Google Groups no longer supports new Usenet posts or subscriptions. Historical content remains viewable.
Dismiss

Comment calculer la surface d'une trinquette et d'un tourmentin

1,506 views
Skip to first unread message

robert curbet

unread,
May 30, 2008, 12:26:27 PM5/30/08
to
Bonjour
Avec Lysigée, mon oceanis 40, j'envisage des navigations plus longues et
lointaines.
Le génois à enrouleur n'est pas vraiment la panacée pour faire du cap, dès
qu'il faut l'enrouler. Quand on navigue à une journée ou deux d'un abri, çà
peut suffire. Plus loin, çà pose problème.
C'est pourquoi je pense m'équiper d'un étai largable et d'une trinquette,
que j'établirais en même temps que le deuxième ris de la GV.
Cette trinquette pourrait être à ris, pour pouvoir m'en servir comme
tourmentin.
Mon problème est de calculer la surface de cette trinquette (et du ris).
D'un point de vue empirique, cette surface devrait être voisine de la
surface de la GV à deux ris, pour équilibrer la voilure.
Je peux aussi me tourner vers un voilier et lui faire confiance.
Mais j'aime bien comprendre.
Avez vous une formule?
Connaissez vous un bouquin ou un site qui explique ce calcul?

Autre question: on parle de un ris, deux ris, mais çà correspond à quoi? Y a
t-il une règle pour nommer les ris en fonction du pourcentage de réduction
de voilure?

Merci de vos lumières et bonnes navs

Robert


--
"Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute
reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est
illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."

Pour m'envoyer un mail en direct:
http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt


@rr@i@l

unread,
May 30, 2008, 1:09:36 PM5/30/08
to
Salut Robert

Les Voiles. Bertrand Chéret...


Ar


robert curbet a émis l'idée suivante :


> Bonjour
> Avec Lysigée, mon oceanis 40, j'envisage des navigations plus longues et
> lointaines.
> Le génois à enrouleur n'est pas vraiment la panacée pour faire du cap, dès
> qu'il faut l'enrouler. Quand on navigue à une journée ou deux d'un abri, çà
> peut suffire. Plus loin, çà pose problème.
> C'est pourquoi je pense m'équiper d'un étai largable et d'une trinquette, que
> j'établirais en même temps que le deuxième ris de la GV.
> Cette trinquette pourrait être à ris, pour pouvoir m'en servir comme
> tourmentin.
> Mon problème est de calculer la surface de cette trinquette (et du ris).
> D'un point de vue empirique, cette surface devrait être voisine de la surface
> de la GV à deux ris, pour équilibrer la voilure.
> Je peux aussi me tourner vers un voilier et lui faire confiance.
> Mais j'aime bien comprendre.
> Avez vous une formule?
> Connaissez vous un bouquin ou un site qui explique ce calcul?
>
> Autre question: on parle de un ris, deux ris, mais çà correspond à quoi? Y a
> t-il une règle pour nommer les ris en fonction du pourcentage de réduction de
> voilure?
>
> Merci de vos lumières et bonnes navs
>
> Robert

--
égoisme : Dénué de respect pour l'égoïsme des autres.


ulysse83

unread,
May 30, 2008, 3:27:30 PM5/30/08
to
"robert curbet" a écrit

> Mon problème est de calculer la surface de cette trinquette

Tu multiplies la mesure du guindant par la mesure de la bordure et tu
divises par 2

> D'un point de vue empirique, cette surface devrait être voisine de la
> surface de la GV à deux ris, pour équilibrer la voilure.

Pas du tout.
Cela dépend de beaucoup de choses.
Chaque bateau a un équilibrage qui lui est propre.
L'équilibre sera totalement différent à surface égale si c'est une
trinquette ou le génois enrouleur ou un foc.


> Autre question: on parle de un ris, deux ris, mais çà correspond à quoi? Y
> a t-il une règle pour nommer les ris en fonction du pourcentage de
> réduction de voilure?

Un ris, deux ris ou trois ris ?
Un ris de fond ?
Un cunnigham ?
Encore une fois c'est en faisant des tests en mer que tu trouveras le bon
compromis.

--

J'aime la vie, ma famille et mes amis


ulysse83

unread,
May 30, 2008, 3:32:46 PM5/30/08
to
"ulysse83" a écrit

> Tu multiplies la mesure du guindant par la mesure de la bordure et tu
> divises par 2

Houps !!!!
c'est la chute x bordure /2 pour une trinquette.
milleZ'esscuzes


christi...@cegetel.net

unread,
May 31, 2008, 7:43:14 AM5/31/08
to
On 30 mai, 18:26, "robert curbet" <curbet.rob...@pasdespam.free.fr>
wrote:

> Le génois à enrouleur n'est pas vraiment la panacée pour faire du cap,

C'est même fortement déconseillé ! ;-)
Le bateau se vautre et le GSE devient vite un sac de patates.

