Je viens d'assister pour la Xieme fois au test de gonflage a flot d'un
radeau de survie en fin de carriere pour voir comment se comporte ce type de
materiel en cas d'abandon du navire. Mon ami Charles vient de vendre son
voilier, son radeau de survie (6 places en container) arrivait a sa 11 ème
année avec toutes les révisions effectuées dans des centres agréés. Le
nouveau propriétaire a décidé d'en acheter un neuf car il ramene le bateau
en solo depuis la Martinique vers la méditerranée, nous en avons donc
profité pour faire l'essai de percussion du vieu radeau pour voir ce qui
serait arrivé si il avait fallu s'en servir en cas d'urgence et voici le
resultat.
Percussion et gonflage du radeau sans probleme, Charles embarque dans le
radeau pour en faire l'inventaire et le controler, au bout de 3 minutes
l'arceau de la tente est entierement degonfle car les collages ont lache,
puis au bout de 6 minutes le boudin superieur commence lui aussi a fuir
serieusement et enfin l'aptheose au bout de 10 minutes le fond se decolle
totalement obligeant mon ami Charles a un bain forcé. Maintenant imaginé la
meme chose par 50 ou 60 noeud de vent dans une mer dechainee, le pourcentage
de chance de s'en sortir est quasi nul. Un radeau doit etre utilisable
pendant 12 ans c'est a dire que pendant ses dernieres annees de vie il doit
fonctionner de la meme facon que si il etait neuf, lors des controles les
radeaux sont gonflés sur des planchés ou il est plutot difficile de verifier
la bonne tenue des collages du fond avec les boudins, les materiaux et les
colles employés (la plus part du temps des PVC) resistent mal au pliage et
au vieillissement en ambiance marine notamment sous les tropiques. J'ai
assisté a de nombreux essais de radeaux en fin de carriere et quand il
n'eclatait pas au gonflage leur tenu n'a jamais depassé une heure avant que
les collages ne cedent et je n'imagine pas un naufragé poser des rustines ou
refaire des collages apres un naufrage, je ne dois pas etre le seul a avoir
fait ce type de constat alors a part empoches les sous, que font nos chers
technocrates, les centres de revision et les fabricants de ce type de
materiel dit de securite pour ameliorer le systeme et le rendre reellement
fiable. Pour notre part en navigation nous avons une annexe en hypalon a
poste gonfle sur le pont, un bidon etanche contenant des vivres et du
materiel de secu est a la porte de la main et un jerrican d'eau rempli au
3/4 est egalement a poste pret a larguer, nous sommes donc capable de gerer
notre survie nous meme comme devrait savoir le faire tout plaisancier
soucieux de sa securite, alors pourquoi etre obligé d'avoir sur le pont ses
cercueils flottants parfaitement inadaptés à la navigation de plaisance que
sont les radeaux de survie? De nombreux pays n'imposent pas le radeau de
survie et laisse le libre choix au proprietaire du bateau pour gerer sa
securite et a ma connaissance il n'ont pas plus d'accident que sous la
legislation francaise.
Y en a marre de l'image "plaisancier vache à lait"
Bonne nav et bonnes vacances a tous
Paul
(Je n'ai volontairement pas cité de marque car à mon avis elles sont toutes
à mettre dans le meme panier, tout du moins pour celles qui sont homologuées
en France)
On recenserait quelques (une dizaine, par exemple) radeaux en fin de vie (disons
11 ans), on se cotiserait pour défrayer les propriétaires, on s'assurerait de
faire faire une dernière révision bien officielle, par exemple chez le fabricant,
et tout de suite après on percuterait le radeau devant huissier, expert
maritime, presse nautique.
Et après, procès (tout cela financé par une cotisation, faudrait sans doute
créer une assoc, ou se raccrocher à une assoc de défense des consommateurs).
Evidemment, comme qqu'un l'a fait remarquer, le risque ce serait que la
législation se durcisse (validité ramenée à 6 ans?) et/ou que les prix des
radeaux et de leurs révisions augmentent. Mais bon, pour l'instant, on paye
(vous payez, je n'ai pas de bateau à moi) pour une FAUSSE sécurité !
Grosse organisation, issue incertaine... mauvaise idée?
--
Utilisez notre serveur de news 'news.foorum.com' depuis n'importe ou.
Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/
hé, hé, hé, cela me plait bien, pourquoi pas ?
l'idée est à creuser ( créer une assoc. ne pose pas de pb), trouver les
subventions sera plus difficile, mais en "travaillant" certaines Fondations,
pourquoi pas...
il faut en estimer le coût avant de continuer, mais pourquoi pas...
Mais au fait pourquoi se contenter de vieilles survies? On peut aussi faire
l'expérience avec des survies quelconques sortant de révision. Il faudra
juste régler le surcoût du reconditionnement si bon état. Si mauvais état il
faudra aider les victimes à se retourner contre les fabricants et les
"réviseurs".
Nicolas
"Hubert Crepy" <s...@m.hole> wrote in message
news:200278-105...@foorum.com...
Sans vouloir (déjà) discutailler, il me semble que ce genre d'initiative,
fort dérangeante au demeurant, doit rester 'indépendante'.
Je ne vois pas un institutionnel qui se mouillerait dans une telle opération
de "mise en cause". Sans parler de l'usure et de la perte de temps à
contacter tel ou tel avant de de prendre quelque décision que ce soit
Si ce projet est lancé, il faut trouver des sous par soi-même et ne pas
s'étonner de toutes les réactions négatives ou - au mieux - indifférentes
(la presse nautique a besoin de pub, elle aussi). Un résultat concluant sera
plus surement relayé par les média non liés au milieu nautique, même si on
peut espérer un papier en cas de 'grosses' surprises.
Bonjour,
Ah, voilà une phrase que je ne peux laisser passer. Et pour cause : dans notre
gros numéro "Spécial sécurité", paru au printemps 1996, nous avions percuté
deux radeaux de survie "statiques" achetés anonymement (et un "dynamique", de
marque allemande) avant de nous y installer pour 24 heures de dérive au large
de La Rochelle. Les deux radeaux, Zodiac et Plastimo, pour les nommer, se sont
tous les deux dégonflés (l'arceau pour l'un, l'arceau et le boudin supérieur
pour l'autre). Nous non, en revanche : le fait a été dénoncé et largement mis
en évidence dans ce dossier - et sans aucun euphémisme, c'est peu de le dire.
Ce qui nous a valu du courrier d'abord, puis une table ronde avec les
constructeurs mis en cause. Qui n'ont pu que constater notre bonne foi et la
véracité de ce que nous avions nous-mêmes expérimentés, sous les yeux des
Aff'Mar et de la SNSM, notamment.
Amicalement.
