Merci
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Le Guide Nautique Goldschmidt est une ouvre associative, ouverte à tous
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- Prendre en charge une rubrique et avoir un accès direct sur le site
- et bien d'autres
Donc n'hésitez pas à nous contacter et à participer
merci
Bonjour *Thierry*,
(private joke)
Ce qui me vient à l'esprit de plus immédiat c'est de toujours passer du côté
Locmariaquer si on veut tenter une entrée un peu trop tard par rapport à
l'heure de la marée. Pour bénéficier au contraire des courants mieux vaut
passer côté Port-Navalo ou au milieu de l'entrée.
Je vais te préparer un topo sur le tronçon entrée-Berder ce w.e. Une fois
passé Berder c'est moins "spielbergien" !
On pourrait en dire des pages sur la balistique dans le Golfe. On pourrait
même dresser un "tableau des propriétés" pour chaque petit endroit (scusez:
je bosse sur Dreamweaver en ce moment !)
Il faut passer ici plutôt que là, savoir que tel bateau passe quand il y a
de l'eau jusqu'à la bosse noire sur le rocher là-bas, ou bien, que, à cette
heure-là avec ce vent-là si on passe entre ici et là, dans ce petit passage
(bien au milieu, hein !) on va entendre des centaines d'oiseaux comme en
forêt quand Blanche-neige cueuille un grand bouquet pour la maison des 7
nains et que tous les animaux l'admirent en souriant.
;-)
Et ne parlons pas, s'il te plaît, de la jouissance des papilles de
l'équipage (comme dit Alain Fosse) à l'heure du petit-en-cas
de-10h30-délicieux-pain-vannetais-viande-des-grisons-vin-rouge !
Cela nous ferait trop dévier...
Eric.
Et encore, je ne suis pas celui qui en sait le plus !
Eric Surzur, de Vannes a écrit:
> Dans le cadre du Guide Nautique Goldschmidt, nous attaquons le Golfe
> du Morbihan et plus particulièrement l'entrée.
> Si vous avez des expériences, des conseils, des photos ou schémas
> intéressant les autres navigateurs, n'hésitez pas à nous les proposer
>
Bonjour.
N'oubliez pas de signaler dans le guide (en gros) que lorsqu'on navigue
à reculons (fréquent dans le Golfe) il faut regarder derrière pour
savoir où on va.
Yvon.
--
NOUVEAU : Croisière du Vert-Galant en Irlande.
http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/irlande.htm
Yvon Nedonchelle a écrit:
Pour ma part je conseillerais de ne pas trop raser à gauche non plus en
entrant la première rouge dont je me souviens plus le nom. Un plateau
rocheux vient vraiment tres limite de la bouée et déborde même si l'on part
directement vers les embarcadères de Locmariaquer après avoir rasé la bouée.
Cependant, bon petit coin de pêche au bar le long du tombant de ce plateau
pour les connaisseurs.
En remontant juste à l'entrée de la rivière d'Auray, attention aux tables
métalliques des parcs à huitres, dans l'ouest du Petit et Grand
Huernic..mais de toute façon le chenal est de l'autre côté pour les plus
grands tirant d'eau.
Dernière chose, je conseillerais de toute façon, dans la mesure du possible
d'avoir le moteur prêt à démarrer au moindre doute - promène couillon qui a
envie de vous couper en deux - marin du dimanche qui voit pas qu'il navigue
en marche arrière et se rapproche dangeureusement de votre étrave.
Amis du golfe, amusez-vous bien en tout cas.
Christophe G.
"tph" <t...@goldschmidt.org> a écrit dans le message news:
3DDF31BC...@goldschmidt.org...
Le reste du golfe n'est pas très dangereux si on fait un peu attention et si on
sait lire une carte de temps en temps.
C'est un endroit très agréable qui est hélas très encombré n'importe comment
par les ostréiculteurs et les mouillages payants. car tout est devenu payant.
Commerce oblige.
C'est par là...
http://golfe.du.morbihan.free.fr/
a l'époque d' Eloïse et Abélard il n'y avait que des marécages insalubres
peuplés de sauvages...
Le Duc de Bretagne s'appelait Conan IV (si, si)
Abelard était a St Gildas
Il décrit son abbaye comme repère de moines déréglés, passant leur temps à
la chasse à l'ours: "J'habite un pays barbare dont la langue m'est inconnue
et en horreur; je n'ai de commerce qu'avec une population brutale et
sauvage. Mes moines n'ont d'autre règle que de n'en point avoir". Ses moines
se moquent éperduement de ses remontrances. Même la menace d'excommunication
ne les trouble pas. Ils tentent à plusieurs reprises d'égorger leur
supérieur. Enfin, en 1132, Abélard doit s'enfuir précipitamment par un
passage secret pour échapper à une tentative d'empoisonnement.
