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() La lettre pourinfos/ du 26-04 au 28-04-2005

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xavier cahen

unread,
May 6, 2005, 4:20:01 PM5/6/05
to
pourinfos.org
l'actualité du monde de l'art / daily Art news
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infos du mardi 26, avril, 2005 au jeudi 28, avril, 2005 (inclus)
ATTENTION :
La lettre pourinfos.org est suspendue du 29 avril au 2 mai 2005
à bientôt...
Xavier

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01 Appel à participation : HypeGallery, Rencontres d'Arles, rencontres de la
photographie, Arles, France. lien
http://pourinfos.org/participation/item.php?id=1464
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02 Appel à participation : 1st International Stickeraward, Wilsmile Studios,
Dresden, Allemagne. lien http://pourinfos.org/participation/item.php?id=1463
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03 Appel à participation : video sur le thème de la nuit, Toute la nuit
ensemble, France 5, Tetra Media, Boulogne, France. lien
http://pourinfos.org/participation/item.php?id=1462
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04 Appel à participation : special issue on the art and politics of netporn,
Cut.up.magazine, Haarlem, Hollande. lien
http://pourinfos.org/participation/item.php?id=1461
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05 Divers : Chanson d'un jour, poésie pour un soir, Librairie La Terrasse de
Gutenberg, Paris, France. lien http://pourinfos.org/divers/item.php?id=1460
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06 Exposition : Projection Vidéos et Performance, videobox, Miss China,
Paris, France. lien http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1459
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07 Rencontres : Conférence sur Fluxus, L'association Rock'n'roll Charity
Hospital, l'Université du Littoral Côte d'Opale et le Frac Nord-Pas de
Calais, Casino de Dunkerque, France. lien
http://pourinfos.org/rencontres/item.php?id=1466
-------------------------------------------------------------------
08 Rencontres : Nouvelles politiques pour le tourisme culturel, Fundació
Caixa Catalunya, Barcelone, Espagne. lien
http://pourinfos.org/rencontres/item.php?id=1465
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09 Résidence : pour artiste femme, 4 semaines, Miss China Beauty, Paris,
France. lien http://pourinfos.org/residences/item.php?id=1458
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10 Publication : Robert Mallet-Stevens, l'oeuvre complète, Olivier
Cinqualbre, éditions Centre Pompidou, Paris, France. lien
http://pourinfos.org/publications/item.php?id=1457
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11 Publication : Under Fire, Jordan Crandall, Printed Matter, Inc., New
York, USA. lien http://pourinfos.org/publications/item.php?id=1456
-------------------------------------------------------------------
12 Formation : Appel à candidature nouvelle session de l'Ecole du Magasin,
Centre National d'Art Contemporain de Grenoble, France. lien
http://pourinfos.org/emploi/item.php?id=1455
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13 Offre d'emploi : un professeur d'enseignement artistique spécialisé
typographie, École Supérieure des Arts et de la Communication, Pau, France.
lien http://pourinfos.org/emploi/item.php?id=1454
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14 Rencontres : Conférence, présentation du projet "Pollstream", collectif
HeHe, Confluence, Paris, France. lien
http://pourinfos.org/rencontres/item.php?id=1453
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15 Exposition : Robert Mallet-Stevens, Architecte, Centre Pompidou, Paris,
France. lien http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1452
-------------------------------------------------------------------
16 Lecture : _interstice.txt, Sébastien Smirou, la box, École nationale
supérieure d'art de Bourges, Bourges, France. lien
http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1451
-------------------------------------------------------------------
17 Projection : Un homme sans histoire, un film de Pierre Maillard, le
Centre pour l'image contemporaine à Europ'Art, Genève, Suisse. lien
http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1450
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18 Exposition : Neuvième édition d'Art Dealers, Salon International d'Art
Contemporain, Marseille, France. lien
http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1449
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19 Exposition : Beauty Room, "Liaisons dangereuses" 5 et "Peuplier", Seulgi
Lee, Miss China Beauty, Paris, France. lien
http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1448
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20 Résidence : Artist-in-Residence program at IAMAS, Japan. lien
http://pourinfos.org/residences/item.php?id=1447
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21 Appel à candidature : Exhibition opportunity, The Mattawoman Creek Art
Center, Maryland, USA. lien
http://pourinfos.org/candidature/item.php?id=1446
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22 Appel à particpation : Bases del concurs Fescurts 200, Torelló, Espagne.
lien http://pourinfos.org/participation/item.php?id=1445
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23 Exposition : Mots d'ordre mots de passe, Espace Paul Ricard, Paris,
France. lien http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1444
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24 Exposition : Anita Molinéro, Ateliers d'artistes de la ville de
Marseille, documentsdartistes.org, Marseille, France. lien
http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1443
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25 Exposition : en ligne, L'archive vivante, Hansik Gebert Archiv, Siegburg,
Allemagne. lien http://pourinfos.org/expositions/item.php?id=1442
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01 Appel à participation : HypeGallery, Rencontres d'Arles, rencontres de la
photographie, Arles, France.
Rencontres d'Arles, rencontres de la photographie :
http://www.rencontres-arles.com
HypeGallery - Arles 2005 (english short version below)
Participez à la HypeGallery Photo !
Et exposez une ouvre entre le 5 juillet et le 18 septembre 2005 lors des
Rencontres d'Arles. Envoyez nous l'image de votre choix par email ou déposez
la directement à la HypeGallery Photo du 5 au 10 juillet 2005 lors de votre
passage à Arles ! Le tirage exposé (100 X 150 cm) vous sera restitué à la
fin de l'exposition.
La HypeGallery est un événement parrainé par HP en partenariat avec le
Laboratoire Dupon.
Inscription et envoi des images sur le site des Rencontres d'Arles à l'adresse
suivante :
http://www.rencontres-arles.com/pages/hype_fr3.htm
---------------
MODE D'EMPLOI
Le principe
Une opportunité pour les photographes encore inconnus du grand public, d'exposer
gratuitement une oeuvre aux Rencontres d'Arles du 5 juillet au 18 septembre
2005.
Les oeuvres seront imprimées sur place
Lorsque l'espace d'exposition sera totalement occupé, les premières oeuvres
laisseront place aux suivantes. La galerie recevra de nouvelles oeuvres et
évoluera quotidiennement du 5 au 9 juillet, après cette date l'accrochage
restera le même jusqu'au 12 septembre.
Le nom et l'adresse email de l'artiste figureront sur chacune des créations.
A la fin de l'exposition les artistes seront libres de récupérer leur ouvre
entre le 12 et le 15 septembre 2005.
Pour participer
Le titre de l'oeuvre devra inclure les lettres H et P (ex : Champ Libre,
Hold Up, Haut Perché)
Une oeuvre par artiste
Toutes les oeuvres proposées seront exposées à l'exception de celles qui ne
respecteront pas les règles légales et morales élémentaires (telles que la
pornographie, l'intolérance politique, raciste ou religieuse...)
Pour exposer
Pour les créations graphiques : envoyer par courrier ou se présenter avec
son oeuvre 2D au format jpeg sur CD, DVD ou clé USB, elle ne devra pas
dépasser 4300 x 2900 pixels. Il faut impérativement joindre sa fiche d'inscription
à l'ouvre.
Pour envoyer son ouvre
par email :
hypeg...@rencontres-arles.com
par la poste :
hypeGallery Photo / Les Rencontres d'Arles
10 rond-point des Arènes
13200 Arles
L'équipe de Hypegallery prendra en charge l'impression et l'affichage de l'ouvre.
L'image sera exposée dans un format qui reste encore à définir, tirage
laser.
Hypegallery Photo, le lieu
Rencontres d'Arles, Parc des Ateliers SNCF, Atelier de Chaudronnerie.
Hypegallery : dates et horaires
Du 5 juillet ou 18 septembre 2005,
tous les jours de 10h à 19h
Réserves:
Les Rencontres d'Arles s'excusent par avance pour l'éventuelle attente à
l'enregistrement des oeuvres et ne pouvent garantir l'exposition de toutes
les photographies soumises en cas de forte affluence.


---- (english short version)
Join the HypeGallery Photo !
And have one picture exhibited for the « Rencontres d'Arles 2005 » from July
5 to September 18. Send us the photo of your choice by email or bring it
with you to the HypeGallery Photo from July 5 to July 10 when coming to
Arles ! The exhibited print (100 X 150 cm) will be given you back at the end
of the exhibition.
The HypeGallery is an event supported by HP with the partnership of
Laboratoire Dupon.
To register and to send us your picture :
http://www.rencontres-arles.com/pages/hype_fr3.htm
Les Rencontres d'Arles
10, rond point des Arènes13200 Arles
tél. +33 (0)4 90 96 76 06
fax +33 (0)4 90 49 94 39
in...@rencontres-arles.com
Les Rencontres d'Arles
14, rue de Navarin75009 Paris
tél. +33 (0)1 55 07 81 81
fax +33 (0)1 55 07 81 82


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02 Appel à participation : 1st International Stickeraward, Wilsmile Studios,
Dresden, Allemagne.
1st International Stickeraward [-22/05]
closing date: 31/05/2005
STICKMA & REBELART present
+ + + + + + + + + + + + + + +
1ST INTERNATIONAL STICKERAWARD
http://www.stickeraward.net/
+ + + + + + + + + + + + + + +
Upload your sticker photo or grafix and WIN:
a) The Stickeraward Trophy
b) Up to 5000 postcard vinylstickers with your design
c) A REBEL:ART MGZN Life Subscription
d) And participate at the Exhibition at the Neurotitan Gallery in Berlin
by post :
Wilsmile Studios
Rudop Leonhard strasse 54
0107 Dresden Germany
phone +49. 0351 80 24 600
fax : +49. 0351 89 96 0080

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03 Appel à participation : video sur le thème de la nuit, Toute la nuit
ensemble, France 5, Tetra Media, Boulogne, France.
Toute la nuit ensemble.
L'émission Toute la nuit ensemble débute sur France 5 le vendredi 13 mai de
23h à 6h du matin. Envoyez nous vos images sur le thème de la nuit.
N'importe quel format mais pas plus de 5mn. Les meilleures images seront
diffusées et rémunérées 150 euros. Merci de nous envoyer vos films à :
Tetra Media
Zaina IZABACHENE
101, avenue Victor Hugo
92 100 Boulogne
Pour plus d'informations za...@tetramedia.fr

Source : la malterie

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04 Appel à participation : special issue on the art and politics of netporn,
Cut.up.magazine, Haarlem, Hollande.
[ da amsterdam, un po' di risorse per ricercatori e free-lance del netporn
/m ]
Cut.up.magazine (http://www.cut-up.com) invites proposals for a special
issue on the art and politics of netporn.
This issue is produced in cooperation with the Amsterdam-based Institute of
Networkcultures (http://www.networkcultures.org) and will be published two
weeks before their two-day conference on The Art and Politics of Netporn in
early October 2005.
A growing number of theoretical and historical porn studies have
Appeared over the last decades, yet few have focused on the analysis of
netporn as complex networks. We are therefore particularly interested in
proposals that address activities such as blogging, p2p porn, queer
aesthetics and webcamming, but also those that focus on the political
economy of netporn through a mapping of its industry or an exploration of
the relation between netporn and war.
Proposals are invited for articles of approximately 5000 words. They should
be based on original research and explicitly address the specificity of
netporn within these networks. Since our aim is to publish high-quality
articles that can serve as a basis for further research, each article will
be remunerated with 750 euros, excluding possible extra expenses.
The deadline for receipt of proposals is May 15, 2005 and may be e-mailed to
b...@cut-up.com.
More information:
Bas van Heur
Cut.up.media
PO Box 313
2000 AH Haarlem
The Netherlands
Source : rekonbinant, matteo pasquinelli

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05 Divers : Chanson d'un jour, poésie pour un soir, Librairie La Terrasse de
Gutenberg, Paris, France.
Librairie La Terrasse de Gutenberg
CHANSONS D'UN JOUR, POESIE POUR UN SOIR
Par Matthias VINCENOT et Eric GUILLETON
13 mai 2005, 19 heures
Récital suivi d'une signature.
La poésie et la chanson ? Vaste programme. Avec Matthias Vincenot et Eric
Guilleton, elles se rencontrent sans se confondre, dans une sorte de
ping-pong poétique et musical, où deux univers se croisent et se répondent.
Le récital mêle poèmes de Matthias Vincenot, dits par l'auteur ou chantés
par Eric Guilleton, et chansons d'Eric Guilleton.