> Je peux aussi me tourner vers un voilier et lui faire confiance.
> Mais j'aime bien comprendre.
> Avez vous une formule?

En matière nautique, on reste souvent dans l'empirisme qui
a fait ses preuves, et à taille égale, les surfaces de voile ne
seront pas les mêmes sur un ULDB et un norvégien.
Pour rester dans les bateaux modernes de déplacement moyen,
a priori je dirai que tu peux envisager aussi bien le tmt que
la trinquette de brise et c'est un vrai choix à faire car, même si,
en pratique, ils remplissent à peu près la même fonction,
la façon de naviguer avec n'est plus tout à fait la même.

Pour rester d'abord dans les chiffres :
Dans les 2 cas, je dirai surface égale à 30% celle du génois,
et légèrement supérieure à la G.V au 3è ris, mais tout cela
est théorique... Ou valable à F 8 avant que la mer du vent
ne se lève. Au delà, je connais peu de navigateurs qui
pratiquent le près dans la plume !
Au besoin en changeant de route, on passe plutôt aux allures
arrivées, voire au portant et alors beaucoup trouvent plus
commode de ferler la G.V et de ne garder qu'un tout petit
bout de torchon devant pour la propulsion.

Dans les 2 cas aussi, plus important que la taille, le grammage
et les renforts, et pour cela les maîtres-voiliers ont
des tableaux de correspondance en fonction du déplacement
du bateau.
Avec cette précision complémentaire : Si une trinquette
lourde peut en effet avoir une main de ris, ce qui la rend plus
polyvalente, combien de plaisanciers de la génération
enrouleurs sont-ils encore capables d'aller ariser sur la plage
avant ? Quant à une trinquette lourde sur enrouleur (Si, si,
j'en ai vu !) cela ne fait que déplacer le problème...

Ce qui diffère :
L'emplacement où frapper l'étai largable pour le tmt pourra
être à peu de choses près juste derrière le tambour
d'enrouleur et la nav facile sloop n'en souffrira pas.
Par contre, un étai de trinquette fixe se trouvera plus
habituellement entre 60 et 75% de distance à partir du mât.
2/3 me parait bien pour ne pas trop gêner lors des virements
de bord, mais la nécessité pourra apparaître de remplacer
le génois par un yankee, et alors avec 2 voiles d'avant
agissant de concert, c'est toute la philosophie du bateau qui
change, pour en revenir aux considérations du début.

Enfin, dernière précision qui va à l'encontre d la philosophie
batelière actuelle des manoeuvres simplifiées, mieux vaut
amha garder les écoutes "de brise" en place,et la voile
de mauvais temps à poste dans son sac, quand on se lance dans
une nav assez longue, ou des conditions MTO douteuses.

--
http://christian.navis.free.fr/


Hubert, de Cherbourg

unread,
May 31, 2008, 8:09:00 AM5/31/08
to
bonjour
<christi...@cegetel.net> a écrit

> Si une trinquette lourde peut en effet avoir une main de ris, ce qui la
rend plus
> polyvalente, combien de plaisanciers de la génération enrouleurs sont-ils
encore capables
> d'aller ariser sur la plage avant ?

ce n'est pas tant d'être capable que d'avoir envie d'y aller ...


> Quant à une trinquette lourde sur enrouleur (Si, si,
> j'en ai vu !) cela ne fait que déplacer le problème...


j'ai un solent sur enrouleur, il fait 40 % du génois max, et vu sa forme de
solent il suffit de trois tours d'enrouleurs pour le transformer en
tourmentin assez plat, rigide et sans pli (il est taillé pratiquement sans
creux dans un grammage supérieur à selui d'un génois).

On peut bien sur se demander si l'enrouleur tiendrait le coup dans un vent
très fort, mais il n'a plus que 6 ou 7 m² à tenir alors qu'il est
dimensionné pour un génois de 50 m².

La précaution est d'éviter les fasayements trop brutaux jamais très bons
pour les tubes, mais il est monté sur un étai de 8 repris sur un ridoir et
jusqu'à 45 noeuds je n'ai pas eu de soucis (à part l'eau qui me coulait dans
le cou magré la capuche ...) mais cela n'a duré qu'une après midi.

Ce qui souffrirait le plus, cela pourrait être le génois enroulé et son
enrouleur qu'il faut faut brider avec une écoute pour éviter le balan dans
les vagues.

