Soudain un voilier qui navigait au près se met à nous apostropher violement
parceque nous étions sur sa trajectoire. Nous lui avons bien fait remarquer
que nous étions arrétés en train de manger mais ça ne l'a pas calmé.
Ma question : dois-je arborer les pavillons " navire sans erre " dans cette
situation ?
Merci d'avance
J'ai déj) fait cela souvent par petit temps, et j'ai hissé la boule de
mouillage par précaution, mais ce n'est pas tout-à-fait vrai, puisque
le bateau dérive avec le courant...
Comme quoi, le bon sens et la courtoisie remplace aisément un règlement aussi tatillon soit-il.
Dans tous les cas, naviguer à la voile ne donne aucun droit à beugler, contrairement aux habitudes prises par certains équipages
sortant au large de La Trinité ... Je ne vise personne.
--
Riguello
Salut Jean Pierre
il existe une marque pour les navires non maitre de leurs manoeuvres
Ne t'inquiéte pas des cons à voile ça existe!!!
dans l' aprés midi ton gugusse a du engueuler une cardinale sud qui
était sur sa route
et le soir en prennant sa voiture ,il a klaxonné aprés un gars qui
n'allait pas assez vite
Ce qu'il y a de bien avec les imbéciles c' est qu'il sont parfaitement
prévisible
par contre ils nous surprennent quand ils sont là où on ne les attends
pas.
pour moi la premiére fois où j' ai été surpris c' est par un groupe de
"figariste" à la Rochelle
la deuxiéme fois sur un glacier dans la barre des écrins. :-)
--
Amicalement
Marco
Le navire non maitre de sa manoeuvre est de rang 1 dans la hiérarchie
des priviléges
il se signale par 2 boules superposés.
Bonjour,
Le navire non maitre de sa manoeuvre est de rang 1 dans la hiérarchie
des priviléges(il ne doit rien à personne)
il se signale par 2 boules superposées.
Vouivoui, mais question: un navire stoppé sans erre à qui il suffirait
de relancer le moteur ou de border les voiles pour repartir est-il bien
"non maître de sa manoeuvre" ? C'est discutable...
--
Hubert Crépy
Salut Hubert
C'est discutable effectivement mais sujet à interpretation
amusant n'est il pas? ;-)
Sans vouloir pinailler inutilement, "navire sans erre" et "non maître de sa man½uvre" me paraissent différents.
L'un peut exprimer une volonté (l'heure du pique nique), l'autre une conséquence liée à un élément externe comme une panne.
On ne devient pas "non maître de sa man½uvre" volontairement.
Non ?
--
Riguello
Ben pourquoi pas? Tu veux retirer tout le sel et le piquant de la vie à
ceux qui ne peuvent pas naviguer en ce moment? ;-)
Je cite le RIPAM (Règle 3):
" f) L'expression « navire qui n'est pas maître de sa manoeuvre »
désigne un navire qui, en raison de circonstances exceptionnelles, n'est
pas en mesure de manoeuvrer conformément aux présentes Règles et ne peut
donc pas s'écarter de la route d'un autre navire. "
On peut éventuellement s'être mis soi-même et volontairement dans ces
circonstances exceptionnelles (par exemple en affalant ses voiles pour
pique-niquer). Ca n'est pas forcément raisonnable au milieu du chenal
d'accès au Havre, mais ne me paraît pas contre-indiqué au large, s'il y
a largement de l'eau autour. S'il suffit de démarrer un moteur pour
s'écarter, je ne pense pas qu'on puisse exciper d'un privilège "non
maître de sa manoeuvre". Si le moteur ne veut pas démarrer, il faut se
précipiter pour hisser les deux boules, ce qui signifie: "j'ai les
boules [sic], ce fichu tas de rouille est encore en panne". ;-)
--
Hubert Crépy
Ton exemple démontre même comment d'un état "sans erre" on devient "non manoeuvrant" lorsque la bourrique refuse de répondre ...
Mais on ne répond pas à la question initiale : comment indique t'on que c'est l'heure de l'apéro à bord ?
--
Riguello
deux bouteilles pointe en haut : l'apéro va commencer
deux bouteilles opposées par la base, la vide en bas, la pleine en haut :
l'apéro est en cours
deux bouteilles pointe en bas : l'apéro est fini
certains bateaux font comme les pécheurs avec le panier hissé à l'avant à
demeure : il conservent le signal numéro deux à poste jour et nuit.
Hubert, de Cherbourg
Oui c'est une idée !
En regardant le code international de signaux je trouve aussi le pavillon M
( Mike ) : Mon navire est stoppé et n'a plus d'erre !
Mais je doute que le voilier venant à ma rencontre connaisse la
signification de ce pavillon !
surtout si tu as une bonne bouteille accrochée au frais sous le bateau : il
faut respecter les paliers de décompression pour la remonter !
Hubert, de Cherbourg
"Yann Amarre" <no_spam...@free.fr> a écrit dans le message de
news:40d5c73d$1$11343$626a...@news.free.fr...
