
pas un drame, mais il faut d'abord avoir une idée de ce que représente le
jus "moyen" de 1 citron. Cuisiner, c'est une question de feeling aussi,
sinon à mon avis c'est même pas la peine d'essayer, ni même de suivre une
recette...
> Quand il s'agit de desserts, le grammage des divers ingrédients est très
> important.
C'est exact, mais à moins de préparations relevant de l'alchimie ou de la
cuisine expérimentale, c'est tout de même rarement un centilitre ou un
gramme de plus ou de moins qui fait une différence. D'autant que les
ingrédients, à grammage équivalent, ont aussi leurs humeurs et se comportent
différemment selon la qualité, le lieu, les circonstances.
> Je sais qu'il y a toujours une certaine liberté, mais dans la confection des
> desserts, elle me semble assez limitée.
Beaucoup plus dans la confection des desserts que dans la cuisine salée,
c'est vrai.
> A+
> PS : Hervé, qui en marre de se faire avoir par certaines recettes de desserts.
Cherchez pas, un grand nombre de recettes trouvées dans les livres sont
fausses, mal rédigées ou non vérifiées.
> C'est ce que je disais plus haut dans le fil.
>
> Merci d'abonder dans mon sens, je me sentais un peu seul ;-))
Et je préférais que nous eussions tort, croyez-le bien. :€)
> Cherchez pas, un grand nombre de recettes trouvées dans les livres sont
> fausses, mal rédigées ou non vérifiées.
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Voilà une information qui remet bien en cause le sérieux de ces livres.
J'avais déjà entendu parler des photos accompagnant les recettes qui étaient
"embellies", mais je ne pensais pas que certaines recettes étaient délibérément
fausses.
Dans mon milieu, on appelle ça "Falsifications des résultats".
Je vais revenir à Ginette Mathiot, Marie Claude Brisson, Simone Morand (que des
femmes, tiens....)
Je garde toujours en estime l"Inventaire du patrimoine culinaire de la France" qui
est une mine sans fond d'informations avec quelques recettes.
A+
le/on Sun, 18 Apr 2004 09:26:37 +0200, tu disais/you said:-
>On 13/04/04 00:31, in article 407B18DB...@univ-rennes1.fr, "Herve
>Lhermite" <lher...@univ-rennes1.fr> wrote:
>
>> Est ce que les rédacteurs de ces recettes ont vraiment réalisés ces recettes ?
>
>Très rarement, et dans les livres parus depuis une dizaine d'année,
>pratiquement jamais. Faute d'un budget "vérification des recettes" qui n'est
>plus jamais attribué par l'éditeur, raisons d'économie. Et aussi à cause des
>délais de rédaction devenus ridiculement courts, interdisant au rédacteur de
>tester correctement les recettes chez lui, sans budget.
Est-ce que tu trouves la même chose dans les livres de cuisine anglophone?
--
Amitiés
Ian Hoare
http://www.souvigne.com
boite à lettres toujours complète. Ecris moi au site.
> Est-ce que tu trouves la même chose dans les livres de cuisine anglophone?
Beaucoup moins.
Dût mon chauvinisme en souffrir, je trouve souvent plus de rigueur et
d'exactitude dans les livres de cuisine anglophones (GB, Etats-Unis,
Australie) et je les utilise depuis longtemps sans mauvaise surprise.
En France, de nos jours, l'important, ce sont surtout les photos. Un éditeur
se chagrinera plus pour des photos un peu ratées que pour des recettes
inexactes. D'ailleurs les photographes et les stylistes sont royalement
payés en comparaison des gens qui travaillent sur les textes.
Si tu veux des recettes exactes dans des livres français, il faut taper dans
le bas de gamme, les bacs de soldeurs, les petits bouquins thématiques pas
chers (genre "50 soupes" ou "200 recettes espagnoles"), les bouquins en
français d'éditeurs allemands ; comme souvent, les éditions bon marché
semblent avoir bénéficié de plus de soin que certaines éditions chic, même
si les photos sont moches.
De toute façon l'édition culinaire anglo-américaine est un modèle de
rigueur, de sérieux et de variété depuis bien longtemps. Elle arrive même à
se passer de photos, c'est dire.
> De toute façon l'édition culinaire anglo-américaine est un modèle de
> rigueur, de sérieux et de variété depuis bien longtemps. Elle arrive même à
> se passer de photos, c'est dire.
