Madame La juge ou Madame Le juge ?
Merci
> Que faiut il mettre dans un courrier envoyé à un juge ?
>
> Madame La juge ou Madame Le juge ?
D'après _Le Petit Robert_, "Madame la Juge".
--
Desmond Coughlan |CUNT#1 YGL#4 YFC#1 YFB#1 UKRMMA#14 two#38
Yamaha FJR1300 |BONY#48 ANORAK#11
desmond @ zeouane.org
http: // www . zeouane . org
> Que faiut il mettre dans un courrier envoyé à un juge ?
>
> Madame La juge ou Madame Le juge ?
Désormais on dit Madame LA juge, Mme LA ministre etc... C'est ridicule mais
c comme ça
Guillaume
et oui comme ça monsieur LE ministre est UNE personne intègre et madame LA
ministre est UN personnage cultivé.
à mon avis, il faut leur couper les couilles à tous !!!!
> Désormais on dit Madame LA juge, Mme LA ministre etc...
> C'est ridicule mais c comme ça
C'est surtout contraire au français. Et je n'accepte
pas que ce soit les politiques qui décident de l'orthographe
ou de la façon d'écrire.
D'ailleurs, alors que cette abérration était déjà publiée,
j'entendais encore le procureur dire Madame LE Juge.
--
Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette !!!
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
Normalement, c'était la FONCTION qui l'emportait. Donc Madame LE juge,
LE Ministre, LE Président,... Et cela ne choquera aujourd'hui qu'une
magistrate bien obtue.
Et, contrairement à une publicité TV déjà ancienne, Madame
l'Ambassadrice est bien la femme de l'ambassadeur, alors que Madame
l'Ambassadeur est bien une femme occupant la fonction d'ambassadeur.
Mais, pour faire croire à l'égalité des sexes ou pour se positionner en
défenseur de celle-ci, on a féminisé pour LA Ministre, par exemple
(grande déclaration d'Elisabeth GUIGOU qui voulait être appelée Madame
LA Ministre).
Toutes les femmes (sauf peut-être les femmes politiques et les
militantes féministes) savent bien que ce n'est pas cette féminisation
des termes qui change quoi que ce soit à la situation réelle d'une femme
dans son travail et sa fonction ! Mais ça fait bien dans le tableau et
ça permet de faire croire que les problèmes sont bien pris en charge !
A ce propos, je suggère que les hommes ayant le métier de sage-femme (il
y en a un petit nombre en France) soit désormais appelés sages-hommes !
Ben oui, quoi ! Soyons tous égaux dans la bêtise ! :-)
>> Désormais on dit Madame LA juge, Mme LA ministre etc...
>> C'est ridicule mais c comme ça
>D'ailleurs, alors que cette aberration était déjà publiée,
>j'entendais encore le procureur dire Madame LE Juge.
Et on lit encore, au sujet d'une femme, qu'elle est *le* comissaire du
gouvernement ou *le maître* de requêtes. On peut consulter la FAQ sur les
féminisations:
http://perso.wanadoo.fr/langue-fr/faq/faq.htm#feminisation
Mais ici, il s'agit plus d'un problème d'usage que d'un problème
linguistique proprement dit (donc je ne mets pas de suivi
sur fllf.) Si on pense qu'en bon français il faut dire
«madame la procureuse», alors que la représentante du parquet
trouve cette forme incongrue, ce n'est peut-être pas le meilleur
moyen de bénéficier de son indulgence lors d'une audience pénale.
Et si on s'aperçoit que les gens de robe ignorent souvent les
recommandations des autorités linguistiques, et qu'on décide
en conséquence de gratifier une magistrate féministe d'un
«madame le président», on risque de s'exposer à une réaction
un peu vive - surtout si on fait l'objet de poursuites pour
violences conjugales, ou pour des sévices quelconques infligés
à une femme.
--
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Plus d'info sur : http://nnrpinfo.go.foorum.fr/
>Et, contrairement à une publicité TV déjà ancienne, Madame
>l'Ambassadrice est bien la femme de l'ambassadeur, alors que Madame
>l'Ambassadeur est bien une femme occupant la fonction d'ambassadeur.
