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Lettre de Philippe jeantot (attention - tres long)

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Matth

unread,
Dec 30, 2003, 1:58:37 PM12/30/03
to
Source : vendeeglobe.com

J'assiste sans réagir depuis plusieurs mois à un déferlement médiatique qui
se transforme peu à peu en campagne de dénigrement c'est pourquoi je
voudrais apporter quelques éléments de reflexion à ceux qui m'ont jugé un
peu vite.
Je reconnais que mon mode de vie : travailler tout en naviguant autour du
monde avec ma famille depuis des années, ne rentrer en Fance que pour l'
organisation du Vendée Globe m'a placé dans un contexte atypique qui ne
plait pas à l'administration fiscale avec laquelle je suis en désaccord . J'
ai tout tenté pour essayer de rétablir la situation.. Pendant tout le
déroulement de cette procédure j'ai volontairement gardé le silence, pour
que le climat de discussion avec l'administration fiscale soit le plus
serein possible et ne soit pas perturbé sans arrêt par des gros titres dans
les journaux. Cette attitude ne semble pas avoir été la bonne, car j'ai été
victime de la plus grande sévérité dans toutes les sanctions qui ont été
prises à mon encontre.
Pour ce qui concerne le montant de la dette fiscale . Il faut savoir que les
controles fiscaux dont je fais l'objet portent sur les années 96 ,97, 98
,99, 2000 , 2001 .Ce qui représente deux éditions du Vendée Globe . Le
budget total percu par Sail Com pour ces deux éditions est de 2 millions d'
euros pour le VG 96 et de 3 millions d'euros pour le VG2000 .En tout 5
millions d'euros de chiffre d'affaire sur huit années . Comment l'
administration fiscale peut elle objectivement prétendre que je dois 3
millions d'euros d'impot . Ce qui représente 60% du chiffre d'affaire alors
qu'en France une entreprise paie 33 % de son bénéfice en impot (le bénéfice
est en moyenne d'environ 5% du chiffre d'affaire ) .Sur ces bases pour payer
3 millions d'euros d'impots, il aurait fallu que je fasse 200 millions de
chiffre d'affaire.
La societé Sail Com, n'ayant employé que trois salariés pendant cinq mois,
sous-traite de très nombreuses prestations ( Pc course à Paris ,
communication par satellite , site internet ,vidéo et communication à l'
international ...) à une société Anglaise L'inspecteur des impots refuse de
prendre en compte ces prestations , et les taxe deux fois : une fois en
distribution de bénéfice dans la société et une autre fois en recette à
titre personnel. En applicant des pénalités qui se montent à 200% on arrive
à ces sommes astronomiques , qui n'ont rien à voir avec la realité . L'
administration considére donc que j'ai organisé le Vendée Globe avec trois
salariés , et qu'il n'y a eu ni PC course , ni site internet ,ni
communication satellite , ni vidéo , ni travail de médiatisation... .
Je tiens à préciser que j'ai contesté ces redressements auprés du tribunal
administratif et que je suis toujours en attente du jugement . Les sommes
annoncées ne sont donc pas exigibles .
Parce que je naviguais à l'autre bout du monde , l'administration ne pouvant
me joindre a mis en route le rouleau compresseur juridicofiscal, donnant à
cette affaire une dimension sans commune mesure avec la réalité des faits .
La notoriété du Vendée Globe a produit l'effet boule de neige .
Il est important de ne pas mélanger deux choses :
Mes différends avec l'administration fiscale et mon rôle de créateur et d'
organisateur du Vendée Globe.
Il ne faut pas m'affubler de tous les maux de la terre ni renier mon mérite
d'organisateur , sous pétexte d'un désaccord avec le fisc .