Au fait,
un truc qui me surprends, c'est que le skipper de ce fameux voilier qui t'agresse d'un air supérieur n'est pas immédiatement viré de
bord en voyant que tu n'avait pas d'air ... ;-)
--
Riguello
> Mais je doute que le voilier venant à ma rencontre connaisse la
> signification de ce pavillon !
oh le Troll !
mais sais tu qu'un pavillon de plongée gros comme un mouchoir, si on arrive
dessus vent arrière il faut être à bien moins de 150 m. pour le voir ...
on s'inquiète, avant même de voir le pavillon, d'un bateau immobile, surtout
dans les zones de courant comme par ici où il n'est pas rare que le plongeur
soit loin du bateau en train de palmer comme un fou pour y revenir !
principe de base : passer loin d'un bateau immobile sauf si comme dans la
passe de l'Est, il y a parfois tant de bateaux qui pêchent qu'il n'y a
jamais 150 m. entre eux .... et il y passe aussi des ferry .... mais ils ont
un gros klaxon <]:o)
bonnes plongées et si ton pavillon est de format A5 et bien c'est un peu
petit, un format A3 serait le bienvenu, l'idéal : deux panneaux rigides à
45° l'un de l'autres et montés comme une girouette, au moins là plus
d'excuses !
Hubert, de Cherbourg
Bonsoir.
Un navire n'est pas maître de sa manoeuvre quand il ne peut pas
manoeuvrer : pas de vent pour un voilier pur, panne de moteur.....
Un navire ne peut être déclaré pas maître de sa manoeuvre par décision
de son capitaine.
--
Yvon Nedonchelle.
REPONSE PAR MAIL : RHABILLEZ MON ADRESSE !
Voile en Ecosse, Irlande, Galice, Baltique :
http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/
Salut Yvon
He oui j'ai voulu joué sur les mots mais au fil de la conversation j'ai
pris mesure de mon erreur. ;-)
"lapache" <jean-...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
cb3e29$sik$1...@news-reader2.wanadoo.fr...
Seulement voilà, faut dérégler le pilote automatique.
car pour les cons, le règlement c'est le règlement !!!
Comme disait Brassens : quand on est con, on est con.
Razvag
JMC a écrit :
j'ai déjà fait cela en Bretagne (en voilier à petite vitesse), mais "à
portée de voix" c'est trop prés pour respecter la réglementation sur les
plongeurs .... le canot était vide à la dérive ... le plongeur est remonté
aussitôt pour m'engueuler .... réglementairement j'étais dans mon tort.
Hubert, de Cherbourg
Bonjour.
Pour un voilier qui s'approche, un autre voilier, voiles ferlées, sans
signal particulier est un voilier au moteur : à 100m de distance on ne
peut pas deviner qu'il est sans erre.
Si il y a risque de collision le skipper du voilier approchant est en
droit de penser que le voilier au moteur va s'écarter, puis quand la
collision parait inévitable il va manoeuvrer en grommelant !
Casser la croute en dérivant à sec de toile ne donne aucune priorité, et
il faut laisser la place au chalutier ou au voilier qui se présente
(laisser la clef sur le moteur).
Hisser le pavillon "M" : je suis sans erre, ne résoudra rien car il sera
trop petit pour attirer l'attention et personne ne sait ce que "M" veut
dire.
Conclusion :
Il faut absolument éviter de se mettre dans des situations qui prêtent à
confusion dans un endroit où la circulation est importante, que ce soit
entre Houat et le Crouesty ou entre Douvres et Calais.
"Hubert, de Cherbourg"
<hubert...@lapeste.net-remplacer-lapeste-par-laposte> a écrit dans le
message de news:40d69319$0$295$636a...@news.free.fr...
personnellement je ne sais pas trop quoi en penser ....
Hubert, de Cherbourg
FAbrice
JJ
"Fabrice" <f.bruel...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news:2jnliuF...@uni-berlin.de...
:-) :-)
je pense que le pb réel est ailleurs : celui qui navigue et qui voit un
bateau sans réaction, doit anticiper et manoeuvrer pour eviter.
celui qui passe outre ce principe est un délinquant..
:') :')
--
Gericaf,
Bon vent à tous et à bientôt sur le web..
Absolument.
Mais comment découvre t'on que le bateau est sans réaction ?
On le découvre car il n'effectue pas les manoeuvres espérées.
Ce qui nous ramène au problème précédent : manoeuvre d'évitement quand
il devient évident que l'autre ne change pas de route comme il devrait
le faire.
En cas de besoin on peut tourner le bateau pour montrer son cul à celui
qui se rapproche : le bateau rattrapant doit s'écarter du bateau
rattrapé (règle 13a du règlement international pour prévenir les
abordages en mer)
Mais, une fois de plus, tout ça n'est qu'une question de bon sens.
--
Riguello
"Yvon Nedonchelle" <yvon.ned...@wanadoo.apoil.fr> a écrit dans le message de news:cb6h85$b7i$1...@news-reader2.wanadoo.fr...
> Jeudi matin nous partons de Houat en direction du Crouesty . Tout petit
> temps. Vers midi en attendant que ça se lève un peu on se met à sec de
> toile et on casse la croûte sur le pont.
salut,
perso, quand je veux "m'arrêter" en cours de route, pas pour mouiller donc
mais pour casser la croûte ou faire un café etc je mets à la cape car ça
bouge quand même moins quand on garde ses voiles je trouve :o)
> Le vent se lève progressivement
> on devait avoir 7 ou 8 noeuds mais nous étions tous dehors , quelqu'un à
> la barre et attentifs à la navigation.J'ajoute que la visibilité était
> excellente.
toujours assurer une veille, rien à redire
> Soudain un voilier qui navigait au près se met à nous apostropher
> violement
> parceque nous étions sur sa trajectoire. Nous lui avons bien fait
> remarquer que nous étions arrétés en train de manger mais ça ne l'a pas
> calmé.
tant qu'on encombre pas le milieu d'un chenal, d'une régate (!), que l'on
oblige pas quelqu'un qui fait route à raser la terre ou un caillou de part
notre position, je ne vois pas de problème à se laisser dériver
tranquillement, je n'ai jamais été conspué dans mon cas, certains (très
peu) passent parfois à me toucher pour voir si j'ai un souci, l'équivoque
peut se situer à ce niveau, c'est vrai qu'à la cape, on est considéré comme
faisant route, si je me rappelle bien, et là, on peut me demander de bouger
mes fesses, enfin, c'est du cas par cas la plupart du temps.