Hubert, de Cherbourg

Yann à Vannes

unread,
May 31, 2008, 8:44:29 AM5/31/08
to
robert curbet a écrit :

> Bonjour
> Avec Lysigée, mon oceanis 40, j'envisage des navigations plus longues et
> lointaines.
> Le génois à enrouleur n'est pas vraiment la panacée pour faire du cap, dès
> qu'il faut l'enrouler. Quand on navigue à une journée ou deux d'un abri, çà
> peut suffire. Plus loin, çà pose problème.
> C'est pourquoi je pense m'équiper d'un étai largable et d'une trinquette,
> que j'établirais en même temps que le deuxième ris de la GV.
> Cette trinquette pourrait être à ris, pour pouvoir m'en servir comme
> tourmentin.
> Mon problème est de calculer la surface de cette trinquette (et du ris).
> D'un point de vue empirique, cette surface devrait être voisine de la
> surface de la GV à deux ris, pour équilibrer la voilure.
> Je peux aussi me tourner vers un voilier et lui faire confiance.
> Mais j'aime bien comprendre.
> Avez vous une formule?
> Connaissez vous un bouquin ou un site qui explique ce calcul?
>
> Autre question: on parle de un ris, deux ris, mais çà correspond à quoi? Y a
> t-il une règle pour nommer les ris en fonction du pourcentage de réduction
> de voilure?
>
> Merci de vos lumières et bonnes navs
>
> Robert
>
>
Bonjour,

Sur mon First 345, génois 40m², GV 25, sur l'étai largable
j'ai un foc de brise à ris de 20m² et il lui reste environ
14/15m² quand le ris est pris.

Tenue de cap et sécurité incomparable.

Cordialement

Yann à Vannes
pour encore 60h


christi...@cegetel.net

unread,
May 31, 2008, 9:04:50 AM5/31/08
to
On 31 mai, 14:09, "Hubert, de Cherbourg" <hubert.pe...@lap-e-ste.net-
pas-e-mais-o> wrote:

>  ce n'est pas tant d'être capable que d'avoir envie d'y aller ...

Les vieux de la vieille comme nous ;-) savent ce que c'est
que ramper sur le pont, se contorsionner entre les haubans,
se faire rincer des pieds à la tête quand la plage avant joue
au sousmarin, et avec ça, parvenir à faire descendre la trinquette
en se prenant les doigts gourds dans les mousquetons, avant
de tout renvoyer une fois réajustée la bonne surface.

D'autant qu'on a connu pire, quand il fallait aller à l'étrave changer
le génois medium gardé un peu trop longtemps par le foc N°2...
Mais les jeunes, mon brave Monsieur, qui n'ont eu que la peine
de se donner de naître avec un enrouleur électronique interfacé
anémo et des winches électriques dans le berceau, que savent-ils
de tout cela ? :-)

> j'ai un solent sur enrouleur, il fait 40 % du génois max, et vu sa forme de
> solent il suffit de trois tours d'enrouleurs pour le transformer en
> tourmentin assez plat, rigide et sans pli (il est taillé pratiquement sans
> creux dans un grammage supérieur à selui d'un génois).

C'est une approche intéressante, surtout validée par ton expérience.
J'avoue que j'aurais hésité pour un 2ème enrouleur, parce que j'ai vu
en Med des bateaux de loc dans les 12/13 m gréés en pseudo-cotres,
revenir au port après un bon coup d'Est ou de mistral, avec
l'enrouleur bis
ne portant plus que toile en charpie, l'équipage n'ayant pu ou su
enrouler à temps.

Hubert, de Cherbourg

unread,
May 31, 2008, 9:12:57 AM5/31/08
to

<christi...@cegetel.net> a écrit dans le message de
news:31f1adca-7776-48e1...@d1g2000hsg.googlegroups.com...

> J'avoue que j'aurais hésité pour un 2ème enrouleur, parce que j'ai vu
> en Med des bateaux de loc dans les 12/13 m gréés en pseudo-cotres,
> revenir au port après un bon coup d'Est ou de mistral, avec
> l'enrouleur bis ne portant plus que toile en charpie, l'équipage n'ayant
pu ou su
> enrouler à temps.

il est sur qu'il ne faut pas chipoter sur la qualité du deuxième enrouleur
ni sur la qualité de la voile qui doit être dans un grammage équivallent à
celui de la grand voile.
J'ai toujours pu enrouler le solent à la main sans effort alors que si je
garde le génois trop longtemps, je dois passer les premiers tours au winche,
c'est à la limite possible à la main mais faut être costaud et cela fait mal
aux petites mimines ....
Le 8 mai sous les falaises des Needles par 25 noeuds d'Est je me suis laissé
surprendre par les rafales descendant du relief et ma femme et ma fille on
du utiliser le winche.
Ensuite on a déroulé le solent en pouvant retenir le bout à la main sans
forcer, et la toile fasseye assez peu vu son grammage (bon par vent plus
fort, grammage ou pas, faut pas laisser flotter, sinon sac de noeuds dans
les écoutes en mons de dix secondes ...)