A la librairie La Terrasse de Gutenberg
9 rue Emilio Castelar Paris 12ème
Tél : 01 43 07 42 15 / Fax : 01 43 07 24 32
http://bookcrossing.apinc.org/wakka.php?wiki=PetitsLibraires
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06 Exposition : Projection Vidéos et Performance, videobox, Miss China,
Paris, France.
MISS CHINA présente :
http://www.misschina.tm.fr
Projection Vidéos et Performance
VIDEOBOX
compilation #2
projection le vendredi 29 avril à partir de 16h00, performance à partir de
19h Le 29 avril 2005, MISS CHINA vous invite à découvrir

VIDEOBOX
du 29/04/2005 au 27/05/2005
Compilation #2 - 43'40"
Une proposition de Soyoung Chung
avec

Amanda Riffo / Malo Dubouëtiez
Marine Pagès
Olivier Lapert
Jean-Baptist Maitre
Sarah Shamash
Audrey Douanne
Augustin Gimel
Stéphanie Bouvier
Seulgi Lee

Projection : le vendredi 29 avril à partir de 16h00
Performance : "PANDA LOST" par Jeremy Lyghton dit Jérôme Barbe à
partir de 19h00

*********
VIDEOBOX
Compilation #2 "Point de Rencontre"
Une compilation de vidéo n'est pas seulement une accumulation d'images. Dès
que les images se mettent ensemble, elles créent des liens de similitude ou
d'opposition. Une sorte de récit, pas forcément narratif, arrive pendant la
lecture de ces images.
A l'occasion de compilation #2, MISS CHINA Vidéobox sert de point de
rencontres avec des artistes qui ont des pratiques toutes aussi variées que
vidéo, photographies, dessin ou installation.
En tant qu'artiste, j'ai essayé de tisser des liens entre les différentes
oeuvres proposées, qui n'ont jamais été montrées ensemble auparavant.
Dans cette proposition, les oeuvres vidéographiques de caractères très
différentes les unes des autres sont réunies.
A travers des jeux, avec un certain aspect de théâtre absurde, les vidéos de
performances mises en scène (Amanda Riffo et Marine
pagès) nous révèlent le rapport humain qu'on entretient dans notre
quotidien. Les recherches poétiques à travers les images filmées au cours de
voyages (Olivier Lapert et Sarah Shamash) sont transcrites en images
personnelles ; Les deux mondes différents artistiquement et aussi
géographiquement (Olivier Lapert a filmé au Burkina Faso et Sarah Shamash
dans des pays comme le Canada, le Maroc ou Paris) se rencontrent avec une
escale par avion (Jean-Baptiste Maître). Un avion composé de post-its collés
sur le mur, une image volontairement pixelisée qui dévoile l'aspect
archaïque de la première technologie. Si les paysages filmés par Sarah
Shamash sont une sorte d'album photo personnel, la vidéo d'Audrey Douanne
est une proposition pour vivre le paysage au quotidien ; projeter une photo
de paysage sur la fenêtre et s'endormir. Cette confrontation de deux types
de paysages : intérieur de maison et paysage d'extérieur nous fait réfléchir
sur notre environnement actuel. Les vidéos d'Augustin Gimel, Stéphanie
Bouvier et de Seugi Lee traitent ce sujet avec des approches différentes. Un
tableau vivant composé de séquences très rapides représentant des façades de
grattes-ciels (Augustin Gimel) propose un paysage urbain oppressant et à la
fois séduisant. A la continuité de l'environnement urbain et aussi social,
Stéphanie Bouvier filme les vendeurs de jonquilles dans Paris. Les sujets de
l'artiste sont illuminés par la beauté et la couleur jaune des fleurs. Une
courte durée du temps attribué à ces personnes d'une situation précaire les
aident à exister en silence dans notre paysage social. Avec Rosalie, une
voiture conçue par l'artiste Seulgi Lee, elle nous propose une solution
écologique et économique vis-à-vis de l'environnement urbain. Rosalie est
construite à partir de deux vélos. La vidéo témoigne de la balade de ce
transport hors du commun dans la ville de Séoul.
Compilation #2 - "Point de Rencontres" est accompagnée par la performance de
Jérôme Barbe à la soirée du vernissage qui travaille notamment sur les
relations humaines qui se tissent suivant les lieux de rencontres.
Cette compilation parcourt les univers personnels de chaque artiste et crée
des rencontres entre les oeuvres. En tant que point de rencontres, ces
vidéos vous invitent à dialoguer entre les oeuvres et les spectateurs
ensemble à partager un moment du temps.
Soyoung Chung, Paris avril 2005

********
Habillé en Panda, Jeremy Lyghton dit Jérôme Barbe se fait prendre en photo
avec touristes retrouvés à Montmartre et visiteurs du lieu de Miss China.
Les photos seront mises en ligne sur le net.
Distribution de stickers "I AM A PART OF PANDA FRIENDS" avec l'adresse du
site.
Intrusions au cours de la soirée.
"PANDA LOST"
Performance : le vendredi 29 avril 2005 à partir de 19h00
Texte tiré du journal du 28 avril 2005, La plume du Dragon.
Evénement
Panda n'a jamais été oublié dans sa ville natale. Il s'est installé en haut
de la rue H. On peut entendre ses murmures, l'écouter parler
: il est là ! Cette année, encore perdu plus qu'à son arrivée à Paris, il
s'entoure de tous ses amis, passés, présents et à venir. Chacun pourra
rencontrer Panda chez Miss China le 29 avril à partir de 19h00, où, pour
notre plus grand bonheur, il invitera ses amis du monde entier.
MISS CHINA
LUNCH BOX
52 rue Pigalle F - 75009 Paris (métro : Pigalle, St George ; parking : 10
rue Pigalle) t&f : 01 44 63 04 66 contact : ASTYCOM 06 75 25 49 78 e :
lunc...@misschina.tm.fr
http://www.misschina.tm.fr
lieu événementiel artistique pluriculturel
lunch & diner - drink & tea - mode & music
resto & expo - bar & art - vidéo & performance
ouvert au public : du mardi au samedi de 12h à 20h
soirée privée sur réservation :
autour des artistes invités de 21h00 à minuit,
tous les premier lundi du mois avec l'after preview diner de la galerie MISS
CHINA BEAUTY ; tous les quatrièmes vendredi du mois rencontre avec les
vidéastes de VIDEOBOX

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07 Rencontres : Conférence sur Fluxus, L'association Rock'n'roll Charity
Hospital, l'Université du Littoral Côte d'Opale et le Frac Nord-Pas de
Calais, Casino de Dunkerque, France.

L'association Rock'n'roll Charity Hospital, l'Université du Littoral Côte
d'Opale et le Frac Nord-Pas de Calais, les trois organisateurs de la
manifestation
Mais qu'est-ce que tu fluxes ?
sont heureux de vous convier à l'inauguration
du premier événement proposé dans le cadre de ce projet


Le jeudi 28 avril 2005 à 18h30
Conférence sur Fluxus
Réalisée en collaboration avec l'Association des amis du Frac Nord-Pas de
Calais dans le cadre du cycle
Les amis invitent ... l'historien d'art Bertrand Clavez

FLUXUS : DARD D¹ART
Telle une comète folle, Fluxus a traversé l¹art des années soixante, semant
sur son passage la panique, le dédain, la passion. Nébuleuse plutôt que
groupe structuré, il apparaît aujourd¹hui comme le réservoir d¹idées le plus
fertile de l¹art des quarante dernières années : nous disions que Fluxus
avait traversé l¹art des années soixante, mais il a fait davantage, il l¹a
circonscrit, c¹est-à-dire qu¹il est tout autant son point d¹origine que son
horizon. Il sont tous venus se servir dans le bazar Fluxus Artstore, des
conceptuels aux contextuels, du minimalisme aux néos-géos, de la performance
à l¹esthétique relationnelle, il n¹est pas un mouvement des quarante
dernières années qui ne doive à Fluxus une part de sa démarche, une once de
son talent, un doigt de son inventivité. Quelles sont les origines de Fluxus
? Ses buts ? Ses objectifs ? Qui furent ses artistes ? Fluxus est-il mort ?
Quels sont les principaux concepts qu¹il élabora ? Pourquoi les festivals
prenant leur nom n¹invitent jamais les artistes du mouvement ? Seraient ils
dangereux, ou y aurait-il même pour eux un âge respectable ? Un événement
peut-il être quelconque ? Le sabotages est-il une forme d¹art ? Le
terrorisme peut-il partir d¹un sentiment esthétique ? Fluxus voulait-il
révolutionner l¹art et réformer la vie ou bien faire l¹inverse ? Fluxus
a-t-il encore une chance avant d¹être achevé ? Telles sont les questions que
cette conférence se promet d¹aborder, cependant, elle ne répondra pas à la
question " qu¹est-ce que Fluxus ? " car Fluxus, à l¹égal des meilleures
blagues, ne résiste pas à son explication et voit se flétrir son génie au
fur et à mesure que sa nature se dévoile, ce qui est bien entendu une ultime
pirouette pour nous échapper, fut-ce par le dépit qu¹il nous en donne.

Bertrand Clavez est Docteur en Histoire de l¹Art Contemporain et Professeur
Agrégé d¹Arts Plastiques. Il enseigne l¹histoire de l¹art contemporain à
l¹Université de Lyon II et préside l¹association 4T Fluxus, association pour
la promotion de Fluxus en France. A ce titre, il a organisé et coordonné de
nombreuses actions avec et pour les artistes Fluxus.
ENTREE LIBRE


Cette rencontre se tiendra au Casino de Dunkerque dans la Salle de spectacle
Le Ruby's (Place du Casino à Dunkerque)
Renseignements
Chantal Athané-Poizot (Frac Nord-Pas de Calais)
Tel : 03 28 65 84 20, frac...@wanadoo.fr
Céline Melliez, Véronique Pérus (stagiaires)
maisquestce...@wanadoo.fr

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08 Rencontres : Nouvelles politiques pour le tourisme culturel, Fundació
Caixa Catalunya, Barcelone, Espagne.
Rencontre à la Fundació Caixa Catalunya
Nouvelles politiques pour le tourisme culturel ; Challenges, ruptures,
réponses Derniers jours pour participer à cette rencontre produite et
organisée par la Fundació Caixa Catalunya :
La date limite d'enregistrement est fixée au 7 mai.
http://www.fundaciocaixacatalunya.org

Dans la tradition européenne, la pratique culturelle est considérée comme
faisant partie intégrante de l'industrie touristique. Si dans la plupart des
cas, l'enrichissemet culturel est donné comme l'objectif ultime de l'expérience
(la culture pour la culture), cette attitude apparaît néanmoins comme un
prétexte visant à légitimer une expérience purement récréative.
Le Tourisme représente certes une chance, un enjeu majeur pour la Culture
mais aussi un risque, un vecteur de contamination susceptible à terme de lui
nuire, de la détruire.
Les délais de prise en considération de ce paradoxe par l'établissement de
politiques culturelles publiques ont été tardifs. Par ailleurs, ces mêmes
politiques sont souvent menées à l'encontre des besoins humains locaux et
des objectifs scientifiques des institutions culturelles, leur programmation
n'étant pas conçue en conséquence de l'enjeu touristique. Mais plus que
tout, la présence constante de l'industrie touristique au sein de l'espace
public et donc de la vie quotidienne des résidents, et l'appropriation
commerciale de l'identité locale qui en résulte donne lieu à un malaise
évident et croissant dont témigne Barcelone.
Réservée aux professionnels et aux penseurs de la culture et du tourisme,
cette rencontre vise à analyser les conflits émergeants de l'hétérogénéité
des pratiques culturelles qui amènent un grand nombre de gens à élaborer des
politiques de développement durable pour la préservation du patrimoine
culturel.
Le déroulement de cette rencontre se déclinera en sessions de réflexions, en
études de cas et en ateliers et se tiendra à La Pedrera. Ce lieu classé au
patrimoine mondial de l'Unesco se fera ainsi écho de nos débats.
Produit et organisé par la Fundació Caixa Catalunya
Coordination executive
Art in Project
Comité scientifique
Directeur
Yves Michaud (Université de Rouen)
Membres
Luca Dal Pozzolo (Fondazione Fitzcarraldo, Turin)
Claude Fourteau (Musée du Louvre, Paris)
Bruno S. Frey (Universität Zürich/ CREMA)
Néstor García Canclini (Universidad AutónomaMetropolitana de México,
Itztapalapa)
Serge Guilbaut (University of British Columbia, Canada)
María Rosa Suárez-Inclán Ducassi (Comité Español del ICOMOS,
Madrid)
Anna Tilroe (Rijksakademie voor Beeldende Kunst, Amsterdam)
Vicent Todolí (Tate Modern, Londres)
Consultant :
Lluís Bonet (Universitat de Barcelona)

Information et inscriptions :
Les personnes souhaitant participer à cette rencontre sont invitées à
remplir le bulletin d'enregistrement accessible sur le site
http://www.fundaciocaixacatalunya.org
La date limite d'enregistrement est fixée au 7 mai. Compte tenu du nombre
très limité de places, chaque personne recevra une réponse des organisateurs
confirmant ou infirmant leur participation.
Fundació Caixa Catalunya
Provença, 261-265
08008 Barcelona
Tel.: 93 484 59 00
Fax: 93 484 58 89
Telèfon d'informació: 902 400 973
source : e-storming