Hervé
je me souviens de ce numéro, mais je n'ai pas
l'impressions que ça ait changé quoi que ce soit étant
donné le peu de motivation de nos politiques à légiférer
sur ce point et à s'intéresser à la mer (même si un
ministre des sports vient d'aller rendre visite au Tour de
France à la Voile à Cherbourg :-))
Il faudrai que je fouille mais je crois avoir des photos
d'un radeau que j'ai percuté, qui avait 12 ans et toutes
ses révisions faites. Et bien ce n'était pas beau :-(
(copier-coller de ce que j'avais déjà dit sur sail the
world : http://www.sail-the-
world.com/forum/docs/RepSujet.cfm?orig=tdm&threadid=5368&m
essages=22
<copie>
j'ai voulu percuter un classe II en container Plastimo
périmé depuis seulement 1 an. Révision en usine n'est
certainement pas gage de sécurité, mais plus de foutage de
gueule-> le bib ne s'est pas gonflé car le technicien qui
avait fait la révision avait oublié de serrer le tuyau
provenant de la bouteille sur les boudins :-( Puis ensuite
je l'ai gonflé à la main sur le quai puis mise à l'eau.
Déjà la pression diminuait rapidement, les fixations
vulcanisées sur les boudins se sont toutes arrachées une à
une, la pseudo-pagaie était fissurée, j'en passe et des
meilleurs.
</copie> )
Je sais qu'on avait pas emmerdé le fabricant avec quelques
jolies lettres en A/R et ils sont venus cherchés eux-même
le radeau de survie sur le quai deux jours après.
On avait déjà pas mal gueulé en 2001 sur frb
http://faq.frbateaux.net/Discussion288.html
Donc bon pourquoi pas une telle action si on peut réussir
à faire bouger les choses.
Nominoë
--
http://nominoe.piriou.free.fr (annuaire de la voile,
bourse aux équipiers, météo marine, photos,...)
http://frbateaux.net -> les faq de fr.rec.bateaux
TURSIOPS CARAIBES wrote:
Pour notre part en navigation nous avons une annexe en hypalon a
> poste gonfle sur le pont, un bidon etanche contenant des vivres et du
> materiel de secu est a la porte de la main et un jerrican d'eau rempli au
> 3/4 est egalement a poste pret a larguer, nous sommes donc capable de gerer
> notre survie nous meme comme devrait savoir le faire tout plaisancier
> soucieux de sa securite,
perso, je compte aussi sur mon boudin en hypalon, au moins tout le monde
à bord sait le mettre en oeuvre et on sait qu'il est est bon...
> alors pourquoi etre obligé d'avoir sur le pont ses
> cercueils flottants parfaitement inadaptés à la navigation de plaisance que
> sont les radeaux de survie?
on se le demande parfois, il n'y a pas que les vieux radeaux qui
déconnent, les récents qui sortent des visites de contrôle déconnent
souvent aussi en cas de besoin (mal repliés par ex)
De nombreux pays n'imposent pas le radeau de
> survie et laisse le libre choix au proprietaire du bateau pour gerer sa
> securite et a ma connaissance il n'ont pas plus d'accident que sous la
> legislation francaise.
en France la confiance réciproque doit être une denrée plus rare...
--
Fanch
Ce genre d'association ne vivent que de scandales et meme si leurs méthodes
ne sont pas toujours parfaite, ils bénéficient (en tout cas en Belgique) de
beaucoup de puissance sur les médias (télé) et sur le pouvoir national.
Bonne nav
Pascal
"Nominoe" <ynpi...@wanadoo.fr> wrote in message
news:MPG.17938e724...@news.free.fr...
1) la qualité du contrôle: j'ai entendu plusieurs fois parler de bouteilles de
gonflage non-reconnectées, etc... C'est un absolu scandale. Ca ne coûterait
pas beaucoup plus cher aux stations de contrôle de faire du bon travail à ce
niveau
2) la qualité du produit lui-même, et sa capacité à réellement faire face à 12
ans de vie. Là, attention! La retombée réglementaire pourrait être une
limitation à une durée de vie plus courte. Ou un contrôle technique plus poussé
(donc plus cher) annuel, avec risque de déclassement pour les radeaux dont la
colle n'est plus assez bonne par exemple. Mauvaise surprise...
L'une des questions de base est: Est-ce que les fabricants et stations de
révision sont vraiment des escrocs criminels qui deviennent riches en nous
exposant au danger, ou bien font-ils le mieux possible compte-tenu des prix
pratiqués ?
Ni l'un ni l'autre ne sont acceptables, mais les remèdes peuvent différer.
Une tentation pourrait être de renforcer la réglementation, mais j'aurais plutôt
tendance à penser qu'une libéralisation marcherait mieux (responsabilisation des
skippers, ouverture du marché de la sécurité à une concurrence plus large,
meilleure transparence des qualités/défauts de telle ou telle solution).
Malheureusement, ça n'est pas le sens de l'histoire de notre beau pays où tout
un chacun veut des textes qui assurent une sécurité absolue.
Bonjour,
Oui, cette solution d'une responsabilisation serait évidemment souhaitable. Dans ce
sens, nous avons déjà évoqué la possibilité "d'armer" sa propre annexe en radeau de
survie (ce qui pose quelques problèmes, évidemment, mais a le mérite de proposer
une voie différente, intéressante, dans la mesure où le plaisancier ne mettrait
plus sa sécurité - ou sa survie - dans les mains d'un constructeur ou d'un
"réviseur"... mais dans les siennes, à ses risques et périls ! Ce qui pose aussi la
question des survies "dynamiques", vieux serpent de mer hélas toujours au fond de
l'eau et des tiroirs). Evoqué aussi : le fait d'avoir le droit, légalement,
d'emporter l'ensemble du matériel de survie dans un sac étanche, séparé du radeau
lui-même, donc en permanence accessible par le plaisancier, qui pourrait ainsi,
lui-même (et donc toujours à ses risques et périls), changer les piles, les poches
d'eau et les rations de survie, rajouter un petit GPS portable ou une VHF étanche,
voire des fusées, des bâtons de Cyalume, un matériel de pêche "sérieux", que
sais-je ? Ces trois idées (annexe-radeau, radeau dynamique et sac étanche à part)
ont été soumises aux autorités compétentes voici plusieurs années, notamment via le
Conseil supérieur de la navigation de plaisance, où j'avais assisté à plusieurs
réunions en ce sens. Effet : zéro. Faire bouger l'administration, notamment en
plaisance, n'est pas chose facile - euphémisme. Peut-être une grande, une immense
pétition signée par le plus possible de plaisanciers ? Le tout relayé par un ou
plusieurs médias ?
A suivre.
Amicalement.
Hervé
C'est quand même un peu surréaliste ce truc. A quoi il sert le Conseil
Supérieur de la Navigation de plaisance? Est-il d'aileurs toujours
présidé par d'abboville? parce que le vrai problème aujourd'hui vient
que nos réglement descendent en droite ligne de la navigation
commerciale.
L'idée de la pétition n'est pas bête, il faudrait qu'elle soit bien
relayé. Ne pourrait on y associer des organismes concerné, la snsm par
exemple, les revues nautiques, sur une cause de ce type elles pourraient
s'entendrent pour une page commune, et pour quoi pas les fabricants. On
a quand même le premier groupe de France, il peut se sentir concerné
non.
> j'ai voulu percuter un classe II en container Plastimo
> périmé depuis seulement 1 an. Révision en usine n'est
> certainement pas gage de sécurité, mais plus de foutage de
> gueule-> le bib ne s'est pas gonflé car le technicien qui
> avait fait la révision avait oublié de serrer le tuyau
> provenant de la bouteille sur les boudins :-( Puis ensuite
> je l'ai gonflé à la main sur le quai puis mise à l'eau.