UN PEU D'HISTOIRE !!!
Pour ceux qui ont oublié, mais surtout pour ceux qui ont réécrit l'histoire
à la manière qui les arrange aujourd'hui je voudrais faire un bref
historique.
En mai 1987, à Newport aux USA alors que je venais de gagner le deuxième BOC
Challenge j'annonçais que Bertie Reed , Guy Bernardin et moi avions fait le
pari de savoir celui qui serait le plus rapide sur une régate en solitaire
autour du monde, sans escale ni assistance . C'était le défi de trois
copains désireux de franchir la dernière marche de la difficulté. Pas d'
argent, pas de gloire à la clé, seulement de la passion. !!Ayant été adopté
par les Vendéens et ayant fait de Port Olona mon Port d'attache , j'ai
proposé que notre défi parte des Sables d'Olonne.
Cette idée a suscité des envies auprès d'autres coureurs . Pendant un moment
j'ai refusé d'ouvrir la porte à d'autres concurrents , ce qui aurait
dénaturé un peu l'idée d'origine. Mais devant leur insistance , j'ai fini
par accepter .
Rapidement , le nombre a grossi et nous nous sommes retrouvés à treize
marins . D'un simple défi confidentiel entre trois copains je me retrouvais
en face d'un événement . Ca voulait dire une infrastructure, une équipe , un
PC course . Malgré moi , je me suis retrouvé à la tête d'une organisation et
il fallait trouver de l'argent pour financer ce que j'avais baptisé le GLOBE
CHALLENGE .
Je me suis donc épuisé pendant des mois à convaincre des sponsors pour
réunir un budget , à faire aménager une péniche , qui à Paris devait servir
de PC course . Faute de moyen j'ai du faire un emprunt à titre personnel
pour la financer. Pendant ce temps , je ne pouvais pas me préparer comme je
l'aurais souhaité à ce qui devait être mon Everest . Au contraire je m'
épuisais dans des aller retour incessants entre Paris et les Sables . Il
était difficile d'être au four et au moulin .
Quand le départ est arrivé , le budget n'était toujours pas bouclé , j'étais
couvert de dettes et pourtant je suis parti avec mes douze copains . Le
Conseil Général de Vendée , la Ville des Sables , Le Credit Agricole et
quelques autres ont permis de réunir le minimum vital et la course a été
rebaptisée VENDEE GLOBE CHALLENGE .
Quelques mois plus tard , nous revenions aux Sables d'Olonne en ayant tracé
le plus beau sillage que l'on puisse écrire autour de la planète . Nous
avions prouvé que c'était possible , et la course a eu un énorme succès .Les
sceptiques et détracteurs du début commençaient à changer d'avis .
Je venais de réaliser mon rêve d'enfant et pour moi l'histoire était
terminée .
Mais tous les sponsors du Vendée Globe Challenge , tout surpris de l'impact
médiatique et économique insoupçonnés de cette édition ont flairé la bonne
affaire pour la ville , le département et la région et m' ont demandé de
préparer une seconde édition .
Chose que j'ai commencé par refuser , car pour moi ce défi devait rester
unique , et puis j'ai fini par accepter de m'occuper d'organiser la deuxième
édition . Mais cette fois en ne cumulant pas les fonctions d'organisateur et
de concurrent .
Je repartais quelques mois plus tard pour prendre le départ du BOC qui
devait être mon quatrième et dernier tour du monde en solitaire . J'avais
décidé de mettre un terme à ma carrière de compétiteur et de fonder une
famille .
Je suis rentré en juillet 91, aux Sables d'Olonne ou les Vendéens m'ont
réservé un accueil inoubliable . C'était le point final de dix ans de
compétition .
La deuxième édition du Vendée Globe approchait et déjà il fallait s'en
occuper . Le départ était prévu en novembre 92 . Cette fois , je restais à
terre et m'occupais seulement de l'organisation .
Les partenaires financiers étaient presque les mêmes : Conseil Général ,
Ville des Sables , Credit Agricole , Chambre de Commerce et Région des Pays
de la Loire . Le succès de la deuxième édition a largement dépassé celui de
la première .
Cela faisait trop longtemps que j'étais à terre et déjà je pensais repartir
en mer , mais en croisière avec ma famille . J'avais épousé une belle
Vendéenne et nous avions deux enfants .
Quelques mois après l'arrivée , je demande un rendez-vous à Philippe de
Villiers , qui était devenu le Président du Conseil Général . Il me reçoit
dans son bureau en compagnie de Louis Guedon ( maire des Sables ) et de
Jacques Ruchaud (Adjoint aux Sports aux Sables ) .
Je leur annonce que j'ai décidé de partir avec ma femme et mes deux enfants
faire un tour du monde en croisière et que celui ci est prévu pour durer une
dizaine d'années . En conséquence je ne pouvais plus m'occuper du Vendée
Globe et que par conséquent je désirais vendre l'événement que j'avais crée
. Par correction , je leur donnais la priorité du rachat . Après qu'ils
aient consulté un cabinet d'experts (KPMG ) mes interlocuteurs m'ont répondu
qu'il n'était pas possible pour des collectivités de se porter acquéreur d'
un événement sportif et qu'en plus ils n'avaient ni les structures,ni le
savoir faire pour l'organiser .
Philippe de Villiers , se reposant sur notre vieille amitié a su trouver les
mots pour me convaincre d'adapter ma circumnavigation , de façon à pouvoir
quand même m'occuper du Vendée Globe . J'ai accepté ce compromis ; Je devais
rentrer tous les ans pendant trois mois pour préparer la course et l'année
de l'épreuve je passais quinze mois à terre .
Les éditions 1996 et 2000 se sont déroulées de cette façon . Sur le bateau j
'avais tous les moyens de communications ( émail , standard C , mini M )
avec lesquels je pouvais continuer à travailler . Grâce à cet aménagement, j
'ai pu tenir l'engagement pris auprès de mes principaux sponsors tout en
vivant la vie que j'avais choisie .
Cet apparent éloignement de mon bureau n'a en fait pas été un handicap pour
le développement du Vendée Globe , bien au contraire .
D'édition en édition le Vendée Globe a gagné en notoriété en France bien sur
, mais surtout à l'international . Aujourd'hui, après seulement quatre
éditions il est devenu le premier événement nautique français et le deuxième
au monde , derrière l'America's cup (qui avec plus d'un siècle d'existence
est le plus vieux trophée sportif au monde ) .Aujourd'hui le Vendée Globe
est devenu une course internationale de référence .
Le Vendée Globe 2004 sur lequel je travaille depuis l'arrivée du dernier , s
'annonce déjà comme un succès avec 28 candidats inscrits
Voilà , pour ceux qui l'avaient oublié comment en quinze années de travail
et trente ans de présence dans ce milieu j'ai écris l'histoire du Vendée
Globe .
A PROPOS DU FINANCEMENT .
Ceux qui affirment, que les collectivités ayant participé au financement de
la course depuis sa création en sont aujourd'hui les légitimes propriétaires
et qu'il paraît anormal d'avoir à l'acheter une deuxième fois, mélangent
tout et méconnaissent les règles de l'économie . Sans doute que ces mêmes
personnes , parce qu'elles ont acheté leur pain pendant quinze ans dans la
même boulangerie , s'estiment propriétaire de la boulangerie .
Les contrats passés entre les collectivités et Sail Com étaient des contrats
de prestations de communication
Il s'agissait de développer la notoriété de la Vendée et des Sables tant en
France qu'à l'étranger . D'attirer pendant une période creuse un large
public afin de favoriser l'économie locale tout en donnant une image de
dynamisme . Quelqu'un peut- il venir me dire en face que le contrat n'a pas
été rempli ? Que les collectivités n'en ont pas eu pour leur argent ?
Ces mêmes collectivités , pour obtenir cet objectif de notoriété et de
remplissage de la station auraient pu choisir d'autres moyens de
communication . Par exemple en achetant de l'espace publicitaire à la télé
ou à la radio ou dans les journaux . On peut s'amuser à calculer ce que cela
aurait coûté pour obtenir le même résultat , et est-ce qu'au bout de quinze
années d'achat d'espace dans un journal ces mêmes personnes auraient
considéré que le journal leur appartenait ?
Maintenant on peut se poser la question de savoir si le choix d'attribuer à
Sail Com un budget d'environ 3 millions d'euros est justifié pour obtenir ce
résultat (3 millions d' euros étant le budget total du Vendée Globe 2000 ,
réparti entre : Conseil Général , Ville des Sables , Région Pays de Loire ,
Crédit Agricole , Vizzavi , CCI ) .
Pour répondre à cette question il faut quantifier ce qui a été obtenu grâce
au travail de SAIL Com et faire un rapport investissement sur retour d'
investissement , et peut être aussi comparer le résultat obtenu par des
sociétés qui font des prestations équivalentes .
Pour le Vendée Globe 2ooo, les résultats médiatiques sont (source et analyse
: La voix des Medias ; Détente Consultant et Carat Sport)
VALORISATION TOTALE DES RETOMBES MEDIAS : 197 MILLIONS D'EUROS
TELE : 200 heures de diffusion ,50% à l'international . 4600 reportages
réalisés . 199 millions de téléspectateurs . VALORISA1TION TV 70 Millions d'
Euros .
RADIOS : 172 heures de diffusion ; 30 % à l'international . 340 millions d'
auditeurs
8000 sujets réalisés VALORISATION RADIO : 16 millions d'euros .