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09 Résidence : pour artiste femme, 4 semaines, Miss China Beauty, Paris,
France.
Miss China Beauty
Appel à candidature
Avis de Recherche d'Artiste femme
Clôture des candidatures le 15 juin 2005
Vous, femme artiste, qui cherchez un lieu de travail, MISS CHINA met à votre
disposition, pendant 4 semaines au mois d'août, son local sis au 3 rue
française Paris 75001.
Faites - nous part de vos projets, prenez contact vite au
bea...@misschina.tm.fr, nous en parlerons... (étude dossiers jusqu'au
mi-juin, mis au point du projet avec l'artiste fin juin début juillet)
date : 02/08/2005
Pour continuer son acte de « recyclage », pendant « sa fermeture pour congé
annuel au mois d'août », MISS CHINA offre son local 3 rue française Paris
1er à une artiste femme comme atelier et expose son travail le mois suivant.
Au programme :
du 02/08/2005 au 30/08/2005
atelier "Rouge d'un Lieu" 02
du 06/09/2005 au 26/09/2005
exposition "My Working Room" 02
Paola Gaviria Silguero, artiste colombienne a pu profiter du lieu en l'an
2004 et elle continue à travailler sur ses carnets de dessin...
MISS CHINA BEAUTY
3, rue Française F-75001 Paris
(métro : Etienne Marcel, Halles)
t-f : 33 (0)1 42 36 28 22
bea...@misschina.tm.fr
http://www.misschina.tm.fr
Contact : ASTYCOM 06 75 25 49 78
Ouvert du mardi au samedi, de 13h30 à 18h30

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10 Publication : Robert Mallet-Stevens, l'oeuvre complète, Olivier
Cinqualbre, éditions Centre Pompidou, Paris, France.
Nouvelle parution
Avril 2005 - 39,90 ?
Sous la direction d'Olivier Cinqualbre
Classiques du XXe siècle
240 pages, 400 ill. noir et blanc et couleurs, format 28 x 28 cm.
ISBN 2 84426 270 8 - FO 7076
Diffusion Union-Distribution
Première publication scientifique consacrée à Robert Mallet-Stevens qui
présente son oeuvre de façon exhaustive. Elle comporte une série d'essais
proposant une analyse nouvelle du travail de cet architecte, qui le place au
plus haut niveau de sa profession.
Sont ainsi traitées les questions relatives à sa formation et à ses
influences initiales, la pratique de décor de cinéma, la composition
architecturale, les techniques constructives, le mobilier et son intégration
dans les aménagements intérieurs, la stratégie professionnelle, les réseaux
de clientèle, la décoration comme ferment de collaboration. Notices et
iconographie, pour une part inédite, et pour l'autre qui n'a pas fait encore
l'objet d'une telle réunion. Les auteurs de l'ouvrage sont des spécialistes
de Robert Mallet-Stevens impliqués de longue date dans la connaissance et la
sauvegarde de son patrimoine et de jeunes historiens proposant de nouveaux
éclairages.
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short english summary
Mallet-Stevens is recognized for his many talents: as an architect, from
various buildings such as Villa Noailles in Hyères, the hotels in the street
named after him in Paris, and Villa Cavrois in Croix near Lille; as a
decorator, for his window dressing for Bally; as an aficionado of the 7th
art, for his work with Marcel L'Herbier; for his commitment to the Modern
Movement, for his role in the U.A.M. (Union of Modern Artists), etc. This
exhibition enables viewers to discover this work in all its glory: his
projects in Paris and all over France, as well as his numerous unfinished
projects.
Commissaires / organisateurs:
Mnam/Cci - Olivier Cinqualbre

http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Edition.nsf/
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11 Publication : Under Fire, Jordan Crandall, Printed Matter, Inc., New
York, USA.


JORDAN CRANDALL
Under Fire
Book Launch
Thursday, April 28, 2005, 5 to 7 PM
Printed Matter, Inc.
535 West 22nd Street
New York, NY 10011
tel: 212 925 0325
Printed Matter, Inc.
http://printedmatter.org/
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Witte de With is pleased to announce book launch events for Under Fire on
Thursday, 28 April from 5-7 pm at Printed Matter, New York, and on Saturday,
30 April from 4-6 pm at Gagosian Gallery, Beverly Hills.
A two-volume series of reflections on warfare and representation, Under Fire
includes contributions by Akbar Ahmed, John Armitage, Asef Bayat, Ryan
Bishop, Benjamin Bratton, Susan Buck-Morss, David Campbell, Hamid Dabashi,
Manuel DeLanda, James Der Derian, Madelaine Drohan, Paul N. Edwards, Joy
Garnett, Salwa Ghaly, Stephen Graham, Chris Hables Gray, Brian Holmes,
Anahid Kassabian, Thomas Keenan, Bracha Lichtenberg Ettinger, Saba Mahmood,
Antonio Monegal, Loretta Napoleoni, Amir Parsa, Amit Rai, Harel Shapira,
P.W. Singer, Radhika Subramaniam, Ananya Vajpeyi, Ana Valdez, and Eyal
Weizman.
Looking at the forms of militarized agencies that are emerging today, Under
Fire attempts to understand the nature of emergent power and the forms of
resistance to it, situating cycles of violence within the modalities of a
global system. It looks at the role that representations play as registers
of symbolic meaning and as agents of affective change -- exploring the ways
that violence materializes as both act and image. It probes into cultural
imaginaries of conflict and the deeper truths they may offer about
collective identifications and aggressions.
The topics covered in these two volumes include the conflux of battle
simulation and news programming; democracy and violence; the privatization
of the military; the militarization of urban space; architectures and
ontologies of targeting; cultures of suspicion; the epistemology of global
infrastructures; the exhibition of atrocity; panopticism and disappearance;
simulated and imagined constructions of territory; and the corporate use of
force.

Under Fire is a project by Jordan Crandall, organized by Witte de With,
center for contemporary art, in collaboration with V2_Institute for the
Unstable Media, Rotterdam.
VOL 1 90-73362-61-X
VOL 2 90-73362-65-2
Published by Witte de With, center for contemporary art
Witte de Withstraat 50
3012 BR Rotterdam
the Netherlands
t + 31 10 4110144
in...@wdw.nl
http://www.wdw.nl
Distributed by D.A.P./Distributed Art Publishers
155 Sixth Avenue, 2nd floor
New York, NY 10013
T 212 627 1999
d...@dapinc.com
http://www.artbook.com
http://www.wdw.nl/underfire-archive/
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12 Formation : Appel à candidature nouvelle session de l'Ecole du Magasin,
Centre National d'Art Contemporain de Grenoble, France.
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fichier joint : http://pourinfos.org/emploi/documents/candidature_mg.pdf
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Appel à candidature - Call to apply
Deadline June 30th, 2005
Clôture des inscriptions le 30 juin 2005
Ecole du Magasin
www.ecoledumagasin.com

English version below
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Formation professionnelle aux pratiques curatoriales
Fondée en 1987, l'Ecole du Magasin est la
première formation en Europe à dispenser un
enseignement professionnel aux pratiques
curatoriales. Elle est aussi la seule en France
à prendre appui sur l'activité d'un centre
d'art dont elle fait partie.

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Le modèle des études indépendantes
L'Ecole ne délivre pas de diplôme mais offre à
ses participants la possibilité de s'inscrire
dans le milieu professionnel de l'art
contemporain pour y développer des projets
curatoriaux.
Le principe pédagogique de l'Ecole (autonomie
des participants, études indépendantes,
enseignement distant, voyages d'études,
actes de recherche, etc.) rend nécessaires
l'engagement personnel, la capacité à
travailler au sein d'un groupe.
Le programme permet d'acquérir, outre la
connaissance de l'art et de ses acteurs,
la maîtrise des outils conceptuels et techniques
de l'exposition (exposition s'entend ici
comme la présentation et le rassemblement
d'éléments sous des formes variées :
spatiales, imprimées, numériques). Les
participants viennent de différents pays,
de parcours différents. Ils ont en commun
la volonté de mener un projet curatorial
dans le champ de l'art.

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La réalisation d'un projet collectif
Présenté en fin de session et inclus dans la
programmation du Magasin, le projet collectif
constitue le fil conducteur de la formation.
Il est produit en collaboration avec des
artistes, commissaires d'exposition, éditeurs,
etc., et sous le tutorat d'un professionnel
confirmé.

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L'enseignement
Théoriciens et praticiens (artistes, curateurs,
critiques, historiens, éditeurs, .) provenant
de champs très divers interviennent
régulièrement ou ponctuellement selon les
demandes des participants, et en fonction
du projet de recherche choisi. L'équipe
pédagogique présente et à distance encadre
les travaux de la session, par des séminaires
théoriques et un soutien technique et
pratique.

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Qui peut suivre la formation
Toute personne en lien étroit, régulier, concret
avec l'art contemporain peut faire acte de
candidature, à condition de posséder un
niveau culturel et théorique suffisant, acquis
à la fois par des études et par une expérience
personnelle (fin de deuxième cycle d'études
supérieures et expérience personnelle /ou
expérience professionnelle validée dans le
secteur de l'art contemporain).
Les postulants connaissent, d'une part, les
conditions de la production et de la diffusion
de l'art contemporain dans le tissu
institutionnel (de leur pays, de l'Europe.) ;
d'autre part, ils sont ouverts (ils participent
éventuellement) aux propositions actuelles de
diversification des lieux, statuts, langages,
économies de la culture et aux émergences
spécifiques au champ de l'art.
Le programme de l'Ecole recourt à des
sources en langue anglaise. La capacité à lire
(des textes théoriques) et à s'exprimer (lors
d'entretiens professionnels) dans cette
langue est un critère de sélection.
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Comment être candidat
L'admission à l'Ecole du Magasin est le
résultat d'un concours (et non d'une
inscription par dossier). Le cursus de l'Ecole
est spécifique. Il appartient aux postulants
de s'informer et de considérer l'opportunité
de leur participation. L'Ecole est une
formation professionnelle agréée ouverte
aux dispositifs de la formation continue.
Le dossier de candidature, téléchargé ou
obtenu par correspondance, est à renvoyer
avant le 30 juin. Pré-sélection sur dossier :
première semaine de juillet.
Entretiens oraux des candidats présélectionnés
: première semaine de septembre.
Rentrée administrative et présentation
des enseignements : troisième semaine de
septembre.
Ecole du Magasin -
Centre National d'Art Contemporain
155 cours Berriat
38028 Grenoble cedex 1
T + 33 (0)476 21 64 75
F + 33 (0)476 21 24 22
Toutes questions concernant le programme,
l'admission, la validation et l'organisation
de la formation à :
a.vergara...@magasin-cnac.org

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English version

Ecole du Magasin
htttp://www.ecoledumagasin.com
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Aims, particularities
Founded in 1987, l'Ecole du Magasin was
the first school of its kind in Europe. The
program allows participants to deeper their
knowledge in contemporary art and meet
art professionals as well as giving them the
chance to acquire and put into practice the
technical and theoretical tools for exhibition
making. L'Ecole du Magasin is the only one
in France to be based in a contemporary art
centre which produces its own exhibitions
and events. This practicing environment
provides daily opportunities for immediate
observation and application of the contents
of the program.
Participants work independently on a group
project, with the support of a project tutor.
They take responsability for all aspects
of its production (selection of artists works,
budgeting, transport, insurance, loan
procedures, editing, publication rights.)
and decide together for the final form of the
curatorial project : an exhibition, a book,
an event, a symposium, a website, etc.

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Duration and cost
The training lasts 10 months, from the
end of September 2005 to July 2006.
Thanks to public support, this program is
offered to the selected participants
(regardless of nationality) free of charge.
Participants must pay their own living
costs in Grenoble.
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Certification, career prospects
At the end of the training program, the
participants receive a certificate.
They are ready to elaborate and develop
their curatorial practice. A large majority of
the former participants have gone on to work
as gallerists, advisors for and producers
of public art projects, independant curators,
critics.
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Teaching Staff
Theorists and practitioners (artists, curators,
critics, historians, editors and publishers)
coming from very different backgrounds teach
on a regular basis or for shorter seminars,
depending on the participants needs or
interests and the project in preparation.
Paul Ardenne (2003)
Fareed Armaly (2000)
Julie Ault (2001)
Joël Bartolomeo (2003),
Ute Meta Bauer (1998)
Judith Barry (1998)
Ludovic Burel (2003)
Christophe Cherix (2001-2002)
Critical Art Ensemble (2000)
Barnaby Drabble (2001-2002)
Rainer Ganahl (1998)
Dominique Gonzalez-Foerster (1998)
Renee Green (1998)
Bernard Joisten (2003)
Olivier Lugon (2000-2001)
Nathalie Magnan (1999)
Christine Macel (1998)
John Miller (1999)
Elvan Zabunyan (2003)
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Who can apply
Candidates will have a university degree
(in art, art history, philosophy,.), a beginning
professional experience (in contemporary
art or in a cultural field) / or a significant
professional experience in contemporary art
and the capacity to follow an advanced
course.
For all, a very good knowledge of
contemporary art issues.
Study languages: English and French
The knowledge of French language is also
necessary for everyday life in Grenoble.