Je n'aime pas du tout les livres de cuisine avec des photos, les
seules que j'ai m'ont été offerts, autrement je n'en achète jamais.
Je trouve que les photographies troublent la bonne compréhension de la
recette ; ça donne aussi des fausses bonnes idées sur la présentation
des plats.
Ewcia
--
mes trois sous
Sophie a écrit:
> On 13/04/04 00:31, in article 407B18DB...@univ-rennes1.fr, "Herve
> Lhermite" <lher...@univ-rennes1.fr> wrote:
>
>
>>Est ce que les rédacteurs de ces recettes ont vraiment réalisés ces recettes ?
>
>
> Très rarement,
...snip...
> collecte de recettes auprès d'un cuisinier professionnel,
...snip...
> soucieux de ne pas transmettre leurs secrets (mais OK pour toucher le
> pognon), donnent de fausses recettes ou sabotent quelque peu la collecte
> d'infos. Mais ça, ce sont des cas extrêmes, et rares.
non, je ne pense pas que ce soit des cas extrême, et rares,
c'est la démarche habituelle de la profession,
il manquera invariablement un ingrédient qui fera la différence, et
surtout les explications de "tours de main" parfois indispensables
maintenant de là à refuser une "enveloppe" LOL
à +
Dom
le/on Sun, 18 Apr 2004 22:35:32 +0200, tu disais/you said:-
>On 18/04/04 16:44, in article 3055801abj06iuldr...@4ax.com,
>"Ian Hoare" <ianh...@angelfire.com> wrote:
>
>> Est-ce que tu trouves la même chose dans les livres de cuisine anglophone?
>
>Beaucoup moins.
>Dût mon chauvinisme en souffrir, je trouve souvent plus de rigueur et
>d'exactitude dans les livres de cuisine anglophones (GB, Etats-Unis,
>Australie) et je les utilise depuis longtemps sans mauvaise surprise.
Merci (et je suis desolé si je t'ai fait un peu souffrir!). Mais ceci
explique pet-être pourquoi vous (les français ici en générale) sont
tellement contre ma façon de copier les recettes trouvées dans mes livres de
cuisine. OK, il y a un peu de "allons emmerder Ian" dedans mais néanmoins,
ceci est tellement généralisé que je le trouvais vraiment bizarre.
J'espère que vous (sauf les emmerdeurs) seront également un peu plus
compréhensifs aussi, car quand j'envoi une recette, c'est souvent parce que
je l'ai fait et je l'ai trouve bonne. Et si je ne l'ai pas essayé, et je
l'envoi, c'est parce que je connais le livre et son auteur, et je sais qu'il
travaille avec rigueur.
> Je n'aime pas du tout les livres de cuisine avec des photos, les
> seules que j'ai m'ont été offerts, autrement je n'en achète jamais.
Voilà un avis que pas mal d'éditeurs pressés de faire du chiffre devraient
entendre. Personnellement je préfère de très loin travailler sur des livres
sans photos, ou avec peu de photos. La cuisine y est davantage prise au
sérieux.
>
> Je trouve que les photographies troublent la bonne compréhension de la
> recette ; ça donne aussi des fausses bonnes idées sur la présentation
> des plats.
C'est particulièrement vrai lorsque le ou la styliste se prend pour une star
ou une artiste, ce qui n'est malheureusement pas rare. Elle s'approprie la
recette, la modifie sans prévenir l'auteur... Et brouille complètement la
fonction du bouquin.
> Merci (et je suis desolé si je t'ai fait un peu souffrir!). Mais ceci
> explique pet-être pourquoi vous (les français ici en générale) sont
> tellement contre ma façon de copier les recettes trouvées dans mes livres de
> cuisine. OK, il y a un peu de "allons emmerder Ian" dedans mais néanmoins,
> ceci est tellement généralisé que je le trouvais vraiment bizarre.
Pour ma part je n'ai jamais emmerdé Ian à ce propos et j'ai compris ta
démarche dès le départ. Il y en a qui t'ont embêté mais faut pas oublier non
plus ceux qui ne s'en sont pas formalisés et n'ont rien dit. Bien sûr, parmi
ceux-ci (à commencer par moi), tu aurais pu recevoir un soutien mais je suis
mal placée pour le faire, étant donné que j'aime toujours mieux lire des
recettes en anglais qu'en français pour les raisons que j'ai dites. Mais
comme c'est parce que je lis parfaitement l'anglais de cuisine, je n'ai pas
à influencer le débat.
