La Société Du Spectacle

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nicolas....@gmail.com

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Apr 3, 2008, 3:45:46 PM4/3/08
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Un drame surréaliste en deux actes inspiré par "La Cantatrice Chauve"
d'Eugène Ionesco.

Bientôt disponible sur Lulu.com .

Nicolas Chartoire

La Société Du Spectacle

(c) 2008 Nicolas Chartoire tous droits réservés.

Acte I

Scène 1

A l'extérieur du palais d'Ephrea, la nuit

Thèbes, Fistos.

Thèbes : Ah, mon bon Fistos, de tous cotés je suis assailli...

Fistos : Maître !

Thèbes : Les conspirateurs me cernent de toutes part, jamais la nuit
ne me fut moins douce...

Fistos : Maître !

Thèbes : Par mon sang, je trouverai une issue à cette situation
inextricable. Je le dois, car jamais un intendant du palais ne saurait
se voir déchu dans le scandale et dans la honte. Les paroles, les
vilenies, tous ce que ce destin bien ingrat a pu mettre en travers de
ma route, je doit les oublier...Et tenir mon rang...

Fistos : Un intendant du palais !

Thèbes : Un intendant du palais !

Fistos : Un intendant du palais !

Thèbes : Pourtant, lorsque je considère le souci qui m'accable et le
poids des responsabilités qui me pèse et fait de moi un vieillard
courbé, la mort me paraît bien douce...

Fistos : Maître !

Thèbes : Mais ne prends pas garde aux divagations amères d'un
vieillard...Toi, mon bon Fistos, tu as toujours été à mes cotés...
Dans les jours fastes comme dans les jours de peine... Que serais-je
si je me laissait aller devant toi...

Fistos : La coupe de la vengeance est pleine. Les cinq journées qui
viendront verront couler le sang des rois...

Thèbes : Ah, Fistos !

Fistos : Car en ces temps viennent les soixante fils de l'anguille
amère, soixante fils pour décérébrer une génération entière, et quand
le vent et la tempête auront commencé à sévir...

Thèbes : Arrète, Fistos !

Fistos : Et les mères pleureront les mères, et le temps suspendu,
arraché aux tourment de la sérénade d'or...

Thèbes : Fistos !

Fistos : Signifiera la ronde de la mutuelle hargne...

Thèbes : Et les paladins sombres, dans la sonde surent trembler...

Fistos : Dans les cataractes pleines la jouvence du rubis...

Thèbes : Les catacombes !

Fistos : Futile !

Thèbes : La grande sclérose...

Fistos : Assez !

Thèbes : Dans les unions absurdes, de la plage en filet...

Fistos : Nous irons à la lune !

Thèbes : Je ne peux plus arrêter.

Fistos : Je suis Fistos, celui qui fut, celui qui est, et celui qui
sera. La mélopée brune des cervelles dans le neutre auront raisons des
filtres que le monde nous soumet.

Thèbes : Dans les gravières, au temps des ruines, par la semence des
années luisantes au soir d'un ange ténébreux de juillet...

Fistos : Au dehors il y a des hyènes.

Thèbes : Des hyènes ?

Fistos : Des hyènes.

Thèbes : Ingrate et délétère sans hymen...

Fistos : Rouillée...

Thèbes : Solitaire et éternelle.

Fistos : Car la masse...

Thèbes : Dans ses rets...

Fistos : Ca suffit. Je me casse.

Thèbes : Attends, Fistos...

Fistos : J'attends...
Thèbes : Ne prends pas la mouche ! Le lézard rugit des solitudes
dissonantes.

Fistos : Oui.

Thèbes : Alors, qui es-tu pour juger ? Dans un sac, par exemple, des
alternances stériles...

Fistos : Par exemple...

Thèbes : Tu te moques de moi...

Fistos : Pas du tout !

Thèbes : Fusillons-les ! J'entretiens avec mon corps des rapports
ambigus.

Fistos : C'est bien le moindre de vos défauts.

