QUelle est l'origine de cette expression : ma ain de masoeur dans la
culotte d'un zouave ? Et a-t-elle un sens particulier ?
Merci,
--
Tardigradus
> Bonjour,
> QUelle est l'origine de cette expression : la main de ma soeur dans la
> culotte d'un zouave ? Et a-t-elle un sens particulier ?
> Merci,
Le sens que je lui ai toujours connu, c'est « mon oeil en parachute »,
en belge. « Je ne te crois pas », en français universel.
Pour l'origine, sais pas...
> QUelle est l'origine de cette expression : ma ain de masoeur dans la
> culotte d'un zouave ? Et a-t-elle un sens particulier ?
Oui : vertical et alternatif.
--
"Tu vis pas ici dans ta maison :
tapissée partout mais pas dans les toilettes."
> Oui : vertical et alternatif.
Arf. Vu comme ça, ça pourrait aussi bien être de la bicyclette...
Et plus sérieusement ?
--
Tardigradus
> Le sens que je lui ai toujours connu, c'est « mon oeil en parachute »,
> en belge. « Je ne te crois pas », en français universel.
Un peu comme : et la marmotte... ?
C'est une expression que j'ai toujours connue dans un emploi détourné,
des chansons, des sketches, un allusion au détour d'un dialogue dans un
roman... Mais en fait je m'aperçois que je n'ai jamais su ce qu'elle
voulait dire ni d'où elle sortait. Elle ne doit pas être très eune, car
il n'y a plus de zouaves depuis longtemps, sauf au pont de l'Alma. Bien
que j'aie remarqué cet été beaucoup de jeunes femmes portant des
pantalons qui n'étaient pas sans rappeler sa fameuse culotte.
--
Tardigradus
===
"Tardigradus"
> Cette expression est salace ...
> Elle me rappelle l'histoire de cette fille qui se plaignait à une copine de
> l'avoir emmenée
Qui a emmené qui ? Est-ce "cette fille" qui a emmené sa copine au bal
des zouaves ? (mais dans ce cas pourquoi s'en plaindrait-elle) ou
n'est-ce pas plutôt la "copine" qui se plaint auprès de "cette fille"
que celle-ci l'ait entrainée dans un endroit aussi mal famé ?
Je ne pourrai pas profiter du sel de votre histoire tant que vous
n'aurez pas éclairci ce passage obscur.
N'oubliez pas que mes neurones ont été bouffés aux mites.
> dans un bal fréquenté par des militaires : «Je n'aime pas
> danser avec un zouave, on ne peut pas savoir ce qu'il pense... ».
--
dphn
> Cette expression est salace et évoque des plaisirs défendus.
Certainement pas ! Je ne vois absolument pas en quoi les plaisirs que
vous évoquez seraient défendus, ni par qui, d'ailleurs ! Le seraient-ils
que ça n'en serait que meilleur, la désobéissance ajoutant du piment à
la chose, et le spectacle de la rage des bien-pensants un zeste de
jubilation.
--
Tardigradus
===
"Tardigradus"
Ne pas être jeune donnerait-il des droits sur l'orthographe ?
===
"dphn" <dp...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
mn.eb7a7d899...@alussinan.org...
===
"Bernard Cordier"
> Je redonne ma phrase puisque vous l'avez découpée de façon à lui faire
> perdre son sens.
>
> <cit.>
> Elle me rappelle l'histoire de cette fille qui se plaignait à une copine de
> l'avoir emmenée dans un bal fréquenté par des militaires : «Je n'aime pas
> danser avec un zouave, on ne peut pas savoir ce qu'il pense... ».
> </cit.>
Vous avez un de ces toupets... J'ai reproduit votre phrase sans y
changer la moindre lettre, il est facile de le vérifier.
Mais puisque vous estimez que ma copie scrupuleuse n'a aucun sens, vous
reconnaissez implicitement que votre originale n'en a pas davantage. Je
suis flatté que pour une fois vous vous rendiez d'aussi bon gré à mes
arguments.
> Je peux ainsi constater que, décidément, les quelques neurones qui vous
> restent sont vraiment bouffés aux mites.
Je suppose que vous n'en êtes pas trop surpris.
> Je ne trouve rien d'incorrect à ma phrase (je ne parle pas du sens).
Ah ? Vous regrettez déjà d'avoir admis votre erreur ?
--
dphn
===
"dphn" <dp...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
mn.ebeb7d899...@alussinan.org...
> Vous êtes sûr d'avoir les yeux en face des trous ?
Au moins autant que vous. Mais pourquoi me posez-vous cette question ?
Aurais-je commis une erreur quelque part ?
--
dphn
--
kd
> Je pense que vous êtes plus jeune que moi...
Probablement, mais pas tant que ça. Un chose est sûre, je ne suis ni cul
serré, ni cul-bénit.
> Mais être moderne donnerai-il
> tous les droits et supprimerait-il tous les interdits et cette
> désapprobation qui remonte à l'histoire d'Onan ?
