Laszlo
> Qu'en pensez-vous?
« Cou d'pous » serait plus court.
Marc
Marc, ta r�ponse fair plutot penser � des "chicken wings" et ne fait pas
vraiment avancer le bouchon.
Laszlo
�crivez cent fois cette phrase : � Je donne un coup de pouce � une jeune
pousse. �
Par contre la furtive "pousse" aux coureurs cyclistes me parait bien
plus appropri�e.
(P.S. je n'ai pas encore trouv� les accents circonflexes sur ce pu**in
de clavier Mac Allemand)
Laszlo
> Qui connait l'ethymologie de cette expression?
Un dernier verre, sur le pouce, et hips!
Marc
> On 1/23/10 8:28 PM, Bernard Cordier wrote:
>> Laszlo Lebrun a �crit avec pertinence :
>>
>>> Bonjour,
>>> jusqu'� present j'ai toujours �crit "coup de pouce".
>>> Je viens de lire "coup de pousse".
>>> En fin de compte cette orthographe inhabituelle me parait bien plus
>>> logique. Qu'en pensez-vous?
>>>
>> �crivez cent fois cette phrase : � Je donne un coup de pouce � une
>> jeune pousse. �
> Qui connait l'ethymologie de cette expression?
> Le pouce de la main ne semble pas vraiment en etre l'origine.
>
Alors ce doit �tre le pouce, la mesure, elle-m�me bas�e sur le pouce,
l'organe. Tout cela est extr�mement compliqu�.
je ne vous pas tr�s bien le rapport avec la notion d'aider.
> Qui connait l'ethymologie de cette expression?
> Le pouce de la main ne semble pas vraiment en etre l'origine.
> Par contre la furtive "pousse" aux coureurs cyclistes me parait bien
> plus appropri�e.
Si elle s'appelait comme �a, peut-�tre ; personnellement, je ne connais
que la "poussette"... En fait, je crois bien qu'il s'agit du pouce, et
j'ai souvent vu faire le geste de la main, pouce en avant, pour
accompagner cette expression...
Je pense que cela contient l'id�e de faire avancer un d�, de tricher au
jeu, donc de donner un petit coup de pouce au destin, de forcer le
hasard... non?
Manu
> Je viens de lire "coup de pousse".
> En fin de compte cette orthographe inhabituelle me parait bien plus logique.
Vous n'avez pas tort si l'on pense si l'on pense ᅵ son ᅵtymologie par
l'action, mais il y a aussi analogie avec le doigt et les jeux
d'adresse. Les deux se valent.
> Si elle s'appelait comme ᅵa, peut-ᅵtre ; personnellement, je ne connais que
> la "poussette"... En fait, je crois bien qu'il s'agit du pouce, et j'ai
> souvent vu faire le geste de la main, pouce en avant, pour accompagner cette
> expression...
> Je pense que cela contient l'idᅵe de faire avancer un dᅵ, de tricher au jeu,
> donc de donner un petit coup de pouce au destin, de forcer le hasard... non?
> Manu
En Nouvelle-Calᅵdonie, ils disent : je vais faire du pouce, pour
l'auto-stop, c'est aussi une faᅵon de s'aider, de laisser le destin
agir.
> Qui connait l'ethymologie de cette expression?
Voici ce qu'en dit Wiki :
§
Sans doute de l’occitan còp de pos, signifiant « un coup de poussée »,
par assimilation phonétique.
§
> Le pouce de la main ne semble pas vraiment en etre l'origine.
Meuh si, c'est de l'encouragement...qui aide.
Qui plus est, si l'on vous pousse vraiment, il se peut que vous
tombiez ou que cela laisse des bleus, alors...
> Par contre la furtive "pousse" aux coureurs cyclistes me parait bien
> plus appropriée.
>
> (P.S. je n'ai pas encore trouvé les accents circonflexes sur ce pu**in
> de clavier Mac Allemand)
option i + lettre
(si j'ai bon souvenir)
> Sans doute de l’occitan còp de pos, signifiant « un coup de poussée »,
> par assimilation phonétique.
Signalons alors que còp se prononce comme cope et pos comme pouce selon
la graphie occitane dite classique, qui n'est pas provençale tout en
étant provençale, mais chacun comprendra. Donc cope de pouce en
provençal. Cela ne nous aide pas beaucoup et cela ne veut pas dire que
ce sens n'existait pas en français déjà sous cette forme.
> Signalons alors que còp se prononce comme cope
Presque : en Provence, du moins, le "p" ne se prononce pas. Mais,
toujours en Provence, il y a deux prononciations : /ko/ (en rhodanien)
et /kuu/ (en maritime). Dans l'autre graphie, cela donne "cop" et "còup".
S.A.S. PPHN 1er
A Hay, A Hay, A Hay
> On 1/23/10 10:00 PM, Bernard Cordier wrote:
>> Laszlo Lebrun a �crit avec pertinence :
>>
>>> Qui connait l'ethymologie de cette expression?