Hubert, de Cherbourg


robert curbet

unread,
Jun 1, 2008, 2:10:06 AM6/1/08
to
Merci pour vos avis éclairés.
Comme je n'ai pas envie de traverser la cabine avant avec un tirant pour
assurer la cadène, mon étai largable sera à environ 50 cm de l'enrouleur. Le
tirant sera dans la baille à mouillage.
Comme cet étai montera assez haut, près du point d'attache de l'étai
principal, je pense éviter d'avoir à mettre des bastaques.
Il me faudra donc aller à l'avant pour d'abord mettre en place l'étai et le
souquer, ensuite pour endrailler la trinquette, à partir de 20-25 nds. Si çà
forcit, il me faudra y retouner pour prendre le ris. C'est sur que je vais
mouiller :-)).
Merci Arrial pour ton conseil sur le bouquin de B Cheret. Il est épuisé,
mais j'ai eu de la chance d'en trouver un d'occase.
J'ai fait la liste du matos nécessaire:
Cadène double
tirant
Ridoirs pélican
Etai
ferrure d'attache en haut du mat
rea pour la drisse
Drisse
Trinquette
Taquet coinceur sur le mat pour la drisse (je ne ramenerais pas la drisse au
cockpit, de toutes façons , je suis déjà mouillé)
Deux chariots de génois (à mettre sur le rail de génois)
deux poulies double plat pont avec coinceur (celles qui existent ne sont pas
coinceurs)
deux écoutes
Quest-ce que j'ai oublié?

Robert
--
"Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute
reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est
illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."

Pour m'envoyer un mail en direct:
http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt

"Yann à Vannes" <Yann@Vannes> a écrit dans le message de news:
48414830$0$32098$426a...@news.free.fr...

Hubert, de Cherbourg

unread,
Jun 1, 2008, 4:02:40 AM6/1/08
to
bonjour

pour les écoutes : le rail de génois va-t-il aller assez loin vers l'avant ?
sinon la chute risque de trop ouvrir, surtout si le point découte est assez
bas pour avoir quand même assez de surface.

et est-il assez rentré ?
pour faire un bon près, vu que l'étai de trinquette est plus reculé il
faudrait que la trinquette n'aille pas trop en arrière du mât (limitée par
les barres de flèches) pour pouvoir la passer entre haubans et bas haubans,
sinon le cap au près risque d'être décevant.

Hubert, de Cherbourg

"robert curbet" <curbet...@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de
news:48423d38$0$20524$426a...@news.free.fr...

robert curbet

unread,
Jun 1, 2008, 5:38:49 AM6/1/08
to
çà devrait le faire.
Le rail de génois arrive pratiquement jusqu'au bas-haubans.
Sinon, comme je n'ai pas non plus envie de mettre un autre rail sur le rouf,
que pensez-vous d'une poulie ouvrante, fixée sur une estrope au pied de mat,
pour rentrer le point de tire, genre barber-hauler?


--
"Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute
reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est
illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."

Pour m'envoyer un mail en direct:
http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt

"Hubert, de Cherbourg" <hubert...@lap-e-ste.net-pas-e-mais-o> a écrit
dans le message de news: g1tmgd$t1a$1...@srv1.news.snsci.net...

Hubert, de Cherbourg

unread,
Jun 1, 2008, 6:03:07 AM6/1/08
to
bonjour

"robert curbet" <curbet...@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de
news:48426e24$0$29470$426a...@news.free.fr...

> çà devrait le faire.
> Le rail de génois arrive pratiquement jusqu'au bas-haubans.
> Sinon, comme je n'ai pas non plus envie de mettre un autre rail sur le
rouf,
> que pensez-vous d'une poulie ouvrante, fixée sur une estrope au pied de
mat,
> pour rentrer le point de tire, genre barber-hauler?

ne pas oublier que c'est pour utiliser dans la grosse brise et que cela fait
un bout de plus à gérer et quand tout le bazar fasseye par exemple pour une
écoute lachée trop tôt sur un virement c'est vite le paquet de noeuds.

Pour ma part j'ai placé une cadène articulée wichard sur le pont et la forme
du solent me permet de l'enrouler sans avoir à déplacer le point de tire.

Hubert, de Cherbourg

Yann à Vannes

unread,
Jun 1, 2008, 6:14:51 AM6/1/08
to
robert curbet a écrit :

Bonjour,

Pour limiter les allers-retours et le risque du pélican
qu'on a lâché et qui se ballade en cherchant une victime,
j'ai mis un palan pour raidir l'étai avec le garant (le brin
sur lequel on tire) sur le piano.