>
> Ma question : dois-je arborer les pavillons " navire sans erre " dans
> cette situation ?
moi je ne mets rien par rapport à ce que je dis au-dessus, malgré tout, je
peux décoller en cas d'incertitude et puis, il suffit de voir tous les
canots dérivants qui pêchent le long de la côte, je n'ai pas souvenir d'un
accident dû à eux, du moins par ici
a+
--
Fanch
48°24'N & 04°29'W
Jean-Jacques (Nantes) a écrit :
Règle une cape tribord amure et alors tu es le roi !
Que les morveux aillent gueuler ailleurs ... ;-))
--
Riguello
même pas !
cela dépend des risques que l'on a pris à le sauver.
Il y a un accord amiable entre l'assureur et le sauveteur ou jugement si
l'accord ne se fait pas.
Le sauveteur peut demander la saisie conservatrice du bateau sauvé en cas de
désaccord.
Il y a eu ce genre de souci à Aurigny il y a longtemps.
Les méchantes langues accusaient les îliens d'avoir "aidé" à la rupture
d'amarre et ne voulaient pas payer (une grosse somme certes) pour le
sauvetage, mais sans intervention le bateau était perdu ....
cette calomnie (pas de preuve) m'énerve un peu, sachant par expérience
qu'une amarre passée en double sur un organneau en galva rugueux peut se
couper en quelques heures, surtout si les chaumards à l'avant sont un peu
écartés : l'amarre n'arréte pas d'aller et venir sous tension, cela ne
pardonne pas.
Hubert, de Cherbourg
Hubert, de Cherbourg a écrit:
Eric
ne me laisse pas dans l' ignorance
c' est l' humour ou le grand prix qui est en bois :-)
:-)
...c'est l'avis rond. Qui permet d'avoir de l'erre. Ce fil me faisait penser
aux maximes du Marin Breton.
:-)
Eric.
L'erre est au navire ce que le rhum est au marin :oÞ
En 2ème point, j'aurais tendance à dire (au risque de dire encore une énorme
connerie) ... (j'ai peur de lasser à la fin :'( )
Un Voilier ne surgit pas SOUDAIN lorsque la veille est attentive ....
Ou alors c'est le méga yacht de la mort qui tue avec des mats de 80M de haut
pour pouvoir développer la puissance qui le fait apparaître soudainement
dans un champs de vision par temps dégagé ...
De plus, en étant pointilleux, il me semble que l'idée même de veille
permanente va de pair avec une manoeuvrabilité permanente .....
Car regarder attentivement si on a mis son bateau dans une situation ou il
ne peut plus bouger ne me semble que de peu d'intérêt à part de dire "je
sais pourquoi je suis mort" ....
Moniteur de voile, la solution évoquée par quelqu'un d'autre : la cape,
m'aurait semblé autrement plus pédagogique pour moi même mais aussi pour
l'équipage :
1) pour moi : ça me faisais une nouvelle occasion de vérifier comment se
comporte mon bateau à la cape, et donc le jour ou j'en aurais besoin, je
"saurais exactement" comment procédé pour pratiquer LA cape qui va bien à
mon bateau.
De plus en tant que skipper : j'aurais vu d'un bon oeil de ne pas "user" mes
manoeuvres par une manoeuvre supplémentaire, et de plus aurait choisit la
cape, pour rester au maximum manoeuvrant, un léger angle de barre et ça
repart ...
2) Pour l'équipage : la cape n'est pas connue de beaucoup de personne, alors
qu'il semble que cela soit une solution qui évite bien des ennuis ... sans
bien sure être LA solution idéale à toute les situations, mais dans ce cas
précis, cela aurait permit à l'équipage de voire de visu de quoi il en
retournait ....
Concernant les discutions qui ont suivis, je ne suis bien sur pas un vieux
loup de mer bien au contraire ...
Cependant au premier abord, autant il me semble que "navire non manoeuvrant"
ne me semble pas convenir car effectivement y est associé une notion
d'éléments exceptionnels et extérieur au navire ...
Autant "navire sans erre", ou bien la boule noire signalant le "mouillage"
me semble à priori sans être un spécialiste applicable ...
Bien que navire au mouillage implique dans la majorité des cas que tu ne
bouges pas ... Mais si tu arbore ce pavillon au large, il me semble
compréhensible très facilement que tu es en "pause" et que tu dérive
(puisqu'il y a peu de chance que tu es réussit à "crocher le fond")...
Quand à navire sans erre, cela me semble limite car le peu de vent mais
surtout le courant qui lui peut être assez fort te donne justement de
l'erre, et pas forcément qu'un peu ...
En résumé de cette "longue réponse" :
le "soudain" me semble limite vis à vis d'un voilier ....
