DB a écrit:
> Valcarus a exprimé avec précision :
>> Il n'empêche que "la rue" est généralement condescendant:
>>
>>
>>
>> Violette Spillebout, députée Renaissance du Nord: "Ce n'est pas la rue qui
>> va dicter le débat parlementaire"
>>
>>
>> Jean-Pierre Raffarin sur la réforme des retraites : «Ce n'est pas la rue
>> qui gouverne !»
>>
>>
>> Macron: « Je crois dans la démocratie, mais la démocratie ce n'est pas la
>> rue. »
>>
>>
> Quelle condescendance ?
J'ai d'autres exemples si vous voulez.
>
> Mélenchon : « c'est la rue qui a abattu les nazis »
Ici, il aurait fallu citer le contexte:
Jean-Luc Mélenchon a *répliqué* samedi à Emmanuel Macron, pour qui "la
démocratie, ce n'est pas la rue", par une anaphore. "Monsieur le
président, il vous reste à consulter l'histoire de France pour
apprendre que c'est la rue qui a abattu les rois, c'est la rue qui a
abattu les nazis, c'est la rue qui a protégé la République contre les
généraux félons en 1962 [en réalité en 1961] (...), c'est la rue qui a
obtenu la quatrième semaine de congés payés en 1968 (...), c'est la rue
qui a abattu le plan Juppé (...), c'est la rue en 2006 qui a obtenu le
retrait du CPE (...), c'est la rue toujours qui porte les aspirations
du peuple français lorsqu'il ne peut les faire entendre autrement."
Le même esprit que: "les cons vous saluent bien !"
> Clémentine Autain : « Si ça ne se passe pas comme prévu, il faudra aller
> chercher la victoire dans la rue ».
Là, il ne s'agit pas de "la rue" en tant que collectif humain. Il
s'agit d'aller _dans_ la rue.