Donc, réciproquement, Monsieur l'Ambassadeur est le mari de Madame
l'Ambassadeur, cette dernière étant la seule des deux à exercer la profession
d'ambassadeur ?
"Desmond Coughlan" <pasdespa...@zeouane.org> a écrit dans le message
de news: slrnajtfmm.23kv....@lievre.voute.net...
et ridicule instituée par décret contre l'avis de l'Académie Française.
Contre mon avis aussi. Celui qu'on ne m'a pas demandé :-))
Pendant qu'on y est, on dit un ou une transexuel(le) ?
Et si ce mot s'accorde, on prend en compte le sexe d'origine ou celui
d'arrivée ?
Ben non, là on dit : monsieur l'ambassadrice... C'est bon, j'ai tout
compris ?
Tout comme le mot cédérom... je hais ces gens là depuis ! pour moi ce sont
des vieux grabataires qui ne suivent pas l'évolution du monde... mais c'est
mon avis, hein ?
Stéphane qui va payer eudéheffe pour faire fonctionner son pécé
...dans quel monde vit-on ?!?
> Pendant qu'on y est, on dit un ou une transexuel(le) ?
> Et si ce mot s'accorde, on prend en compte le sexe d'origine ou celui
> d'arrivée ?
J'ai tjs entendu dire un trans....
Guilllaume
>
> A ce propos, je suggère que les hommes ayant le métier de sage-femme (il
> y en a un petit nombre en France) soit désormais appelés sages-hommes !
> Ben oui, quoi ! Soyons tous égaux dans la bêtise ! :-)
>
Oui mais sage-femme veux dire la connaissance de la femme. donc un ou une
sage-homme ne serait pas à son aise lors d'un accouchement.
@+
Guillaume
On n'utilise pas «maître» pour les notaires ? Ou peut-être l'emploie-t-on
uniquement dans la langue courante, mais pas dans les documents officiels ?
> à mon avis, il faut leur couper les couilles à tous !!!!
Est-ce réalisable ? ;-)))
Jean
"Luc D.B." <yen...@jaimepaslespam.com> wrote:
LB> Madame le Juge n'est ce pas plutôt l'épouse de Monsieur Le Juge ?
Le féminin de la fonction du mari n'existait que pour quelques rares
cas: la colonelle, la générale.
Les fonctions étaient neutres; le neutre existait en latin et en grec.
Mais les parlementaires ont fait des études succintes, c'est pourquoi ils
ignoraient ce fait lorsqu'ils ont donné un genre aux fonctions.
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
KeyID: 0xCFAF704C
[Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
c'est cela. Dans les jugements ou arrêts, normalement, on ne l'emploie
pas.
Il me semble qu'il ne s'agit que d'une circulaire...
Voire moins.
> Le petit Robert est obligé de s'y conformer.
Non. Ils peuvent dire que l'usage et la langue indique
une chose, et qu'un stupide texte politique indique
autre chose.
> Je suis contre les lois qui imposent un langue.
Idem.
Si vous considérez que vous vous adressez avant tout à une personne investie
d'une fonction de juge, et que ce n'est qu'à raison de cette fonction que
vous lui écrivez, la logique serait d'écrire "Madame Le Juge".
C'est du moins la façon normale et non-politisée de parler le Français.
Si en revanche, vous considérez que vous vous adressez avant tout à une
femme, qui accessoirement est un juge, et que vous vous adresseriez
différement à un homme, alors vous écrivez "Madame La Juge".
Ce qui est le plus drôle, c'est que ces imbéciles de féministes qui ont
voulu féminiser la langue française ne se sont pas rendu compte qu'en disant
"Madame La Juge", on procédait d'emblée à une discrimination sexuelle, alors
que ne devrait être prise en considération que la fonction et la compétence
de la personne à qui l'on s'adresse...
--
Ariel
"Jerome" <Jer...@caravail.com> a écrit dans le message news:
3d3ebc82$0$542$626a...@news.free.fr...
--
Ariel
"Sophie V." <Soph...@nospamhotmail.com> a écrit dans le message news:
ahmm5h$li7$1...@wanadoo.fr...