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Admission
Candidates must send in the application form
by June 30th.
By first week of July, a first selection of the
written applications is made. The short-listed
applicants are interviewed at Grenoble or
at Geneva by first week of September. For
non-european candidates, special conditions
can be organized for the interview. The results
of the selection are available within 2 days
following the interviews.
A maximum of 10 candidates will be admitted.
For general information and application
Ecole du Magasin - Centre National d'Art Contemporain
155 cours Berriat
38028 Grenoble cedex 1
T + 33 (0)476 21 64 75
F + 33 (0)476 21 24 22
Coordinator of l'Ecole:
a.vergara...@magasin-cnac.org
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13 Offre d'emploi : un professeur d'enseignement artistique spécialisé
typographie, École Supérieure des Arts et de la Communication, Pau, France.
La ville de Pau recrute pour son École Supérieure des Arts et de la
Communication un professeur d'enseignement artistique spécialisé typographie
http://www.esac-pau.fr/
date limite de réception des candidatures : vendredi 20 mai
L'École Supérieure des Arts et de la Communication est habilitée par le
Ministère de la Culture à dispenser un enseignement artistique de niveau
supérieur, préparant en 3 ans au Diplôme National d'Arts Plastiques, option
art et en 5 ans au Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique, option
design graphique et multimédia. Jusqu'en 2007, elle assurera la préparation
au Diplôme National d'Arts et Techniques en design graphique, auquel se
substituera dès 2008 le DNSEP design graphique.
Le professeur recruté sera chargé de l'enseignement de la typographie dans
les deux années préparant au DNAT, option design graphique, puis sur
l'ensemble des quatre années de l'option design graphique et multimédia. Cet
enseignant devra être un graphiste ayant une expérience professionnelle,
avec une production diversifiée, comportant une part de pratique
professionnelle importante en typographie, et s'accompagnant d'une démarche
de recherche.
Il maîtrisera parfaitement l'utilisation et la création de caractères, mais
aussi l'histoire et la théorie de la typographie et de façon générale,
l'actualité de la création contemporaine.
Une première expérience de l'enseignement, que ce soit sous forme de cours
ou de workshop est indispensable. La charge d'enseignement, sera annualisée
sur la base de 8 heures hebdomadaires, plus obligations de jurys,
commissions et réunions pédagogiques.
Envoyer votre dossier comprenant une lettre de candidature manuscrite, un
curriculum vitae, une note d'intention pédagogique et un dossier
professionnel à : M. le Maire - Direction des Ressources Humaines
Hôtel de Ville
Place Royale
64000 PAU

Source :Fraap

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14 Rencontres : Conférence, présentation du projet "Pollstream", collectif
HeHe, Confluence, Paris, France.
Le collectif HeHe présente :
http://www.hehe.org
*PollStream, une installation au coeur de la cité*

Présentation du nouveau projet « Pollstream » du collectif HeHe avec la
participation de Mathieu Marguerin, commissaire d'arts visuels à
Mainsd'oeuvres et Phillip Tabor, architect, critique et ancien directeur
du Bartlett School of Architecture, Londres.
Aux frontières de l'art et de l'engagement, une réflexion sur le
principe d' « installation citoyenne ». Le projet PollStream s'intéresse
aux moyens possibles de "signifier" la pollution en conjuguant une
esthétique à contexte donné afin d'agir sur notre perception du "vivre
ensemble".
HeHe nous font trois propositions chacune dépendante de conditions liées
à l'environnement et aux conditions géographiques.

*Jeudi 28 avril 2005, 18h30 - 19h30, entré libre*
Confluences 190 bd Charonne 75020 PARIS M° Philippe Auguste Dans le cadre du
festival Avril #3 (plus d'informations sur
http://www.confluences.net/avril)

............................
http://www.hehe.org
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15 Exposition : Robert Mallet-Stevens, Architecte, Centre Pompidou, Paris,
France.
Centre Pompidou
http://www.centrepompidou.fr/
Place Georges Pompidou 75004 Paris
+33 (0)1 44 78 12 33
Présente :
Robert Mallet-Stevens
Expositions au Centre
27 avril - 29 août 2005
11h00 - 21h00
Galerie 2 Plan d'accès
Nocturnes les jeudis jusqu'à 23h
Autour de l'événement
Promenades urbaines - cycle Mallet-Stevens
Les visites commentées de l'exposition Robert Mallet-Stevens Visites pour le
public sourd
(short english summary below)
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Publications
Robert Mallet-Stevens
Architecte, décorateur, enseignant, Robert Mallet-Stevens est une figure
emblématique de l'entre-deux-guerres. Disparu à l'aube de la reconstruction,
n'ayant pas laisse d'ouvre théorique, il méritait que son ouvre soit
proposée à la découverte d'un large public.
À la différence de celles de ses contemporains, les archives de
Mallet-Stevens ne lui ont pas survécu. L'exposition privilégie donc tous les
documents originaux subsistants pour restituer sa carrière à travers un
parcours chronologique. L'état patrimonial actuel des constructions
(propriété, protection, restauration) est mentionné dans des bornes vidéo.
Les décors de films, les villas prestigieuses, l'Exposition des arts
décoratifs de 1925, les hôtels de la rue qui porte son nom à Paris, la
fondation de l'Union des artistes modernes (UAM), les concours des années
30, l'Exposition internationale de Paris de 1937 sont autant de jalons de l'itinéraire
singulier de ce protagoniste français de la modernité. L'ouvre n'était
connue jusqu'à présent qu'en noir et blanc : la polychromie de
Mallet-Stevens est restituée notamment par les couleurs des cimaises.
Mallet-Stevens structure ses bâtiments à partir d'un élément vertical (cage
d'escalier, belvédère), les compose par empilements, évidements, décrochés,
ce que mettent en évidence les maquettes volumétriques.
Pour ses réalisations, Mallet-Stevens s'entoure de créateurs, Barillet, Le
Chevallier et Hansen pour les vitraux, les frères Martel pour les
sculptures, André Salomon pour l'éclairage, Jean Prouvé pour la serrurerie :
on retrouve ces collaborations dans les reportages photographiques projetés
en grand format.
Quand il crée du mobilier, c'est pour des intérieurs précis : aussi les
meubles sont-ils ici présentés avec en fond la photographie de leur
environnement original. Un seul meuble a un destin industriel
: une chaise en tube métallique qui connaît de ce fait de multiples
variantes.
Cinq réalisations architecturales sont ici commentées pour rendre compte de
ce parcours.

Villa Noailles
Hyères (Var), 1923-1928 (état 2004)
En 1923, Charles et Marie-Laure de Noailles, aristocrates fortunés très
impliqués dans la vie mondaine des années folles, commandent à
Mallet-Stevens une "petite maison, intéressante à habiter pour profiter du
soleil" dans le midi. Le terrain et l'édifice dominent la vieille ville de
Hyères et la côte varoise. Elle deviendra au fil d'agrandissements
successifs un étrange château moderne, prétexte au film surréaliste de Man
Ray, Les Mystères du château du Dé.
C. de Noailles précise : "J'ai envie de bâtir une maison extrêmement
moderne, mais par moderne j'entends employer tous les moyens modernes pour
arriver au maximum de rendement et de commodité".
Le projet de 1924, modeste et sobre, est ponctué par la tour-belvédère qui
sera ensuite supprimée. Un mur percé de baies délimite la terrasse-parvis d'où
se découpe le paysage en tableaux. L'homogénéité des façades et des
terrasses cherche à masquer les différentes adjonctions.
En 1925, la maison compte huit chambres avec salle de bain, une salle à
manger, un salon, un hall-salon. Sont ajoutés fin 1925, trois chambres et un
garage, puis quatre chambres d'amis et sept chambres de domestiques ; en
1926, « l'atelier » carré de 50 m2 avec son vitrail zénithal de Barillet ;
en 1928, la piscine avec baies vitrées et vitrail géant au plafond, puis le
gymnase ; enfin, en 1932, la salle de squash et le pavillon pour les
domestiques.
D'une petite maison on est passé à une villa composite de plus de 2 000 m2
avec une soixantaine de pièces.
S'y côtoieront de nombreux créateurs qui y laisseront leur trace : le
maître-verrier Louis Barillet, les sculpteurs Henri Laurens et Jacques
Lipchitz, l'orfèvre-dinandier Claudius Linossier, l'ensemblier et créateur
de meubles Pierre Chareau, les artistes du mouvement de Stijl Theo van
Doesburg, Sybold van Ravesteyn et Piet Mondrian, les architectes
Djo-Bourgeois et Gabriel Guévrékian, ce dernier auteur du jardin
triangulaire... Beaucoup d'entre eux retravailleront avec Mallet-Stevens.

Villa Poiret, angle Sud-Est
Mézy (Yvelines), 1921-1923 (état 2005)
Le grand couturier Paul Poiret a révolutionné les arts de la mode. Il
choisit Robert Mallet-Stevens qui n'avait pas encore construit pour réaliser
la résidence principale de sa famille : " un mur d'argile et de craie
accompagne la Seine à travers tous ses méandres capricieux. Cette crête
blanche et rocheuse est couronnée, en maintes places, par un bois hirsute, à
l'abri duquel j'ai assis ma fière maison " (P. Poiret). La demeure est calée
sur un socle saillant que Mallet-Stevens organise horizontalement autour d'un
patio, au fond duquel se trouve l'entrée.
Dominant la vallée de la Seine, les espaces de réception occupent l'équerre
sud-est du plan : vestibule d'entrée, salle à manger et hall en double
hauteur qui structure l'ensemble du bâtiment avec l'escalier principal. La
tour de la cage d'escalier se prolonge et donne accès à un belvédère abrité
sous un auvent, depuis lequel le regard porte jusqu'à Paris.
Le chantier débute en 1922. Le gros-ouvre est achevé à l'été 1923 mais le
projet n'est pas poursuivi, Paul Poiret étant en faillite. Mallet-Stevens
photographie le bâtiment inachevé. Ses clichés de "ruines modernes" mettent
en valeur les principes cubistes de la villa, dont l'état d'inachèvement
renforce l'aspect monolithique et l'écriture formelle de l'architecte. Pour
lui l'architecture est "un art essentiellement géométrique". Surfaces unies,
arêtes vives, courbes nettes, matières polies, angles droits ; clarté,
ordre. "C'est ma maison logique et géométrique de demain." L'étagement et le
déboîtement des volumes, combinés à l'usage d'une trame rigoureuse, sont
déjà des éléments familiers au vocabulaire de l'architecte qui revendique le
béton armé pour leur mise en ouvre même s'il l'utilise parcimonieusement sur
ses chantiers. Paul Poiret commente ainsi l'état des lieux : "Tous les
matériaux avaient été portés à pied d'ouvre et la maison était sortie du sol
comme une plante vivace par les soins du prestigieux architecte qu'est
Mallet-Stevens. Elle était toute blanche, pure, majestueuse, et un peu
provocante, comme un lys".
L'édifice resta à l'abandon pendant plusieurs années, avant d'être racheté
par la comédienne Elvire Popesco. Mallet-Stevens reprend son projet en 1938
mais ne pourra le mener à bien à cause de la guerre. L'architecte Paul Boyer
achèvera les travaux après-guerre en y apportant quelques modifications.

Rue Mallet-Stevens, Hôtel Martel
Paris 16ème arrdt, 1926-1934 (état 2005)
Son inauguration le 20 juillet 1927 est une "manifestation d'art
architectural moderne" filmée et relayée par la presse.
L'architecte décrit ainsi son projet de rue : "Aucun commerce n'y est
autorisé. Elle est exclusivement réservée à l'habitation, au repos. [...]
Ces hôtels, ayant chacun un programme spécial, sont très différents les uns
des autres, mais conçus dans un même esprit afin de créer une unité. Si les
programmes ne sont pas semblables, les exigences de chacun des habitants
sont les mêmes : de l'air, de la lumière. Aussi toutes les baies sont
vastes, très vastes [...]. Toutes ces maisons sont couvertes en terrasse.
[...] La maison du "repos" doit et peut avoir un coin fleuri, un espace à
ciel ouvert. Et toutes ces terrasses à différents étages, disposées en
gradins, sur une rue entière, procureront un ensemble de verdure s'harmonisant
avec les lignes calmes de l'architecture."
Il s'agit en fait d'une rue moderne et urbaine affirmée, loin de la
cité-jardin. L'écriture architecturale combine ici : l'usage de porte-à-faux
et des ouvertures de grandes dimensions (grâce à l'emploi du béton) ; une
attention méticuleuse et sophistiquée pour le second oeuvre (fenêtres à
glissière, canalisations encastrées, sols sans joint, etc.) ; l'emploi d'équipements
modernes (chauffage central, téléphone dans chaque pièce, sirènes...).
Mais l'originalité architecturale de cette opération se résume dans la
cohérence de l'ensemble : "Renonçant à un individualisme souvent
préjudiciable à l'harmonie générale, mes clients ont accepté que leurs
hôtels respectifs, tout en gardant leurs caractéristiques, fissent partie d'un
ensemble, c'est-à-dire d'un corps d'architecture un et indivisible. Ces
hôtels ne sont pas juxtaposés au petit bonheur ou suivant les hasards d'une
construction livrée à l'anarchie. Une idée commune a régi leurs rapports.
Aussi forment-ils un bloc parfaitement homogène."
Qu'il s'agisse d'atelier d'artistes, d'agence d'architecture ou d'hôtel
particulier, les Reifenberg, Allatini, Martel, Mallet-Stevens... et même l'ancien
propriétaire du terrain Dreyfus, tous participent à cette idée commune.