Ah quelle époque ...
Eric, il y a encore des ours ?
;=)
Arraial
Donc rien n'a vraiment changé :)
Jacques
C'est curieux car j'ai l'impression de mieux connaître la sortie que
l'entrée .
(Le bateau est sans doute comme mon chien et ma voiture qui savent rentrer
tous seuls à la maison .)
Vaut mieux pas que ça se sache mais c'est un peu l'entrée du paradis et il
n'y a pas plus de difficultés qu'ailleurs .
Préalable : il faut une montre (à l'heure) et un annuaire des marées (de
l'année) .
A moins de tricher, peu d'espoir de rentrer contre le courant (7-8 noeuds
les bons jours) . C'est quand même faisable à condition d'avoir le vent
et/ou les chevaux . Après avoir tout essayé, je serais plutôt Port Navaliste
. On passe sous le phare à ras de la pointe . Compter un quart d'heure, une
demi heure devant la pointe . On avance, on recule . Le contre courant vous
emmène au bout de la jetée et là ça recommence . Il faut lutter sans céder .
Une fois qu'on a passé le bout on arrive à s'enfiler dans la baie de Port N.
.
Les instructions nautiques et les guides décrivent de long en large tout ce
qu'il faut savoir sur les horaires, les alignements et tout et tout .
Comme on rentre le plus souvent au portant avec le courant, on n'a pas
l'impression d'avancer et pourtant on va très vite .
Donc il faut repérer et ne pas perdre de vue le Mouton en plein milieu de
l'entrée .
C'est pas difficile car maintenant il est surmonté d'une mini tour Eiffel .
Mais ça arrive souvent car le spectacle est enchanteur et qu'il y a toujours
un couillon pour faire valoir une priorité qui vous obligera à changer de
cap .
C'est le seul caillou du golfe sur lequel le courant peut vous emmener
disent les pratiques locaux .
Il y a aussi une roche au Nord de Port Navalo pas très loin de la cote (le
Moine ?) qu'on voit mal à marée haute . Le dessus est peint en blanc . Faut
le laisser à tribord sacrebleu .
Si on veut aller en rivière d'Auray, il ne faut pas suivre la foule ou se
laisser distraire et tourner à gauche tant qu'il est encore temps . Arrivé à
l'île longue ce sera plus dur et plus long .
Pour aller de l'autre coté c'est pas compliqué, on se met au milieu du
courant et on essaye d'y rester . Les enfants seront ravis, on va être un
peu secoué dans les tourbillons, on fera deux ou trois tours complets si le
vent faiblit mais le courant ne vous emmène pas sur les cailloux . Avec un
peu de chance une grosse vedette vous serrera de très près et le plat de
nouille qui mitonnait sur le coin du feu se retrouvera collé au plafond de
la cabine . Les enfants seront encore plus contents .
Les amateurs de tourisme culturel ne pourront pas s'arrêter à Gavrinis, le
débarcadère est réservé aux vedettes . En revanche il pourront contourner Er
Lannic et son magnifique cromlech tout en s'interrogeant sur la variation du
niveau des mers avant Dominique Voynet .
Après Gavrinis, une dernière chance d'aller faire un tour du coté de Larmor
Baden et la rivière d'Auray . Passé la Jument, c'est trop tard, il faudra
attendre la renverse . On peut aussi passer dans les petits chenaux derrière
l'île de la Jument, le courant y est identique .
Sinon, naviguer dans le golfe, aux courants près, c'est comme partout
ailleurs sauf qu'il n'y a pas de grosses vagues .
JL
C'est curieux car j'ai l'impression de mieux connaître la sortie que
l'entrée .
(Le bateau est sans doute comme mon chien et ma voiture qui savent rentrer
tous seuls à la maison .)
Vaut mieux pas que ça se sache mais c'est un peu l'entrée du paradis et il
n'y a pas plus de difficultés qu'ailleurs .
Préalable : il faut une montre (à l'heure) et un annuaire des marées (de
l'année) .
A moins de tricher, peu d'espoir de rentrer contre le courant (7-8 nœuds
les bons jours) . C'est quand même faisable à condition d'avoir le vent
et/ou les chevaux . Après avoir tout essayé, je serais plutôt Port Navaliste
.