PRESSE : 18100 articles parus . 5300 sujets à l'international . 70 millions
de lecteurs
VALORISATION PRESSE : 111 millions d'euros
RETOMBEES INTERNET : 80 millions de visiteurs sur le site officiel ; 20 000
articles WEB à l'international ; 1500 sites ont abordé le Vendée Globe , 100
millions de connexion hors site officiel
Pour la ville et le département qui ont versé ensemble à Sail Com environ
1,2 millions d'euros cela représente un retour sur investissement de 164 ;
Cela veut dire que 1 Euro investi a rapporté 164 Euros d'espace publicitaire
. Qui peut se vanter d'utiliser aussi bien de l'argent public ?.Qui peut
reprocher au Président du Conseil Général ou au Maire des Sables d'avoir
fait un mauvais choix ? Les donneurs de leçons vont ils répondre à cette
question ?
Les retours sur investissement ne s'arrêtent pas aux retombées médiatiques ,
à celles ci déjà prodigieuses il faut ajouter les retombées économiques
générées par le million de visiteurs qui vient aux Sables d'Olonne à une
époque de l'année où les commerces tournent habituellement au ralenti ,
quand ils ne sont pas fermés . Les commerçants disent que les mois de
novembre des années Vendée Globe ressemblent en terme de chiffre d'affaire à
un mois d'août . Un achat d'espace classique ne générerait pas ces retombées
commerciales induites .
Qui peut encore dire que les collectivités n'ont pas bien utilisé l'argent
public , que je n'ai pas bien fait mon travail ou que Sail Com n'a pas
rempli ses engagements ?