Maintenant c'est vrai que c'est un forum francophone, mais de temps en temps
une recette en anglais ne me gêne pas pourvu qu'elle soit accompagnée d'une
traduction (pour la communauté). Je trouve tout de même utile que le texte
anglais y soit, pour des raisons d'information pure et de vérification.
>
> J'espère que vous (sauf les emmerdeurs) seront également un peu plus
> compréhensifs aussi, car quand j'envoi une recette, c'est souvent parce que
> je l'ai fait et je l'ai trouve bonne. Et si je ne l'ai pas essayé, et je
> l'envoi, c'est parce que je connais le livre et son auteur, et je sais qu'il
> travaille avec rigueur.
La technique de notation des recettes en anglais est plus nette, plus
concise, plus rigoureuse et plus unifiée qu'en français. Je ne sais pas
pourquoi les usages éditoriaux anglophones sont plus stricts que les
français. J'ai ma petite idée là-dessus mais elle serait hors sujet.
> non, je ne pense pas que ce soit des cas extrême, et rares,
> c'est la démarche habituelle de la profession,
Vous vous trompez.
> il manquera invariablement un ingrédient qui fera la différence,
Non, seulement de la part de cuisiniers négligents ou peu scrupuleux, qui
restent très rares. Soit vous parlez de ce que vous ne connaissez pas, soit
vous vous placez naturellement parmi ces derniers, et dans ce cas vous ne
représentez aucunement la majorité. Heureusement.
Et ... feuilleter le livre avant de l'acheter ?
Pas bien difficile de se rendre compte si la ou les photos correspondent bien à
la recette, me semble-t-il. Il suffit de vérifier sur 1 ou 2 recettes. Et puis,
il y a aussi les photos des "tours de main" et, quand il y en a, c'est plutôt
bon signe.
J'ai pas mal de livres "avec" photos et ceux que j'ai choisi ne m'ont pas
déçue.
Et ce ne sont pas des livres d'obscurs inconnus : Senderens, Troisgros, Roux
par exemple.
Ceux qui m'ont été offerts ... effectivement ... :o)))
Michèle
"Michele Morin" <minou...@aol.comm> a écrit dans le message news:
20040420034241...@mb-m10.aol.com...
> Et ... feuilleter le livre avant de l'acheter ?
> Pas bien difficile de se rendre compte si la ou les photos correspondent
bien à
> la recette, me semble-t-il. Il suffit de vérifier sur 1 ou 2 recettes. Et
puis,
> il y a aussi les photos des "tours de main" et, quand il y en a, c'est
plutôt
> bon signe.
> J'ai pas mal de livres "avec" photos et ceux que j'ai choisi ne m'ont pas
> déçue.
> Et ce ne sont pas des livres d'obscurs inconnus : Senderens, Troisgros,
Roux
> par exemple.
> Ceux qui m'ont été offerts ... effectivement ... :o)))
Je suis de ton avis Michèle , parce que ns avs certainement une belle( je ne
dis pas longue) expérience derrière nous. Mais une débutante aura un peu
plus de mal de vérifier . Perso j'aime voir la photo bien que plusieurs fois
mon plat ne correspondait pas à la photo. Peu m'importe s'il a une autre
touche mais ce qui me gène ce sont les erreurs dans l'énoncé des
ingrédients.En patisserie, notre grande prêtresse en la matière ne me
contredira pas, c'est tout de même mieux d'avoir les bonnes doses dans les
ingrédients et qu'ils soient ajoutés au bon moment.
En fait , ce qu'il est primordial de faire avant toute réalisation ,c'est de
bien lire la recette et ce jusqu'au bout ,voire même deux fois pour ceux
surtout
qui mesurent plus de 1,90 sous la toise, car le temps que cela monte au
cerveau.... non je plaisante ...
Fleur
Quand les recettes sont changées, c'est rarement un poulet au vinaigre
transformé en daurade au gros sel. C'est un ingrédient ajouté ou
supprimé, une manière de préparer différente, etc. Parfois on ne s'en
rend compte qu'après un examen très attentif des deux. Autant dire que
ça ne se voit pas simplement en feuilletant le livre dans les
rayonnages.
Ça m'est déjà arrivé dans un bouquin de Robuchon (dans la série
_Cuisinez comme un grand chef_, je crois). Quelques photos ne
coïncident pas exactement avec leur recette. Mais ça doit faire 3 ou 4
photos sur plus d'une vingtaine.