Maison-atelier Barillet
Paris 15ème arrdt, 1931-1932
"Quand l'architecte voit dans l'espace des volumes bien ordonnés, le
peintre-verrier trace des lignes et oppose des couleurs heureuses. Phénomène
curieux que celui qui unit si étroitement deux branches de l'art pourtant si
différentes." Mallet-Stevens.
Une longue collaboration professionnelle lie le maître verrier Louis
Barillet et l'architecte Mallet-Stevens quand ce dernier se voit confier la
conception de cette maison-atelier. La chaîne de travail nécessaire à l'exécution
des vitraux et des mosaïques détermine logiquement le programme et le projet
architectural. On libère l'espace intérieur par l'emploi de structures
porteuses en béton armé qui autorisent de lourdes charges au sol. Mais le
bâtiment doit aussi affirmer la réussite de l'entreprise Barillet, Le
Chevallier et Hansen, et la modernité de ses produits.
Les locaux sont spacieux et fonctionnels. Ils cherchent à démontrer que la
lumière est un matériau fondamental de l'architecture moderne. La partie
centrale est réservée à la chaîne de conception-production, du sous-sol au
3e niveau : réserve, atelier de mosaïque et fours de cuisson des grisailles,
aires de livraison de matériaux (verre, marbre) et d'expédition (vitraux,
mosaïques), atelier de découpe et de sertissage du verre, ateliers sur deux
niveaux pour l'exécution des dessins en vraie grandeur (cartons, choix des
verres, assemblage provisoire, peintures des grisailles) et lieu de
présentation des vitraux installés au devant de la verrière pour juger par
transparence de leurs effets plastiques.
Les deux volumes du bâtiment sont articulés par un axe où viennent prendre
place l'ascenseur monte-charge et la cage d'escalier, emplacement idéal pour
le chef-d'ouvre de la maison : une étroite verrière illustrant tous les
savoir-faire occupe toute la hauteur au-dessus de la porte d'entrée et
devient une enseigne. L'aile courbe en saillie abrite les bureaux.

Villa Cavrois, façade Sud
Croix (Nord), 1929-1932 (état 1986)
L'occasion est rêvée pour construire ici une ouvre manifeste, synthèse entre
les conceptions modernistes de l'avant-garde européenne et l'utilisation
raisonnée de l'ornement. En haut d'une colline, la demeure très vaste de la
nombreuse famille de l'industriel, s'étire sur soixante mètres de longueur :
une série de volumes simples sont recouverts d'un parement uniforme de
briques jaunes dont les joints soulignent les lignes horizontales
contrebalancées par le cylindre vertical qui permet l'accès au belvédère. La
composition symétrique de la villa, l'axialité du grand hall rappellent la
maîtrise de la discipline architecturale. Mais en fait la pénétration de
plans verticaux et horizontaux, le jeu des terrasses décalées, le type de
fenêtres d'angle et de pergolas rompt avec cette symétrie en utilisant le
vocabulaire de l'architecture moderne.
Comme le décor de cinéma le fait pour un film, le mobilier doit ouvrer avec
l'architecture : ensemble ils permettent aux personnages de mettre en
évidence leur psychologie, de les situer en une scénographie de la vie
domestique. Il n'est donc pas surprenant que l'on retrouve des similitudes
formelles troublantes avec le film Le Vertige de Marcel L'Herbier (1926).
De surcroît, le réglage de cette scénographie complexe aux ambiances très
diverses utilise les ressorts d'une polychromie intérieure très travaillée
et contrastée grâce à l'emploi de nombreux matériaux, ce qui n'exclue pas
pour certaine pièces la monochromie moderne. Tout ceci se conjugue à l'utilisation
de lumières sophistiquées créées par l'ingénieur André Salomon, qui fait ici
la démonstration des possibilités de l'éclairage indirect intégré à l'architecture.
La villa Cavrois démontre, enfin, les usages que l'on peut faire des
dernières grandes avancées de la technique : téléphone, pendules
électriques... La cuisine quant à elle propose "l'effacement de l'architecture
devant l'équipement ménager. La cuisine moderne est un Salon des arts
ménagers en miniature qui fait naître une esthétique nouvelle"
(Mallet-Stevens). Du hall équipé de la TSF et d'un phonographe électrique
part un réseau relié à neuf haut-parleurs placés dans les différentes
pièces.
À la disparition de Mme Cavrois, la propriété est mise en vente. En 1986,
une société immobilière l'acquiert pour lotir le terrain. En voie de
dégradation, la maison est classée d'office au titre des monuments
historiques en 1998 et acquise par l'État en 2001. Depuis 2004, des travaux
de restauration sont engagés.
Commissaires / organisateurs:
Mnam/Cci - Olivier Cinqualbre
http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Manifs.nsf/
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short english summary
Mallet-Stevens is recognized for his many talents: as an architect, from
various buildings such as Villa Noailles in Hyères, the hotels in the street
named after him in Paris, and Villa Cavrois in Croix near Lille; as a
decorator, for his window dressing for Bally; as an aficionado of the 7th
art, for his work with Marcel L'Herbier; for his commitment to the Modern
Movement, for his role in the U.A.M. (Union of Modern Artists), etc. This
exhibition enables viewers to discover this work in all its glory: his
projects in Paris and all over France, as well as his numerous unfinished
projects.
Commissaires / organisateurs:
Mnam/Cci - Olivier Cinqualbre


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16 Lecture : _interstice.txt, Sébastien Smirou, la box, École nationale
supérieure d'art de Bourges, Bourges, France.
| : : : : : : : : |
la box _bourges
_interstice.txt
Entre décrochage et accrochage, l'espace d'exposition de la box se
trouve très brièvement vacant. Moment de rencontre autour d'un texte
contemporain lu par son auteur, interstice.txt, sur une proposition et
un programme d'Eric Houser, invite dans la galerie vide à l'écoute
d'une voix singulière.
| : : : :
_mercredi 4 mai : 19h00
_Sébastien SMIROU

Sébastien Smirou est né à Niort en 1972. Il a publié Mon Laurent aux
Editions P.O.L en décembre 2003 - un livre de 8 chapitres de 8 textes de 8
vers dont Laurent de Médicis est le personnage central, et qui fait suite à
une série de voyages en Italie sur les traces de plusieurs peintres
renaissants, dont Paolo Uccello. Il explique notamment, en quatrième de
couverture : « Au bout d'un temps d'exposition variable mais long, l'intensité
du regard qu'on porte sur Laurent de Médicis change en intimité sa
profondeur. Lorsqu'on s'en aperçoit, je sais qu'on pense il me regarde
aussi, et qu'on ne l'en aime en retour que davantage. (.) C'est de votre
oil - position, acuité, densité - que dépend ainsi sa capacité à retourner
le sablier, à changer son intimité en profondeur. Lorsqu'on y est, je crois
qu'on pense ce livre me regarde aussi ». Les textes de Sébastien Smirou s'articulent
essentiellement autour d'un travail sur la phrase (rythme, syntaxe) et sur
le livre conçu comme objet d'art. Exercice jubilatoire, l'écriture est
pensée dans une boucle complète, se voyant voir, s'écoutant écouter, mais
par laquelle la technique finit par se jouer d'elle-même dans son vertige.
Au final, en vers ou en prose, reste une empreinte intime qui désigne tout
simplement l'auteur.


| : : : :
Programme février / juin 2005
Andrea Raos (vendredi 25 février)
Suzanne Doppelt (jeudi 31 mars)
Sébastien Smirou (mercredi 4 mai)
Caroline Dubois (jeudi 16 juin)

| : : : : : : : : |
la box _bourges
école nationale supérieure d'art de Bourges
_9, rue Édouard Branly
_BP 297
_18006 Bourges cedex
_tél. / fax. +33 (0) 2 48 24 78 70
_la....@ensa-bourges.fr
_www.ensa-bourges.fr
Ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés - de 14 h à 18 h

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17 Projection : Un homme sans histoire, un film de Pierre Maillard, le
Centre pour l'image contemporaine à Europ'Art, Genève, Suisse.
Le Centre pour l'image contemporaine, Saint-Gervais Genève a le plaisir de
vous présenter:
Un homme sans histoire, (2004). Un film de Pierre Maillard, avec Valentin
Rossier, Anne-Shlomit Deonna, Caroline Gasser, Natacha Koutchoumov, Delphine
Lanza, Monica Budde, François Berthet. A partir du 27 avril 2005 au BIO 72
Carouge/Genève et au ZINEMA/Lausanne. Rencontre le samedi 30 avril avec le
réalisateur et les comédiens. Le DVD est une production du Centre pour
l'Image Contemporaine et de zoofilms Sàrl. Il est disponible conjointement
dès la sortie du film en salles, son achat pour CHF 30.- au Bio 72 à Carouge
donne droit à une place de cinéma gratuite.
Renseignements:
http://www.cinema-bio.ch
http://www.zinema.ch
http://www.centreimage.ch

Cette année, le Centre pour l'Image Contemporaine est invité à Europ'ART,
Foire Internationale d'Art du 27 avril au 1er mai 2005 à Geneva Palexpo. A
cette occasion nous ferons une présentation d'ouvres vidéo de notre
collection et nous mettrons en vente les éditions du Centre : Livres, DVD,
Catalogues, etc. http://www.europart.ch

11e Biennale de l'Image en Mouvement
11-19 novembre 2005
Compétition internationale
RAPPEL: le nouveau délai pour l'envoi des ouvres est le 16 mai 2005 Les
candidats doivent envoyer leur ouvre en présélection sur cassette VHS ou DVD
vidéo. Tous les genres sont acceptés dans toutes les langues. Une seule
ouvre par participant sera admise à concourir. Celle-ci doit avoir été
réalisée en 2004-2005. Le règlement complet peut-être consulté et téléchargé
sur http://www.centreimage.ch/bim/ ou vous être envoyé sur simple demande.
Une information complète est disponible sur le site:
http://www.centreimage.ch

Centre pour l'image contemporaine
Saint-Gervais Genève
5, rue du Temple
CH-1201 Genève
T +41 22 908 20 00
F +41 22 908 20 01
e-mail c...@sgg.ch
http://www.centreimage.ch
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18 Exposition : Neuvième édition d'Art Dealers, Salon International d'Art
Contemporain, Marseille, France.

Neuvième édition d'Art Dealers : Salon International d'Art Contemporain
Heures d'ouverture : 17h30 à 20h30 - Nocturne le 26 mai de 17h30 à 24h00
L'ARCA invite dans l'espace de la Galerie Roger Pailhas au 20, quai de
Rive-Neuve à Marseille, huit galeries internationales qui présenteront le
travail de jeunes artistes qu'elles soutiennent
:
Arndt & Partner (Berlin-Zurich) One In the Other (Londres) Beaulieu Gallery
(Gand) Galerie Quang (Paris) Galeria Pepe Cobo (Madrid-Séville) Suite 106
Gallery (New York) Galerie Loevenbruck (Paris) Shoshana Wayne Gallery (Santa
Monica)
Cette année encore, Art Dealers met en lumière, autour des arts plastiques
durant quatre jours, différentes expressions artistiques : le spectacle
vivant, la mode, la gastronomie.
Mercredi 25 mai
Vernissage Art Dealers de 17h30 à 20h30 : inauguration par Serge Botey,
adjoint à la culture de la Ville de Marseille.
Jeudi 26 mai
Gérald Passédat, chef du Petit Nice Passédat, ouvre son " Relais et
Châteaux" aux collectionneurs et aux galeristes pour leur faire découvrir la
gastronomie de notre région. Il invite, cette année, Jean-André Charial -
Oustau de Baumanière, Les Baux-de-Provence - à travailler à quatre mains
pour le bonheur de tous. (sur invitation) La nocturne (de 17h30 à minuit)
est l'occasion d'organiser en collaboration avec les galeries et lieux
associatifs marseillais, partenaires d'Art Dealers Off, une grande soirée de
fête dédiée à l'art contemporain et de célébrer le lancement du magazine Wan
Jia en compagnie des éditions COTE. (sur
invitation)
A l'ARCA, à partir de 19h00 : vernissage du Project.Room où seront présentés
deux artistes vivant et travaillant à Marseille : Pascal Martinez et
Christophe Perez.
Vendredi 27 mai
En partenariat avec le Théâtre National de Marseille La Criée, la soirée
sera dédiée à la danse avec le Ballet Preljocaj qui présentera pour la
première fois à Marseille « Centaures « et « Helikopter «. (sur invitation)
Samedi 28 mai
Débat animé par Roxana Azimi " Foires internationales : quels enjeux ? " en
présence de Samuel Keller pour Art Basel (Miami et Bâle), Martin Bethenod et
Jennifer Flay pour la FIAC (Paris) ainsi que, sous réserve, Amanda Sharp et
Matthew Slotover pour Frieze (Londres), Katelijne de Backer et Timothy
H.Smith pour l'Armory Show (NYC).
Ce débat sera suivi de la remise des prix, avant la clôture de la neuvième
édition d'Art Dealers : Prix Mécènes du Sud Prix Pébéo Prix Galeries
Lafayette Prix de l'association ARCA récompensant le meilleur stand Prix
Sofitel Palm Beach
ART DEALERS 2005
Marseille 25 - 28 mai
ARCA 20, quai de Rive Neuve F - 13007 Marseille - tél : +33 (0)4 91 54 02
22 - fax : +33 (0)4 91 55 66 88 e-mail : con...@rogerpailhas.com
www.rogerpailhas.com
En neuf ans, Art Dealers s'est affirmé comme l'un des rendez-vous
incontournables des amateurs d'art, galeristes, artistes et collectionneurs
tout en restant fidèle à ses objectifs
: diffuser l'art contemporain mais aussi développer
un marché de l'art à Marseille et soutenir la jeune création. Cinq mille
visiteurs sont attendus cette année : collectionneurs, conservateurs,
directeurs de musées et de centres d'art seront présents. Art Dealers
continue d'afficher sa particularité ...
Attachée de presse et communication Coordination ARCA
Patricia Joannides 04 91 54 02 22
06 12 24 01 11 Direction
Roger Pailhas
Nos partenaires :
Ville de Marseille, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Conseil Régional
Provence-Alpes-Côte dʼAzur. Léon Grosse, SAEM, Agora, Château
Revelette, Le Petit Nice Passédat, Ricard S.A, Scotto Musique, Théâtre
National de Marseille la Criée, COTE Magazine, Ecole Supérieure des
Beaux-Arts de Marseille, Journal Sous- Officiel, La Marseillaise, l'Hebdo,
Mécènes du Sud, New Hotel Vieux-Port, Sofitel Palm Beach.
ART DEALERS 2005
Marseille 25 - 28 mai
ARCA 20, quai de Rive Neuve F - 13007 Marseille - tél : +33 (0)4 91 54 02
22 - fax : +33 (0)4 91 55 66 88 e-mail : con...@rogerpailhas.com
www.rogerpailhas.com