Pour continuer de fixer les esprits sur le montant ridiculement bas du
budget de fonctionnement du Vendée Globe et de la bonne affaire que les
collectivités ont faite en confiant à Sail Com cette prestation de
communication , je voudrais citer quelques chiffres .

Les Vendéens pourront déjà faire la comparaison avec le rapport d'
investissement d'un autre événement nautique financé par les collectivités
et qui se passe en Vendée . Saguenay / Les Sables .On connaît le budget ...
on connaît les retombées ..! (sans commentaire )
Pour donner une échelle la ville de Marseille , candidate pour l'
organisation de l'America's Cup proposait de payer 230 millions d'euros qui
se décomposent en 140 millions d'investissement en infrastructures pour
accueillir les bateaux , plus un ticket d'entrée de 90 millions d'euros .
Malgré les sommes en jeu , huit villes ont rivalisé pour attirer la CUP et
tout le monde s'accorde sur le bien fondé de l' investissement . Valence a
été retenue car elle apportait beaucoup plus que Marseille . !!!
Quand la ville de Barcelone verse à The Race 4 ,5 millions d'euros pour
donner le départ à 6 bateaux et que Marseille verse un million d'euros pour
voir arriver les deux bateaux rescapés de la même course .
Quand l'Etat du Qatar donne à une navigatrice Anglaise 54 Millions d'euros
pour créer et organiser deux courses autour du monde pour maxi boat , une
avec et l'autre sans escale .
Quand on voit ces chiffres , on se dit qu'avec son budget le Vendée Globe
fait figure de course de patronage et pourtant on rivalise avec les
meilleurs en les dépassant souvent . Peut être que le travail réalisé par
SAIL Com y est pour quelque chose .
Et si beaucoup de monde ne se souvient que du départ et des arrivées , il
faut savoir qu'au PC course , à Paris, s'est relayée une équipe (environ 12
personnes) qui a assuré au quotidien pendant des mois le travail de fourmi
qui a contribué au succès évoqué plus haut . Et que dire des journées et
nuits d'angoisse , quand un concurrent s'est mis dans une mauvaise situation
et qu'il faut organiser les secours. En plus de l'expérience , c'est d'un
engagement total dont il faut faire preuve pour assumer sa mission .
Paradoxalement , dans ces moments je me suis retrouvé bien seul pour gérer
la situation et faire face aux attaques qui fusent de toute part .

