Christophe Dang Ngoc Chan
unread,Mar 30, 2021, 2:00:28 PM3/30/21You do not have permission to delete messages in this group
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/Jumanji : bienvenue dans la jungle/, Jake Kasdan, 2017.
Je m'attendait à une comédie d'aventure avec une morale bienveillante et
positive et c'est ce que j'ai eu.
Par rapport au premier /Jumanji/ (Jake Kasdan, 1995), on perd la
dimension tragique douce-amère (le temps passé dans le jeu est
définitivement perdu IRL). Et le dispositif est bien sûr à comparer avec
/eXistenZ/ (David Cronenberg, 1999), en particulier dans le traitement
des PNJ et des actions obligatoires, ou, dans une moindre mesure, à
/Avalon/ (Mamoru Oshii, 2001) pour le jeu à missions et à niveaux. Bien
sûr, dans /Jumanji:bdlj/, on n'a pas le côté expérimental mais on a
quand même une certaine réflexion méta pas inintéressante : en
particulier, dans /eXistenZ/, on est dans un bac à sable et les
joueur·euses ne sont pas contraint·es par des archétypes et dans Avalon,
l'archétype détermine les actions possibles mais les joueur·euses
gardent la totale maîtrise du PJ.
Ici, on a des personnages archétypaux IRL (dans la pure veine
hollywoodienne : le geek, la rebelle, le cancre membre de l'équipe de
foot US, la blonde) qui se fondent dans d'autres archétypes (ceux du jeu
vidéo) et c'est pas inintéressant. Et Jack Black jouant avec le
caractère d'une blonde vaut le détour.
Il y a aussi un jeu méta sur les vies : les possibilité de mourir et de
revenir n'est pas qu'un échec, c'est utilisé en tant que mécanique de jeu.
Bref, plutôt une bonne surprise.
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Christophe Dang Ngoc Chan