--
Marie-Lan Nguyen
« Le chou pense, la salade a une âme, les végétaux sont
transcendentaux. » (F.M. Pasquet)
<http://www.pip-pip.org/>
> Moi j'attends depuis + d'un an qu'on m'offre "Le, grand livre de la
> cuisine" d'Alain Ducasse
Le premier volume vient de sortir en poche.
> L'un n'empêche pas l'autre, Sophie.
Evidemment. Pourtant il est fréquent de nos jours que le soin apporté aux
photos s'exerce au détriment de la tenue de la recette. C'est
compréhensible, on se concentre sur ce qui attire le plus (du moins le
croit-on) l'acheteur potentiel.
Le discours "de toute façon, ces recettes, personne va les faire" n'est pas
rare chez les éditeurs de beaux-livres. Attention, ce n'est pas une
généralité. Mais l'avoir entendu une fois, c'est déjà trop.
Exemple a contrario, les éditions Konemann, dont les ouvrages - généralement
traduits de l'allemand - sont particulièrement précis.
Je compulse actuellement les 6 volumes d'Eurodélices (Entrées chaudes,
entrées froides, poissons et crustacés, viandes et gibiers, desserts,
patisseries, les recettes des grands cuisiniers européens), et c'est d'une
rigueur appréciable.
En France, la collection de Flammarion sur les délices glacés, le chocolat,
le caramel, les légumes de pays... (me souvient plus du nom de la
collection) est plus accessible, avec un équilibre photos/recettes/tours de
mains très efficace.
K
> Exemple a contrario, les éditions Konemann, dont les ouvrages - généralement
> traduits de l'allemand - sont particulièrement précis.
> Je compulse actuellement les 6 volumes d'Eurodélices (Entrées chaudes,
> entrées froides, poissons et crustacés, viandes et gibiers, desserts,
> patisseries, les recettes des grands cuisiniers européens), et c'est d'une
> rigueur appréciable.
Voilà, c'est ça. Je ne voulais pas donner particulièrement de nom d'éditeur,
mais les travaux de Könemann sont un bon exemple des livres de "bacs de
soldeurs" (en général prévus pour être vendus ainsi) où le travail sur les
recettes est très bien fait. Pareil pour Gründ et quelques autres. En plus
ce n'est pas cher.
Il me semble aussi qu'il faudrait éviter de "dénoncer" tel ou tel éditeur,
et mettre en "exergue" tel ou tel autre.
Sans doute un réel travail de groupe à fournir pour "tester" en toute
sérénité les livres de cuisine, et communiquer les résultats aux éditeurs.
parcequ'ils sont, j'ose l'espérer, les premiers intéressés.
Pour ma part, j'aime bien les photos des plats, pour le plaisir de l'oeil,
et il est vrai que certaines photos sont superbes; mais je sais pertinemment
que mon plat n'aura jamais cette allure-là.
Il me manque les spots, et tous les appareils des photographes.
En plus, il me semble que les plats pas assez cuits rendent mieux en photo
que les palts prêts à déguster.
Plus concrètement, pourrions-nous envisager de 'faire quelque chose' ?
Au moins un groupe de pression ? .....
Amicalement
papy Jean
> Il me semble aussi qu'il faudrait éviter de "dénoncer" tel ou tel éditeur,
> et mettre en "exergue" tel ou tel autre.
Pardon ? Je ne vous suis pas.
Ewcia
--
Niesz !
> Il me semble aussi qu'il faudrait éviter de "dénoncer" tel ou tel éditeur,
> et mettre en "exergue" tel ou tel autre.
Je ne vous suis pas. D'une part il n'est pas question de "dénonciation", et
d'autre part les productions des éditeurs peuvent être commentées au même
titre que tout autre produit.
Bonsoir,
Curieux comme tous les trois vous avez buté sur la même phrase.
;-))
Loin de moi l'idée saugrenue de demander que l'on ne critique plus les
livres de cuisine.
Mais je parlais d'éditeur. Car il ne me semblerait pas juste, la plupart du
temps, et aussi sans grand intérêt, de proclamer que les livres de cuisine
de la maison Gallimard (je prends cet exemple car je crois bien qu'ils n'en
publient pas) sont nuls, mal faits et inintéressants.
Signaler que l'on a bien aimé tel ou livre, donner comme cela a été fait sur
un autre fil d'intéressantes références sur les ouvrages de Ken Hom,
(publiés d'ailleurs m'a-t-il semblé chez divers éditeurs ?), bien
évidemment. Autrement à quoi servirait ce forum ?