> Déjà la pression diminuait rapidement, les fixations
> vulcanisées sur les boudins se sont toutes arrachées une à
> une, la pseudo-pagaie était fissurée, j'en passe et des
> meilleurs.
> </copie> )
Il doit tout de même y avoir des exceptions ... J'ai percuté un Plastimo
Classe V de 1984 en mai dernier, c'est à dire 6 ans après sa date de
péremption: Il s'est parfaitement gonflé, et l'est resté durant une semaine
mise à part une légère baisse de pression du boudin supérieur par rapport à
la pression initiale.
Maintenant, c'est vrai que le taux de succès devrait être de 100% sur les
radeaux non périmés !
Marc.
C'est un produit qui concerne trop peu de consommateurs pour les intéresser,
à mon avis !
Marc.
en fait ce qui m'a surtout mis en boule ce jour là, ce
n'est pas uniquement l'état déplorable et honteux du
radeau, mais surtout le fait que le gard qui l'avait
révisé avait oublié de revisser le tuyau de gonflage à la
bouteille, ce qui fait que la bouteille s'est vidée "dans
le vide" :(
Bon je vais me coucher moi, il est tard et j'ai une
soutenance qui m'attend demain :(
Blaise Vignon wrote:
> oui, puis les fabriquants de survie sont comme les fabriquants de
> parachutes: personne n'est jamais venu se plaindre d'un produit qui n'avait
> pas fonctionne quand on en avait vraiment besoin
c'était quelle année la Fastnet où nombre de radeaux avaient déconné?
--
Fanch
Par ailleurs,en matière de survie dynamique - débat récurrent mais jamais
lassant: c'est l'immobilisme administratif qui lasse. Quand larguera-t-on
des fonctionnaires des ministères concernés dans un statique à seulement 30
milles des côtes pour leur faire "étudier la question" ? Suggestion en
passant..... - en matière de survie dynamique, disais-je, les Glénans,
encore, ont mené plusieurs expériences comparatives en situation réelle et
dont les résultats étaient sans appel:
- ennui, froid, hypothermie, dérive incontrôlée, sentiment rageant
d'inaction et d'incapacité à agir et à sauver sa peau pour l'équipage du
radeau statique (des volontaires qui avaient du mérite)
- navigation à la voile, choix de routes, repos, action salvatrice à bord du
radeau dynamique, et, pour finir, retour sur un point choisi par ses propres
moyens en 24 heures.
Je me souviens très bien d'une phrase de la conclusion du dossier - paru
dans un hors série de la revue trimestrielle de l'époque, une phrase qui
disait en substance ceci: "A bord du radeau dynamique, le sentiment partagé
par tous les volontaires était que la navigation n'avait pas franchement été
stoppée par l'accident fictif pour entrer en phase de survie: on avait
simplement changé d'embarcation et les performances étaient certes moins
bonnes, mais c'étaient des performances de bateau à voile quand même".
Pour mémoire il s'agissait d'une annexe type Zodiac utilisée couramment dans
les stages, pourvue d'une toile sur la plus grande partie de sa longueur et
équipée d'un petit grément fixé sur le tableau arrière.
J'ai le dossier quelque part, je vais le chercher et le relire...
Eric.
Hillard Hervé <hil...@voilesetvoiliers.com> a écrit dans le message :
3D29C68C...@voilesetvoiliers.com...
Je confirme,
Notre annexe BOMBARD type TROPIC en PVC n'a pas résisté plus de 6 mois à
notre arrivée en Martinique, nous l'avons remplacé par une en hypalon d'une
autre marque et depuis plus de problème, elle se répare facilement avec une
bonne colle néoprène et nous n'avons plus de problème de collages qui
lachent et autres avatars. Y a t il des marques homologuées en France
proposant des survies en hypalon? Aux USA on trouvait des modeles fabriqués
par AVON mais on ne peut pas acheter son materiel de secu la bas car il faut
les tampons d'homologation et le carnet correspondant vise par
l'administration Francaise. Pourquoi n'y a t il pas d'equivalence
internationale entre les differentes administrations qui gerent les
problemes de securite de part le monde ? Encore un probleme de monopole et
de gros sous ?
Je suis content d'apprendre que parfois le materiel de secu fonctionne
correctement, quel age avait le radeau ?
Bon navigation a tous
Paul
Pourquoi ne pas porter plainte contre la station en question pour "Mise
en danger de la vie d'autrui" ? En donnant un maximum de publicité à un tel
acte et en le faisant faire par une association (Il me semble que c'est
obligatoire, mais je ne suis pas juriste...), il doit y avoir moyen de faire
un peu bouger les choses surtout si l'action est médiatisée...
A+
--
Arnaud Tardif
"Bonnes plongées et bons vols à tous..."
"Good dives & safe flying everyone..."
Supprimer le <PAS DE PUB> de l'adresse pour une réponse...
> Je sais qu'on avait pas emmerdé le fabricant avec quelques
> jolies lettres en A/R et ils sont venus cherchés eux-même
> le radeau de survie sur le quai deux jours après.
>
> On avait déjà pas mal gueulé en 2001 sur frb
> http://faq.frbateaux.net/Discussion288.html
>
> Donc bon pourquoi pas une telle action si on peut réussir
> à faire bouger les choses.
>
> Nominoë
Un de mes clients a obtenu une survie neuve, après avoir constaté un
"défaut" de révision...
(Non, je ne dirais pas le nom de la survie... :-) )
--
Ariel DAHAN, Cabinet DDBD, Avocats Associés au Barreau de Paris
ar...@ddbd.com http://www.ddbd.com
--
Ariel DAHAN, Cabinet DDBD, Avocats Associés au Barreau de Paris
ar...@ddbd.com http://www.ddbd.com
"Pascal MICHEL" <michel...@skynet.be> a écrit dans le message news:
3d2993a4$0$308$ba62...@news.skynet.be...
Lorque les PDG de Plastimo, Bombard, Zodiac et autres en auront assez de se
faire mettre en examen, et éventuellement condamner, ils feront peut-être un
meilleur boulot ... :-)
--
Ariel DAHAN, Cabinet DDBD, Avocats Associés au Barreau de Paris
ar...@ddbd.com http://www.ddbd.com
"Hubert Crepy" <s...@m.hole> a écrit dans le message news:
200278-151...@foorum.com...
Je rebondis sur le radeau dynamique.
Il existe en théorie, et c'était Bombard qui l'avait fait, il y a 15 ans, de
mémoire.
voir http://www.ddbd.com/Radeaux.html pour le détail de la norme (Classe
IV):
" Ses formes et proportions doivent lui permettre d'avoir une stabilité
" et une flottabilité suffisantes à la mer, avec la tente en place.
" Sa forme est circonscrite dans les spécifications suivantes :
" Largeur minimale hors tout : 1,50 m
" Longueur maximale : 2,5 x largeur retenue.