Plus besoin d'estrope.

Le tirant peut avantageusement être remplacé par un
transfilage en Dyneema.

Attention à respecter un bon alignement cadène de proue,
cadène double et réa du mât.

Le foc peut être endraillé sur l'étai, drisse écoutes
saisies en pied de mât et ramené avec le palan sur l'avant
il te reste à l'amurer sur la cadène.

Tu peux revenir au cockpit et envoyer de l'arrière.

Envisage un étai textile, c'est pas plus cher et AMHA plus
pratique.

Je n'ai pas de bastaques,j'envisage d'en mettre, évidemment
en textile.
Dans la mer formée, le mât pompe avec GV à 2 ris.

Mes barres de flèches sur 2 étages sont dans l'axe du mât.
Les haubans (inter), bas-haubans et galhaubans sont sur un
même tirant lui aussi dans l'axe. Je n'ai qu'un faux-étai
devant qu'il faudrait dans doute raidir à la demande.

En l'écrivant, cela me fait penser que je pourrait le raidir
avec un petit palan frappé au 1/3 inférieur et revenant par
une poulie de pied de mât sur le piano.

Bon bricolage

Cordialement

Yann à Vannes

Unknown

unread,
Jun 2, 2008, 4:24:23 AM6/2/08
to
Sorry, qu'est-ce que c'est qu'un(e) estrope ?

Pierre

unread,
Jun 2, 2008, 4:44:18 AM6/2/08
to
Michel de Nieuport a écrit :

>
> Sorry, qu'est-ce que c'est qu'un(e) estrope ?
>

Salut Michel de Nieuport, du Pierre en Morvand

L'estrope est issu du mot latin "stroppus" désignat un bout de cordage.

Tu retrouves cela en langues anglo germanique avec le "stroke" ou déport, éloignement à
l'origine (dans un moteur c'est utilisé pour la course du piston durant un cycle !).

En marine, c'est donc un bout utilisé pour "déporter" une manoeuvre ou autres réas afin
d'obtenir une meilleure efficacité ou position de la poulie ou autres partie fixée en bout
de l'estrope !

A plus ...

*****************
Pierre BONNARD
http://pierrebonnard.free.fr/index.htm
Un peu du MORVAN en France et d'anciennes choses ...
*****************

Pam

unread,
Jun 2, 2008, 5:43:45 AM6/2/08
to
Bonjour.
L'étai textile, c'est une bonne idée (le palan de Yann aussi) mais n'est il
pas rapidement usé par les mousquetons de la trinquette?

D'ailleurs je me demande si on ne pourrait pas carrément utiliser, lorsque
la configuration le permet (réa bien placé), une drisse (2ième drisse de
génois, balancine de tangon) qu'on étarquerait bien fort et sur laquelle on
endraillerait la trinquette, cela éviterait d'installer cet étai volant
encombrant et le lourd croc pélican.

Ne peut on pas utiliser, comme sur les dériveurs et certains cotres, une
trinquette à guindant costaud et inextensible qui servirait d'étai?

Quelqu'un en a-t-il fait l'expérience?

Cordialement.
Christian, de Nantes.

h g

unread,
Jun 2, 2008, 7:20:36 AM6/2/08
to
Pam <pasd...@microsoft.com> wrote:

> Bonjour.
> L'étai textile, c'est une bonne idée (le palan de Yann aussi) mais n'est il
> pas rapidement usé par les mousquetons de la trinquette?
>
> D'ailleurs je me demande si on ne pourrait pas carrément utiliser, lorsque
> la configuration le permet (réa bien placé), une drisse (2ième drisse de
> génois, balancine de tangon) qu'on étarquerait bien fort et sur laquelle on
> endraillerait la trinquette, cela éviterait d'installer cet étai volant
> encombrant et le lourd croc pélican.
>
> Ne peut on pas utiliser, comme sur les dériveurs et certains cotres, une
> trinquette à guindant costaud et inextensible qui servirait d'étai?
>
> Quelqu'un en a-t-il fait l'expérience?
>
> Cordialement.
> Christian, de Nantes.
>

Hello,

il faut en profiter pour utiliser des mousquetons textiles aussi !

dans le cas d'utilisation de drisse comme étai, attention à la
compression au niveau du réa notamment...


--
@ plus.

Yann à Vannes

unread,
Jun 2, 2008, 10:02:16 AM6/2/08
to
Michel de Nieuport a écrit :
> Sorry, qu'est-ce que c'est qu'un(e) estrope ?
Bonjour
Bout, ici de câble qui permet de compléter la longueur de
l'étai pour aller de la cadène vers le croc du pélican qui
par définition est trop court car saisi au repos vers le
pied de mât ou cadène de faux étai.