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19 Exposition : Beauty Room, "Liaisons dangereuses" 5 et "Peuplier", Seulgi
Lee, Miss China Beauty, Paris, France.
MISS CHINA BEAUTY présente :
L'exposition :
BEAUTY ROOM
"Liaisons dangereuses" 5
"Peuplier"
Seulgi Lee
vernissage : lundi 2 mai 2005 de 18h30 à 20h30
du 03/05/2005 au 30/05/2005
Seulgi Lee réalise des dessins dans lesquels des gens rencontrent un
événement.
Ils s'offrent devant nous comme autant de modes d'emploi, "liaisons
dangereuses" à réactiver... Certains d'entre eux seront finalisés sous forme
d'objet.
Artiste, performeuse, co-fondatrice de "Paris Project Room" avec Simon
Boudvin pour Marcel Wallace, Seulgi Lee joue et aime se glisser entre le
lapsus des réalités.
*Le mot "peuplier" vient du latin "populus", qui veut dire "peuple". Sans
doute, à cause du bruit que l'arbre fait quand il y a du vent.
MISS CHINA BEAUTY
3, rue Française F-75001 Paris
(métro : Etienne Marcel, Halles)
t-f : 33 (0)1 42 36 28 22
e : bea...@misschina.tm.fr
http://www.misschina.tm.fr
Contact : ASTYCOM 06 75 25 49 78
Ouvert du mardi au samedi, de 13h30 à 18h30

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20 Résidence : Artist-in-Residence program at IAMAS, Japan.
The Institute of Advanced Media Arts and Sciences and the International
Academy of Media Arts and Sciences (IAMAS) conducts an Artists-in-Residence
invitational program.
We call for applications twice a year. Now we are calling for the next
term.
Term: Oct 1 2005 - March 31 2006
Person: 1
Application deadline : June 30
See the detail: http://www.iamas.ac.jp/SC/E/index-air.html
Inquiry: in...@iamas.ac.jp
Please apply with the prescribed application forms which can be
obtained on the above website.
Best regards.
miki fukuda
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Center for Media Culture (CMC)
Institute of Advanced Media Arts and Sciences (IAMAS)
3-95 Ryoke-cho, Ogaki-shi, Gifu 503-0014 http://www.iamas.ac.jp
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Artist in Residence Outline of the Artist-in-Residence Invitation Program
IAMAS conducts an Artists-in-Residence invitational program to support new
and creative activities wherein scientific knowledge and artistic
sensibility are aesthetically combined. The outline of the invitational
program is as follows.
1. Term of Invitation and Number of Invitees
Term: 1st Oct. 2005 - 31st March 2006
1 person
2. Application Requirements
1) The applicant should be either an artist or researcher with an excellent
track record as a professional in the field of media art.
2) The applicant should be able to speak either Japanese or English to the
extent of being able to get by comfortably during his/her stay in Japan.
3) The applicant should be in good health.
3. How to Apply
Applicants are required to submit the documents listed below in either
Japanese or English. Please be aware that application materials, once
submitted, shall not be returned.
1) Artist-in-Residence Program Application Form (Form A)
2) Curriculum Vitae and Record of Activities (Form B)
3) Creative Activity Planned During Stay (Form C)
4) Letter of Reference (from an authoritative person or society in your
field)
* Please type 1) to 4) on a computer.
Download : Form A-C (Applicationform.zip)
http://www.iamas.ac.jp/DL/applicationform.zip
Download : Form A-C (Applicationform.sit)
http://www.iamas.ac.jp/DL/applicationform.sit
5) Portfolio on your major works
* You are free to submit software and recorded media as part of your
portfolio. In the event you submit software, please make sure that it can
run in popular operating systems and that you specify the operating system
needed).
6) Other
a. The photos must be taken within the last six months. No hats, no
backgrounds b. Certified copy of your diploma (please provide a translation
into Japanese or English)
c. Photocopy of passport
Please submit the above documents to:
*It is not possible to apply on-line and we do not accept applicants by
e-mail. Institute of Advanced Media Arts and Sciences (IAMAS) 3-95
Ryoke-cho, Ogaki-shi, Gifu, 503-0014, Japan
Tel: +81-584-75-6600
Fax: +81-584-75-6637
*It is not possible to apply on-line and we do not accept applicants by
e-mail.
4. Application Deadline
Your application forms must reach IAMAS by 30th June 2005.
5. Screening Process
The Artist-in-Residence Screening Committee, consisting of IAMAS teaching
staff, will strictly screen all applicants. The Committee may interview
applicants in person and/or by telephone.
6. Notification of Screening Results
IAMAS will notify applicants of the screening results by around August 2005.
7. Support Provided by IAMAS
1) Facilities and Equipment
Facilities designated by IAMAS and equipment set up in the said facilities
2) Economic Support
One roundtrip ticket will be provided.
Living expenses: 320,000JPY /month (before TAX)
3) Apartment
IAMAS will rent an apartment for the Artist-in-Residence. However, the
artist is required to pay for part of the rent.
8. What is Expected of the Artist-in-Residence
1) To create and exhibit/release one work by the end of his/her stay.
2) To actively mix with IAMAS students and instructors by, for example,
working in collaboration with them on their projects.
3) The Artist-in-Residence is sometimes asked to participate in workshops
geared for local residents and students.
4) Documentations of the work produced during the residency must be
submitted to IAMAS. These documents may consist of a video, pictures, text,
etc. The artist grants IAMAS the right to use these documents for IAMAS
promotional purposes without his/her prior consent.
9. Copyright in the Work(s)
Copyright in the work(s) that the Artist-in-Residence creates during his/her
stay will belong to the artist provided that: :
1) When the artist exhibits/publishes the work(s) outside IAMAS, he/she
indicates in the credits that he/she created the work(s) at IAMAS.
2) The artist readily cooperates with IAMAS when IAMAS wants to exhibit the
work(s).
3) The artist leaves copies of the work(s) (or materials related to the
creation of the work(s) if the work(s) are hard to copy) at IAMAS after the
residency ends.
4) The artist agrees that IAMAS, at its own discretion, may use, for the
purpose of education, research or publication, the copies of (or materials
related to) the work(s), and the documentations of its production and its
exhibition that the artist left at IAMAS.
10. Miscellaneous
1) The Artist-in-Residence is required to take out accident insurance and
health insurance at his/her own expense.
2) IAMAS will not pay for the transportation of works and/or equipment at
the time when the Artist-in-Residence joins and leaves the program.
3) The Artist-in-Residence may be accompanied by his/her spouse, however
IAMAS will not pay any of the costs involved.

Source :spectre

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21 Appel à candidature : Exhibition opportunity, The Mattawoman Creek Art
Center, Maryland, USA.
Invitation to MCAC Artists
The Art Advisory Committee invites MCAC
artists to submit design or artwork to
be considered for the postcard
announcements for upcoming exhibitions.
deadline for entries is August 15, 2005
Please send images/photos
to the MCAC Artist Advisory Committee,
Attention: Gene McCandless PO Box 258,
Marbury MD 20658
or email Gene McCandless : mc...@localnet.com
EXHIBITION OPPORTUNITY
The Mattawoman Creek Art Center, located at
Smallwood State Park in Charles County,
Maryland is seeking artists of all media
to exhibit their art. The Mattawoman Creek
Gallery is spacious; light filled and overlooks
the Mattawoman Creek. The Art Center is
scheduling exhibits for future shows. If you
are interested in exhibiting, please send 15 to
20 35mm slides representative of your work,
and an artist statement and/or resume to the
address below. Label slides with name,
medium, size of the original piece, and
indicate top orientation. Slides will be
returned to applicants who include a
self-addressed and stamped envelope.
The deadline for entries is August 15, 2005 for
consideration in 2006 and 2007. If selected,
the artist will receive an information packet
explaining policies and procedures and an
artist contract for review. Please send
the requested information to:
Mattawoman Creek Art Center
Artist Advisory Committee
P.O. Box 258
Marbury , MD 20658
http://www.mattawomanart.org/
The Art Center is interested in displaying high
quality recent works in all media.
Questions may be directed to Gene
McCandless at (301) 645-3227
Source :art annoucements

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22 Appel à particpation : Bases del concurs Fescurts 200, Torelló, Espagne.
ESMÈDIA, NARRACIÓ AUDIOVISUAL INTERACTIVA
////////////////////////////////////////// (català)
Fescurts , el festival de curtmetratges de Torelló, obre en la pròxima
quarta edició una nova convocatòria a camí entre el llenguatge audiovisual i
el multimèdia.
Fesmèdia intenta acollir, en la seva primera edició, totes aquelles
propostes que construeixin una història audiovisual sobre suports digitals
interactius. Pretèn situar-se en l'espai de confluència entre la narrativa
de ficció i no ficció i l'art digital, per observar tots aquells discursos
que treballen sobre la transversalitat de les arts lligades al cinema i
servir-los de plataforma. Busquem propostes interactives en suports digitals
o per a espais dramaturgs que investiguin les possibilitats que la
interactivitat aporta a la narrativa audiovisual. Des dels documentals
interactius en cd-rom fins a les instal.lacions interactives o les media
performance, hiperficcions d'un suposat cinema experimental digital.
La mostra considerarà totes les propostes que arribin i el jurat farà una
selecció de les més significatives . També es tindran en compte els recursos
logístics necessaris per a presentar l'obra i la bona simtonia amb el fil
argumental Fesmèdia . Les obres seleccionades es veuran integrades dintre de
la programació del festival Festus 2005 en espais expositius o en el Teatre
Cirvianum de Torelló.
>>>>>>>>>més informació i bases
http://www.festusfestival.com/fescurts/fesmedia/fesmedia_cat.htm
FESMÈDIA, NARRACIÓN AUDIOVISUAL INTERACTIVA
////////////////////////////////////////// (castellano)
Fescurts , festival de cortometrages de Torelló, abre en la próxima cuarta
edición una nueva convocatoria a camino entre el lenguage audiovisual y el
multimedia.
Fesmèdia intenta acojer, en su primera edición, todas aquellas propuestas
que construyen una historia audiovisual sobre soportes digitales
interactivos. Pretende situarse en el espacio de confluencia entre la
narrativa de ficción y no ficción y el arte digital, para observar todos
aquellos discursos que trebajan sobre la transversalidad de las artes
ligadas al cine y servirlas de plataforma. Buscamos propuestas interactivas
en soportes digitales o para espacios dramaturgos que investiguen las
possibilidades que la interactividad aporta a la narrativa audiovisual.
Desde los documentales interactivos en cd-rom hasta las instalaciones
interactivas o las media performance, hiperficciones de un supuesto cine
experimental digital.
La muestra considerará todas las propuestas que lleguen y el jurado hará una
selección de las más significativas . También se tendrán en cuenta los
recursos logísticos necesarios para presentar la obra y la buena sintonía
con el hilo argumental de Fesmèdia . Las obras seleccionadas se verán
integradas dentro de la programación del festival Festus 2005, en espacios
expositivos o en el Teatre Cirvianum de Torelló.