Pour toutes ces raisons , je ne peux plus rester silencieux face aux propos
malveillants .
Et si l'administration , a décidé de me faire payer le prix fort mon choix
de vivre d'avantage en mer qu'à terre, en me conduisant à la ruine , au
déshonneur et à l'humiliation en me prenant la course que j'ai mis 15 ans à
construire, qu'au moins personne ne se trompe sur la verité .

Une autre course autour du monde avec escales et en équipage , a été vendue
il y a quelques années 10 millions d'euros . Et cette épreuve est loin du
Vendée Globe en terme médiatique .
Alors je sais que compte tenu de mes problèmes fiscaux et indépendamment des
sommes qu'on me réclame le Vendée Globe risque d'être vendu sous sa valeur ,
voire même bradé . Celui qui va l'acheter fera une très bonne affaire .Bien
que triste d'assister à ce gachis j'espére seulement qu'il saura lui
conserver l'esprit que je lui ai donné .

Philippe Jeantot


Dominique

unread,
Jan 4, 2004, 3:18:21 AM1/4/04
to

"Matth" <ml@mdumontpointcom> a écrit dans le message de
news:3ff1caef$0$28679$626a...@news.free.fr...

> J'assiste sans réagir depuis plusieurs mois à un déferlement médiatique
etc...

Si tout ce que vous dites est vrai, et je n'ai aucun élément pour mettre
votre parole en doute, je comprends votre amertume.
Attendez le résultat du recours devant le TA. Je suppose que vous êtes
entouré d'avocats spécialisés en fiscalité, branche ardue s'il en est du
droit français. Et si le droit n'est pas respecté, il reste la cassation
devant le Conseil d'Etat.
Merci pour cette belle couse qu'est le VGC.
Bonne journée,
Dominique,
plaisancier du dimanche les jours où il fait beau !


Ben

unread,
Jan 4, 2004, 10:32:08 AM1/4/04
to
Chapeau bas M. Jeantot pour cette superbe course que vous avez créée.
Elle fait rêver des millions de personnes et a sûrement suscité pas
mal de vocations de marins.

Je ne pense pas avoir lu sur ce forum ou ailleurs quoi que ce soit qui
conteste le succès du Vendée Globe, tant sur l'esprit que sur le
financement ou l'organisation (sauf les discussions sur le dernier
départ reporté mais cela a été oublié 2 jours après). Tout le monde
s'inquiète au contraire de la perennité de la course.

C'est vraiment dommage car à mon avis un bon expert-comptable ou un
conseiller fiscal aurait pu facilement vous mettre en garde sur les
risques fiscaux que vous courriez. Je ne connais pas le dossier mais
il me parait difficile de plaider la bonne foi et la naïveté quand on
installe sa société en Andorre et son domicile fiscal à
Saint-Barthélemy... Il me semble également que quelques centaines de
tour-du-mondistes (dont certains sont plutôt fortunés) passent moins
d'un mois par an en France sans que le fisc ne leur cherche des poux.