Quitte a se mettre en panne autant le faire dans les règles avec la cape qui
est formatrice vis à vis de l'équipage et ne prête aucun doute pour l'autre
skipper s'il prend la peine de sortir ses jumelles et vérifie ton gisement
par rapport a son propre bateau lors de sa navigation,
La boule de mouillage peut me sembler utile dans pareil cas ...
Cordialement,
JM qui est loin d'être sur d'avoir raison, qui essaye d'apporter sa modeste
pierre à l'édifice et qui espère s'il est à coté de la plaque se faire
corriger par les éminents contributeurs de ce forum afin d'éviter de se
retrouver en pareil cas ;-)
Si je vais en mer ce n'est pas pour me faire "houspiller" par qui que se
soit ;-) :D
"lapache" <jean-...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news:cb3e29$sik$1...@news-reader2.wanadoo.fr...
> Jeudi matin nous partons de Houat en direction du Crouesty . Tout petit
> temps. Vers midi en attendant que ça se lève un peu on se met à sec de
toile
> et on casse la croûte sur le pont. Le vent se lève progressivement on
devait
> avoir 7 ou 8 noeuds mais nous étions tous dehors , quelqu'un à la barre et
> attentifs à la navigation.J'ajoute que la visibilité était excellente.
>
> Soudain un voilier qui navigait au près se met à nous apostropher
violement
> parceque nous étions sur sa trajectoire. Nous lui avons bien fait
remarquer
> que nous étions arrétés en train de manger mais ça ne l'a pas calmé.
>
:-) :-)
c'est plutôt l'inverse !
:'( :'(
non, seulement s'il laisse sa voile hissée.
Le cône est demandé pour un navire qui fait route moteur et voile, et dans
ce cas il a les prérogatives du bateau à moteur.
si les voiles ne sont pas hissées le cône est inutile.
> Je n'ai encore jamais navigué sur un bateau qui arbore ce cône pointe en
bas
> au moteur ....
si, en Belgique ...
> Un Voilier ne surgit pas SOUDAIN lorsque la veille est attentive ....
hélas si ! cela arrive ....
cela m'est arrivé ...
au prés tribord amure, assez loin sous le vent et en avant un autre voilier
même route.
pas d'autre voilier en vue.
un coup d'oeil de temps à autre, puis je finis par l'avoir en vue constante
juste en arrière du génois ...
et tout d'un coup : un voilier à contre bord à 10 m. ?/?!§
en fait il devait se confondre avec l'autre voilier, puis a virer de bord
dans les quelques minutes où je ne regardais pas et comme ensuite j'avais
une vue constante sur l'autre voilier que je croyais unique, je n'ai plus
été voir sous le génois pendant trop longtemps (dix grosses minutes ...)
certes j'étais prioritaire, mais je me considère comme ayant fait une grosse
c.....ie !
> 1) pour moi : ça me faisais une nouvelle occasion de vérifier comment se
> comporte mon bateau à la cape, et donc le jour ou j'en aurais besoin, je
> "saurais exactement" comment procédé pour pratiquer LA cape qui va bien à
> mon bateau.
la cape sous génois histoire de prendre le thé risque de couter cher en
génois et barres de flèches ...
> De plus en tant que skipper : j'aurais vu d'un bon oeil de ne pas "user"
mes
> manoeuvres par une manoeuvre supplémentaire, et de plus aurait choisit la
> cape, pour rester au maximum manoeuvrant, un léger angle de barre et ça
> repart ...
pas du tout : il faut repasser le foc de l'autre côté, car chercher le vent
arrière à partir de la cape peut demander du temps et virer foc déjà à
contre n'est pas possible.
> 2) Pour l'équipage : la cape n'est pas connue de beaucoup de personne,
qu'est-ce qui te fait dire cela ?
> Quand à navire sans erre, cela me semble limite car le peu de vent mais
> surtout le courant qui lui peut être assez fort te donne justement de
> l'erre, et pas forcément qu'un peu ...
l'erre est par rapport à l'eau, le courant n'y change rien, tu peux être
sans erre à 4 noeuds au gps !
mais c'est en continuant à te poser toutes ces questions que tu trouveras le
plus vite les bonnes réponses.
Si tous mes élèves posaient autant de questions .... <]:o)
Hubert, de Cherbourg
Bon je recommence
le rhum est à l' erre ce que le marin est au bateau ;-)
"Hubert, de Cherbourg"
<hubert...@lapeste.net-remplacer-lapeste-par-laposte> a écrit dans le
message de news:40d87f3e$0$879$626a...@news.free.fr...
[...]
> > Je n'ai encore jamais navigué sur un bateau qui arbore ce cône pointe en
> bas
> > au moteur ....
>
> si, en Belgique ...
Je n'ai pas encore été me promener par là bas ;-)
>
> > Un Voilier ne surgit pas SOUDAIN lorsque la veille est attentive ....
>
> hélas si ! cela arrive ....
>
> cela m'est arrivé ...
>
> au prés tribord amure, assez loin sous le vent et en avant un autre
voilier
> même route.
> pas d'autre voilier en vue.
> un coup d'oeil de temps à autre, puis je finis par l'avoir en vue
constante
> juste en arrière du génois ...
>
> et tout d'un coup : un voilier à contre bord à 10 m. ?/?!§
>
> en fait il devait se confondre avec l'autre voilier, puis a virer de bord
> dans les quelques minutes où je ne regardais pas et comme ensuite j'avais
> une vue constante sur l'autre voilier que je croyais unique, je n'ai plus
> été voir sous le génois pendant trop longtemps (dix grosses minutes ...)