Elle peut bien remonter à qui elle veut je serais fort intéressé d'y
voir une interdiction fondée sur la Raison, et pas sur une quelqconque
pruderie de vieille bigote.
> La jeunesse ne s'étonnerait-elle plus, comme moi quand j'ai découvert ce
> livre de pédagogie, il y a pas mal d'années, que « Libres enfants de
> Summerhill » fasse l'apologie de la masturbation ?
En quoi la masturbation est-elle nuisible ? et à qui ?
En attendant, et encore une fois, ce fil dévie sur des considération à
la con et je n'ai pas de piste pour répondre à ma question initiale...
--
Tardigradus
> Bonjour,
>
> QUelle est l'origine de cette expression : ma ain de masoeur dans la
> culotte d'un zouave ? Et a-t-elle un sens particulier ?
Il est question de branlette, je crois. Les zouaves portaient des
pantalons très amples et supposés bien remplis.
Un détournement tragi-comique de l'expression :
<http://fr.youtube.com/watch?v=lQBl60H3Jjw>
--
___________
_/ _ \_`_`_`_) Serge PACCALIN -- sp ad mailclub.net
\ \_L_) Il faut donc que les hommes commencent
-'(__) par n'être pas fanatiques pour mériter
_/___(_) la tolérance. -- Voltaire, 1763
Vs
en oublie sûrement.
> Elle signifie que ce qui vient d'être dit est ridiculement improbable.
> Elle est assez proche de « Et mon cul, c'est du poulet ! » ou, plus
> récemment de « Et alors, la marmotte, elle met le chocolat dans le
> papier d'alu. »
merci beaucoup. Il faudrait donc comprendre que la main de ma soeur n'a
pas la moindre chance de visiter la culotte du zouave, qui serait
pourtant abondamment garnie, c'est ça ?
--
Tardigradus
Effectivement, c'est totalement impensable. Nous sommes au début du 20e
siècle, votre sour est une sainte, comme votre mère, et seule une femme
de mauvaise vie aurait ce genre de comportement absolument révoltant.
Vs
Berk, berk, berk !
===
"Vs"
> Elle rend sourd, dit-on !
Comment ? J'entends rien !
--
Tardigradus
>> L'expression se trouve dans « Manon des sources », mais a une origine
>> antérieure chez les comiques de caf'conç' du début du siècle dernier.
>> Elle signifie que ce qui vient d'être dit est ridiculement
>> improbable. Elle est assez proche de « Et mon cul, c'est du poulet
>> ! » ou, plus récemment de « Et alors, la marmotte, elle met le
>> chocolat dans le papier d'alu. »
> Vous soutenez donc que l'expression « la main de ma soeur dans la
> culotte d'un zouave » n'a aucune connotation salace ?
La connotation est une nuance sémantique de nature affective, propre à
un groupe de locuteurs. Il est donc totalement possible que dans un
groupe donné, restreint, une connotation salace ait été ajoutée à cette
expression. Toutefois, cette connotation n'est pas communément partagée
par les locuteurs de langue française. Ce n'est pas ce que l'expression
dénote.
Le sens initial et communément partagé est, au contraire, un rapport de
similarité entre l'évènement totalement improbable qui vient d'être
évoqué et la quasi-impossibilité que la main de cette sœur puisse ne
serait-ce qu'effleurer la culotte de ce zouave. Reportez-vous à
l'ouvrage de référence que j'ai cité.
Il va de soi qu'une personne totalement obsédée, par goût ou par
réaction, qui recherche le plaisir en tout lieu ou qui y voit le mal,
pourra également trouver une connotation salace à un très large éventail
d'expressions, dont celle-là.
Vs
Toute ressemblance avec... Fortuite !
===
"Vs"
La connotation est une nuance sémantique de nature affective, propre à
un groupe de locuteurs. Il est donc totalement possible que dans un
groupe donné, restreint, une connotation salace ait été ajoutée à cette
expression. Toutefois, cette connotation n'est pas communément partagée
par les locuteurs de langue française. Ce n'est pas ce que l'expression
dénote.
Le sens initial et communément partagé est, au contraire, un rapport de
similarité entre l'évènement totalement improbable qui vient d'être
évoqué et la quasi-impossibilité que la main de cette s½ur puisse ne
>> La connotation est une nuance sémantique de nature affective, propre
>> à un groupe de locuteurs. Il est donc totalement possible que dans un
>> groupe donné, restreint, une connotation salace ait été ajoutée à
>> cette expression. Toutefois, cette connotation n'est pas communément
>> partagée par les locuteurs de langue française. Ce n'est pas ce que
>> l'expression dénote.
>> Le sens initial et communément partagé est, au contraire, un rapport
>> de similarité entre l'évènement totalement improbable qui vient
>> d'être évoqué et la quasi-impossibilité que la main de cette sœur
>> puisse ne serait-ce qu'effleurer la culotte de ce zouave.
>> Reportez-vous à l'ouvrage de référence que j'ai cité.