Cela fait quelques années déjà (pour ne pas dire décennies) que l'on ne
trouve plus dans les jugements ou arrêts les expression du style "le Sieur
Machin" ou "la Dame Truc" (quand ce n'était pas la "Femme" X) et que les
noms des notaires et des huissiers sont précédés de leur titre....
Je peux vous assurer que les usages judiciaires sont encore trés tenaces et
que Madame LE président est encore TRES largement majoritaire.
"Bernard Chevalier" <bernard....@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de news: ahmqbo$cu8$1...@wanadoo.fr...
"Guillaume" <foufo...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
ahncg5$eau$1...@wanadoo.fr...
> Donc, réciproquement, Monsieur l'Ambassadeur est le mari de Madame
> l'Ambassadeur, cette dernière étant la seule des deux à exercer la
profession
> d'ambassadeur ?
Hehe, amusant, mais, en pratique, je crains fort que le raisonnement ne
soit valable! :-) Sauf que, en général, on applique pas la règle aux
époux de femmes ayant une fonction de ce type.
Madame Smith, ambassadeur, est Madame l'ambassadeur ; son mari est
Monsieur Smith.
Pour une annonce d'entrée dans une salle, de manière protocolaire, c'est
d'ailleurs :
"Madame l'Ambassadeur de -tel état-, et Monsieur"
ou aussi parfois,
"Madame Unetelle, Ambassadeur de -tel état-, et Monsieur"
> Oui mais sage-femme veux dire la connaissance de la femme. donc un ou
une
> sage-homme ne serait pas à son aise lors d'un accouchement.
Certes, d'où l'ironie de ma remarque et le smiley
********** l'interrogation initiale de ce fil **********
Sophie a donné dans son message une explication exacte que je complète.
Selon la volonté du gouvernement, la féminisation est souhaitable et
même à imposer. Elle l'était tellement que Lionel JOSPIN écrivait, en
parfait démocrate, dès le 6 mars 1998, en contradiction avec l'Académie
Française et sans attendre les résultats de la Commission chargée
d'étudier la question (circulaire publiée au J.O. du 8 mars 1998) :
"Circulaire du 6 mars 1998 relative à la féminisation des noms de
métier, fonction, grade ou titre
"...Dès maintenant et ***sans attendre le résultat des travaux de la
commission générale de terminologie et de néologie***, il convient de
recourir aux appellations féminines pour les noms de métier, de
fonction, de grade ou de titre dès lors qu'il s'agit de termes dont le
féminin est par ailleurs d'usage courant (par exemple, la secrétaire
générale, la directrice, la conseillère). Je vous invite à diffuser
cette pratique dans les services placés sous votre autorité et à
l'appliquer dans les textes soumis à votre signature.
Texte intégral sur :
http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/cogeter/feminisation/circulaire.
du.6_03_98.html
(recoller l'URL qui va être coupée)
Mieux valait en effet ne pas attendre le rapport de la Commission car
celle-ci concluait :
"La valeur générique du masculin a ses raisons linguistiques. Le
principe de neutralité des fonctions, titres et grades a ses raisons
juridiques et politiques. Contester la première, c'est irrémédiablement
faire vaciller le second. Il est probable qu'à trop vouloir marquer la
différence des sexes par la féminisation, on risque d'être infidèle au
principe républicain de l'indifférence des sexes dans l'exercice des
fonctions. Il ne faudrait pas que, de cette infidélité, les femmes
payent le plus lourd tribut."
Ce qui mit parait-il Lionel Jospin, E. Guigou, et M. Aubry dans une
fureur noire (?).
Concrètement Madame LE Juge ou LE Président est toujours majoritairement
usité, et ce par les magistratEs elles-mêmes.
Il est toutefois vrai que l'on est parfois confronté à une femme
magistrat qui se pique, à l'instar d'Elisabeth Guigou, de vouloir voir
sa fonction féminisée ("Je veux qu'on m'appelle Madame LA Ministre").
Tout avocat, et tout avocatE (!), sait alors qu'il vaut mieux ne pas
braquer la magistratE sur une question finalement assez secondaire car
superficielle et ne changeant rien à la place des femmes dans la
société.