Thèbes : Parlons, mon ami, puisque ton âme est prête à s'épancher...
Rien ne vaut la compagnie d'un ami cher quand le trouble...

Fistos : J'en tiens compte...

Thèbes : Gagne votre esprit...

Fistos : C'est une série à la crème ! J'adore les séries à la crème !
C'est quand qu'on commence ?

Thèbes : Ah, mon bon Fistos...

Fistos : Non, là, vraiment, je me casse.

Thèbes : Quel jeu joues-tu là ?

Fistos : Une parodie d'un jeu moins sérieux.

Thèbes : Moins sérieux tu dis ? Mais les périples accortes ensemble
terrifient les potirons de la médiocrité.

Fistos : Peut-être.

Thébes : Mais chut ! Voilà Andékos !


Scène 2

Thèbes, Fistos, Andékos.

Andékos : Mes bons amis !

Thèbes : Andékos !

Andékos : Comme je suis heureux de vous voir...

Thèbes : Ta visite me remplis de joie...

Andékos : Car il convient de discuter...

Thèbes : Ah ! Non !

Fistos : Pas encore !

Andékos : De la destruction de la société du spectacle !

Fistos : La société du spectacle !

Thèbes : La société du spectacle !

Andékos : Et pour cela nous devons détruire le rapport de l'homme à
l'art, car c'est dans ce rapport conventionnel qu'elle puise ses
sources...

Fistos : J'en aurais bien repris un deuxième.

Andékos : Car c'est seulement quand nous auront détruit le rapport de
l'homme à l'art...

Fistos : Mais à mon age, c'est pas recommandé...

Andékos : Que l'art sera à nouveau appropriable par chacun...

Thèbes : Dans un monde sans flics, la possibilité existe pour la loge
de devenir translucide.

Andékos : Et que chacun deviendra artiste...

Fistos : Avant, je discutais toujours de ce genre de chose avec mon
psy. Mais depuis qu'il scénarise nos rendez-vous je n'ai plus
confiance en lui.

Andékos : Alors nous en aurons fini avec l'aliénation suprême...

Fistos : D'ailleurs, j'en parle souvent avec mes voisins lors de nos
oeuvres de charité dominicales...

Andékos : Le travail !

Fistos : Le travail !

Thèbes : Le travail !

Andékos : Oui, le travail n'existera plus hors de l'art... Et quand
l'art deviendra travail...

Thèbes : Travail...

Andékos : Nous aurons réalisé une société où chaque individu aura la
possibilité de s'épanouir, non seulement en tant qu'homme...

Thèbes : La journée je considère ça comme passable. Mais après le
coucher du soleil ça devient vraiment assomant.

Andékos : Mais aussi en tant que clou rouillé...

Fistos : Dans les années quarante on vous aurait fusillé pour ça.

Andékos : Que résidu humide du coït d'un élan...

Thèbes : Je m'ouvrirais bien une boite de raviolis.

Andékos : Que soleil métastase gangrénant un ciel vierge comme les
lamineurs broient les colis surprenants d'un arpège saisissant les
goulottes éhontées.

Fistos : Super ! On rediffuse les aventures de Joe-dents-cassées.

Thèbes : Dans le coffre !

Andékos : Pardon ?

Thèbes : Dans le coffre !

Andékos : Thèbes, mon ami...

Thèbes : Bon, n'en parlons plus

Andékos : J'aime mieux ça.

Fistos : Pourtant, ça semblait une bonne idée...

Andékos : Des idées comme ça je m'en passe.

Thèbes : Allons ! Il est encore temps de jeter l'éponge.

Andékos : Jamais ! Je ne connaitrais le repos que lorsque la société
du spectacle sera anéantie !

Fistos : La société du spectacle !

Thébes : La société du spectacle !

Andékos : Par millions, symphoniques, dans les prés, sur-évalués...

Thèbes : Oh ! Pardon.

Andékos : Asynchrones, réguliers, polychromes, aguerris...