J'espère sincèrement que vous pourrez trouver un compromis acceptable
avec le fisc et la justice et sortir rapidement de cet imbroglio.

Bon vent.

Roaslie Mignon

unread,
Jan 6, 2004, 3:49:29 PM1/6/04
to
Un petit inspecteur est en train de se faire des couilles en or (ou une
promotion d'argent...).

Je connais, je suis passé par là mes pour beaucoup moins d'enjeu.

Ne reste plus qu'a envisager le "ENGLISH CHANNEL GLOBE " c'est pas très
loin, avec des courants sur le départ et l'arrivée, pas mal pour le
spectacle.
Nos braves fonctionnaires du fisc (jaloux dès qu'ils voient des $$$)
n'arriveront qu'a une seule chose, faire fuir les bonne initiatives et idées
hors de France.
C''est déjà vrai pour la recherche et les grosses fortunes, pourquoi pas
pour la voile? (même CHIRAC en pleure)
Un petit rappel, les voux FRANCAIS autour du monde représentent une bonne
partie des navigateurs, moi même, je me pose des question sur ma future
domiciliation, ayant le rêve de devenir SDF DES MERS, je n'aimerais pas être
la proie du fisc.

Bonne année à tous et bravo pour le courage d'un GLOBE FLOTEUR qui nous fait
rêver.
Personnellement, si je dois naviguer autour du monde, je ne chercherais pas
le record, je prendrais le temps de suivre l'équateur, c'est plus long.


"Matth" <ml@mdumontpointcom> a écrit dans le message de news:
3ff1caef$0$28679$626a...@news.free.fr...

Ariel DAHAN

unread,
Jan 7, 2004, 7:02:58 AM1/7/04
to
Bon, dites, le gus, il avait pourtant une armée de professionnels qui
pouvaient l'aider.
Si ces professionnels ont merdé, ils sont assurés.
Il faut arrêter de raller sur le fisc, qui fait surtout son travail, c'est à
dire trouver de quoi financer nos retraites, notre armée, notre sécu...


--
Ariel DAHAN, Avocat
avo cats@dd bd.com
regroupez-moi pour me répondre
48.87°N 2.33°E
"Roaslie Mignon" <il...@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
btf70t$5bp$1...@news-reader4.wanadoo.fr...

Christian Navis

unread,
Jan 7, 2004, 7:27:32 AM1/7/04
to
----- Original Message -----
From: "Ariel DAHAN" <a_r_i_e_l@d_d_b_d.com>
Newsgroups: fr.rec.bateaux
Sent: Wednesday, January 07, 2004 1:02 PM
Subject: Re: Lettre de Philippe jeantot (attention - tres long)

> Il faut arrêter de raller sur le fisc, qui fait surtout son travail, c'est
à
> dire trouver de quoi financer nos retraites, notre armée, notre sécu...

Alors ils ne doivent pas être très performants, vu que les prestations de
toute nature se réduisent comme peau de chagrin...

Plus sérieusement, il faut savoir que l'administration rêve
depuis le temps de Charasse de faire la peau à Philippe de Villiers.

Condamné à plusieurs milliards (de centimes, mais tout de même!) pour le Puy
du Fou, le député de la Vendée qui, dit-on, avait *ses* dossiers, a eu une
entrevue avec feu tonton François, à l'issue de laquelle l'ardoise a été
effacée.

Depuis, tous ceux qui, de près ou de loin, donnent l'impression d'être dans
les petits papiers du Vicomte sont en grand danger!

Dominique

unread,
Jan 7, 2004, 7:32:56 AM1/7/04
to

"Christian Navis" <christi...@free.france> a écrit dans le message de
news:3ffbfb6d$0$29060$636a...@news.free.fr...

> > Il faut arrêter de raller sur le fisc, qui fait surtout son travail,
c'est
> à
> > dire trouver de quoi financer nos retraites, notre armée, notre sécu...
>
> Alors ils ne doivent pas être très performants, vu que les prestations de
> toute nature se réduisent comme peau de chagrin...

Dites, on ne serait pas en train de digresser?
Dominique


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