Mais je m'interrogeais aussi, et surtout, sur une action plus positive, plus
active.
Comme par exemple de parvenir à établir comme un 'manifeste' à destination
des éditeurs de livres de cuisine.
Expliquant ce que des gens aimant faire la cuisine, utilisateurs de livres
de cuisine (acheteurs et/ou destinataires), aimeraient trouver dans ces
livres.
par exemple : exactitude des recettes, explications précises, photos non
obligatoires mais représentant la recette présentée, etc...
Mais peut-être est-ce utopique ?
Amicalement,
Papy Jean
Je ne sais si j'ose car je ne suis pas prêtresse, mais c'est vrai que
pour la pâtisserie c'est mieux de respecter les proportions, surtout
quand on n'a pas trop l'habitude.
Je constate souvent des erreurs quand je lis des recettes dans des
magazines, et aussi dans certains livres, et je dois dire qu'à chaque
fois je me dis, mais pourquoi il n'y a pas des professionnels pour relire,
des correcteurs(trices) comme cela devrait se faire pour tout.
Souvent des ami(e)s me téléphonent pour me demander pourquoi le gâteau
%¤+&~/ ou la crème *§!$#@&, alors que la recette a été suivie
scrupuleusement, et souvent ce n'est pas le tour de main qui est en jeu
mais le recette elle-même.
Ayant mon bureau chez moi je fais souvent SOS cuisine.
L'image fait souvent envie, on essai et c'est la catastrophe, en plus
avec un peu d'habitude quand on regarde les photos on peut s'apercevoir que
certaines sont truquées, surtout dans les magazines.
A une époque ce fut la vogue des fiches cuisines Elle et aussi Madame
Figaro et bien c'est souvent que je relevais des c**** dans les recettes.
Il faut dire que maintenant je ne lis plus cette presse, avec l'âge je suis
passée à la presse économique, qui tous les spécialistes le diront n'est
pas non plus exempte des bêtises...
Alors en qui avoir confiance ma bonne dame..; je vous le demande,
et bien je crois pouvoir dire que sur frc on a pratiquement toujours
des explications qui tiennent la route et des recettes pareilles.
Donc laissons les fiches cuisine et autres livres, le seul bémol
c'est le manque de photos, depuis quelque temps je prends souvent
des photos des plats et autres pâtisseries que je fais, afin de pouvoir
les envoyer à des ami(e)s en même temps que la recette, et bien cela plaît
beaucoup.
C'est d'ailleurs pour cela que le site du Chef Simon, ou la cuisine
à la télé font des adeptes, avec toutefois un bémol pour la télé car
souvent cela va trop vite.
Même que parfois j'ai des soupçons quand le tour de passe passe final
nous montre le plat terminé !
> En fait , ce qu'il est primordial de faire avant toute réalisation
> ,c'est de bien lire la recette et ce jusqu'au bout ,voire même deux
> fois pour ceux surtout
> qui mesurent plus de 1,90 sous la toise, car le temps que cela monte
> au cerveau.... non je plaisante ...
Entièrement d'accord pour ces conseil judicieux, et même pour les
moins de 1,90...
Lire et établir le timing toujours avant de commencer, c'est un des
secrets des recettes réussies.
--
Sourire@mical
Marie-Odile. (Soyez doo pour me répondre)
La faq de fr.rec.cuisine : http://faqfrc.free.fr/
> Mais je m'interrogeais aussi, et surtout, sur une action plus positive, plus
> active.
> Comme par exemple de parvenir à établir comme un 'manifeste' à destination
> des éditeurs de livres de cuisine.
> Expliquant ce que des gens aimant faire la cuisine, utilisateurs de livres
> de cuisine (acheteurs et/ou destinataires), aimeraient trouver dans ces
> livres.
> par exemple : exactitude des recettes, explications précises, photos non
> obligatoires mais représentant la recette présentée, etc...
>
> Mais peut-être est-ce utopique ?