Thèbes : C'était déjà comme ça au jardin d'enfant.

Andékos : Ah, ça suffit, je m'en vais !

(Il part)


Scène 3

Thèbes, Fistos.

Thèbes : Ce brave Andékos, et sa société du spectacle...

Fistos : Maître!

Thèbes : Au fond, il a peut-être raison...

Fistos : Quand bien même il aurait raison c'est un raseur.

Thèbes : Qu'a fait pour nous la société du spectacle ? Que nous a-t-
elle apporté ?

Fistos : Des divertissements adaptés à un public familial...

Thèbes : Aliénation, toujours, aliénation !

Fistos : Je ne vous savait pas si radical.

Thèbes : J'en viens là naturellement...

Fistos : Couleur !

Thèbes : Déjeunons, il est tard.

Fistos : Décision arbitraire.

Thébes : Sans doute, mais les masures inabouties du satin
rafraichissant écoutent !

Fistos : J'en parlerais à mon cheval.

Thèbes : Fistos !

Fistos : D'ailleurs, j'ai beaucoup plus de mérite que vous à rester là
à vous écouter.

Thèbes : Je n'ai jamais mis cela en doute.

Fistos : Déjà, quand j'étais plus jeune, je m'illustrait par mes
capacités d'écoute. Dans tout le village on disait : Fistos, oui, en
voilà un qui sait écouter.

Thèbes : Tu n'as pas démérité.

Fistos : Je suis heureux de vous l'entendre dire.

Thèbes : Allons, demain nous irons voir le roi.

Fistos : Le roi.

Thèbes : Il faut bien en venir là.

Fistos : J'aurais peut-être une suggestion à faire.

Thèbes : Rien à foutre !

Fistos : Bon, d'accord.

Thèbes : Le lait, le lait, on en revient toujours là....

Fistos : Aussi j'implore votre clémence...

Thèbes : Car si clair est la moisson...

Fistos : Je devine la suite...

Thèbes : Les engelures auront fini par gagner !

Fistos : Comme à la maison !

Thèbes : Et le fils prodigue illuminera la chaumière....

Fistos : Comme c'est bien dit !

Thèbes : Dans les sourdes collines broiera la déraison.

Fistos : Il reste cinq minutes avant l'aube.

Thèbes : L'aube ? Parlons-en ! Depuis des lustres que j'en entends
parler !

Fistos : La nuit ne durera pas éternellement.

Thèbes : Tu as des clopes ?

Fistos : Oui. Tenez.

(Il lui donne une cigarette)

Fistos : C'est mauvais pour votre santé.

Thèbes : Nous en reparlerons...


Acte II

Scène 1

La salle du trône.

Fistos, Thèbes, Le Roi.


Thèbes : Majesté...

Fistos : Majesté...

Le roi : Saperlotte ! En voilà deux bien enfarinés... De mémoire de
roi jamais je n'avais vu un aussi joli couple de bigorneaux.

Thèbes : Sa majesté est trop bonne...

Fistos (il ricane) : Sa majesté est trop bonne.

Le roi : Chicanons, puisque c'est l'humeur du jour qui le veut !

Thèbes : Par ici !

Le roi : J'ai des canons, des vaisseaux, mais comment dire...

Fistos : Sa majesté est trop bonne.

Le roi : J'ai toujours l'impression qu'il me manque quelque chose.

Thèbes : Sans doutes faites-vous allusion à vos narcotiques...

Le roi : J'ai mes petites habitudes

Thèbes : C'est bien ce qui fait votre grandeur....

Le roi : Allons ! Il y a des rôtis qui attendent. Et puis, ce ne
serait pas très digne de continuer comme ça...

Thèbes : Je n'osais pas le dire.

Fistos : Sa majesté est trop bonne.

Le roi : C'est la jungle ici ! Les faibles servent d'en-cas aux
forts ! Ainsi se perpétue la lutte incessante pour la survie.

Thèbes : J'ai des galettes si vous voulez...