Kenavo

Bonnes navigation à ceux qui naviguerons, bon rêves pour les
autres ;-))

Yann à Vannes
qui sera absent du forum dès de soir pour environ 3 mois 1/2

mindelo

unread,
Jun 2, 2008, 11:21:54 AM6/2/08
to
Bonjour,

Qui connaît le rapport entre une estrope et un soutien-gorge ?

D'accord pour l'origine latine du mot estrope, mais le français peut
fort bien être passé par le néerlandais ou l'anglais "strop" de même provenance
plutôt que par l'italien stroppo ou le bas-roman stroppus.

La première utilisation attestée de stroppus remonte au IIIème siècle av. JC.
Andronicus Livius, poète, dramaturge, grammairien né à Tarente, utilise ce mot
dans le sens d'erseau (ou estrope d'aviron), ce lien qui maintient l'aviron sur
le tolet. C'était donc déjà un terme de marine.

Stroppus viendrait du grec strophos (même sens), qui aurait également donné en
latin le mot strophium signifiant soutien-gorge... Etrange la destinée d'un mot
! Quand je pense que nos femmes ont failli porter des estropes !

> http://www.mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Loisirs/Cirque/Strophium.html

Par contre, strike et stroke n'ont rien à voir avec strop. il s'agit de deux
familles de mots différentes.

Pierre a écrit :


> Michel de Nieuport a écrit :
>> Sorry, qu'est-ce que c'est qu'un(e) estrope ?
>>
>
> Salut Michel de Nieuport, du Pierre en Morvand
>
> L'estrope est issu du mot latin "stroppus" désignat un bout de cordage.
>

> Tu retrouves cela en langues anglo-germanique avec le "stroke" ou déport, éloignement à

ulysse83

unread,
Jun 2, 2008, 5:08:57 PM6/2/08
to
"h g" a écrit

> il faut en profiter pour utiliser des mousquetons textiles aussi !

Merci d'éclairer ma lanterne.....
C'est quoi des mousquetons textile ?

h g

unread,
Jun 2, 2008, 6:24:10 PM6/2/08
to
ulysse83 <j.p...@boatsweb.comvirezmoi> wrote:

> "h g" a écrit
> > il faut en profiter pour utiliser des mousquetons textiles aussi !
>
> Merci d'éclairer ma lanterne.....
> C'est quoi des mousquetons textile ?

Hello,

par exemple, (sans faire de pub) :

http://www.precourt.ca/core_soft_hanks_fr.htm


--
@ plus.

Bol

unread,
Jun 3, 2008, 2:37:02 AM6/3/08
to
Salut

>> > il faut en profiter pour utiliser des mousquetons textiles aussi !

> http://www.precourt.ca/core_soft_hanks_fr.htm

Oui enfin ... profiter, profiter, c'est vite dit

"Excusez-moi de parler d'argent" ;-) mais c'est typiquement
un objet à la mode vendu excessivement cher (l'os de chien).

Pour se faire plaisir sur les ecoutes, ok, utilisé en mousqueton
pour endrailler une trinquette, j'y crois à peine ...

Il y en a qui ont ca dans la vraie vie ? ;-)

A+
Bol
http://horloge.maree.frbateaux.net <= En test, l'horloge des marées parlante


mindelo

unread,
Jun 3, 2008, 3:35:48 AM6/3/08
to
Bonjour,

Dans le même ordre d'idée, qqn a-t-il à bord une trinquette bômée ?
Un ami en a une sur un 10 m et il m'a dit en être très satisfait, notamment
lorsqu'il doit serrer le vent dans une mer peu maniable.

La trinquette bômée offre deux avantages :

1. Elle vire automatiquement devant le mât, il suffit de régler correctement
l'écoute de rail.
2. Le point de tire est plus à l'intérieur et la trinquette plus efficace au
près serré.

Evidemment, il faut pouvoir fixer un rail solidement à travers le pont devant le
mât.

Par contre, pas de ris possible et la coupe doit être ajustée à une bordure
rectiligne.

Des retours d'expérience ?

S'agissant des dimensions (dans mon cas), entre un génois à enrouleur de 60 m2,
un génois lourd de 45 m2 et un tourmentin de 7 m2, le créneau vide se situe aux
alentours de 20/22 m2.

robert curbet a écrit :

titi

unread,
Jun 3, 2008, 3:44:37 AM6/3/08
to
Dans la vraie vie, les passionnés qui estiment en avoir besoin fabriquent
eux même des manilles 'textile' en matelotant sans os de chien, avec un
deuxieme noeud de capucin à la place de l'os de chien . Ca change tout au
niveau du prix.