On passe sous le phare à ras de la pointe . Compter un quart d'heure, une
demi heure devant la pointe . On avance, on recule . Le contre courant vous
emmène au bout de la jetée et là ça recommence . Il faut lutter sans céder .
Une fois qu'on a passé le bout on arrive à s'enfiler dans la baie de Port
Navalo .
Les instructions nautiques et les guides décrivent de long en large tout ce
qu'il faut savoir sur les horaires, les alignements et tout et tout .
Comme on rentre le plus souvent au portant avec le courant, on n'a pas
l'impression d'avancer et pourtant on va très vite .
Donc il faut repérer et ne pas perdre de vue le Mouton en plein milieu de
l'entrée . C'est pas difficile car maintenant il est surmonté d'une mini
tour Eiffel .
Mais ça arrive souvent car le spectacle est enchanteur et qu'il y a toujours
un couillon pour faire valoir une priorité qui vous obligera à changer de
cap . C'est le seul caillou du golfe sur lequel le courant peut vous emmener
disent les pratiques locaux .
Il y a aussi une roche au Nord de Port Navalo pas très loin de la cote (le
Moine ?) qu'on voit mal à marée haute . Le dessus est peint en blanc . Faut
le laisser à tribord sacrebleu .
Si on veut aller en rivière d'Auray, il ne faut pas suivre la foule ou se
laisser distraire et tourner à gauche tant qu'il est encore temps . Arrivé à
l'île longue ce sera plus dur et plus long .
Pour aller de l'autre coté c'est pas compliqué, on se met au milieu du
courant et on essaye d'y rester . Les enfants seront ravis, on va être un
peu secoué dans les tourbillons, on fera deux ou trois tours complets si le
vent faiblit mais le courant ne vous emmène pas sur les cailloux . Avec un
peu de chance une grosse vedette vous serrera de très près et le plat de
nouilles qui mitonnait sur le coin du feu se retrouvera collé au plafond de
la cabine . Les enfants seront encore plus contents .
Les amateurs de tourisme culturel ne pourront pas s'arrêter à Gavrinis, le
débarcadère est réservé aux vedettes . En revanche il pourront contourner Er
Lannic et son magnifique cromlech tout en s'interrogeant sur la variation du
niveau des mers avant Dominique Voynet .
Après Gavrinis, une dernière chance d'aller faire un tour du coté de Larmor
Baden et la rivière d'Auray . Passé la Jument, c'est trop tard, il faudra
attendre la renverse . On peut aussi passer dans les petits chenaux derrière
l'île de la Jument, le courant y est identique .
Sinon, naviguer dans le golfe, aux courants près, c'est comme partout
ailleurs sauf qu'il n'y a pas de grosses vagues . Quant aux courants, on
aura vite compris qu'il vaut mieux les avoir dans le dos que dans le nez .
JL
Superbe golfe.
A+
Marcellin
> Abelard était a St Gildas
> Il décrit son abbaye comme repère de moines déréglés, passant leur temps à
> la chasse à l'ours: "J'habite un pays barbare dont la langue m'est inconnue
> et en horreur; je n'ai de commerce qu'avec une population brutale et
> sauvage. Mes moines n'ont d'autre règle que de n'en point avoir". Ses moines
> se moquent éperduement de ses remontrances. Même la menace d'excommunication
> ne les trouble pas. Ils tentent à plusieurs reprises d'égorger leur
> supérieur. Enfin, en 1132, Abélard doit s'enfuir précipitamment par un
> passage secret pour échapper à une tentative d'empoisonnement.
Bonjour,
C'était ce que l'on appelle tomber de Charybde en Scylla. Le pauvre Abélard
arrivait de Paris, à la suite du fâcheux raccourci que l'on sait ...
Et, lors de sa fuite, en 1132, il s'est réfugié à 200 mètres de chez moi, à
Nogent-sur-Marne pour fonder le monastère du Paraclet.
Finalement, au lieu d'appeler ma baille "La Belle Gabrielle" j'aurais pu la
baptiser "Abelard". Ca aurait eu de l'allure...
Pour les références historiques, ne vous émerveillez pas :
-1) La culture, c'est comme la confiture, moins en en a, plus on l'étale (je
ne parle pas pour Arrial, naturellement, mais pour moi).
-2) Doctus cum...CD-Rom (faut vivre avec son temps).
Allons bon! Encore un H.S!
Cordialement
Alain Fosse
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Il est en effet important dans le golfe de tenir compte des décalages de
marée.
Les renverses sont très différentes en fonction de l'endroit où l'on se
trouve dans le golfe et cela peut entrainer quelques surprises.