>>
>> Il va de soi qu'une personne totalement obsédée, par goût ou par
>> réaction, qui recherche le plaisir en tout lieu ou qui y voit le mal,
>> pourra également trouver une connotation salace à un très large
>> éventail d'expressions, dont celle-là.
> On ne peut actuellement employer cette expression sans qu'une
> intention pour le moins grivoise n'y soit associée. Nul besoin d'être
> obsédé pour cela. Cette expression est donc à éviter, sauf pour une
> plaisanterie dans quelque salle de garde.
> Cela dit pour votre gouverne personnelle.
Vous n'indiquez pas votre groupe de référence, dont je ne suis
certainement pas, mais vous semblez vouloir étendre sa conception du
monde à l'ensemble des individus parlant français.
Je suis assez intéressé par les moyens que vous comptez employer à cet
usage.
Vs
À moins que... Un K2 ?
J'avais vu une pièce de Jacqueline Maillan où elle chantait à un moment
une chanson sur sa pauvre soeur qui avait eu la main coupée, laquelle
était tombée dans la Seine, et flottait en direction du pont de l'Alma.
Retrouvé ! (c'est d'avant la pièce que j'ai vue dans les années 80) :
http://fr.youtube.com/watch?v=lQBl60H3Jjw
--
« Takogo kak Poutine »
« Sie verlassen den amerikanischen Sektor »
Traité de Lisbonne = TCE bis = forfaiture, viol de la démocratie
Il est nul et non avenu
> J'avais vu une pièce de Jacqueline Maillan où elle chantait à un moment
> une chanson sur sa pauvre soeur qui avait eu la main coupée,
Antwerpen ?
> laquelle était tombée dans la Seine
Ah, non.
> J'avais vu une pi�ce de Jacqueline Maillan o� elle chantait � un moment
> une chanson sur sa pauvre soeur qui avait eu la main coup�e, laquelle
> �tait tomb�e dans la Seine, et flottait en direction du pont de l'Alma.
>
> Retrouv� ! (c'est d'avant la pi�ce que j'ai vue dans les ann�es 80) :
>
> http://fr.youtube.com/watch?v=lQBl60H3Jjw
�a va, il n'a pas �t� trop dur � retrouver�?
--
___________
_/ _ \_`_`_`_) Serge PACCALIN -- sp ad mailclub.net
\ \_L_) Il faut donc que les hommes commencent
-'(__) par n'�tre pas fanatiques pour m�riter
_/___(_) la tol�rance. -- Voltaire, 1763
> On ne peut actuellement employer cette expression sans qu'une
> intention pour le moins grivoise n'y soit associᅵe. Nul besoin d'ᅵtre
> obsᅵdᅵ pour cela. Cette expression est donc ᅵ ᅵviter, sauf pour une
> plaisanterie dans quelque salle de garde.
> Cela dit pour votre gouverne personnelle.
Aprᅵs mᅵre rᅵflexion, il me semble que votre mᅵthode qui consiste ᅵ
accorder la prᅵᅵminence ᅵ l'usage contemporain, mᅵme s'il existe des
ouvrages de rᅵfᅵrence fiables pour donner le sens d'un mot ou d'une
expression un peu passᅵe de mode, votre mᅵthode, ᅵcrivais-je, est
peut-ᅵtre ᅵ retenir, en tout cas elle semble intᅵressante.
Vs
Mᅵme si c'est extrᅵmement novateur.
> Tardigradus wrote:
>
>> Bonjour,
>
>> QUelle est l'origine de cette expression : la main de ma soeur dans la
>> culotte d'un zouave ? Et a-t-elle un sens particulier ?
>
>> Merci,
>
> Le sens que je lui ai toujours connu, c'est « mon oeil en parachute »,
> en belge. « Je ne te crois pas », en français universel.
>
> Pour l'origine, sais pas...
Imaginez-vous une soeur (non, pas celle-là, l'autre) et sa jolie mimine.
Imaginez le zouave, grand, beau, qui sent bon le sable chaud, la poudre,
la mort, la sueur et la luxure (bah ouais, c'est que du des colonies, ça,
du bronze et du bronzé).
Imaginez donc sa joli mimine (par)fumée qui se gare dans cette vastitude
à plis rudement olfactable qu'est le sarouel du zouave.
J'm'en doute, j'dis rien, mais j'en pense pas moins. C'est pas, bien sûr,
con'c'vable mais j'en dis pas plus.
Et vous ?
Candy le poète anachronique ? :
|(...)
|A la main de sa soeur aux papouilles suaves,
|Investiguant fuineuse en mon froc de zouave,
|Culotte d'alme pont aux rives de la scène
|Où se joue à tâtons l'actif prolégomène
|Du grand combat de l'Un pratélant le Zéro.
|(...)
http://teillier.blogspot.com/2008/03/elle-maime-et-je-porte-un-veston-
de.html
Brasse-sens :
http://tinyurl.com/4ewdwq