Le roi : Envoie !

Thèbes : Tenez.

(il lui donne une galette. Le roi la mange)

Thèbes : C'est bon ?

Le roi : Dans ma situation, on ne fait pas la fine bouche.

Thèbes : Je me consume.

Le roi : Des poissons ! Des poissons ! Voilà à quoi nous sommes
réduits...

Thèbes : Sans doute...

Le roi : Dans ma jeunesse je n'aurais jamais toléré cela. Mais avec le
temps je me fait plus accommodant.

Thèbes : Il y a plusieurs raisons à cela.
Fistos : Sa majesté est trop bonne.

Le roi : Je m'agenouille pourtant fréquemment...

Fistos : Nous irons à la pèche aux grenouilles.

Le roi : Saltimbanques !

Fistos : Ca m'a échappé.

Le roi : Ils disent toujours ça.

Fistos : Mais là c'est le cas.

Le roi : Enfin, je passe l'éponge. Je suis aussi prompt à la colère
que prompt à pardonner.

Thèbes : Mon chien c'est le contraire. Il est très lent à s'énerver
mais ensuite il est impossible à calmer.

Le roi : Et donc vous avez cinq doigts à chaque main ?

Thèbes : Dans le cas général cela s'applique.

Le roi : Vous me copierez cinq cent fois : « Je ne dois pas vendre mon
nez ».

Thèbes : Dans les trois jours ?

Le roi : Dans les trois jours.

Thèbes : Sa majesté est trop bonne.

Fistos : Sa majesté est trop bonne.

Le roi : Peut-être me suis-je laissé aller ?

Thèbes : Je ne vous le fait pas dire.

Fistos : Des harengs !

Thèbes : Fistos !

Le roi : Non, non, Thèbes, laisse. Voici Andékos.

Scène 2

Le Roi, Thèbes, Fistos, Andékos.


Andékos : Sire !

Thèbes : Ah, non !

Fistos : C'est reparti...

Andékos : Sire... Il convient de détruire... La société du spectacle !

Fistos : La société du spectacle !

Thèbes : La société du spectacle !

Le roi : La société du spectacle ?

Andékos : Et pour cela nous devons détruire le rapport de l'homme à
l'art, car c'est dans ce rapport conventionnel qu'elle puise ses
sources...

Fistos : Parlons en.

Andékos : Car c'est seulement quand nous auront détruit le rapport de
l'homme à l'art...

Thèbes : Il ne supporte aucune digression.

Andékos : Que l'art sera à nouveau appropriable par chacun...

Thèbes : Je le sais, j'ai déjà tout essayé.

Andékos : Et que chacun deviendra artiste...

Fistos : C'est le genre de discours tellement rodé qu'il est aussi
impossible à stopper qu'un bulldozer...

Andékos : Alors nous en aurons fini avec l'aliénation suprême...

Fistos : Je vois ce que ça va donner...

Andékos : Le travail !

Fistos : Le travail !

Thèbes : Le travail !

Le roi : Le travail !

Andékos : Oui, le travail n'existera plus hors de l'art... Et quand
l'art deviendra travail...

Thèbes : C'est cela...

Andékos : Nous aurons réalisé une société où chaque individu aura la
possibilité de s'épanouir...Ah... Je meurs !

(il s'effondre)

Thèbes : Il est mort.

Le roi : Mort ?

Thèbes : Absolument mort.

Le roi : Etrange. Etait-ce un papillon pour mourir ainsi ?

Fistos : Au moins, nous n'entendrons pas la suite.

Le roi : Prends garde, Fistos...

Fistos : C'était quand même un raseur.

Le roi : Je vais faire comme si je n'avais rien entendu.

Thèbes : Il est toujours temps de partir à la pèche.

Le roi : Thèbes !

Thèbes : Je disais ça comme ça....

Le roi : Vous outrepassez les limites.

Fistos : Mon maitre est comme ça.

Le roi : Toi, n'en rajoute pas...