Je ne suis pas suffisamment expert pour vous en faire un descriptif exact,
mais je compte sur les connaisseurs pour insister sur ce point.
Moi, quand je descends d'Auray en profitant de la marée descendante, je peux
sortir du golfe sans problème particulier, mais par contre si je souhaite
faire une virée dans le golfe, je vais me trouver à contre courant.
Eh oui, le golfe continue de se vider! et en fonction du coef, on peut
facilement faire de la marche arrière.
Alors, ne pas avoir honte de mettre au moteur et mettre son amour propre
dans sa poche, et second conseil, ne pas essayer de contrarier la mer, le
golfe et ses courants, vaut mieux faire avec, en calculant un peu...
Moi qui suis un vieux débutant, avec mon kelt 6.20 je me permets de dire que
le bon marin ne se reconnait pas à la taille de son bateau! et cela après
avoir vu de tout dans cette portion entre Auray et la baie de Quiberon.
Il est plus facile de naviguer en mer que près des côtes et qui plus est
dans le golfe, il y a les cailloux et surtout les autres... Les figures
imposées des passes, comme celle du Grand Huernic, où ça peut devenir
dangereux en fonction de l'affluence, et dans l'entrée du golfe ou parfois,
on se croirait sur le Rond-point de l'arc de triomphe...Car ici, on sors
avec la marée descendante et on rentre avec la marée montante (le plus
simple), cela crée les heures de pointe.
Alors, j'attends avec impatience le travail d'Eric Surzur de vannes, que
j'ajouterai à ma malette de bord (qui ne me quittes pas);(juste entre les
cartes et les documents officiels de bord) Car pour moi, le GOLFE (a la
voile bien-sûr), faut vraiment connaître!!
PS: Quelqu'un a parlé de tourbillons de 100m de diamêtre pouvant coucher un
voilier? C'est une plaisanterie? Jamais vu, jamais entendu parler, même par
les vieux de mon bar à St Goustan! Je préfèrerais le savoir avant d'être
dedans! C'est où et quand?
JJ
Si qq intéressé, je donnerai ma version pour prendre la rivière d'Auray.
"JacquesLIGHT" <jacque...@aol.com> a écrit dans le message de news:
20021124151838...@mb-mm.aol.com...
> L'entrée du Golfe est plus facile à l'étale de haute ou de basse mer. Si
vous
> vous présentez à l'étale de haute mer, sachez que le courant montera
encore
> pendant une heure 1/2 environ. Si vous vous présentez à l'étale de basse
mer,
> vous aurez un courant contraire pendant encore une heure 1/2 environ.
> Avec du vent contre courant l'endroit chahute pas mal. Plus le vent et le
> courant sont forts et plus ça chahute. Il faut se montrer prudent dès que
le
> vent dépasse force 5 et dès que les coefficients dépassent 70.
Régis
>
>je ne parle pas pour Arrial, naturellement, mais pour moi.
>C'est le seul caillou du golfe sur lequel le courant peut vous emmener
>disent les pratiques locaux .
>
Les honorables contributeurs de cet excellent fil peuvent-ils confirmer
ce point , est-ce équivalent à "a part cette exception, le courrant
n'emporte jamais sur des cailloux"
D'avance, merci.
Yves.
A bientôt
Patrick
"Jean-Jacques de Nantes" <jjb_...@club-internet.fr> a écrit dans le message
news: 3de22626$0$7362$7a62...@news.club-internet.fr...
Pour le reste ! Je me suis planté des dizaines de fois dans la vase .
C'est très simple, on affale, on sort le casse croûte et on attend .
Gloser sur la précision des cartes et les bancs qui se déplacent me semble
inutile car sauf à naviguer à vue et au sondeur, on n'ira nulle part en
dehors des chenaux .
JL
Jean-Jacques de Nantes a écrit:
>
> Si qq intéressé, je donnerai ma version pour prendre la rivière d'Auray.
>
Thierry
Jacques LHOSTE a écrit:
C'est maintenant, une banalité que de préciser qu'un fort courant pouvant
aller jusqu'a 9 noeuds vous porte de l'entrée du golfe vers le grand mouton
et l'ile Berder.
Toute l'astuce pour ceux, qui, comme moi, souhaitent remonter vers Auray,
est d'éviter de se laisser prendre par ce courant.