>
> certes j'étais prioritaire, mais je me considère comme ayant fait une
grosse
> c.....ie !
>
>
"Surgir" à la voile est bien sur possible ... Le voilier étant "caché" par
une voile (souvent le génois), une pointe de terre, un autre bateau etc ...
Ma réponse était dans le contexte du départ : plan d'eau dégagé, beau temps,
bonne visibilité et voile affalée ==> Donc condition de visibilité
"parfaite". Certes la mer "gomme" les détails, la vitesse et les distances,
certe un voilier au près est moins visible qu'au travers ...
Mais dans de bonne condition de visibilité, sur un plan d'eau dégagé avec
une veille attentive (conditions décrite à l'origine), je ne comprend pas
comment un voilier peut "surgir soudainement.
Mais je ne comprend peut être pas parce que cela ne m'est jamais arrivé.
Ma réponse essayait de poser une question, que je ne n'ai pas voulu aborder
trop "directement" ... Pour être plus clair ... Dans ces conditions
parfaite, avec une veille attentive, si un voilier surgit, quand est-il de
ferry (ou autre bateau très rapide), et qu'en devient-il quand les
conditions se dégradent ...
Dans le cas que tu décrit, le voilier "surgit" effectivement ;-) Cela
m'amène a une autre question, l'un de vous s'est-il "globalement" de conbien
de degré sur l'horizon les voiles d'avant aveugles ? Un foc descend moins
bas qu'un génois ou un génaker, mais ces 2 grandes voiles d'avant par contre
aveugle de façon non négligeable, et j'aimerais avoir un ordre de grandeur
;-)
A ce sujet aussi, il me semble me souvenir de génois et/ou génaker avec une
"bande transparante" dans le bas qui permettait de conserver une bonne
visibilité sur l'avant. Est-ce des expériences, ou bien est-ce un "type" de
voile ou une option à prendre à la voilerie ?
>
>
>
>
> > 1) pour moi : ça me faisais une nouvelle occasion de vérifier comment se
> > comporte mon bateau à la cape, et donc le jour ou j'en aurais besoin, je
> > "saurais exactement" comment procédé pour pratiquer LA cape qui va bien
à
> > mon bateau.
>
> la cape sous génois histoire de prendre le thé risque de couter cher en
> génois et barres de flèches ...
Je reconnais être parti du "postulat" que le génois était sur enrouleur ...
Cas le plus fréquent tout de même ... Et à ce moment là, quelque tours et on
enlève tout frottement. Il me semble de ma petite expérience et de ce que
j'ai pu en lire, que dans le cadre de la cape, la "taille" de la voile
d'avant ou son rendement (génois rouler perd du rendement) n'ont que peu
d'importance et que cette voile d'avant à contre va déventer la voile et
donc lui éviter de faseiller
>
>
> > De plus en tant que skipper : j'aurais vu d'un bon oeil de ne pas "user"
> mes
> > manoeuvres par une manoeuvre supplémentaire, et de plus aurait choisit
la
> > cape, pour rester au maximum manoeuvrant, un léger angle de barre et ça
> > repart ...
>
> pas du tout : il faut repasser le foc de l'autre côté, car chercher le
vent
> arrière à partir de la cape peut demander du temps et virer foc déjà à
> contre n'est pas possible.
Qui a parlé de chercher le vent arrière ? ;-)
Pour avoir fait quelques essais, il me semble que cela est possible (même si
un peu long et la borieux) en mettant la grand le à contre de la voiel
d'avant (en poussant la baume à la main jusqu'a faire "porter la GV"),
toujours est-il que dans le cas d'origine, il ne me semblait pas question de
virer de bord, mais d'utiliser la cape pour manger tranquile tout en
conservant une possibilité de mouvement quasi instantanée : sans virer de
bord, il suffit de reprendre le génois sur l'autre bord et d'abbattre un peu
pour le "remplir", border la GV pour reprendre rapidement de l'erre. Comme
le font certains en départ de regate ;-) Ils se mettent le plus près
possible de la ligne et attendent le départ à la cape, au coup de canon, ils
démarrent assez vite ...
>
>
> > 2) Pour l'équipage : la cape n'est pas connue de beaucoup de personne,
>
> qu'est-ce qui te fait dire cela ?
Plusieurs discution que j'ai eu ou entendu autour de moi, le constat de
voire que dans certains cas ou un cape semblerait convenir parfaitement les
choix retenus son souvent très "compliqués" mais pas la cape ... Bref un
ensemble de choses ;-)
>
> > Quand à navire sans erre, cela me semble limite car le peu de vent mais
> > surtout le courant qui lui peut être assez fort te donne justement de
> > l'erre, et pas forcément qu'un peu ...
>
> l'erre est par rapport à l'eau, le courant n'y change rien, tu peux être
> sans erre à 4 noeuds au gps !