>>>>>>>>>> más información y bases
http://www.festusfestival.com/fescurts/fesmedia/fesmedia_cast.htm

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Bases del concurs Fescurts 2005
- Podrà participar qualsevol curtmetratge i/o animació, sempre i quan no
tingui una finalitat publicitària.
- El curtmetratge o animació haurà d'estar produït en català, en castellà, o
bé subtitulat en alguna d'aquestes dues llengües.
- El format de producció que s'admeten les obres són: MiniDV i DVCAM,
BETACAM, 35mm. 16mm. HDCAM.
- Els curtmetratges han d'estar produïts després de l'1 de gener del 2003.
- La durada dels curtmetratges no pot excedir els 25 minuts.
- Només s'admetran dues obres per autor/a.
- El curtmetratge o animació s'ha d'enviar en format MiniDV o DVD
a:
- Festival de Curtmetratges Fescurts'05 -
Apartat de correus 18
08570 Torelló
BCN

conjuntament també s'ha d'enviar una còpia del formulari d'inscripció,
http://www.festusfestival.com/fescurts/inscripcio.html dues fotografies del
curtmetratge i una fotocòpia del DNI de l'autor/a.
- La data límit d'inscripció és el 15 de maig de 2005.
- La recepció del material i la selecció dels curtmetratges del festival
serà comunicada a través del correu electrònic.
- Totes les còpies rebudes passaran a ser propietat de l'arxiu del Festival
Fescurts de Torelló. L'organització es reserva el dret d'utilitzar els
curtmetratges, per a la seva difusió en àmbits culturals.
- El jurat estarà composat per representants de l'àmbit de la cultura i la
creació audiovisual, sent el seu judici inapel.lable i podent declarar
desert algun dels premis citats. Existirà també un comitè de sel.lecció, el
qual, segons criteris propis, sel.leccionarà les obres que es projectaran
durant els dies del Festival i que passaran a concurs.
- L'autor/a premiat haurà de recollir personalment el premi o delegar-ho a
un membre de l'equip. En cas de no poder assistir a l'entrega de premis s'haurà
de comunicar a l'organització amb antelació.
- L'organització es reserva el dret de modificar qualsevol punt d'aquestes
bases si les circumstàncies així l'obliguen.
- La participació en el Festival suposa la total acceptació d'aquestes
bases. Si estàs d'acord amb les bases del concurs i vols participar-hi,
omple el formulari d'inscripció
http://www.festusfestival.com/fescurts/inscripcio.html per inscriure't. L'organització
del Fescurts 2005
Source : derive

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23 Exposition : Mots d'ordre mots de passe, Espace Paul Ricard, Paris,
France.
L'Espace Paul Ricard présente :
MOTS D'ORDRE MOTS DE PASSE
EXPOSITION COLLECTIVE
une proposition de Cyril Jarton et Laurent Jeanpierre
à l'Espace Paul Ricard du 18 mai au 8 juillet 2005
Présentation à la Presse : mardi 17 mai à partir de 12h
avec : Danzig Baldayev et Sergeï Vasiliev, Davide Balula, Johan Bérard,
Werner Büttner, Robert Filliou, Claire Fontaine, Raymond Hains, Dominique
Laffin, Frédéric Lecomte, Claude Lévèque, Pascal Lièvre, Stéphane Magnin,
Thierry Mouillé, Bruno Perramant, Erwin Posarnig et Divanova, Philippe
Ramette, Alain Séchas, Gil J. Wolman, Young Hae Chang Heavy Industries.
Programmation vidéo : Roxane Borujerdi, Pierre-Olivier et Thibault Capéran,
Raymond Hains, Philippe Laleu, Loreto Martinez Troncoso, Erwin Posarnig et
Divanova.
Cette exposition a pour objectif d'isoler et de confronter deux stratégies,
en art comme en politique, celle des mots d'ordre et celle des mots de
passe. Il s'agira par là de questionner ce qu'on observe comme un certain
regain de politisation de l'art pendant la dernière décennie. On ne propose
pas pour autant une forme nouvelle d'art politique : l'exposition vise
plutôt à interroger les conditions formelles de possibilité d'un art
radicalement critique, d'un art qui, notamment, ne reproduise pas les
structures existantes du pouvoir symbolique sous le prétexte d'émanciper de
tout pouvoir. mots d'ordre mots de passe réunit autour de cette
problématique des pièces d'un ensemble d'artistes, français et étrangers,
travaillant sur tous les media et de générations variées.
Dans la société dite spectaculaire, les individus séparés par les formes de
la représentation sont souvent reliés à une collectivité fantôme par des
mots d'ordre qui fonctionnent comme autant de leurres suscitant la
répulsion, la fascination ou l'étonnement. Quel rapport entre la formule
inscrite à l'entrée d'Auschwitz - Arbeit Macht Frei , écrite ici par une
main d'enfant dans un néon de Claude Lévèque - et l'activité d'un camp de
concentration ? Quel sens donnons-nous aujourd'hui au mot « STRIKE » qui s'échafaude
en lettres géantes dans un néon du collectif Claire Fontaine : celui d'un
coup, d'une proposition décorative, d'une grève ? Derrière le décalage entre
des mots d'ordre sortis de leur contexte ou détournés et l'action qu'ils
étaient censés provoquer, nous voulons interroger la place de l'art dans la
production de « séparation » entre les êtres, un thème qu'aborde en
ouverture d'exposition un choix d'oeuvres du lettriste Gil J. Wolman, ce
dernier offrant une alternative singulière et poétique aux côtés des
stratégies situationnistes. Une pièce de Philippe Ramette rappelle que les
mots d'ordre ne sont pas seulement de simples énoncés mais s'incarnent aussi
dans des situations et des objets répressifs.
Cependant, l'exposition ne laisse pas le dernier mot aux mots d'ordre. Il
est possible, comme l'ont suggéré autrefois Gilles Deleuze et Félix
Guattari, de « transformer les compositions d'ordre en composantes de
passage » et de parvenir à une forme d'expression créatrice générant d'autres
agencements que ceux qu'induisent l'hypnose ou la mise au pas par les
figures d'ordre. Raymond Hains montre en acte les possibilités d'un tel art
du mot de passe lorsque, filmé dans son lit, il poursuit inlassablement sa
dérive entre les livres, les mots et ses oeuvres. Les collages et les
peintures de Werner Büttner, mêlant des propositions oniriques et utopiques
ou critiquant la société contemporaine, les séquences de films détourées et
remontées par Frédéric Lecomte ou les tatouages des prisonniers de l'ex-Union
Soviétique répertoriés par Baldayev et Vasiliev, sont autant de surfaces de
passages dont l'ambivalence permet de se glisser entre les barreaux de l'ordre
institué. Avec des installations comme Le siège des idées de Robert Filliou,
Le Banquet de Thierry Mouillé et Le monument à Jacques Lacan d'Alain Séchas,
s'affiche aussi un art qui se joue de l'autorité des intellectuels et des
artistes.
Loin des prises de distance ironiques dominantes dans l'art contemporain,
les pièces de cette exposition utilisent donc sans complexe tous les
matériaux historiques et théoriques disponibles. Ainsi est-ce entre les
oeuvres, plus qu'en chacune d'elle, que se construira la distinction
esthétique et politique des figures du mot d'ordre et du mot de passe. Ce
dialogue constitue collectivement une force critique et propositionnelle en
mesure de nous projeter « dans des lieux pas nécessairement définis à l'avance
», pour citer l'élément d'une toile de Bruno Perramant.