" En conséquence, sa forme minimale peut être un carré de 1,50 m de côté,
" comme un rectangle de 1,50 x 3,75, dimension qui reprend les
" caractéristiques d'une embarcation de plage ou d'une annexe.
Mais le pb c'est qu'il n'est pas rentable en coût. Marché trop petit à
l'époque.
IL n'y a plus qu'à trouver un fabriquant qui accepte de construire et faire
homologuer un radeau dynamique.
Et comment prouvez vous que le manquement à une obligation de sécurité a été
délibéré ?
Ou sinon comment établissez vous la constitution du délit ?
Je serais curieux de le savoir
F.
Bonjour Ariel,
Bonjour tout le monde,
Ca vaut peut-être le coup de se lancer dans un mouvement de fond pour
tenter quelque chose, non ?
On représente quelque chose, quand même. Plus tous ceux qui nous lisent sans
participer...Plus la presse...
Ou bien va-t-on avoir le "courage" d'attendre qu'une famille entière avec
femme et enfants y passe (cet Eté avec un peu de "chance" ?) pour bouger ?
:-(
Eric, prêt à y aller.
"Ariel DAHAN" <ariel...@wanadoo.fr> wrote in message
news:agf1nj$qvg$1...@wanadoo.fr...
attention, si tu veux adapter une bouteille de plongée pour gonfler ton
annexe il te faut raisonnablement un clapet de surpression quelque part,
sinon ...boum !
Pour les essais, penser que l'air qui sort de la bouteille est à très basse
température et que cela peut détériorer le caoutchouc si l'espérience est
répétée trop souvent.
Hubert, dze Cherbourg
"Thierry" <t...@goldschmidt.org> a écrit dans le message de news:
3D2BC1C...@goldschmidt.org...
pfff,... quelle méconnaissance de l'action de ces associations !
Ne pas confondre 'Voici' ou 'Gala' avec les assoc. de conso. svp !
Bjr,
En tant qu'abonné (eh oui), je me souviens de cet article qui ne m'avait en
rien rassuré.
Cependant, quelle suite à cet article et à la table ronde qui a suivi ?
Qu'en est-il vraiment des révisions actuelles ?
Ne pourrait-on 'instituer' des contrôles aléatoires systématiques en sortie
de révision, par exemple ?
Bonjour,
Peut-on imaginer une revue nautique qui, à la rentrée de septembre, publie
un article circonstancié reprenant certains éléments de ce fil, un article
intitulé par exemple : "Sécurité, l'inquiétude grandit" ou "le net au
secours de la plaisance", etc....
Et en conclusion, cette revue nautique lancerait une vaste pétition.
L'idée me semble intéressante, même (et surtout) en terme d'audience pour la
revue.
Et pour ma part, je ne me priverais pas d'arpenter les pontons, revue à la
main, pour faire signer une telle pétition...
AS
L'honnêteté m'oblige à dire qu'il n'y a pas eu de suites "tangibles". Au sens
de : changement, bouleversement, révolution. Les acteurs présents ce jour-là se
sont engagés à faire mieux, à étendre les contrôles, à davantage surveiller la
fabrication. Mais ont aussi fait remarquer que leurs produits étaient aux
normes réclamées par l'administration... Quant aux révisions, je ne vois pas ce
qui aurait pu en sortir. Il en va des stations de contrôle comme des garages :
on en trouve de très honnêtes, de très consciencieux, et d'autres, disons, qui
le sont moins. Le problème, c'est qu'avec une voiture, on voit assez facilement
si le travail a été fait - et bien fait. Le radeau, lui, dort dans un sac ou un
conteneur fermé, bien à l'abri des chocs et des intempéries (tant mieux), mais
aussi des regards et du contrôle éventuel de son propriétaire...
> Ne pourrait-on 'instituer' des contrôles aléatoires systématiques en sortie
> de révision, par exemple ?
Si, bien sûr. Mais...
Qui va instituer ça ?
Qui va se charger de ces contrôles ?
Et avec quelle périodicité ?
Des radeaux en révision, il en arrive tous les jours ou presque dans les
stations "agréées". Ce qui veut dire qu'il faudrait quasiment un contrôleur "à
demeure". Ce qui, évidemment, coûterait très cher.
Pas simple...
Une autre solution, mais évidemment pas applicable à tout le monde, consiste à
assister soi-même à la révision de son radeau. C'est instructif. Et ça permet à
coup sûr d'éviter les mauvaises surprises. Et on peut aussi éventuellement
demander à un ami ou un membre de sa famille, habitant sur place ou non loin,
de le faire.
Amicalement.
Hervé
--
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Bonjour,
Votre proposition est évidemment intéressante. Elle soulève cependant quelques
remarques.
La première : un "article circonstancié", comme vous l'écrivez, réclame
précisément un (long) travail d'enquête et de vérification des informations.
Qu'on se comprenne bien : il n'est pas question, ici, de ne pas accorder de
crédit aux divers récits publiés sur ce forum. Simplement, notre travail
journalistique consiste à vérifier, autant que faire se peut, les informations
recueillies. Et, si besoin,(s'ils existent), à donner aussi la parole aux
contradicteurs. Un sujet comme celui-là ne peut se monter dans la rapidité. Il
réclame de rencontrer les gens, de pouvoir approcher et étudier le matériel
incriminé, de réunir des témoignages crédibles et assez nombreux, etc. Sans
quoi, constructeurs ou stations de révision auront beau jeu (et raison !) de
crier au scandale, au procès d'intention... et de nous attaquer en diffamation.
Le sujet est sensible. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne peut ou ne doit être
traité. Encore une fois, nous avons nous-mêmes remis en cause, en les nommant,
les fabricants de nos deux radeaux incriminés. Nous n'avons eu ni états d'âme,
ni problème de conscience. Ces deux radeaux achetés anonymement se sont
dégonflés sous nos pieds, devant nos objectifs photos - et des dizaines de
témoins. Là, il s'agit d'aborder le problème d'une façon plus globale. Celui du
"monopole" de la fabrication, de l'homologation des modèles (statiques,
dynamiques, annexes...) par la Marine Marchande et les autorités compétentes
(ou prétendues telles). Et de leur révision. Je peux simplement lancer ici une
idée : que tous ceux qui ont vécu une "mauvaise" expérience avec leur radeau
(pas de gonflage, pas de tenue de pression, révision douteuse, équipement
manquant, éléments corrodés, bouteille de gaz non reliée,...) nous le fassent
savoir. Avec tous les éléments concrets possibles : factures, photos,
témoignages... Dans la mesure du possible, c'est à dire dans la mesure où ces
éléments seront exploitables et vérifiables, nous essayerons de traiter cela
dans un dossier sur le sujet.
2. Une pétition de ce type doit-elle être initiée par une revue, ou par les
pratiquants eux-mêmes ? A mon sens, la pétition doit venir de vous (je veux
dire : de nous, plaisanciers). Et notre revue, les autres revues, la
relayeront. Lisez plus bas ce que je propose...
> L'idée me semble intéressante, même (et surtout) en terme d'audience pour la
> revue.
Je ne veux pas passer pour un philantrope désintéressé (je ne le suis pas,
évidemment) mais, en l'occurrence, cet aspect-là me laisse indifférent. Je veux
dire : là n'est pas la question. Ni l'intérêt.