Dans l'absolu je suis bien entendu d'accord ... Je me plaçais à la place de
l'autre bateau. tu arrive sur un bateau qui pour lui n'a pas d'erre, mais
pour toi peut se déplacer à 4 noeuds ou plus en fonction du courant ... A
priori et au risque de me tromper ... En tant que "patron" à bord, lorsque
tu navigue tu jette un oeil au gisement des navires environant de façon à
identifier une éventuelle route de collision ... Or il me semble avoir
constaté, que dés qu'une cote est en vue, on raisonne en
"gisement/alignement" : gisement par rapport à soi, et en même temps aligné
l'autre bateau sur un amer ou un point remarquable permet de mieux estimer
la vitesse des 2 mobiles en même temps. Le skipper du bateau "arrivant"
peut avoir sousestimé la force du courant, ou ne pas en avoir tenu compte :
exemple concret : à ce jour j'ai toujours entendu dire que pour une
traversée de la manche "croisière" on ne tient pas compte des courants
puisque les courant son "traversier", on va subir une marée complète, et
donc on serra pousé autant d'un coté que de l'autre.... Genre de raisonement
qui peut amener le skipper à m'éconnaitre le courant. ee dans ce cas une
observation d'un alignement du bateau rencontré donnera une impression de
vitesse (4 noeuds dans notre exemple) qu'il sera difficile d'attribuer à un
moteur ou au courant de loin ....
Voilà pourquoi j'avais répondu cela, en étant d'accord avec toi concernant
l'erre ;-)
>
> mais c'est en continuant à te poser toutes ces questions que tu trouveras
le
> plus vite les bonnes réponses.
> Si tous mes élèves posaient autant de questions .... <]:o)
Reconverti toi : donne des cours de voiles et prends moi comme élève ^_^
<]:o)
Et le pire c'est que je me retient énormément niveau question ... Ayant peur
de lasser trop de contributeur, et ayant un grand attachement à l'effort
fournit pour obtenir quelque chose : je préfère chercher par moi même plutôt
que de poser des questions rabachées car posée trop souvent ou trop
"simple".
>
> Hubert, de Cherbourg
>
>
JM
> la cape sous génois histoire de prendre le thé risque de couter cher en
> génois et barres de flèches ...
salut,
pour ceusses qui ont un gse, c'est sûr qu'il faut prendre quelques tours,
sinon pour des voiles d'avant classiques, personnellement, je n'ai jamais
mis à la cape avec un génois, (soit c'est pour une cape de sécurité et
donc, on a la voile du temps ou pour une cape de confort et on prend des
tours sur son gse)
mais quel changement d'ambiance à bord une fois qu'on s'est mis à la cape, à
faire pour ceux qui n'en usent pas généralement
> pas du tout : il faut repasser le foc de l'autre côté, car chercher le
> vent arrière à partir de la cape peut demander du temps et virer foc déjà
> à contre n'est pas possible.
on peut abattre assez vite en gardant le foc à contre, en choquant l'écoute
de grand-voile et en nageant avec le gouvernail, du moins sur mon canot :o)
Salut,
Je suis ce post avec intérêt. Je crois que tu ne te poses pas la bonne
question.
La bonne question à mon avis c'est : "est ce que je peux m'arrêter comme ça
pour manger ou pour une autre occupation ?
Si on fait une analogie, je roulais tranquille, pas une voiture en vue, on
s'est arrêté sur la route pour casser la croûte, quelqu'un restait au
volant, la visibilité était excellente. Tout d'un coup un gars en bagnole
nous a doublés en nous injuriant.
Ma question, dois je mettre un triangle de signalisation pour prévenir les
autres automobilistes que je suis arrêté sur la route ?
A mon avis, il faut se rendre compte que la mer est une zone à multiples
facettes, travail, loisir mais surtout de navigation.
Que les règlements s'appliquent à tous pour éviter de se rentrer dedans,
donc il y en a au moins un qui bouge !!!
Aussi mets toi à la place de l'autre qui voit un truc qui semble se diriger
vers lui, parce qu'un bateau à voile sans voiles s'est un bateau à moteur,
on peut comprendre sa surprise en vous voyant manger!!!
En plus manger, sur un voilier sans voiles établies, çà devait être pétole
et mer d'huile!!!
A+
Charles
http://lemuscadet.free.fr
Je pense que la comparaison que tu fais avec la route est un peu hâtive ...
En effet, s'arréter sur l'autoroute au milieu de la file la plus à droite
pour casser la croûte serait effectivement plus incongru ...
En mer, il y a une "dimension" supplémentaire : la largeur qui devrait
permettre à chacun d'être "libre" sans gêner les autres ...
Il y a tellement de place pour "contourner" ....
A moins de se poser au milieu du trajet d'une régate, dans un chenal, au
milieu d'une écluse .... Ou là effectivement ....
Sinon .... Je ne vois pas de "gène" réelle, si la veille pendant le casse
croûte est assurée par tous à bord.
Car si le bateau "surgissant" avais vue le bateau à sec de toile, que lui
aurait il coûté de perdre quelques degré sur son près ou de virer de bord ?
Qu'aurait-il fait s'il c'était agis d'un bateau de pèche, ou d'une bouée
cardinale ?
A mon avis à moi, les "vrai problèmes" et questions posées par notre ami
lapache sont les suivantes :
- le soudain que j'ai relevé sur un plan d'eau dégagé; avec bonne visibilité
peut peut être remettre en question la qualité de la veille assurée.
- Comment dans ce cas ou d'autres similaires se signaler à l'autre pour lui
faire comprendre sa relative immobilité (même volontaire).
En effet si on est caché par le génois du bateau arrivant, il semble naturel
de se déplacer pour éviter le risque. Mais si le bateau nous voit, comprend
notre situation et se "déroute" légèrement ou est le problème ? en dehors de
la question posée : comment se signaler pour éviter toutes confusions.
- Même avec une veille "parfaite" on peut avoir des surprises ... Et il y a
peut être un lien entre veille permanente et manoeuvrabilité permanente ...
d'ou l'idée de cape qui permet d'être sur de pouvoirs bouger assez
rapidement.