Et, à ce sujet, je ne résiste pas à citer, avec une veulerie toute
masculine, une réflexion passée d'une consoeur à la sortie de la 2ème
chambre civile chargée des saisies immobilières du TGI de **** en région
parisienne : "je vais te dire, moi, je lui ai tout expliqué pendant 20
minutes à Madame la Présidente, eh bien c'est une co**e qui a dû avoir
de la promo canapé. C'était quand même mieux quand c'était le mec qui y
était !"
Je précise que ma consoeur est une excellente avocate, et qu'il y a, par
ailleurs, une majorité de femmes magistrats compétentes ! (en tous cas
pas plus incompétentes que leurs homologues masculins).
Maintenant, allons voir à l'Académie Française qui nous dit :
"l'Académie française déplore les dommages infligés à la langue
française et l'illusion selon laquelle une grammaire « féminisée »
renforcerait la place réelle des femmes dans la société".
(Rappelons que LE Secrétaire Perpétuel de l'A.F. est une femme, Hélène
Carrère d'Encausse), élue en 1990 au fauteuil 14, et en 1999 au poste de
Secrétaire Perpétuel.
Texte détaillé sur :
http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation.asp
Une analyse complète fut publiée en 1984 par l'Académie, sous la
rédaction des professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss.
Elle contenait cette remarque essentielle qui a echappé tant aux
précédents contributeurs qu'aux gouvernants :
"Il convient en effet de rappeler qu'en français comme dans les autres
langues indo-européennes, aucun rapport d'équivalence n'existe entre le
genre grammatical et le genre naturel.
Le français connaît deux genres, traditionnellement dénommés «masculin»
et «féminin». Ces vocables hérités de l'ancienne grammaire sont
impropres. Le seul moyen satisfaisant de définir les genres du français
eu égard à leur fonctionnement réel consiste à les distinguer en genres
respectivement "marqué" et "non marqué"....»
Texte intégral sur :
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#feminisation
Certes, je ne suis pas toujours d'accord avec l'Académie (pour
l'horrible "Cédérom", par exemple !), mais, là, son raisonnement est
juste, fut-il politiquement incorrect aux yeux de certains.
Maintenant, pour clarifier les idées sur les vrais problèmes, disons
que, le temps de ce fil de discussion sur le bien-fondé de "Madame LE
Juge" ou "LA Juge", plusieurs dizaines de femmes n'auront pas eu un
poste qu'elles avaient les compétences pour remplir en France, et
plusieurs centaines de petites filles auront été excisées dans le
monde... Et depuis que l'on a décidé de féminiser des fonctions en 1984,
ces chiffres sont sans doute portés à des centaines de milliers et des
millions...
********** une autre question de français **********
"Claude Byrotheau" <Claude.B...@laposte.net> a écrit :
> Gilet écrit:
>
>>L'un ou l'autre se dit ou se disent !!!
>
> Eh non !
> "L'un ou l'autre se dit".
>
Pardon, mais ce n'est pas tout à fait exact. La formulation de Gilet est
acceptable. En effet, elle entre dans le cas ou l'idée de disjonction
n'est pas dominante dans la sémantique de la phrase : les deux termes,
remplacés ici par "l'un" et "l'autre", peuvent se dire tous les deux. Le
'ou' est inclusif et non pas exclusif. Le pluriel du verbe est donc
acceptable et accepté. (Voir sources plus bas)
En outre, pour certains auteurs, on se trouve ici dans un cas d'usage de
"quasi pronoms" ("l'un" et "l'autre" se substituant, en réalité, dans
cette formulation, aux véritables termes). On considère que peut ainsi
s'appliquer, par extension, fort large, j'en conviens, la règle selon
laquelle, dans le cas ou les deux sujets séparés par "ou" sont des
pronoms personnels, le verbe est toujours au pluriel et à la personne
dominante (Toi ou moi avONS attrapé un rhume). Ce qui tendrait à
indiquer ici une solution en faveur du seul pluriel, position que je ne
partage toutefois pas.