> Et pour ma part, je ne me priverais pas d'arpenter les pontons, revue à la
> main, pour faire signer une telle pétition...
Eh bien, j'ai envie de dire : allez-y, commencez. Sur ce forum, établissez
d'abord a teneur d'une telle pétition (fabrication, homologation, révision).
Puis répartissez-vous des bassins de navigation, des régions, des portions de
côte, des ports. Et arpentez les quais, les pontons, les bars, les restaus, les
ships, au fil de vos escales, de vos balades, de vos croisières. Donnez-en à
vos amis, à votre famille, aux capitaineries, aux écoles de voile, aux loueurs,
aux professionnels de la plaisance. Allez-y, foncez ! Et nous, de notre côté,
ne manquerons pas de relayer largement une telle initiative - qui aura d'autant
plus de poids qu'elle sera partie de vous, plaisanciers.
Amicalement.
Hervé
J'ajoute ici : à toutes les associations de plaisanciers qui existent déjà :
associations des usagers de tel ou tel port, associations regroupant les
plaisanciers de tel ou tel bassin. Voici à ce sujet une info à paraître le mois
prochain :
Depuis la création de l’Union des associations de navigateurs de Charente-Maritime
(UNANCM), les choses n’ont pas traîné. Le 8 juin à Vannes, Louis-Y. Herry,
président de l’Union des associations de navigateurs du Morbihan (UNANM),
existante depuis 1992, et Philippe Grand, président de l’UNANCM, ont établi la
fondation de l’Union nationale des associations de navigateurs (UNAN). Les membres
présents ont élu à leur tête le premier, en présence de Gérard d’Aboville qui
dirige le Conseil supérieur de la navigation de plaisance. Cette mise en commun
des moyens et des compétences des plaisanciers morbihanais et charentais devrait
leur donner plus de poids vis-à-vis des administrations et des collectivités
locales, sur les nombreux dossiers en cours (nous en reparlerons), dans un esprit
de responsabilité et de dialogue.
D’autres regroupements départementaux sont en projet sur les côtes de France et
devraient rejoindre à terme l’UNAN, qui rassemble d’ores-et-déjà 37 associations
de navigateurs, comptant 5 500 membres actifs et gérant des zones de mouillage
communal pour près de 13 000 bateaux.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : voilà une bonne "cible" pour une pétition sur
le dossier des radeaux de survie ! Peut-être l'un d'entre nous fait-il partie de
l'une de ces associations ?
A suivre.
Juste quelques remarques.
Finalement, le vrai problème n'est pas tant d'avoir une suivie, mais
c'est d'abord celui des modèles homologués, vieux débat déjà abordé sur
les survies dynamiques et statiques.
Deux, la question de la révision, dont il serait intéressant de savoir
sur quoi repose les règles sur les rythmes de révision et le détail
desdites révisions en fonction de l'âge. En clair, depuis quand est ce
que cela n'a pas évolué, Est-ce adpaté aux nouveaux matériaux? etc.
Trois, le controle de la révision. En clair, il y a une forme de
monopole et de non garantie de résultat. Pour prendre une comparaison,
avec ma voiture, la controle technique n'est pas effectué par le
gagragiste qui fait les réparations. Dans le cas des annexes, la
révision qui s'apparente à un controle technique est effectué pas le
fabricant ou le marchand. Sans accuser qui que se soit de malhonneteté
il faut reconnaitre qu'il y a confusion des roles. Ce n'est pas sain.
Donc même à supposer une fuite d'un floteur, cette fuite est connue, et il
peut y être pallié par un appoint d'air.
Mais non. Le radeau doit être conditionné dans un packetage clos.
--
Ariel DAHAN, Cabinet DDBD, Avocats Associés au Barreau de Paris
ar...@ddbd.com http://www.ddbd.com
"Hillard Hervé" <hil...@voilesetvoiliers.com> a écrit dans le message news:
3D2C2B13...@voilesetvoiliers.com...
> La dernière solution consistant à autoriser l'usage d'une annexe gonflée
> comme engin de survie.
> L'intérêt étant précisément que l'annexe est nécessairement entretenue,
> faute de quoi elle ne sert plus comme annexe...
Attention tout de même. Il faut penser que son utilisation se fera en
condition extrême, genre tete en bas, et la pas question de chercher le
gonfleur, la VHF, le couteau, etc.
Je ne pense pas que l'annexe puisse être utilisée, perso je préfererai un
matériel dédié à poste et complètement gréer, genre une survie mais en
mieux.
Maintenant se pose le problème de la responsabilité de chacun. Si la
majorité embarquera du matériel sérieux et révisé, il y aura toujours
quelques farfelus pour bricoler une survie à un bateau de plage type
"Fina", une vieille bouteille de plongée à 200 bars, un couteau rouillé,
une lampe avec des piles foutues, etc.
Le principe de la survie ne me semble pas mal, peut etre faut-il juste faire
évoluer la norme et la qualité (tant de la fabrication que de la révision)
?
FAbrice
--
Pour me repondre retirer "pasdepub"
bonjour débat passionnant...(les tests !)
Dans "Cost conscious cruiser"
Les auteurs celèbres(en GB) LArry et Lin Pardey sont aussi partisans
de l'annexe-canot de survie .....
l'adresse d'un constructeur d'annnexe mixte en GB cité dans leur
bouquin :
http://www.henshaw.co.uk/
qu'en pensent les "anciens"?
(oui c'est pas donné ,mais 12000 f pour une survie qui éclate au
mauvais temps(fastnet) ou dont est pas sûr qu'elle restera gonflée +
les 1000 f /an de révision c'est pas mal aussi)
"TURSIOPS CARAIBES" <turs...@tursiops-caraibes.com> a écrit dans le message
de news: aga7k1$l14$1...@wanadoo.fr...
> Bonjour,
>
> Je viens d'assister pour la Xieme fois au test de gonflage a flot d'un
> radeau de survie en fin de carriere pour voir comment se comporte ce type
de
> materiel en cas d'abandon du navire. Mon ami Charles vient de vendre son
> voilier, son radeau de survie (6 places en container) arrivait a sa 11 ème
> année avec toutes les révisions effectuées dans des centres agréés. Le
> nouveau propriétaire a décidé d'en acheter un neuf car il ramene le bateau
> en solo depuis la Martinique vers la méditerranée, nous en avons donc
> profité pour faire l'essai de percussion du vieu radeau pour voir ce qui
> serait arrivé si il avait fallu s'en servir en cas d'urgence et voici le
> resultat.
