Stephane , t’arrange ….

[pti...@gmail.com]

Slt,

Moi j’aurais bien arrage la Francine, dans la soupe au choux …

Mais heuresement’qu’ils ont fait appel a des professionnelles :
« CANAL+ REPREND LES CHAÎNES PAYANTES OCS D’ORANGE
Le groupe Canal+ va acquérir le bouquet de chaînes payantes OCS et la filiale de coproduction Orange Studio.

Le Figaro10 Jan 2023Caroline sallé @carolinesalle
L’épilogue d’un long feuilleton qui aura duré pratiquement deux ans. Canal+ va acquérir OCS, le bouquet de chaînes payantes de l’opérateur télécoms Orange ainsi que sa filiale de coproduction de films et séries Orange Studio. Les deux groupes ont officialisé lundi «la signature d’un protocole d’accord». À l’issue de cette transaction, Canal+ deviendra l’actionnaire unique des deux sociétés.
La nouvelle direction d’orange s’apprête à solder les comptes de la coûteuse politique de convergence entre télécoms et audiovisuel, entamée voilà plus de quinze ans. Didier Lombard, le PDG d’alors, veut avoir la maîtrise des contenants (les réseaux) et des contenus (films, séries…). Son groupe se dote d’une division pour négocier des droits audiovisuels et produit même certains contenus. Mais la « success story» n’est pas au rendez-vous. Pire : elle n’aura été qu’une suite de fiascos. En 2008, le rachat de plusieurs matchs de la Ligue 1 de football, moyennant 200 millions d’euros par an, se soldera par une ardoise de 1 milliard d’euros! Et la fermeture de la chaîne Orange Sport, le 30 juin 2012. À l’époque, l’opérateur avait, tout comme aujourd’hui, cherché un repreneur. En vain.
1,5 milliard englouti entre le sport et le cinéma
Créés également en 2008, le bouquet de chaînes payantes (OCS City, OCS Max…) et la plateforme OCS, commercialisés 11 euros, bénéficient certes d’une bonne image de marque. Mais c’est un gouffre. « Les équilibres financiers sont trop compliqués », indique aujourd’hui pudiquement le groupe pour justifier la revente du bouquet télévisé qui a accumulé « entre 400 millions et 500 millions d’euros de pertes depuis son lancement», selon Les Échos. En somme, résume un expert des médias, «Orange a perdu de l’argent une première fois avec le sport, et une seconde fois avec le cinéma.» À l’arrivée, le montant de l’addition est salé : 1,5 milliard d’euros…
À terme, la vente D’OCS permettra à l’opérateur télécoms de se délester d’un foyer de pertes. Dans un premier temps, toutefois, c’est le vendeur Orange, une fois n’est pas coutume, qui donnera de l’argent à l’acheteur Canal+. L’opérateur télécoms s’est engagé, selon le quotidien, « à supporter les cash-flows négatifs futurs », en versant durant les trois à quatre prochaines années, une centaine de millions d’euros sous la forme de minimums garantis.
À se demander pourquoi Canal+, qui détenait 33,3% D’OCS, accepte de récupérer la patate chaude. Le rachat D’OCS et d’orange Studio répond à une quadruple logique. Actuellement, le bouquet de chaînes compte quelque 3 millions d’abonnés. Même si le taux de désabonnement peut s’accélérer avec la perte d’une grande partie des séries de HBO (Games of Thrones, Les Soprano…), cette acquisition permettra toujours à Canal+ de consolider sa base d’abonnés. Maxime Saada, le président du directoire de Canal+, ne cesse de répéter que son groupe doit atteindre une taille critique et qu’il vise les 30 millions de souscripteurs dans le monde à l’horizon 2025, contre environ 24 millions actuellement. «Les réservoirs d’abonnés qui se comptent en millions sont aujourd’hui très compliqués à trouver », rappelle l’expert des médias.
En second lieu, Canal+ deviendra un acteur plus incontournable que jamais pour le cinéma français. Il en est déjà le premier financeur avec près de 200 millions d’euros investis par an. À cela s’ajouteront les 20 millions d’euros d’obligations D’OCS. À terme, ces deux « guichets » n’en formeront plus qu’un. Le rapport de force avec le cinéma n’en sera que plus favorable à la filiale de Vivendi.
Par ailleurs, Canal+ compte valoriser les droits des contenus D’OCS (La Servante écarlate, The Walking Dead…) et opérer des synergies créatrices de valeur entre Studiocanal et Orange Studio. Ce dernier « compte plus de 200 coproductions à son actif ainsi qu’un catalogue de près de 1 800 oeuvres audiovisuelles et cinématographiques dont des films oscarisés et emblématiques comme
The Artist ou The Father », indique un communiqué commun de Canal+ et Orange.
La dernière raison pour laquelle la filiale de Vivendi reprend le service OCS est d’ordre concurrentiel. « En mettant la main sur cet actif, Canal+ ferme le marché et empêche un autre concurrent de se renforcer. C’est pragmatique », estime l’expert qui parie sur le fait que « ce deal a sans doute permis également de consolider l’accord de distribution avec Orange ». Ce dernier est en effet le premier distributeur de Canal+.
L’opération doit encore faire l’objet d’une information consultation des instances représentatives du personnel et être, par ailleurs, notifiée à l’autorité de la concurrence. »

La diversification, date de Thirry, alors c’est un bug d’ia ?

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Ptilou