Pour l'utilité, c'est surtout le poids dans le haut qui est visé. Sur un
mini 650, 10 mousqueton de 17 grammes répartis sur 10 m d'étai, c'est 425
grammes de plomb dans le bulbe à 2 m pour annuler le couple à la gite.

"Bol" <B...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
g22pdb$tai$1...@srv1.news.snsci.net...

Bol

unread,
Jun 3, 2008, 3:51:59 AM6/3/08
to
> Dans la vraie vie, les passionnés qui estiment
> en avoir besoin fabriquent eux même des
> manilles 'textile' en matelotant sans os de chien,

On est d'accord, ma remarque portait sur l'os de chien

A+
Bol


Guillot Jeremie

unread,
Jun 3, 2008, 3:51:23 AM6/3/08
to
Mais ça vaut une fortune comme bout de ficelle!!!!
h g a écrit :

h g

unread,
Jun 3, 2008, 4:35:32 AM6/3/08
to
Guillot Jeremie <guillot...@free.fr> wrote:

Hello,

mais rien ne t'empeche de le faire toi meme !!!


--
@ plus.

h g

unread,
Jun 3, 2008, 4:35:34 AM6/3/08
to
titi <ti...@toto.com> wrote:

Hello,
+1 ! (surtout que pour une histoire d'exclusivité, en france nous devons
payer 20à30% plus cher qu'ailleurs)

c'est vraiment pas compliquer à faire soi-même !!!

c'est dur le changement...

--
@ plus.

Pierre

unread,
Jun 3, 2008, 4:36:37 AM6/3/08
to
mindelo a écrit :

>
> Bonjour,
>
> Qui connaît le rapport entre une estrope et un soutien-gorge ?
>
> D'accord pour l'origine latine du mot estrope, mais le français peut
> fort bien être passé par le néerlandais ou l'anglais "strop" de même provenance
> plutôt que par l'italien stroppo ou le bas-roman stroppus.
>
> La première utilisation attestée de stroppus remonte au IIIème siècle av. JC.
> Andronicus Livius, poète, dramaturge, grammairien né à Tarente, utilise ce mot
> dans le sens d'erseau (ou estrope d'aviron), ce lien qui maintient l'aviron sur
> le tolet. C'était donc déjà un terme de marine.
>
> Stroppus viendrait du grec strophos (même sens), qui aurait également donné en
> latin le mot strophium signifiant soutien-gorge... Etrange la destinée d'un mot
> ! Quand je pense que nos femmes ont failli porter des estropes !
>
> > http://www.mediterranees.net/civilisation/Rich/Articles/Loisirs/Cirque/Strophium.html
>
> Par contre, strike et stroke n'ont rien à voir avec strop. il s'agit de deux
> familles de mots différentes.
>

Bonjour du Pierre un peu dubitatif ... en Morvand !=))

Ma source sur stroke me donne aussi strop en anglais par famille et association d'action !
Dans un cas (strop) c'est un cuir servant à afiler les rasoirs et autres outils coupants,
tendu entre deux parts fixes ou tenues ... pour l'autre, ce fut la bielle, souple ou non,
en mécanique qui assurait la transmissions du "coup" (sens actuel de stroke) sans accoups
donc en douceur avant donc d'évoluer comme en France le bureau était la pièce de bure en
sous main d'écritoires avant de devenir le meuble puis la pièce ... !

Il reste le strop oars ou l'ancien dispositif de rame et gouverne de poupe comme en
avaient les navires anciens (egypte, phéniciens ...) alors que le verbe to strop est
devenu le raidissement (fonction de l'estropes ou du vieux sens de to strop: fixer
l'aviron au tolet, ou au bordé par un lien souple !).

Le stroke lui a conservé un sens plus universel (surtout en médecine et mécanique !) de
lien et coup avec la notion d'éloignement de la cause et de l'effet, d'action à distance
et de pouvoir contrôler l'effet en agissant sur le lien entre action et réaction !

Je n'avais pas faut le lien avec strike ? As tu trouvé un cas de confusion entre les
divers mots étudiés strop et stroke ? En natation peut être avec certaines nages usant du
mot stroke et d'autres strike ?

Amusante digression sur le smots ... j'adooorreuuu !=)) Savoir d'où vient le mot ou
l'homme permet parfois de voir son parcours et le connaitre vraiment !

Dommage peu de gens savent qu'apprendre le passé et l'éolution permet de mieux voir
comment atteindre un but fixé ! C'est oublié depuis ... un siècle ou presque !