> Percussion et gonflage du radeau sans probleme, Charles embarque dans le
> radeau pour en faire l'inventaire et le controler, au bout de 3 minutes
> l'arceau de la tente est entierement degonfle car les collages ont lache,
> puis au bout de 6 minutes le boudin superieur commence lui aussi a fuir
> serieusement et enfin l'aptheose au bout de 10 minutes le fond se decolle
> totalement obligeant mon ami Charles a un bain forcé. Maintenant imaginé
la
> meme chose par 50 ou 60 noeud de vent dans une mer dechainee, le
pourcentage
> de chance de s'en sortir est quasi nul. Un radeau doit etre utilisable
> pendant 12 ans c'est a dire que pendant ses dernieres annees de vie il
doit
> fonctionner de la meme facon que si il etait neuf, lors des controles les
> radeaux sont gonflés sur des planchés ou il est plutot difficile de
verifier
> la bonne tenue des collages du fond avec les boudins, les materiaux et les
> colles employés (la plus part du temps des PVC) resistent mal au pliage et
> au vieillissement en ambiance marine notamment sous les tropiques. J'ai
> assisté a de nombreux essais de radeaux en fin de carriere et quand il
> n'eclatait pas au gonflage leur tenu n'a jamais depassé une heure avant
que
> les collages ne cedent et je n'imagine pas un naufragé poser des rustines
ou
> refaire des collages apres un naufrage, je ne dois pas etre le seul a
avoir
> fait ce type de constat alors a part empoches les sous, que font nos chers
> technocrates, les centres de revision et les fabricants de ce type de
> materiel dit de securite pour ameliorer le systeme et le rendre reellement
> fiable. Pour notre part en navigation nous avons une annexe en hypalon a
> poste gonfle sur le pont, un bidon etanche contenant des vivres et du
> materiel de secu est a la porte de la main et un jerrican d'eau rempli au
> 3/4 est egalement a poste pret a larguer, nous sommes donc capable de
gerer
> notre survie nous meme comme devrait savoir le faire tout plaisancier
> soucieux de sa securite, alors pourquoi etre obligé d'avoir sur le pont se
s
> cercueils flottants parfaitement inadaptés à la navigation de plaisance
que
> sont les radeaux de survie? De nombreux pays n'imposent pas le radeau de
> survie et laisse le libre choix au proprietaire du bateau pour gerer sa
> securite et a ma connaissance il n'ont pas plus d'accident que sous la
> legislation francaise.
> Y en a marre de l'image "plaisancier vache à lait"
> Bonne nav et bonnes vacances a tous
> Paul
> (Je n'ai volontairement pas cité de marque car à mon avis elles sont
toutes
> à mettre dans le meme panier, tout du moins pour celles qui sont
homologuées
> en France)
Bonjour,
Oui, c'est un des (nombreux) problèmes induits par les radeaux. C''est aussi le
but de la proposition consistant à dire qu'il vaut mieux avoir un radeau seul
dans un sac ou un conteneur, et tout le matériel de survie, non dans le radeua
lui-même, mais à part. Ça facilité l'entretien, les compléments que l'on veut y
apporter... et ça facilite les manutentions. Il est très instructif d'essayer,
un jour où il fait raisonnablement beau, de trimballer le bib de l'intérieur à
l'extérieur, ou tout simplement sur le pont... Puis d'imaginer la même chose
dans du mauvais temps...
> Personnellement je préfère le bateau insubmersible avec une annexe de
> secours mais c'est le bateau qui doit nous tirer du pétrin et pas un radeau.
Oui, bien sûr, l'insubmersibilité est à ce titre une solution idéale... ou
presque. Car, en cas d'incendie, par exemple, un voilier, même insubmersible,
ne sert plus à rien. Et l'abandon du voilier - dont on sait qu'elle est
toujours la dernière des ultimes solutions (comme on dit : "quand on est debout
sur la tête de mât avec de l'eau jusqu'au cou") - est alors une triste
nécessité...
Amicalement.
Hervé
bonjour
j'ai emprunté un classe deux huit places pour ramener pon bateau, la
manutention est vraiment une galère.
Pour le sortir de son emplacement à deuxx, cela s'est soldé par un tour de
rein invalidant pendant une semaine pour mon équipier.
La manip s'est faite au port avec tout le temps nécessaire pour essayer de
prendre la position la plus ergonomique possible.
Mais là où est plac le bib il n'y a pas d'ergonomie possible : travail en
porte à faux avec le dos plié.
L'emplacement le meilleur du point de vue ergonomique est sans doute le
tableau arrière avec un capot de protection jetable en urgence.
Mais il faut un bateau déjà assez grand pour supporter un poids si mal
placé.
Hubert, de Cherbourg
Et oui, c'est tous ce que vous aller gagner. Le BIB, c'est une escroquerie.
On le sait. On est obligé de payer alors autant payer le moins possible.
Quand a la sécurité, je préfère la sécurité active :
Un bateau solide
Une naviguation bien suivi
Avec ça, le risque me parai moin important que d'envisaguer monter dans un
BIB. Alors, votre action en justice, je préfèrerai que vous vous absteniez.
> > Leur poids est prohibitif et vu leur emplacement,
> > imaginez un peu, en pleine tourmente, soulever 70 à 80 kg
> > avec une clavicule ou une cote de cassée la
> > dessus le vacarme et le chahut d'une tempête.
Pour anecdote, mon bateau était en 4ème et le
radeau en sac placé dans le cockpit. Un hiver, je
décide de le descendre dans la cabine pour passer
les quelques mois sans naviguer. Le jour ou j'ai
voulu le remonter les deux poignées en sangle se sont
décousues et le BIB est retombé pas loin de mon pied.
J'ai quand même réussi à le sortir mais c'était au port
je n'ose imaginer en mer ... certe il aurait été à sa place
mais en tous les cas c'est lourd ! et très certainement
pas manipulable par tout le monde.
En cas de besoin, libérer le cran de retenue. Le radeau s'éjecte avec une
jolie trajectoire parabolique, et retombe en arrière du tableau arrière.
(Pb: il faut régler les ressorts :-) )
N'oubliez pas de fixer la garcette du radeau "avant" de le libérer, sinon il
s'en va... :-)
C'est-y pas mieux qu'un radeau largable, ça? Le premier radeau "ejectable".
Et si vous accroissez vos ressorts, vous pouvez même éjecter un bonhomme, ce
qui permet de monter plus vite en tête de mat ;-)
--
Ariel
"Bol" <B...@wanadoo.fr> a écrit dans le message news:
3d2d360e$0$10533$626a...@news.free.fr...
Bol <B...@wanadoo.fr> a écrit dans le message :
3d2d360e$0$10533$626a...@news.free.fr...
> Hello
... certe il aurait été à sa place
> mais en tous les cas c'est lourd !
Bonjour,
Au cours d'une longue traversée je me souviens avoir mis un bib en container
à
l'intérieur et au vent, dans le carré, tellement c'était lourd. On n'était
que deux dans un grand bateau, un Gib Sea 106. C'était le plus gros poids
que je pouvais ainsi déplacer "utilement".
Mais...pourquoi faut-il que les bateaux coulent ou brûlent ? Là est la vraie
question !
On devrait pouvoir faire quelque chose qui flotte en permanence, non ? Je
reconnais que la question est peut-être "bêbête" mais il faudrait commencer
par là.
Et pourquoi pas un ballon mylar ou je ne sais quoi avec une nacelle en toile
? ? ? On tirerait sur la ficelle et hop ! On s'en va par le haut, sans
risque de couler ! et ça irait plus vite que les pagaies en plastique, pour
rejoindre la côte ! Vous imaginez une survie qui se déplace à, disons par
force 7, 32/35 nds soit 60 km/h ? Et puis, pour se faire repérer par les
secours, super: un ballon orange fluo de 20 m de diamètre avec des bandes
radarisables dessus et une portée VHF de 100 milles !