Source principale (mais il y en a bien d'autres) : "ROBERT -
Dictionnaire des difficultés du français"
Page 413 de l'édition 1999
"L'homme ou le singe se comporte(nt) ainsi."
"Quand deux sujets au singulier sont coordonnés par "ou", le verbe se
met au pluriel ou au singulier suivant que domine l'idée de coordination
ou de disjonction".
(Suivent divers exemples exacts, mais avec une erreur du Robert sur
l'exemple tiré de Victor Hugo qu'il vaut mieux corriger avant que
quelqu'un le relève pour l'introduire dans la présente discussion).
"je ne sais si la roche ou l'arbre l'entendit". (Hugo)
En effet la personne du verbe est ici dictée par l'impératif de la rime,
et non par une idée de disjonction chez Hugo : la roche ET l'arbre
peuvent très bien avoir entendu (il s'agit de poésie !).
En fait, ce vers est tiré de la Légende des Siècles, au passage des
"Chevaliers Errants", au poème "Eviradnus, le Chevalier d'Alsace" et le
texte, assez pesant au demeurant, est (de mémoire) :
"Qu'est-ce que Sigismond et Ladislas ont DIT ?
Je ne sais si la roche ou l'arbre l'entenDIT"
Donc, mauvais exemple pour le Robert, car le singulier est imposé par la
rime ; "entenDIRENT" ne marche pas !
J'arrête ici le HS !
> et ridicule instituée par décret contre l'avis de l'Académie
Française.
Bien vu, Brina ! J'ai par ailleurs mis les détails dans mon autre post.
> La formulation de Gilet est
> acceptable. En effet, elle entre dans le cas ou l'idée de
> disjonction (...)
L'aimable public aura compris de lui-même qu'à force de parler de "ou",
j'avais écrit "ou", là où il eut fallu "où" ! Hou pour moi !
Puisque vous faites de la sémantique, sachez que "par contre" est une faute
de Français, certes très courante.
Les commentateurs radio ou télé ont remplacé "par contre" par "en revanche".
Ce ne serait pas un petit peu HS vis-à-vis du droit !
Il y a quelqu'un qui a écrit Mme la Présidente (le ou la, même question !).
Je l'avais vu sur un certain site internet pour l'envoi e-mail (préparation
de l'objet -- ...?object="Pour Mme la Présidente ..."). Cela a disparu
maintenant ;-)
Moi aussi, je laisse passer parfois de grosses fautes d'orthographe.
Amicalement
--
Jean Clément LOUAPRE
jean.cleme...@libertysurf.fr
http://info-lou.chez.tiscali.fr
"Claude Byrotheau" <Claude.B...@laposte.net> a écrit dans le message de
news: 81b0ku40s84uj46jq...@4ax.com...
> Le Thu, 25 Jul 2002 18:11:50 +0200, Gilet écrit:
>
> >L'un ou l'autre se dit ou se disent !!!
>
> Eh non !
> "L'un ou l'autre se dit".
>
> Par contre on peut écrire :
>
> "Chacun des deux se disent ou se dit" selon qu'on considère
> que le sujet est "deux" ou "chacun".
> --
> C.B.
>Puisque vous faites de la sémantique, sachez que "par contre" est une faute
>de Français, certes très courante.
Non. Dictionnaire de l'Académie (http://zeus.inalf.fr/academie9.htm):
<cit.>
Condamnée par Littré d'après une remarque de Voltaire, la locution adverbiale
Par contre a été utilisée par d'excellents auteurs français, de Stendhal à
Montherlant, en passant par Anatole France, Henri de Régnier, André Gide,
Marcel Proust, Jean Giraudoux, Georges Duhamel, Georges Bernanos, Paul Morand,
Antoine de Saint-Exupéry, etc. Elle ne peut donc être considérée comme fautive,
mais l'usage s'est établi de la déconseiller, chaque fois que l'emploi d'un
autre adverbe est possible.
</cit.>
Voir aussi les archives de fr.lettres.langue.francaise .
>Moi aussi, je laisse passer parfois de grosses fautes d'orthographe.
Quand je relis mes messages, je suis parfois surpris des énormités que je
laisse passer...