Bon, tout ça ne serait rien si on pouvait hisser commodément la GV sans
avoir à monter des deux pieds sur les hublots hyper glissants, même secs.
C'est pour empêcher la buée à l'intérieur, il paraît. Un nouveau matériau
tiré du lait de chêvre, plus résistant que l'acier (cf JT d'hier, France 2).
Mortel. Sauf que là, les techniciens du chantier ne sont pas ceux de la Nasa
et que, sur le mien de 375, je suis passé au travers et me suis retrouvé
2,50 m plus bas, empalé par la bouteille de Ricard placée dans l'astucieux
rangement de la table. Dur ! Heureusement que j'avais ma salopette de ciré
avec renforts Cordura...
Défaut de montage, ils m'ont dit.
Bref, après réparation (1220 Euros), départ vers Houat avec le vendeur. La
cata: de la houle et pas de vent. Remarque ça ne m'aurait pa trop gêné pour
une première sortie avec MON bateau, enfin ! 14 ans que j'en rêvais ! C'est
quand on est sorti de l'abri de la presqu'île de Quiberon que les ennuis
ont commencé. Avec cette saleté de houle et l'absence de vent le bateau
était secoué dans tous les sens. Les portes se sont mises à claquer dans un
barouf d'enfer et on a vite compris pourquoi: les aménagements se
désolidarisaient de la coque ! La gueule du gars du chantier...
Moi je me disais qu'avec un peu de résine ça rentrerait dans l'ordre et que,
de toutes façons, le chantier prendrait ça à sa charge, vu que, sinon, je
leur ferais une belle pub sur internet (c'est fait). Là où on a eu le vrai
problème c'est qu'on avait pas pensé que, sur ce genre de bateau construit à
l'économie - façon de parler vu les 157 virements à faire à Fortis Finance -
on avait pas pensé que les améngements tenaient un peu le pont. En fait, on
n'a pas eu vraiment le temps d'y penser parce que ça s'est matérialisé dans
un grand "crac", quand le mât est tombé. Encore heureux qu'on n'était pas
dessous, à cause du pont glissant: on se tenait dans le cockpit. C'est qui
est dingue - pas de pot, hein ? - c'est que, vu le mou du pont, le mât est
tombé verticalement ! Il s'est enfoncé à la verticale dans le bateau et il a
fait péter les boulons de quille, qui ne sont pas faits pour tenir ce genre
de choc, tu penses !
Heureusement que le Guerveur, qui fait la liaison avec Houat passait à ce
moment, parce que 8 milles à la nage, c'est dur. Surtout avec la déception
de la première sortie loupée.
Enfin, fais comme tu veux. Tu nous demandes gentiment, moi je te raconte.
Eric.
...que je ne sois pas embêté, après !
:-)
Eric.
Nominoë
Chris
Eric Surzur a écrit :
> ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-)
> .........
Reg, un gars qui passe son temps a vous lire, sans faire de bruit, en
attendant un jour d'avoir des histoires de marin a raconter.
"Eric Surzur" <vogue.m...@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
a2p9ua$426$1...@wanadoo.fr...
> Une vraie saloperie. (...) Tu nous demandes gentiment, moi je te raconte.
> Eric.
Je ne comprends pas tout...
J'en étais encore à la dérive bloquée, à la chasse aux "arroseurs" de
fleurs, à la barre cassée dans le Golfe... Là, maintenant, un Bénéteau entre
en scène....
Il doit me manquer quelques épisodes !
ou alors...
Il s'agit d'une "boutade", mais dans ce cas, ne mettre les smileys que dans
un deuxième message me semble gênant. Le forum est public (c'est bien ça,
hein, je ne me trompe pas) et donc j'imagine le newbie qui débarque et qui
ne lit que ce message... gasp... seront pas contents, chez béné...
(moi-même, je n'avais lu que le 1er message au départ)
Mais bon, surement que je n'ai pas tout compris. Fin de semaine, la fatigue
s'installe...
Allez ouste, où est-ce que j'ai mis la colle à bois ?? On va se bricoler une
nouvelle tac, ..., le travail manuel, y a que ça de vrai ;-)
Alain
Je te confirme que je n'ai pas de First 375 mais un Mousquetaire que j'ai
fini de restaurer, sauf la dérive :-((( l'Eté dernier. Il est actuellement
au sec, bâché pour le protéger des intempéries: quand on s'est fait des
ampoules à bosser dessus, on protège !
:-)
Eric.
Alain <retour...@ifrance.com> a écrit dans le message :
a2rmt4$dhs$1...@news.nordnet.fr...