Pour l'instant je ne sais pas si c'est utopique. L'idée ne me semble pas
mauvaise a priori. Mais je ne sais pas quel succès elle aurait, ou plutôt
quel effet elle produirait sur les éditeurs qui la recevraient. J'ai
tendance à penser qu'elle produirait une situation plus chaotique qu'elle
n'est déjà... En général telle est la conséquence des "listes de doléances"
envoyées aux éditeurs ou rédacteurs en chefs : ceux-ci, rarement capables
d'assumer leur responsabilité d'éditeur, se "vengent" sur leur personnel en
mettant en cause leur compétence mais sans forcément leur expliquer comment
ils devraient modifier leurs méthodes. Le mécontentement dégringole du
sommet jusqu'au correcteur (quand il existe) qui hérite de la boule de neige
accumulée, comme toujours. Et finalement les choses ne vont pas forcément
mieux qu'avant. Si les compétences sont au rendez-vous il y a une
amélioration, mais si elles n'existent nulle part dans la chaîne
d'élaboration du livre, ce n'est pas un manifeste qui fera la différence. Il
n'aura fait qu'apporter un peu plus de tension et pas nécessairement une
réflexion.
L'important est qu'il y ait un réel travail éditorial sur les recettes, or,
ce travail éditorial, peu de gens en France sont capables de le fournir.
Mais même quand ils sont présents, on ne leur donne pas toujours les moyens
de le fournir.
En plus, oui, les correcteurs spécialisés dans la cuisine existent, ils
sont peu, et il y en a des bons et des mauvais. Les mauvais peuvent mettre
un souk intégral dans des recettes correctement rédigées au départ... Ce qui
complique encore les choses.
L'idéal était la situation, désormais disparue, où l'éditeur culinaire avait
ses propres relecteurs et correcteurs sur place, "en pied", aguerris à un
certain type de travail et connaissant sur le bout des doigts les méthodes
de la maison. C'était le cas (je peux en parler car cette organisation a
disparu, la plupart du personnel a été virée il y a bientôt dix ans et
maintenant tout est en sous-traitance) des éditions Time-Life, éditeurs de
livres de cuisine parmi les plus sérieux et les plus intéressants qui aient
jamais été proposés au grand public.
Je ne donnerai pas de noms, mais c'est vrai qu'il y a des éditeurs qui
savent mieux que d'autres rassembler autour d'eux les compétences
culinaro-éditoriales...
Paradoxalement, ce sont les éditeurs les plus susceptibles de prêter
attention à un "manifeste" de ce genre qui en auront le moins besoin. Et
ceux qui en auront le plus besoin sont ceux qui risquent de le jeter à la
corbeille.
J'ai une idée : on va plutot utiliser le forum pour son usage initial :
refiler les bons tuyaux sur les éditeurs qui sortent des collections de
cuisine sérieuses, et pourrir la gueule à ceux qui nous refilent des
torchons inexacts.
> Il me semble aussi qu'il faudrait éviter de "dénoncer" tel ou tel éditeur,
> et mettre en "exergue" tel ou tel autre.
Ah mince, fallait pas l'inviter...
K
K
> Je ne sais si j'ose car je ne suis pas prêtresse, mais c'est vrai que
> pour la pâtisserie c'est mieux de respecter les proportions, surtout
> quand on n'a pas trop l'habitude.
Pour la pâtisserie, ça me semble même obligatoire de respecter les "bonnes"
proportions quand on est simple amateur.
> Je constate souvent des erreurs quand je lis des recettes dans des
> magazines, et aussi dans certains livres, et je dois dire qu'à chaque
> fois je me dis, mais pourquoi il n'y a pas des professionnels pour relire,
> des correcteurs(trices) comme cela devrait se faire pour tout.
Là, Sophie nous a expliqué qu'il y a un manque de moyens et de temps pour les
rédacteurs et que les éditeurs favorisent plutôt les photographes et stylistes.
> Ayant mon bureau chez moi je fais souvent SOS cuisine.
J'imagine bien.
> L'image fait souvent envie, on essai et c'est la catastrophe,
Tout moi. Le nombre de mousses qui sont parties à l'évier....et les "gâteaux"
qui ont fini à la poubelle en déchirant le sac, en plus.
> je crois pouvoir dire que sur frc on a pratiquement toujours
> des explications qui tiennent la route et des recettes pareilles.
Je commence à m'en apercevoir.
Je m'étais même dis qu'un livre intitulé "Les bonnes recettes des lecteurs de
frc" pourraient avoir un intérêt certain.
> Lire et établir le timing toujours avant de commencer, c'est un des
> secrets des recettes réussies.
>
C'est exactement comme se donner les moyens de réussir un examen : bien lire le
texte plusieurs fois et gérer son temps entre les différentes questions.
A+
Pourquoi pas de nom ?
K
Parmi ceux qui soignent particulièrement les textes et les recettes de leurs
livres culinaires, on peut citer Minerva.