Je vais devoir changer d'hélice et naturellement j'ai regardé au Salon
Nautique de Paris les belles hélices repliable et celles à mise en
drapeau...
Je me suis arrêté plus particulièrement au stand des Autoprop
(Bruntons) avec leur hélice à pas auto-variable... pas de mécanisme
complexe, juste une idée qui semble extraordinaire, mais justement
qu'en pense les propriétaires de ces hélices ?
Je cherche donc un retour d'expérience sur ces hélices (Autoprop à pas
auto-variable) :
- efficacité dans les manœuvres de port (marche avant, arrière),
- en route au moteur (puissance, cavitation, dans la houle)
- sous voile (gain en vitesse, bruit).
Merci par avance.
Très cordialement
Christian, de La Teste.
mon expérience sur ce type d'hélice se limite à la demande du prix ....
J'ai finalement acheté une hélice bec de canard France Hélice dont je suis
tout à fait content : pour les manoeuvres de port, pas de différence notable
par rapport à la tripale fixe.
Peut-être un peu moins de puissance à plein régime (situation rare) et sous
voile une différence qui dépasse toutes mes espérances.
Les hélices tripales pliantes ont un peu de trainée sur un arbre d'hélice
classique qui est incliné, la bipale bec de canard placée avec les pales
verticales n'a pratiquement pas de trainée.
Hubert, de Cherbourg
"Christian, de La Teste" <bassin....@gmail.com> a écrit dans le message
de news:
ec301dd5-2727-4379...@a26g2000prf.googlegroups.com...
> J'ai finalement acheté une hélice bec de canard
Tiens, ca me fait me poser deux questions :
- ou met-on l'anode de bout d'arbre ?
- as-tu un coupe orin ? si oui, est-ce que
ca ne reduit pas l'interet de l'helice bec de canad ?
A+
Bol
> Tiens, ca me fait me poser deux questions :
>
> - ou met-on l'anode de bout d'arbre ?
je n'en ai pas, mais j'ai deux anodes sur l'arbre juste en avant de la
chaise. Le bateau est à l'eau 9 mois par an sans trace d'électrolyse, les
anodes sont à changer à chaque saison, très corrodées.
>
> - as-tu un coupe orin ? si oui, est-ce que
> ca ne reduit pas l'interet de l'helice bec de canad ?
non, pas de coupe orin. Deux choses possibles : ou bien l'hélice se referme
(cas le plus probable, vu sa forme) ou bien elle casse au niveau de
l'articulation. (je connais un cas à Cherbourg de pale cassée, mais je ne
sais pas encore la cause, j'espère rencontrer le gars un jour)
à +
Hubert, de Cherbourg
>
> A+
> Bol
>
Bonsoir,
Est ce que j'ai bien compris que tu as un moyen d'arrêter la rotation de
l'arbre en étant sur que les pales soient verticales ?
Cela m'arrangerais bien de mettre ma bipale verticale, donc moins de trainée
derrière la quille.
J'avais bien repéré la position sur l'arbre en carènant le bateau, mais dès
que je l'embraye, je ne peux arriver à l'arrêter pile au bon endroit.
Merci d'avance
Kenavo
Armel
ne faisant pas de régate, je ne prend pas soin de la bloquer au bon endroit.
En fait il faudrait aller au tourteau et placer l'arbre à la main, pendant
qu'un équipier débraye puis embraye .....
Par contre, si on arrête le moteur en le mettant au point mort avant de
couper (c'est en général comme cela que l'on fait) si le bateau garde de la
vitesse sous voile, l'hélice bec de canard va continuer à tourner, la force
centrifuge étant plus forte que la pression de l'eau.
Il faut donc embrayer pour la bloquer et qu'elle se ferme.
Pour l'hélice France Hélice, il n'est pas rare que la marche avant ne
l'ouvre pas. Mais elle est conçue pour s'ouvrir en marche arrière à coup
sur. (elles sont légèrement décalées)
Donc avant de quitter le ponton, penser à donner un tout peit coup de marche
arrière (un tour d'hélice suffit) pour qu'ensuite en marche avant elle
s'ouvre à coup sur.
Cela est dû au fait que les pales de cette hélice sont plate sur la face
arrière et ont tendance à faire ventouse l'ube sur l'autre quand l'hélice
est fermée.
Hubert, de Cherbourg
"Armel" <ar...@yviquelnospamm.com> a écrit dans le message de news:
494416e6$0$17774$426a...@news.free.fr...