La côte arrive.....pchiiiiiiiiitttt ! Survie bateau machin en finale avec 4
personnes à bord .....On dégonfle et on atterrit chez le bourgeois !
=<:-o)
Je délire ?
Eric.
Bonjour Eric,
Une idée de ce type, mais plus sérieuse, a déjà été proposée par des skippers
professionnels, et pas des moindres. L'idée de base : un cerf-volant muni
effectivement de bandes radarisables, et dont le fil est en fait une très
longue antenne souple pour la VHF. Techniquement très facile à réaliser, à
stocker, à monter. Double avantage : se faire plus facilement repérer et
communiquer plus "loin".
Autre idée : glisser un harpon à l'intérieur du manche des fameuses pagaies
qui, pour le reste, sont parfaitement inutiles (j'ai essayé de les utiliser :
pitoyables, et d'un effet nul, évidemment, sur une survie statique qui plus est
alourdie par ses poches d'eau stabilisatrices). Oui, un harpon, car on ne
compte plus le nombre de naufragés qui, à la dérive dans leur radeau, ont vu,
désespérés, des bancs de poissons comestibles venir gagner l'ombre et "l'abri"
du bib sans qu'ils puissent faire quoi que ce soit pour les attraper (inutile,
en effet, de compter sur le ridicule matériel de pêche proposé "en standard"
par le bib). Là encore, l'idée semble simple...
D'autres pistes ?
Amicalement.
hervé
pour continuer le délire, moi j'avais imagier l'inverse : un bateau que l'on
puisse transformer en sous marin le temps que cela se calme !
à moins cinquante mètres, la mer doit être plus calme.
Hubert, de Cherbourg
"Eric Surzur, de Vannes" <vogue....@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de news: agjm21$odv$1...@wanadoo.fr...
Bonjour Hervé,
Oui, déjà entendu parler de ça et même vu un projet dans une célèbre
revue...
Chacun devrait être équipé de ce genre de chose simple. Quand on se balade à
l'interface de deux fluides il serait idiot de ne pas réaliser que,
techniquement il n'est pas impossible de profiter du vent *et* de l'eau (on
est pourtant des spécialistes !)
Mais il est vrai qu'on est un peu "aveugles" en matière de sécurité...
Je pense à une récrimination souvent faite par les utilisateurs forcés au
sujet des sachets d'eau potable, qu'il faut boire entièrement une fois
entamés car on ne peut les refermer. Je pense en parallèle à une méthode de
pêche géniale éprouvée par les Robertson, je crois: ils utilisaient un petit
bidon en partie découpé, avec une poignée sur le dessus, genre White spirit
en bidon de 5 litres: immergé de quelques centimètres, avec un appât au fond
(un morceau de poisson antérieurement attrapé...) Il ne fallait pas
longtemps aux "nouveaux" pour venir faire les curieux dans la boîte...et hop
! Relevée brusquement ils se trouvaient pris au piège. Sans hameçon, sans
fil, sans couteau, sans rien qu'un de ces bidons auxquels personne ne fait
attention sur une plage polluée où un frbiste n'est pas encore passé...
Ne pourrait-on mettre de l'eau dans deux bidons de ce type (ou plus), pour
pouvoir en sacrifier un ?
Un harpon, bien sûr, ce serait bien aussi.
Je crois qu'il serait bon que chacun, faisant quelques croisières sérieuses,
se fasse une mallette de survie solide, avec du matériel adapté: couteau qui
coupe et pierre à affûter, fils+hameçons, réparation pour canot, lampe,
miroir, fusées supplementaires, VHF portable, harpon télescopique, sacs
plastique étanches, boîtes tupperware,
vitamines, rations de survie, stylos et papier...
Je dis mallette et pas sac car je ne compte plus les récits de ceux qui se
plaignent de macérer les furoncles dans l'eau de mer.
Il y a tellement à faire pour améliorer l'existant, avec un peu de bon
sens...!
Eric.
Bjr Hub,
Alors là tu fais fort ! Tu as aussi "sous-marin de surface" => le bateau
quille en l'air, beaucoup plus résistant à l'assaut des vagues, c'est même
fait pour ça. Le problème c'est la tenue du grément, sous l'eau.
"Damien" a expérimenté. Il paraît même que les profondeurs abyssales, vues
par les hublots, c'est très joli. Telelment joli qu'ils cherchaient la
carabine pour tirer des coups de feu en l'air, comme à Caracas les soirs
d'élection.
;-)
Bon, sérieusement, c'est vrai que le problème vient de l'agitation qui règne
à la zone de contact des deux fluides et qu'en quittant l'un ou l'autre,
temporairement, on se met à l'abri. Solutions ?
Interface abritée = port, baie.
sinon: décollage ou immersion, oui, je ne vois pas d'autre voie
intelligente, à part un bateau auquel il n'arrive pas d'avarie, bien sûr !
Eric.
En fait il faut distinguer entre le naufrage dans nos eaux européennes et
les naufrages longue durée style Robertson.
A de rares exeptions prés, la récupération dans nos eaux, à lire les
journeaux, excède rarement 48 h (sauf le Granvillais Luc Bertier en mer
d'Irlande ...) la bouffe de survie, pas très appétissante mais mangeable
suffit largement.
C'est pour des croisières plus lointaines que le plaisancier ne peut pas se
contenter du standard contenu dans la survie.
Et je crois que c'est très bien comme cela : la sécurité pour le plaisancier
de base comme moi est à peu près cernée par la réglementation (la qualité du
matériel est un autre problème) et c'est aussi bien, car ce plaisancier de
base n'a pas forcément l'expérience et le temps de "construire" sa stratégie
de survie.
Par contre c'est excellent que le plaisancier hauturier se sente obligé de
faire cette démarche pour adapter la sécu de base à son cas particulier.
enfin c'est mon avis.
Je pense qu'il faut se battre pour un matériel de base de bonne qualité et
entretenu sérieusement, c'est à dire en fait appliquer la loi ...
Les délires (tuyau pas branché, mauvaise colle) sont bien des situations où
on peut dire qu'il y a faute, et c'est contre ces fautes qu'il faut réagir
d'abord avant d'envisager ensuite de modifier les réglements.
Hubert, de Cherbourg
"Eric Surzur, de Vannes" <vogue....@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de news: agk0dk$mmg$1...@wanadoo.fr...
dramatique ce passage où ils racontent calmement comment ils avaient
envisagé le suicide plutôt que mourir à petit feu.
cela me rappelle une fable de Moitessier :
deux grenouilles tombées dans une jatte de lait.
Elles luttent quelques temps mais il est visiblement impossible de s'en
sortir.
La première grenouille finit par abandonner et se laisse couler.
L'autre ne renonce pas malgré l'évidence.
Elle se bat, elle essaie de sauter, encoire encore et encore ..
Et à force de battre le lait avec ses grandes pattes, le lait devient du
beurre et elle peut prendre appui dessus et s'enfuir !
