Djeel a écrit :
>
> Salut !
> J'aurai besoin de vos lumières à propos de cette technique :
> suite à une fuite au vase d'expansion d'une chaudière de chauffage central
> gaz de ville, j'ai appelé un plombier.
[...]
> La fuite était-elle due à ce procédé de gelage ?
> Le plombier était très sympa, m'expliquant tout ce qu'il faisait. Je n'ai
> pas encore reçu la facture...
C'est certain que l'eau se dilate en gelant et que la pression exercee
sur le cuivre est enorme. Si celui ci n'est pas assez souple, il se
fissure inevitablement. Mais j'ignore si certaines structures de cuivre
resistent?
J.D.
Sinon, comment ferait-on les coudes des tuyaux ?
Salutations.
deson a écrit:
Salut, Jean !
Merci pour ton avis...
--
Djeel le drômois
"Jean-Jacques LE GALL" <ales...@club-internet.fr> a écrit ...
> Le cuivre est ductil, donc il doit supporter une dilatation sans se mettre à fuir.
>
> Sinon, comment ferait-on les coudes des tuyaux ?
>
Le cuivre "recuit" est ductile. C'est dans cet
état que les cristaux sont le plus gros.
Il est facile de déformer
le matériau par glissement des plans cristallins
les uns sur les autres.
Lorsque le cuivre est dans un état "écroui", les
cristaux sont beacoup plus petits et enchevétrés.
Il n'est alors plus du tout ductile,
mais plutôt élastique. Il est probablement encore moins ductile
à froid. J'ignore si on peut geler sans risque
un tube écroui en bon état, mais si j'avais à le faire
je le refroidirais très doucement, et pas
en le soumettant instantanément à la température de
la neige carbonique.
Surprenant : le cuivre "recuit" peut être aussi dur
et élastique que l'acier au carbone trempé !
Il suffit d'incorporer des petits atomes de béryllium
qui s'insèrent dans le cristal cubique
comme des "coins" pour empécher les plans cristallins
de glisser. En masse, cela représente
un alliage à seulement quelques % de Be.
--
FP
La prochaine fois que je travaillerais du cuivre je me sentirai Hyper Intelligent avec
plein d'atome crochu pour la science.
Moi qui pensait que Ponçage et Grattage étaient les deux mamelles du bricolage !!!
Amicalement.
>
J'ai un robinet extérieur pour mon arrosage de jardin. Il est monté au bout
d'un tuyau de cuivre dépassant du mur, et le tout gèle régulièrement. Depuis
20 ans, ça tient le choc.
JMB
Oui, on trouve le bronze au bérillium chez tous les
bon revendeurs de métaux (c'est assez cher). Aucun intérêt pour la plomberie.
Comme la technique de recuit-revenu est plus simple que celle
de la trempe, qu'elle intervient après ponçage et grattage (ou usinage),
et que ce matériau craint moins la corrosion que l'acier,
il peut intéresser le bricoleur.
Quid néanmoins de la toxicité des copeaux ?
--
FP
> Djeel le drômois
Très probablement car, si l'astuce du gel artificiel peut faire
momentanément office de robinet, j'ai connu deux cas de gel de tuyaux en
cuivre :
1-durant l'hiver 76 en comble non aménagé un tuyau isolé par manchon a gelé
au passage d'un mur où le contact avec le ciment a fait un point froid et
peut-être réduit l'épaisseur de l'isolant.
2-en vide sanitaire ventilé (en période d'absence) sur point bas du circuit
d'eau chaude qui n'avait pas bénéficié de la vidange... j'ai depuis ajouté
une vidange sur la partie inférieure du "U" du circuit d'eau chaude!
Les tubes de cuivre sont filés et l'étirage produit une microstructure de
grains allongés pour qui les contraintes circonférentielles sollicitent le
"sens travers". Cela fragilise la résistance aux surpressions. Le cintrage
sollicite essentiellement le "sens long" (allongement et raccourcissement)
et à un degré moindre le "sens" travers" par aplatissement.
Robert Cazard
roca...@free.fr
(pour réponse directe enlever le o)
ça, il fallait quand-même le dire ! :-))
PP