Guillot Jeremie

unread,
Jun 3, 2008, 5:58:19 AM6/3/08
to

h g a écrit :
J'avais bien compris et les points d'exclamations n'y feront rien :-) Je
reste quand même surpris par le tarif!!!

Pam

unread,
Jun 3, 2008, 10:03:56 AM6/3/08
to
Merci à tous pour ces idées.

Qqun a-t-il expérimenté les mousquetons textiles (avec os de chien ou
manilles textiles, apparemment moins chères et faisables) sur un étai
textile et même sur une drisse (malgré le risque d'abîmer le réa)?
Quel textile préférer pour éviter une usure rapide au raguage?
Y a-t-il des inconvénients rédhibitoires?

Merci d'avance.
Cordialement.

Christian, de Nantes.

"Guillot Jeremie" <guillot...@free.fr> a écrit dans le message de news:
484516d3$0$14059$426a...@news.free.fr...

ulysse83

unread,
Jun 3, 2008, 11:44:32 AM6/3/08
to
"h g" a écrit

Ah ! d'accord .....
Je dirais plutot "tient lieu et place d'un mousqueton"
Moi j'imaginais un mousqueton comme "un vrai" mais en Kevlar/carbone.
On peut rêver , non ? :-)))))

ulysse83

unread,
Jun 3, 2008, 11:50:31 AM6/3/08
to
"mindelo" a écrit

> Bonjour,
>
> Dans le même ordre d'idée, qqn a-t-il à bord une trinquette bômée ?
> Un ami en a une sur un 10 m et il m'a dit en être très satisfait,
> notamment lorsqu'il doit serrer le vent dans une mer peu maniable.
>
> La trinquette bômée offre deux avantages :
>
> 1. Elle vire automatiquement devant le mât, il suffit de régler
> correctement l'écoute de rail.
> 2. Le point de tire est plus à l'intérieur et la trinquette plus efficace
> au près serré.
>
> Evidemment, il faut pouvoir fixer un rail solidement à travers le pont
> devant le mât.
>
> Par contre, pas de ris possible et la coupe doit être ajustée à une
> bordure rectiligne.
>
> Des retours d'expérience ?
>
> S'agissant des dimensions (dans mon cas), entre un génois à enrouleur de
> 60 m2, un génois lourd de 45 m2 et un tourmentin de 7 m2, le créneau vide
> se situe aux alentours de 20/22 m2.

Du temps de mon "Sun Fizz" j'avais envisagé la trinquette bômée pour
exactement les avantages que tu décris.
Mais l'amurage sur le pont était rédhibitoire car il aurait fallu passer une
cadène à travers le pont pour la sceller en plein milieu de la couchette
double avant.

robert curbet

unread,
Jun 7, 2008, 3:29:37 AM6/7/08
to
Merci à tous de vos contributions.
Partir d'une trinquette et arriver au poète Andronicus Livius, au soutien
gorge et au noeud de capucin, quel voyage.
Quel formidable forum que le notre!
:-))

Bonnes navs
Robert

--
"Cette contribution est destinée à l'Usenet exclusivement. Toute
reproduction non-autorisée par l'auteur sur un site commercial est
illicite et susceptible de donner lieu à des poursuites."

Pour m'envoyer un mail en direct:
http://cerbermail.com/?t2YLNRx9Lt

"robert curbet" <curbet...@pasdespam.free.fr> a écrit dans le message de
news: 48402ab3$0$27506$426a...@news.free.fr...


> Bonjour
> Avec Lysigée, mon oceanis 40, j'envisage des navigations plus longues et
> lointaines.
> Le génois à enrouleur n'est pas vraiment la panacée pour faire du cap, dès
> qu'il faut l'enrouler. Quand on navigue à une journée ou deux d'un abri,
> çà peut suffire. Plus loin, çà pose problème.
> C'est pourquoi je pense m'équiper d'un étai largable et d'une trinquette,
> que j'établirais en même temps que le deuxième ris de la GV.
> Cette trinquette pourrait être à ris, pour pouvoir m'en servir comme
> tourmentin.
> Mon problème est de calculer la surface de cette trinquette (et du ris).
> D'un point de vue empirique, cette surface devrait être voisine de la
> surface de la GV à deux ris, pour équilibrer la voilure.
> Je peux aussi me tourner vers un voilier et lui faire confiance.
> Mais j'aime bien comprendre.
> Avez vous une formule?
> Connaissez vous un bouquin ou un site qui explique ce calcul?
>
> Autre question: on parle de un ris, deux ris, mais çà correspond à quoi? Y
> a t-il une règle pour nommer les ris en fonction du pourcentage de
> réduction de voilure?
>
> Merci de vos lumières et bonnes navs
>
> Robert
>
>

0 new messages