Le 07/02/2024 20:34, Le Docteur Pépé à chaines a écrit :
> Le Sieur OlMi a écrit :
>
>>> [...] Cela reste de la même auteuse néanmoins.
>>
>> Je me doute bien que tu l'as fait exprès. Néanmoins, je précise pour le
>> lecteur de passage.
>
> Exactement.
Comme Jacques Pépin avec sa facteuse.
>> Même si le mot auteur ne venait pas du latin « auctor » (féminin auctrix), on
>> voit bien que cela ne vient pas d'un verbe « °auter ». Alors le féminin ne
>> peut pas être « auteuse ». C'est logiquement « autrice », même si certains
>> prônent la graphie « auteure ».
>
> J'hésite entre "auteuse" et "autrice".
Pas moi, sauf bien sûr par plaisanterie.
> Le premier a une certaine ancienneté, quoique erronée.
Alors que le second a il me semble une /vraie/ ancienneté. Je crois bien qu'il
était réellement employé avant que des misogynes ne lui fassent la guerre au
XVIIe siècle.
> En revanche, je proscris "auteure", bien
> qu'il respecte le principe général de la féminisation.
Tout pareil. Alors qu'autrice est un mot parfaitement formé et parfaitement
compréhensible, le pseudo-féminin auteure invisibilise encore les femmes à
l'oral puisqu'il se prononce comme le masculin.
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Olivier Miakinen