>PARCOURS DE L'EXPOSITION
ENTRÉE ET PREMIÈRE SALLE
L'exposition s'ouvre par une vidéo d'entretien avec Raymond Hains (France,
1926) et par « L'homme séparé » de Gil J. Wolman (France, 1929-1995). Il s'agit
dans les deux cas de poser le problème du rôle du langage dans l'art et de l'art
comme langage autonome. Filmé dans son lit, Hains poursuit sa dérive entre
les livres, les mots et ses oeuvres. En déchirant une phrase sur la
séparation de l'homme avec le monde et avec l'homme (« L'homme regardait les
choses plus il regardait les choses moins il faisait les choses »), Wolman,
quant à lui, matérialise le problème du « spectacle » et la complicité de l'art
avec celui-ci. Pourtant, contrairement à Guy Debord, compagnon de jeunesse
lettriste avec lequel il a dû rompre, Wolman ne répond pas au constat
mélancolique de la séparation par des mots d'ordre qui reproduisent cette
dernière sous couvert de la dépasser - ces nouveaux mots d'ordre fussent-ils
les produits d'un détournement préalable de l'idéologie ancienne. Ainsi l'exposition
pose-t-elle dès l'abord la question des contradictions de certaines
stratégies artistiques à vocation politique.
La première salle part précisément des mots d'ordre, de la séparation qu'ils
produisent entre énonciateurs et récepteurs. Elle fait référence aux univers
du travail ou aux aventures totalitaires qui ont généré et génèrent encore
la plupart des mots d'ordre. Johan Bérard (France, 1978) a par exemple
construit une horloge dont les cristaux liquides apparemment inanimés sont
en réalité constitués d'univers habités de bureaux paysagers vus de haut et
mis en série. Le temps abstrait de l'horloge comme mot d'ordre est ainsi
directement construit à partir du temps vécu du travail humain. Avec son
néon « Arbeit macht frei », écrit d'une main d'enfant, Claude Lévèque
(France, 1953) montre combien la devise des camps de concentration et d'extermination
allemands est aussi celle que chacun est désormais sommé d'intérioriser. «
Abba Mao », une vidéo de Pascal Lièvre (France, 1963), pose le problème du
statut du travail pour l'artiste révolutionnaire : une sentence de Mao
chantée avec hargne sur la chanson « Money, Money, Money » du groupe Abba
montre combien la même discipline est au coeur du socialisme comme du
capitalisme, dans l'art comme dans le reste de la société. Avec « Canon à
paroles », Philippe Ramette (France, 1961) rappelle que les mots d'ordre ne
sont pas seulement de simples énoncés mais s'incarnent aussi dans des
dispositifs de contrôle ou de répression. Deux peintures de Werner Büttner
(Allemagne, 1954), grand complice de Martin Kippenberger
(1953-1997) et artiste encore méconnu en France, montrent, d'un côté, la
servitude volontaire des cadres professionnels (« Die Sorge des Mittags »)
et en appellent, de l'autre, à la haine des peintres qui ne sont, selon lui,
pas meilleurs (« Wer die Malerei nicht Prügelt, hasst die Malerei »). Les
artistes Erwin Posarnig (Autriche, 1955) et DIVANOVA (Autriche, 1974)
posent, eux, frontalement le problème de la solidarité entre artistes à
travers un des autocollants collés dans l'espace et distribués aux
spectateurs : mot d'ordre circulant comme un mot de passe.
Le collectif Young Hae Chang Heavy Industries (Corée du Sud) propose des
pièces sur le web qui reprennent la forme du manifeste à des fins nouvelles.
Ainsi de l'« Artist's Statement n°
45,730,944: The Perfect Artistic Website » qui ruine toute déclaration d'intention
artistique et les prétentions de l'art digital tout en développant une
réflexion radicale sur la fonction sociale de l'art. Ainsi de « Cunnilingus
en Corée du Nord » qui met en slogans une théorie du plaisir sexuel féminin
prétendument développée par Kim Jong Il et critique par-là les sociétés
capitalistes. Comme dans « La lutte continue », des morceaux de phrases
soigneusement découpées et répétées clignotent et repassent au format Flash
sur une musique de be-bop des années cinquante. Les autres pièces de la
première salle esquissent une critique des mots d'ordre et de leurs
conséquences néfastes sur la trame symbolique des rapports sociaux. Des
découpages (« W la Libertà »), des décompositions (« Duhring, Duhring »)
sont les techniques de Wolman pour tenter de défaire l'étau des mots d'ordre
et transférer le pouvoir de l'artiste du côté du spectacteur qui lui est d'ordinaire
séparé. Les limites du détournement des mots d'ordre du pouvoir et des
stratégies d'ironie, condamnées souvent à fonctionner comme d'autres mots d'ordre,
comme le montre tous les jours la publicité, sont également dépassées par le
peintre Bruno Perramant (France, 1962) qui introduit un doute radical sur
les fonctions du langage en recontextualisant une phase de Bill Clinton à l'occasion
de sa défense dans l'affaire Lewinsky (« When Martin meets Bill »). Pascal
Lièvre pose aussi le problème du langage à la racine, lorsqu'il chante des
propositions de Lacan sur un air de Dalida dans une vidéo à double-fond sur
l'altérité (« Lacan Dalida »). Davide Balula (France, 1978) proposera quant
à lui dès le soir du vernissage une pièce sonore (« Mobile Home ») où s'invente
un langage nouveau, celui des infrastructures et des objets de l'espace,
chuchotements, souffles, sons inaudibles amplifiés et mixés, mots de passe
construits comme une parole du lieu et de celles et ceux qui y passent. L'écoute
qu'impose le son s'oppose ici à la passivité que provoque l'image. C'est
avec ces acquis que nous sortons d'un univers structuré par le mot d'ordre.
« It's not a game. It's not over. », écrit au sol par Dominique Laffin en
lettres lumineuses et fragiles, reprend dans un contexte tout autre, qui lui
confère une force nouvelle, une des nombreuses phrases creuses du pouvoir d'État,
ici du Premier ministre français.
DEUXIÈME SALLE
Dans un deuxième espace de l'exposition, une partie des oeuvres tente de
fonctionner hors ou sans mots d'ordre, visuel ou littéraire. Elles reposent
souvent alors sur une investigation non littérale de l'univers du désir. C'est
le sens de « Lorraine n°1 » de Bruno Perramant que de figurer, par un
personnage queer, le seuil sur lequel un tel désir se ressource, peut
circuler à travers un art qui fonctionne aux mots de passe et ouvrir vers
des « lieux pas définis à l'avance » - une invitation inscrite dans un
diptyque du même artiste (« Voix n°35 » ; « Voix n°36 ») également présenté
ici. Le « Monument pour Jacques Lacan » d'Alain Séchas (France,
1955) rappelle peut-être la place de l'inconscient, conçu comme un langage,
dans toute rencontre, entre une oeuvre et son public, ici entre deux figures
de chats qui passent en s'interpénétrant pour n'être plus l'un sans l'autre.
Tout mot de passe surmonte ainsi la fiction de l'individualité. Dans « Durch's
Wilde Begierdistan », Büttner a inventé un territoire imaginaire, le
territoire du désir, comme un désert que surplombe un château fort couronné
d'une tête de cerf. Un autre de ses collages, fondé également sur l'association
libre, fait référence à l'épreuve du chemin de Damas à travers un
hypothétique suaire du Christ que contemple, sceptique, un cheval de bois
ancien (« Damaskus überall »). Les croyances durent à partir d'empreintes
incertaines et partout, les mots de passe soumettent à l'épreuve d'une
conversion potentielle qui n'est pas la soumission à laquelle renvoyaient
les mots d'ordre. Frédéric Lecomte (France, 1966) a construit un écran de
verre et de calque où flottent entre deux parois des lettres extraites et
découpées d'un texte mystérieux. Il y projette une vidéo où toutes les
images ont aussi été extraites, toutes les formes détournées, mais où l'on
devine une série d'hommes abattus au terme d'un duel ou d'un crime (« La
turbulence du vide »). Images floutées, opaques d'un côté et transparentes
au verso de l'écran, lettres dépliées : les deux procédés utilisés ici
conjuguent le non-littéral et la lutte à mort.
Celle-ci n'est en effet un secret pour personne et c'est par elle qu'on
revient à nouveau, dans cette pièce, à des oeuvres fonctionnant aux mots d'ordre,
mais travaillées, cette fois, par le doute ou la ruse du mot de passe.
Stéphane Magnin (France, 1965) utilise depuis plusieurs années le
vocabulaire de l'affiche publique, mais il en subvertit les codes avec des
slogans ambivalents qui appellent à une action que l'affiche ne dit pas. «
00h00mn » exprime ce temps de l'attente d'un événement que l'artiste ne s'arroge
pas. « La realité n'aura pas lieu » agit comme une prophétie qui,
contrairement à celles des mots d'ordre du pouvoir, n'a rien d'auto-réalisatrice.L'artiste
produira aussi plusieurs affiches qui devront sortir de l'espace d'exposition
et circuler par contagion. Sous le nom collectif de Claire Fontaine, Fulvia
Carnevale (Italie,
1975) et James Thornhill (Grande-Bretagne, 1967), répondent à la pièce de
Claude Lévèque avec le mot « STRIKE » inscrit en lettres de néon dans une
police inédite et délibérément industrielle puisque chaque caractère est
composé de tubes qui pourraient servir en univers carcéral. Au coeur même de
ce qui ressemble à un mot d'ordre, le double sens du slogan anglais laisse
en suspens la destination finale d'une pièce qui dénonce par sa forme, en
même temps qu'elle appelle, par son contenu, à l'action violente et à la
critique en acte du travail. Robert Filliou (France, 1926-1987) montre avec
« Le siège des idées », une de ses pièces les plus pures, que la créativité
est tout sauf un travail et qu'elle ne peut se nourrir que dépourvue de tout
fondement.
TROISIÈME SALLE
Loin d'être frontalement opposées l'esthétique des mots de passe et celle
des mots d'ordre sont donc, comme l'ont montré ces deux premiers ensembles
de pièces, constamment entremêlées. Chaque oeuvre a, de ce point de vue, une
double nature. C'est ce que révèle la sélection des pièces de Werner Büttner
et Bruno Perramant dans les deux univers précédents et qui explique qu'on
retrouve ces deux artistes dans la dernière salle de l'exposition. Celle-ci
est occupée au centre par une table de banquet vide avec sa vaisselle et ses
couverts blancs sur nappe blanche, une installation de Thierry Mouillé
(France, 1962). Des voix d'écrivains et de philosophes ont été prélevées et
agencées dans une confrontation imaginaire qui n'apparaît qu'après avoir
traversé la nappe protectrice d'un brouhaha vidé de tout corps. À ces mots
de passe désincarnés, lancés aux vents de l'avenir par des intellectuels
disparus, répondent des photographies réalistes prises par un gardien de
prison des geôles russes des années 80, Danzig Baldayev ainsi que des
dessins de Sergeï Vasiliev. Des têtes de Marx et de Lénine, des
représentations prohibées de l'Église orthodoxe, des femmes nues parcourent
les corps épuisés des prisonniers de camps de travail. Les dessins révèlent
tout un langage secret qui se jouait des symboles les plus établis du
pouvoir - le Parti communiste soviétique y est comparé à une prostituée - et
apparaissait comme la dernière des résistances possibles, à même la peau,
contre l'oppression totalitaire.
« Es bediente si Frau Hass », un collage photographique de Büttner, fait
écho à l'espérance trahie par le communisme soviétique en entourant de feu
une faucille et un marteau. L'espérance souillée (« Die beschmütze
Hoffnung »), c'est d'ailleurs le titre de l'autre collage de Büttner présent
dans cette salle. Une symbolique terriblement efficace exprime ici comment l'esprit
des Lumières et les intellectuels qui ont fait sa postérité ont trahi en
prenant le pouvoir par leurs mots d'ordre, même bienveillants. Comme pour
conclure cet ensemble où la problématique de l'exposition s'est déplacée sur
le terrain social d'une mésentente originaire entre artistes et
intellectuels, d'un côté, et opprimés, de l'autre, Bruno Perramant rappelle
sur le mur qui fait face qu'« il n'y aura jamais de paix ». L'exposition s'achève
ainsi sur l'énigme d'une image diffractée accompagnant ce dernier mot d'ordre
repris à un secrétaire d'État américain citant la Bible pour décrire les
affres de notre époque (« Voix n°15 »).
>PROGRAMME VIDÉO
Un programme vidéo explore aussi, dans une salle séparée, les deux univers
interdépendants que dessinent l'esthétique des mots d'ordre et celle des
mots de passe. Dans son entretien de 1998 avec Marc Dachy (« Langue de
cheval et facteur temps »), Raymond Hains propose que l'art agisse comme
cheval de troie dans la société. On verra aussi des pièces de Roxane
Borujerdi, Philippe Laleu, Frédéric Lecomte, Loreto Martinez Troncoso
(Espagne, 1978), Erwin Posarnig et DIVANOVA, etc. Une projection
exceptionnelle aura lieu par ailleurs pendant l'exposition : Y la nuit, un
court-métrage de Pierre-Olivier et Thibault Capéran (France, 1978 et 1981).
Une projection publique sera organisée le lundi 23 mai à partir de 19
heures.
>COMMISSARIAT
Cyril Jarton, né en 1968, est critique d'art. Il enseigne l'esthétique à l'école
d'arts d'Avignon et il prépare un essai sur le jeu.
Laurent Jeanpierre, né en 1970, est sociologue, critique et professeur à l'école
d'arts de la communauté d'agglomération d'Annecy. Il écrit sur les modalités
de transformation du pouvoir et les conditions d'une pensée critique.
> CONTACT PRESSE :
Pour toute demande de visuels haute définition, de rencontre avec les
commissaires d'expositions Marie Turpin - Espace Paul Ricard - 01 53 30 88
02 - espacepa...@ricard.fr
> INFORMATIONS PRATIQUES :
Exposition du 18 mai au 8 juillet 2005
Présentation à la presse le 17 mai à partir de 12h
Vernissage le 17 mai à partir de 18h30
Projection Vidéo le lundi 23 mai à 19h
Conférence le mardi 14 juin à 19h
ESPACE PAUL RICARD
9 rue Royale 75008 Paris
espacepa...@ricard.fr
www.espacepaulricard.com
Entrée libre, du lundi au vendredi de 10h à 19h
Parkings & Métros : Concorde ou Madeleine
T. 33 (0)1 53 30 88 00
F. 33 (0)1 40 06 90 78

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24 Exposition : Anita Molinéro, Ateliers d'artistes de la ville de
Marseille, documentsdartistes.org, Marseille, France.
documentsdartistes.org
documentsdartistes.org
Découvrez les dossiers actualisés de :
Anita Molinéro, Hervé Nahon, Georges Autard, Virginie Hervieu-Monnet,
Gerlinde Frommherz, Dominique Cerf...
http://www.documentsdartistes.org/molinero
http://www.documentsdartistes.org/nahon
http://www.documentsdartistes.org/autard
http://www.documentsdartistes.org/hervieu
http://www.documentsdartistes.org/frommherz
http://www.documentsdartistes.org/cerf

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Exposition Anita Molinéro
Ateliers d'artistes de la ville de Marseille
Jusqu'au 29 avril
Ateliers d'artistes de la ville de Marseille
11-19 blvd Boisson - 13004 Marseille
04 91 85 42 78
dgac-atelie...@mairie-marseille.fr
exposition ouverte de 14h à 18h, du mardi au samedi et sur rendez-vous

Le film culte de Nelly Kaplan, en plein essor du féminisme (69), où
Bernadette Laffont, installée dans une cabane faite avec tout sort de
matériaux (une sculpture de sorcière), tourne la tête de tout un village
avec sa sensualité, colle à peu de l'imaginaire d'Anita Molinero. A l'entrée
des Ateliers d'Artistes, on est accueillis par une petite table basse où se
trouvent déjà ses marques : des plastiques monochromes contorsionnés par le
feu, laissant visibles les traces de cette violence pyromane. Sculpture,
donc. Un refus obstiné de titrer ses pièces, pour ne laisser que ce mot, l'affirmation
d'un langage spécifique en réaction au « flou pluridisciplinaire ». Le refus
aussi de la virtuosité technique, lui opposant une envie hystérique de
création, un désir de puissance sur des matériaux qui résistent. Des gestes
simples pour des effets baroques - cette sculpture trash et classique à la
fois, affirme ses contradictions en mélangeant l'impact visuel des matériaux
industriels du pop art avec les effets extravertis de l'informel, nourris
par la crudité d'artistes américains comme Mike Kelley et David Hammonds.
Dans la première salle, une forêt de volumes en polystyrène bleu enveloppé
par du film noir, a subit les coups brutaux du lance-flammes ou brûle-t-elle
de l'intérieur ? S'éloignant de l'esthétique du recyclage, sans exploiter l'alibi
de la dénonciation de la société de consommation, l'artiste choisit ses
matériaux comme un peintre choisit ses textures et couleurs. Il ne s'agit
pas pourtant d'un art purement formaliste : on reconnaît parfois les
fonctions des objets attaqués, fonctionnant comme des suggestions
fictionnelles. Sa large connaissance de la sculpture se combine avec des
allers-retours au supermarché culturel du cinéma. Comment regarder autrement
ce monstre de poubelles rouges déformées, suspendu au plafond et éclairé de
façon à dessiner des ombres inquiétantes, sans penser à des films d'horreur
? « Dans une scène de Terminateur, un simple reflet sur une mosaïque déforme
la matière ». Les effets spéciaux de la sculpture sont extraits des
matériaux mêmes, les formes abstraites composent avec une conscience de
notre époque.
« Je ne fais pas des installations, j'occupe l'espace » - cette
imperméabilité au langage des années 90 (installation, scénographie,
passages entre la sculpture et les autres
disciplines) comporte cependant le risque de la répétition, confirmé dans
certaines pièces. La dernière salle ouvre, par contre, des pistes nouvelles
avec trois structures de verre ondulé plié pour former des volumes où l'on
voit des vêtements pris dans le tourbillon d'une machine à laver virtuelle.
« J'ai voulu donner de l'épaisseur au vide. L'épaisseur contre la quête de
transparence
- la technique ne cache pas ici de qualités ni des secrets de fabrication,
il y a comme une évidence qui s'impose par sa seule force plastique, sans
mise en abîme ». Une spirale vertigineuse où ces fringues sont à la fois
emportées par des effets virtuels et figées dans l'épaisseur du volume. C'est
une sculpture d'après la déconstruction des années 70, elle n'hésite pas à
reprendre des notions souvent rejetées (socle, monumentalité) et s'interroge
sur la façon de tenir aujourd'hui une sculpture debout. Comment concurrencer
le réel du moment où la sculpture est partout, dans le design, le mobilier,
les vitrines, pour réaliser des formes sans second degré ? A l'image de
cette fontaine, tour massive en plastique dont on voit à peine le jet d'eau
mais dont la sonorité rempli tout l'espace des sculptures consommées par le
feu, Anita Molinero construit et déconstruit dans un même mouvement,
imposantes mais enlevées, volatiles et monstrueuses.
Pedro Morais, 2005

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25 Exposition : en ligne, L'archive vivante, Hansik Gebert Archiv, Siegburg,
Allemagne.
L'archive vivante
Hansik Gebert Archiv (german version below) http://www.hansikgebert.de
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Archive.
It enables you surfing online through the work body of German artist Hansik
Gebert step by step enjoying the universe of his proper, simultaneously
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