Justement le prix est très similaire et d'après la doc constructeur le
compromis puissance à tous les régimes / trainée sous voile est
excellent. Bien supérieur à n'importe qu'elle autre au moteur, un poil
moins bon sous voile que la bec de canard mais identique aux autres
(mise en drapeaux) et naturellement sans comparaison avec les
traditionnelles 2 ou 3 pales.
Alors, réellement un bon choix ou pas ?
Bonne Nav à tous, enfin pour ceux qui naviguent ailleurs qu'en
France...
Christian, de la Teste
On 13 déc, 17:12, "Hubert, de Cherbourg" <hubert.pe...@lapeste.net>
wrote:
> bonjour
>
> mon expérience sur ce type d'hélice se limite à la demande du prix ....
> J'ai finalement acheté une hélice bec de canard France Hélice dont je suis
> tout à fait content : pour les manoeuvres de port, pas de différence notable
> par rapport à la tripale fixe.
> Peut-être un peu moins de puissance à plein régime (situation rare) et sous
> voile une différence qui dépasse toutes mes espérances.
>
> Les hélices tripales pliantes ont un peu de trainée sur un arbre d'hélice
> classique qui est incliné, la bipale bec de canard placée avec les pales
> verticales n'a pratiquement pas de trainée.
>
> Hubert, de Cherbourg
>
> "Christian, de La Teste" <bassin.arcac...@gmail.com> a écrit dans le message
> de news:
> ec301dd5-2727-4379-b552-aa4534081...@a26g2000prf.googlegroups.com...
> ne faisant pas de régate, je ne prend pas soin de la bloquer au bon
> endroit.
> En fait il faudrait aller au tourteau et placer l'arbre à la main, pendant
> qu'un équipier débraye puis embraye .....
C'est tout à fait cela, pour une longue route à la voile, cela pourrait se
justifier pleinement. Je rappelle que j'ai une bipale toute simple.
J'ai essayé de débrayer / embrayer, le problème c'est qu'à ce moment je
n'arrive plus à bloquer l'arbre à la main, la rotation est trop forte, il
n'y a qu'en l'embrayant qu'il se bloque.
> Par contre, si on arrête le moteur en le mettant au point mort avant de
> couper (c'est en général comme cela que l'on fait) si le bateau garde de
> la vitesse sous voile, l'hélice bec de canard va continuer à tourner, la
> force centrifuge étant plus forte que la pression de l'eau.
> Il faut donc embrayer pour la bloquer et qu'elle se ferme.
C'est d'ailleurs pour cela que je la bloque, pour éviter de faire tourner
tout l'ensemble pour rien, et en sus, cela fait du bruit.
La question que je me pose maintenant est de savoir, il va falloir que je
l'essaye la prochaine fois, si je laisse le moteur embrayé, le décompresse,
est ce que je pourrai à ce moment le faire tourner à la main, en controlant
suffisemment la rotation pour faire le demi tout ou 3/4 de tour souhaité ?
Est-ce que quelqu'un a de l'expérience de cet exercice.
Bien sur le jour ou il faudra changer l'hélice bipale, si les finances le
permettent, une hélice à pales repliables pourra être intéressante.
Au salon j'ai repéré un modèle la JPROP, un modèle italien tripale, qui m'a
paru être beaucoup plus ajusté que les autres que j'ai pu voir. Elle est
aussi munie d'une belle anode de bon aloi.
La seule question que je me pose sera pour un bateau, qui ne sort pas très
régulièrement, à de savoir, si ce genre d'équipement ne pourrait rester
bloqué en position ouverte par les balanes qui ne manqueront pas de venir
orner la chose ?
Tout retour d'expérience sera le bienvenu.
Kenavo
Armel
La solution pour arrêter l'hélice au bon endroit c'est le frein d'arbre
.Voir sur le forum de hisse-et -oh i l y a une dizaine de réponse.
http://www.hisse-et-oh.com/forum/index.php?action=detail&id_message=96477
Pour les arbres c'est une solution aprés avoir fait un repert sur un endroit
visible ou avoir une position sur le tambour qui permet l'arrêt au bon
endroit.
Bonne lecture et à ++
Jean.
"Armel" <ar...@yviquelnospamm.com> a écrit dans le message de news:
4944ca57$0$17877$426a...@news.free.fr...
Bonsoir
Tout cela est intéressant, mais je ne me sens pas trop pour bricoler tout
cela, je pense qu'au prochain carénage ou plongée, je repèrerai
l'emplacement et ensuite étudierai la question d'un petit tour de manivelle
moteur décompressé pour l'amener en bonne position. Vu qu'il faut enlever
l'échelle, puis le capot moteur, se ne sera donc que pour les GRANDES routes
à la voile.
Merci en tout cas.
Kenavo et joyeux Noël à tous
Armel