Hubert, de Cherbourg
"Hubert, de Cherbourg" <hubert...@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 3d2dbf18$0$10500$626a...@news.free.fr...
>
> > Tellement joli qu'ils cherchaient la
> > carabine pour tirer des coups de feu en l'air,
>
> dramatique ce passage où ils racontent calmement comment ils avaient
> envisagé le suicide plutôt que mourir à petit feu.
Et rien n'est plus rageant que de mourir à petit feu au milieu de l'océan !
Alors qu'avec un grand feu, l'évaporation permettrait de s'échouer lentement
( assez lentement pour prendre le temps de fixer calmement les béquilles !!
<:-))
Jean-Pierre
Jean-Pierre
"Hillard Hervé" <hil...@voilesetvoiliers.com> a écrit dans le message de
news: 3D2D8F4E...@voilesetvoiliers.com...
Mes voisins de port (Allemands et Italiens) ont des survies toutes petites
et aussi (in)efficaces.
D' après un ship on peut utiliser des gilets de sauvetages achetés dans la
CE et estampillés CE. Pourquoi pas la meme reglementation pour les survies.
J'ai appelé le ministère concerné (je suis naif!) et ils ne sont pas
capables de repondre à cette question.
Je ne suis pas juriste , mais Ariel qui est tres actif sur ce forum peut
peut-etre nous trouver une reponse (désolé Ariel de vous impliquer de la
sorte...) .
Bonne navigation a tous
Louis
"TURSIOPS CARAIBES" <turs...@tursiops-caraibes.com> wrote in message
Bonjour,
Je nous trouve particulièrement en forme, nous, en ce moment, hein ? Le
manque de vacances, peut-être ?
La fable de Moitessier est vraiment du pur jus !
:-)
Eric.
--
Ariel
"Jean-Pierre Cherene" <jean-pier...@wanadoo.fr> a écrit dans le
message news: agkvbi$dgf$1...@wanadoo.fr...
> Je crois qu'il serait bon que chacun, faisant quelques croisières sérieuses,
> se fasse une mallette de survie solide, avec du matériel adapté: couteau qui
> coupe et pierre à affûter, fils+hameçons, réparation pour canot, lampe,
> miroir, fusées supplementaires, VHF portable, harpon télescopique, sacs
> plastique étanches, boîtes tupperware,
> vitamines, rations de survie, stylos et papier...
> Je dis mallette et pas sac car je ne compte plus les récits de ceux qui se
> plaignent de macérer les furoncles dans l'eau de mer.
Je pense que vous le connaissez déjà, mais sur le site de banik, il y a un
excellent document sur la survie dynamique et même plus.
Pascal.
l'article complet est là http://isaga.free.fr/secret/imgvetv/
login : testsecu
mot de passe : vetv
isaga.
Merci, isaga, pour cette idée. Sa réalisation. Et sa mise à disposition.
HH
très beau travail
merci à son auteur inconnu et à V&V qui en autorise la copie.
Hubert, de Cherbourg
"isaga" <isaga....@free.fr> a écrit dans le message de news:
3d2eee88$0$257$626a...@news.free.fr...
Hubert, de Cherbourg wrote:
> bonjour
>
> pour continuer le délire, moi j'avais imagier l'inverse : un bateau que l'on
> puisse transformer en sous marin le temps que cela se calme !
> à moins cinquante mètres, la mer doit être plus calme.
ça me rappelle un coup sur la Sirène, à 40 m on avait encore des petits
coups de gîte (ouragan en surface...), le pacha avait décidé alors de
descendre à 200 pour que le cuistot puisse bosser impec!
Fanch
'soir,
...et c'était quoi ton "bateau" ? Nucléaire ? En tous cas, bravo au pacha du
submersible, qui descend à -200 pour que le cuistot puisse faire son boulot
correctement: ça c'est ce que j'appelle un gars qui a trop lu Verne ou le
Gault et Millau.
Eric.
: ça me rappelle un coup sur la Sirène, à 40 m on avait encore
des petits
: coups de gîte (ouragan en surface...), le pacha avait décidé
alors de
: descendre à 200 pour que le cuistot puisse bosser impec!
:
: Fanch
:
fy : il y avait quoi au menu ???
- Y a t-il quelqu'un qui sait aujourd'hui exactement le nombre de radeaux
défectueux par an ?
(c'est sur, pour ce genre de produit on doit avoir DROIT au zéro défaut
, mais soyons réalistes le zéro défaut en sécurité n'existe pas! voir
malheureusement l'aéronautique... )
Aussi si quelqu'un élabore les statistiques des problèmes révèles de non
fonctionnement des radeaux , je pense que ce sont les constructeurs, les
premiers, qui feront des études pour faire évoluez les survies (qui en terme
de conception: matériaux, colles, ... doit être âgée de 30 ans au moins !!)
: On est à l'ère ou l'homme pilote des robots sur Mars dans des conditions
extrêmes, et pour nous,( pauvres vaches à lait de plaisanciers ! ), ils ne
sont même pas capable de réaliser des collages qui tiennent dans le temps !
- Doit-on accepter le système actuelle: ou le vendeur / réviseur est plus
que jamais "Juge et Parti" ( Je pense que nos survies doivent être vérifiées
par un organisme ou une société indépendante du circuit fric des pontons )
Comme c'est le cas pour nos voitures avec le CT !! Sinon il y aura toujours
des problèmes de qualité du contrôle !
Bon vent,
Thierry (Méditerranée)
Alain DEBRIAT <alain....@clubinternet.fr> a écrit dans le message :
2002710-12...@foorum.com...
>
> Enfin on bouge!!!!!Depuis longtemps en ce qui me concerne je ne cesse de
> rabacher qu'un radeau de survie ne sert a rien en ce qui concerne les 3/4
> d'entre nous sinon à alimenter les caisses de certains vendeurs.
> En ce qui concerne la sécurité il vaudrait mieux établir une formation du
> plaisancier sur des points de navigation
> Le débat peut etre long !!!!
> De toute sles maniéres le plaisanciers reste la vache à lait. Le mieux
pour
> sortir du systéme reste de nous grouper. Je reste dans l'attente.
>
> --
> Ce message a été posté via la plateforme Web club-Internet.fr
> This message has been posted by the Web platform club-Internet.fr
>
> http://forums.club-internet.fr/
Salut,
Oui beau boulot, mais l'auteur ne doit pas être si inconnu que ça!
;^))
--
@+
Pim
(Supprimer "pouet" pour répondre directement)
Eric Surzur, de Vannes wrote:
> 'soir,
> ....et c'était quoi ton "bateau" ? Nucléaire ?
salut,
non, diesel-electrique type daphné
En tous cas, bravo au pacha du
> submersible, qui descend à -200 pour que le cuistot puisse faire son boulot
> correctement: ça c'est ce que j'appelle un gars qui a trop lu Verne ou le
> Gault et Millau.
sur tout type de bateau, la bouffe, c'est sacré :o)
Yann Fanch wrote:
> fy : il y avait quoi au menu ???
alors là... ce dont je me rappelle c'est qu'on mangeait vachement bien
fanch
A propos, quel est le montant de l'amende éventuelle lors d'un controle de
l'armement?
A+