Concernant ta comparaison, je pense bien plus "grave" de mouiller sans feux
de nuits, de naviguer comme cela se voit de plus en plus sans allumer les
feux (et moins souvent mais encore trop sans personne de réveiller assurant
la veille), que de se poser au milieu d'un plan d'eau pour un casse croûte
quand les conditions de visibilité son bonne.
Ton avis sur les multiples facettes est tout à fait juste, et dans l'absolu
les libertés individuelles s'arrètent là ou celle des autres commencent :)
Posé à 10M des cotes pour casser la croûte me semble tout de même ne pas
empiéter sur les libertés individuelles d'autrui, la mer étant assez grande
pour tout le monde ... :)
Cordialement,
Jm qui pense qu'avec un peu plus de tolérance le monde irait mieux (je ne
pense pas à toi charles, mais au bateau incendiaire rencontré par lapache)
"Charles" <lemuscadetaboire@free.<> a écrit dans le message de
news:40d9e70b$0$29164$626a...@news.free.fr...
"Hubert, de Cherbourg"
<hubert...@lapeste.net-remplacer-lapeste-par-laposte> a écrit dans le
message de news:40d87f3e$0$879$626a...@news.free.fr...
STéphane
> Bonjour,
> Question sur la cape: dans le cas de Lapache, il y avait 6 à 7 noeuds de
> vent, ça ne pose pas de problèmes d'utiliser la cape avec peu de vent? Du
> style stabilité des voiles bôme qui se balade etc...
salut,
tu as raison de rappeler ce paramètre, selon le canot, il ne faudra pas la
même force de vent minimale pour obtenir une cape correcte
à toi donc d'essayer sur le tien pour déterminer celà, c'est vrai que 6-7
noeuds, comme tu le dis, c'est peut-être un peu faible, à voir...
Cordialement,
JM qui attend avec impatiente remarque et/ou contradiction sur ce sujet
passionnant car rarement abordé ;-)
"Jean-Jacques (Nantes)" <jjb_roch@couic@club-internet.fr> a écrit dans le
message de news:40da7eae$0$315$7a62...@news.club-internet.fr...
Je cite:
"Ah non! L'allure d'équilibre est en général un près un peu arrivé, genre
petit
largue (rappel: le petit largue est entre le près et le travers, dont un
autre
nom -désuet- est le largue; le grand largue est une allure de portant).
Autre élément: le foc à contre tend à faire culer, la grand-voile plus ou
moins
bordée tend à faire avancer. Le safran à l'équerre tend à contrarier tout
mouvement avant-arrière. Le résultat est que le bateau progresse ou cule
peu
(d'ailleurs, il n'y a pas intérêt à ce qu'il cule du tout, cela fatigue
terriblement le gouvernail), et dérive sous le vent.
L'équilibre varie d'un bateau à l'autre et suivant les conditions. Faut
essayer
et régler.
C'est très utile, même sans tempête, pour "gagner du temps" ou reposer
l'équipage (par exemple si tout le monde est malade sur un bord de près, une
mise à la cape d'une demi-heure fera perdre très peu de terrain, et
permettra à
tout le monde de manger un morceau confortablement; idem pour que Madame
aille
aux toilettes si ça remue un peu)..."
JJ
"Jean-Mi" <Shamane-av...@hot-avirer-mail.com> a écrit dans le message
de news:40daeac2$0$314$7a62...@news.club-internet.fr...
Je n'ai jamais remarqué que le grément souffre particulièrement. Le foc pousse
en arrière et la grande voile en avant, donc le tout s'équilibre plutôt bien et
le bateau dérive doucement en crabe. C'est franchement reposant quand les
conditions sont dures, mais ça marche aussi très bien par petit temps, sauf
pétole complète évidemment.
A+
Jacques
ce n'est pas moi qui ai écrit cela, le coup du safran à l'équerre me
chiffonne.
La barre est en général aux alentours de 45° et un bateau à la cape ne cule
pas (tout est possible bien sur ...) la grand voile est toujours suffisament
bordée pour ne pas fasseyer (dans su vrai mauvais temps elle ne tiendrait
pas une heure) et elle fait avancer un peu le bateau.
Selon les réglages on va de la cape courante où le bateau avance plus qu'il
ne dérive à la cape classique où le bateau va dériver eaucoup eta avancer
moins.
Un bateau qui culerait avec le safran en travers courrait de grands risques
de la casser.
pour le reste d'accord : se reposer, manger un peu, pipi des uns et des
autres, réparation, reprendre ses esprits aprés une grosse émotion, attendre
que le jour se lève pour entrer dans un port inconnu dont on n'a pas les
cartes de détail ou à cause du brouillard ...
bonne soirée, je replonge dans mes copies de bac.
Hubert, de Cherbourg
"Jean-Jacques (Nantes)" <jjb_roch@couic@club-internet.fr> a écrit dans le
message de news:40dafa14$0$313$7a62...@news.club-internet.fr...
Salut
> Sans être un grand navigateur,
Moi non plus, juste un gugusse qui aime ça et s'y jette le plus souvent possible.
> ...
> Dans le "gros temps" que je n'ai pas fréquenté, il semble que si le bateau
> est assez gros, cela casse les éventuelles déferlantes depart les remous
> générés par le bateau (cette partie pouvant semble t il être crée en
> "éparpillant de l'huile au vent du bateau dans l'eau).
