C'est une bande cyclable, pas une piste cyclable. Mais peu importe.
>> Ça, c'est de la sécurité routière bien comprise. Scandaleux !
>> Et on va s'étonner que les cyclistes gueulent.
>>
> En ce bas monde, on ne s'étonne plus de rien. Les cyclistes sont des
> superhéros habitués à systématiquement se téléporter dans la plupart des
> intersections, ouvrages d'art, chantiers, évènements festifs ou
> manifestions politiques, ou quand n'importe quel acteur décide qu'une
> piste cyclable les dérange et donc y fout des barrières ou n'importe
> quel obstacle le plus improbable avec l'accord passif des autorités
> locales.
Ce ne sera pas la première fois (ni la dernière) qu'on prend une piste
ou bande cyclable pour un vulgaire accotement apte à recevoir toute
sorte de matériel : engins de chantier, panneaux de signalisation, feux
de circulation (oui, un feu de circulation pour la chaussée principale
planté au beau milieu de la piste cyclable adjacente)... Sans parler des
automobilistes qui les prennent pour des zones de stationnement fort
pratiques, ou les piétons pour une extension du trottoir. Mention
spéciale aux conducteurs de bus qui n'hésitent pas à couper la route aux
cyclistes pourtant prioritaires en rejoignant un arrêt après les avoir
dépassés. En langage familier, ça s'appelle une "queue de poisson".
Qu'on ne s'étonne pas que les cyclistes circulent n'importe où, si c'est
pour éviter de se retrouver bloqué à tout bout de champ.
Et la multiplication des "chaussidou", qui n'ont aucune existence dans
le code de la route et sont donc de simples accotements (autorisés mais
facultatifs pour les cyclistes), ne va rien arranger en accentuant la
confusion avec les vrais aménagements cyclables.