La solution la plus simple est donc de rentrer dans le golfe en longeant la
balise de Kerpenhir que l'on va laisser à babord, puis sans trop s'approcher
de la balise de Goëmorent (pour éviter le petit courant de retour entre
Guilvin et Kerpenhir), mettre le cap sur le petit Vézid. Là on quittera
progressivement le fort courant qui vous emmene vers Berder pour retrouver
un peu plus de sérénité. Vous laisserez à tribord le Grand Vezid, l'ile
Renaud et face à vous vous trouverez le Grand Huernic.
Ne pas se laisser tenter par la baie de Locqmariaquer qui semble le passage
le plus direct, mais aussi le plus risqué à cause des parcs à
huitres...préfèrer la passe entre Grand Huernic et sept Iles. Là, c'est
étroit, il y a du monde, 4 noeuds de courant, il ne faut pas se louper
surtout par vent de NW. Dans ce cas, de l'ile renaud, ne pas hésiter à
remonter à l'ouest vers le petit VEZID, puis virer de bord vers la cadinale
"est harnic" la frôler, et remonter sur la cardinale Nord.
Sinon, un petit coup de moteur...
Pour le reste, surtout bien suivre le balisage, même si on est sur de son
tirant d'eau, car vase et parcs ne pardonnent pas. Moi avec mon 1.50m de
tirant d'eau je fais gaffe. Et nombre sont ceux qui passent la nuit envasés
pour avoir voulu "couper". Ex: bien aller chercher la balise "basse Catis"
et la laisser a tribord.
Et en arrivant à St Goustan: vitesse 2 Noeuds, sinon vous allez m'entendre
gueuler sous le pont si je suis à bord! Attention, tirant d'air sous le pont
14m en my, mais attention aux fortes marées...Je ne tiens pas à prendre
votre mat sur MA tête!
JJ
Bon ben voila!
"tphgold" <tph...@club-internet.fr> a écrit dans le message de news:
3DE306CE...@club-internet.fr...
La carte SHOM 7034 du Golfe contient de précieuses informations à consulter
avec attention.
Plusieurs cartouches sur les courants de marée en 9 points du Golfe et sur
les heures et hauteurs de marée à différents endroits : Auray, Ile Gravinis,
Arradon, Vannes, St-Armel, Le Lojo.
Voici ce que je lis sur les heures de renverses :
- A l'entrée du golfe, le flot débute à PM - 4h Port-Navalo, le jusant
débute à PM + 1h Port-Navalo.
- Dans la partie Ouest du golfe, le flot débute à PM - 3h30min et le jusant
à PM + 1h30min Port-Navalo.
- Dans la moitié Est, le flot commence de PM - 3h15min à PM - 3h et le
jusant de PM + 1 h45min à PM + 2h Port-Navalo.
Dans un autre cartouche, les corrections aux heures des marées de
Port-Navalo.
Pour Vannes, je lis : PMVE +2h05, PMME +1H50, BMME +1H30, BMVE +2H10
Un voilier quillard doit vraiment tenir compte du courant.
Avec mon Sangria GTE, je fais des 360 dans les tourbillons quand je navigue
par fort coef au milieu du flot ou du jusant du côté du Grand mouton ou de
la Jument.
Les vedettes ne vous laissent parfois pas d'autres choix que d'y aller.
Il vaut mieux accompagner qu'essayer de contrer.
Cordialement
Yann
COUIC
J'ai la carte et les infos, faut vraiment en tenir compte attentivement
quand on ne connais pas.
Toi aussi TU confirmes LES TOURBILLONS!
Je l'ignorais, faire des 360...
Avec mon Kelt 620, j'y passe 1h avant d'en sortir?
JJ
"Yann BIHAN" <yann....@pays-de-vannes.net> a écrit dans le message de
news: arvhv4$2597$1...@norfair.nerim.net...
> Salut,
>
> J'ai la carte et les infos, faut vraiment en tenir compte
> attentivement quand on ne connais pas.
> Toi aussi TU confirmes LES TOURBILLONS!
> Je l'ignorais, faire des 360...
> Avec mon Kelt 620, j'y passe 1h avant d'en sortir?
>
Bonsoir.
Bien sur que l'on y fait des 360° dans le petit temps, on peut même en
faire plusieurs, ça fait partie du charme de l'endroit.
C'est très sympa d'essayer de profiter de la moindre risée pour rester
dans la bonne veine de courant, c'est parfois à quelques mètres près et
tu te retrouves dans un contre-courant à repartir dans l'autre sens
(par exemple au nord des Réchauds).
Quant au courant qui ne porte que rarement sur les cailloux, méfiance !
Surtout quand on vient frôler le bord où le courant est plus faible,
mais où le vent devient erratique.