Heu, là c'est semble-t'il un peu vrai en théorie, mais il faudrait trainer avec
soi une citerne d'huile de taille peu compatible avec nos petits bateaux de
plaisance pour espérer un effet sensible :)
> ...
> Concernant les mouvements de bôme, je pense que l'état de la mer à ce moment
> là est la composante qui créera le plus de mouvement sur la bôme. Donc si
> peu de vent, souvent mer d'huile ou presque, donc "théoriquement bôme
> stable" :)
>
Hélas non. Il peut très bien y avoir une forte houle dans la pétole complète,
et ce n'est vraiment pas drôle à vivre. Tout tape dans tous les sens sans moyen
de stabiliser le bateau, sauf lancer le moteur.
C'est souvent le cas en Méditerranée, elle aime tant jouer la capricieuse celle
là :)
Il y a deux cas : juste après un fort coup de vent qui s'est arrêté comme il
avait commencé, c'est à dire sans prévenir, ou bien lorsqu'une forte tempête
lève de la houle à quelques milles au large alors que le vent est parfaitement
nul là où l'on se trouve.
Depuis que je navigue en Atlantique je trouve que cela arrive beaucoup moins
souvent, car les perturbations d'ici respectent beaucoup mieux les
comportements qu'on leur enseigne dans les livres de météo :)
A+
Jacques
J'ai adoré et bien ris sur cette partie ;-)
N'ayant pratiqué que l'atlantique (des 2 cotés france et antilles) ... je
fais grande confiance à ce que j'entends par une majorité sur la meditéranée
;-)
et note ici, que le jour ou j'irais il faudrat que je me souvienne de fermer
mon bouquin de météo ;-)
Pour les 2 cas que tu site, j'y avait pensé mais "oublié" car j'adore la
houle en général, et celle là en particulier ;-)
Quand houle et vent, en général on a pas trop le temps de penser à
admirer/profiter, on s'occuppe du bateau (au moins pendant les nav que j'ai
faites), alors que houle dans la pétole, on se laisse bercer par cette
grande main en profitant tous sens en éveil ;-) en général je finit par
m'endormir de béatitude ^_^
>
> A+
> Jacques
>
>
C'est vrai que la voile exacerbe considérablement toute propension naturelle à
sombrer dans une sieste inexorable sous le moindre prétexte. J'aime bien ce
sport qui se pratique en dormant ou en mangeant :)
Jacques
Ah, tu as de la chance. Pour moi, "houle sans vent, les poissons auront
à manger" (vieux dicton marin que je viens d'inventer).
--
Hubert Crépy
Dans notre beau fleuve, c'est plutôt d'identifier les comiques qui utilisent
moteur et voile en même temps qui nous exerce l'oeil. Comme si nous n'étions
pas capables, nous motoristes, de reconnaître la petite fumée à l'arrière du
bateau, une gite différente ou simplement le fait que le comique ne prend pas
le vent de la même façon que les autres voiliers! ;-) Donc, à mon avis, ton
énervé doit acquérir encore de l'expérience à reconnaître les intentions d'un
autre navire. Quand, à l'engueulade, on lui donne le bénéfice du doute. Son
patron lui a peut-être refusé ses dates de vacances et quelqu'un devait payer,
il est tombé sur toi! ;-)
Moi, quand je vois un bateau sans erre, je m'approche avec prudence pour voir
si tout va bien. Faut avoir eu une panne et avoir été secouru rapidement par un
confrère plaisancier pour que cela devienne irrésistible. Si ça va bien, on se
sera, peut-être, fait quand même de nouveaux amis.
En fait, à la dérive, en terme de sécurité, on fait bien plus attention à
laisser le sonar fonctionner pour aviser les mammifère marins de notre présence
que de hisser boules et fanions dans le St-Laurent. Il y en a même qui dérivent
ainsi dans le chenal commercial. À ceux là, je souhaite un démarrage impeccable
et prompt s'ils entendent les cinq coups de corne d'un navire. (Ouais, j'en ai
vu de ça aussi!)
Bon, je me pousse sur mon bateau pour la semaine!
Salut!
Jean Dufour
Montréal QC
> Bon, je me pousse sur mon bateau pour la semaine!
j'adore l'expression !
surtout qu'il n'y a surement pas besoin de pousser bien fort !
<]:o)
Hubert, de Cherbourg
> Bonsoir,
> A tout cela, je voudrais rajouter à l'attention des Atlantistes qu'il
> faut se méfier du coup de vent qui monte en 10 minutes, passant de 0
> pétole plane à 4 ou 5 Beaufort, avec vagues croisées et courtes.
> Des choses dont on n'a pas l'habitude en Atlantique. Et que les
> Atlantistes croient rarement lorsqu'on leur dit.
> A noter, le phénomène inverse est également disponible...
salut,
rien que la thermique qui peut même s'approcher de force 7 (en Crête par
ex), sans parler de certains vents comme le meltem qui peuvent faire
regretter de contourner une île par le sud... effectivement, méf!
> Ma question, dois je mettre un triangle de signalisation pour prévenir les
> autres automobilistes que je suis arrêté sur la route ?
Salut,
A quand les aires de repos sur la mer? (pour des navires sans erre!)
:-)
--
@+
Pim
STéphane qui quand il se retrouve sans air se trouve sans erre.
(je déteste le bruit du moteur.)
;-)))
Jean
Montréal, Qc
Encore un peu atteint du mal de terre!