Fistos : Je me tais....

Le roi : Ca vaut mieux.

Thèbes : Majesté...

Le roi : Attention !

Thèbes : Il règne la plus extrème confusion...

Le roi : Ca suffit maintenant ! Vous serez tous deux décapités à
l'aube.

Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Apr 4, 2008, 9:38:23 AM4/4/08
to

N'empêche, que cela, non seulement pousse à réfléchir, mais ça pousse à se
revoir, ne serait-ce, que, le fait, que la même force qui fait tomber, voire
rabaisser un objet sur terre garde, voire peut définitivement garder un
autre en orbite, d'où la proportion adéquate s'impose, laissant une infinité
de questions, d'où le besoin adéquat, entre autres...

Néanmoins, ce qui a tendance, par ailleurs, à pousser aussi le fait,
d'essayer, ne serait-ce, que de revoir, ce qui aurait pu avoir comme
différence, entre la matière et l'énergie, ce qui pourrait montrer, voire
démontrer, que rien, que la créativité est strictement aussi essentielle,
que nécessaire...

D'autant mieux, ce qui ne s'empêche absolument jamais, par ailleurs, de
développer les visions, ce qui clarifie l'existence, de certains objets,
l'être, entre autres...

En effet, au contraire du statique, de ce qui a tendance, qu'à entraîner
dans tout genre d'éventuelles stagnations, au bénéfice de quoi et de qui, en
demeure la question appropriée, sachant, toute fois, que la nature humaine,
n'a rien à avoir avec la nature de l'être, ni la nature elle même, étant,
que c'est justement l'être, qui ne fait, que développer la nature, même
inconsciemment, d'où la pensée de l'être, qui n'est que communicante sans
arrêt, pour en faire le reste...


--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


<nicolas....@gmail.com> kirjoitti
viestissä:19903c13-2b56-413f...@d21g2000prf.googlegroups.com...

humeur du jour

unread,
Apr 4, 2008, 1:12:08 PM4/4/08
to
pardon ?
comment ?
hein ?
....


Ahmed Ouahi, Architect

unread,
Apr 4, 2008, 1:49:15 PM4/4/08
to

Nod-Rap!
Tnem-Moc!
Ni-Eh!

--
Ahmed Ouahi, Architect
Bonjour!


"humeur du jour" <humeur...@free.fr> kirjoitti
viestissä:47f66169$0$22194$426a...@news.free.fr...

Charles

unread,
Apr 4, 2008, 6:45:10 PM4/4/08
to
humeur du jour wrote:

tag'

maracuja

unread,
Apr 6, 2008, 12:15:16 PM4/6/08
to

Vous êtes guère loquace, pour une fois que je passe....

Elsa

unread,
Apr 6, 2008, 12:27:17 PM4/6/08
to
On 6 avr, 18:15, maracuja <marac...@florida.com> wrote:


" Vous êtes guère loquace, pour une fois que je passe....é

Vous ici ?
Dieu soit loué !

C.

liaM

unread,
Apr 6, 2008, 2:09:27 PM4/6/08
to

+2

maracuja

unread,
Apr 8, 2008, 9:33:46 AM4/8/08
to
On Sun, 6 Apr 2008 09:27:17 -0700 (PDT), Elsa <ta...@neuf.fr> wrote:

>Vous ici ?
>Dieu soit loué !

C'est en effet, Lui qui m'a prié de venir voir si vous étiez tous bien
sages et si la mode du corsaire bleu-ciel était encore au goût du
jour.

Elsa

unread,
Apr 8, 2008, 9:42:02 AM4/8/08
to
On 8 avr, 15:33, maracuja <marac...@florida.com> wrote:

"C'est en effet, Lui qui m'a prié de venir voir si vous étiez tous
bien
sages et si la mode du corsaire bleu-ciel était encore au goût du
jour."


Lui a bien fait !
Ceci redonne quelques couleurs au corsaire bleu-ciel qui a pâli sans
vous !

C.

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