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on est en droit de se demander, si une inspection qui pentoufle constament, a la lecture du figaro n'est pas un effet de fumee, que les remontrance faite au titre des engagements de la France en matiere de droit humain, n'ont a aucun donnee un travail, n'est elle pas la , les reformes au lieux de re expliquer le code de procedure penale, a des personne qui ont deja du mal avec de squestion subalterne ?
Mort de Colonna : la surveillance à la prison d’arles pointée du doigt
L’ex-directrice et un surveillant vont faire l’objet de procédures disciplinaires, suivant l’avis de l’inspection générale de la justice.
Le Figaro30 Jul 2022paule Gonzalès
pgon...@lefigaro.fr
La maison centrale d’arles dispose de 280 caméras de vidéosurveillance, dont une cinquantaine dans l’aile où a eu lieu le drame.
JUSTICE Il pouvait difficilement en être autrement. Jeudi, Élisabeth Borne a annoncé que l’ex-directrice de la prison d’arles (Bouches-du-rhône) Corinne Puglierini et un surveillant allaient faire l’objet de « procédures disciplinaires ». Une décision qui fait suite au rendu, le même jour, du rapport de l’inspection générale de la justice (IGJ) sur le décès d’yvan Colonna, mortellement agressé le 2 mars dernier par un codétenu radicalisé, Franck Elong Abé. Dans la salle de sport de la maison centrale d’arles, ce djihadiste camerounais de 36 ans s’était acharné sur l’indépendantiste corse, coauteur de l’assassinat du préfet Érignac en février 1998. Après plusieurs jours dans le coma, Yvan Colonna est mort des suites de ses blessures par étouffement et strangulation, le 21 avril. Devant les enquêteurs, son agresseur avait justifié son acte en affirmant qu’yvan Colonna aurait blasphémé et « mal parlé du prophète ».
Ligne rouge de l’inspection générale de la justice, «les manquements disciplinaires de deux personnels, en raison, d’une part, d’un défaut de vigilance active, et d’autre part d’une gestion inappropriée tant de la vidéosurveillance que de l’orientation en quartier d’évaluation de la radicalisation (QER) ». Le premier point vise le « surveillant activités » chargé de l’aile où se trouvait l’indépendantiste corse. Il est reproché à cet homme, « pourtant expérimenté », d’être
«resté éloigné du couloir menant au lieu des faits», «sans aucun motif». Le second vise la directrice de la maison centrale, mais aussi le directeur de l’administration pénitentiaire. La première, même si elle avait quitté son poste dix jours avant l’agression, avait supervisé l’arrivée de Franck Elong Abé à Arles et était responsable du fonctionnement de l’établissement durant son incarcération. Le second pilote en direct le sort des détenus terroristes. Il leur est reproché «de ne pas avoir pris suffisamment en compte l’absence, à plusieurs reprises, d’orientation en quartier d’évaluation de la radicalisation (QER) qui aurait dû, en opportunité, être décidée en juillet 2019 par le directeur de l’administration pénitentiaire puis à trois autres reprises en novembre 2020, mai 2021 et janvier 2022 ».
L’IGJ ne va cependant pas au bout du raisonnement, puisqu’elle affirme que, malgré la dangerosité de Franck Elong Abé et son statut de détenu particulièrement surveillé, rien ne s’opposait à la décision de lui accorder un emploi, considérant qu’il s’agit d’une «modalité de prise en charge de personnes aux profils difficiles et pour lesquelles l’administration pénitentiaire a le devoir d’assurer l’individualisation de la peine ».
Le 6 avril 2022, les avocats d’yvan Colonna ont intenté une action contre l’état devant le tribunal administratif de Marseille, considérant que « l’administration pénitentiaire est juridiquement responsable de son décès», au nom de l’article 44 de la loi du 24 novembre 2009, qui prévoit que « l’administration pénitentiaire doit assurer à chaque personne détenue une protection effective de son intégrité physique en tous lieux collectifs et individuels ».
Également au coeur de l’enquête de L’IGJ, la question de la sécurité et de la surveillance dans les murs de la maison centrale d’arles, dotée d’un système de 280caméras, dont une cinquantaine dans l’aile où s’est produit le drame. L’IGJ pointe « la mauvaise exploitation des images des caméras de vidéosurveillance, accentuée par le défaut de maîtrise de ce dispositif par l’agent en fonction au poste d’information et de contrôle (PIC) au moment des faits, celuici, comme ses collègues, n’ayant pas été formé à l’utilisation correcte du matériel pourtant essentiel pour une complémentarité avec la surveillance active». Derrière ce constat se dessine en creux la critique de la stratégie de l’administration pénitentiaire en matière de vidéosurveillance. Alors que le syndicat Fo-surveillants milite depuis longtemps pour un contrôle sectorisé des différentes zones de détention, les protocoles actuels obligent plutôt à faire des choix aléatoires de contrôle.
La première ministre a donc «décidé de suivre l’intégralité des recommandations»
du rapport, et demandera au ministre de la Justice « une mission d’inspection sur l’évaluation des quartiers d’évaluation et de prise en charge de la radicalisation », un dispositif déployé il y a cinq ans dont «il apparaît nécessaire de dresser un bilan ».■
“L’agent en fonction au poste d’information et de contrôle (PIC) au moment des faits n’a pas été formé à l’utilisation correcte du matériel pourtant essentiel pour une complémentarité avec la surveillance active ” rapport de l’inspection générale de la justicee
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ptilou