>>> Le pouce de la main ne semble pas vraiment en etre l'origine.
>>>
>> Alors ce doit �tre le pouce, la mesure...
>
> je ne vous pas tr�s bien le rapport avec la notion d'aider.
Moi non plus.
Le coup de pouce est un petit coup de main, non ?
> Le coup de pouce est un petit coup de main, non ?
Bravo pour ce coup d'ongle, Bernard !
Marc
Tous ceux qui ont jou� aux billes savent ce qu'est un coup de pouce. Mais
l'expression ne para�t pas li�e � ce jeu sp�cialement, et on donne un coup
de pouce dans beaucoup de circonstances, comme le note l'Acad�mie :
� Fam., Donner le coup de pouce � quelque chose se dit de Quelqu'un qui
imprime une l�g�re pouss�e � une chose pour qu'elle aille � son gr�. Donner
le coup de pouce � une pendule, � une balance. Il s'emploie figur�ment et
signifie Arranger, forcer, exag�rer l�g�rement. Il a fallu qu'il donne un
coup de pouce � ce texte pour lui faire dire ce qu'il en a tir�.�
"Donner un coup de pouce" signifiait aussi �touffer, qu'il s'agisse d'un
oiseau ou ... d'un �tre humain. C'est ainsi, je crois, qu'il faut comprendre
ce passage du P�re Duch�ne, parlant de Louis XV et du Dauphin :
�La fille d'un boucher, nomm� Poisson , qu'il fit marquise, enfin la fameuse
Pompadour gouvernait l'�tat sous le nom du foutu roi de carreau. Tous ceux
qui voulaient avoir des places, des gr�ces, des honneurs , �taient oblig�s
de baiser le coude de cette coquine, et de lui graisser la p�te. Pendant que
la gueuse bouleversait le royaume et su�ait le peuple jusqu'� l'eau rousse,
le dauphin mangeait du fromage de voir vivre si long-temps son p�re : est-ce
qu'il ne cr�vera pas bient�t de ses d�bauches ? disait-il, du train qu'il y
va, quand je r�gnerai je n'aurais plus que de l'eau � boire ; il faut lui
donner le coup de pouce . . .�
Au passage, j'apprends l'expression "jusqu'� l'eau rousse", c'est-�-dire
"jusqu'au sang".
L'expression "coup de pouce" semble maintenant devenir un synonyme de "coup
de main", ce qui est une nouvelle �volution.
> Voici ce qu'en dit Wiki :
Plus précisément, un certain : 86.205.136.107,
le 17 mai 2008 à 21:44.
Qui est-ce, me direz-vous ?
Ce que Wiki en sait :
* 17 mai 2008 à 21:52 (hist | diff) cadet
* 17 mai 2008 à 21:51 (hist | diff) cadet
* 17 mai 2008 à 21:50 (hist | diff) boutique
* 17 mai 2008 à 21:49 (hist | diff) chou
* 17 mai 2008 à 21:48 (hist | diff) chou
* 17 mai 2008 à 21:45 (hist | diff) coup de pouce
* 17 mai 2008 à 21:45 (hist | diff) coup de pouce
* 17 mai 2008 à 21:44 (hist | diff) coup de pouce
Le point de vue de http://www.ip-adress.com/ip_tracer :
IP address [?]: 86.205.136.107
IP country code: FR
IP address country: ip address flag France
IP address state: Midi-Pyrenees
IP address city: Tournefeuille
IP address latitude: 43.5833
IP address longitude: 1.3500
ISP of this IP [?]: France Telecom
Organization: France Telecom
Host of this IP: [?]: AToulouse-256-1-57-107.w86-205.abo.wanadoo.fr
Marc
> Tous ceux qui voulaient avoir des places, des gr�ces, des honneurs ,
> �taient oblig�s de baiser le coude de cette coquine, et de lui graisser la
> p�te.
L'�dition de 1836 dans laquelle j'ai lu cet extrait a en fait "pate", que le
correcteur de texte a transform� en "p�te". D'autres �ditions portent le
plus logique "patte".
> L'édition de 1836 dans laquelle j'ai lu cet extrait a en fait "pate", que le
> correcteur de texte a transformé en "pâte". D'autres éditions portent le
> plus logique "patte".
Elle était bonne pâte, et elle avait de
jolies jambes. Auto-censure à mon avis.
Marc
Deux doigts sur le clavier, une main sur la souris.
Vous n'�tes pas dans votre voiture, Marc.
>
> "Donner un coup de pouce" signifiait aussi �touffer, qu'il s'agisse
> d'un oiseau ou ... d'un �tre humain. C'est ainsi, je crois, qu'il
> faut comprendre ce passage du P�re Duch�ne, parlant de Louis XV et du
> Dauphin :
Le texte est ici :
http://pagesperso-orange.fr/jccabanel/th_oraison_funebre_de_louis_capet.htm
Est-ce de ce texte que vous tirez le sens d'�touffer ?
Ne s 'agit-il pas plut�t d' � aider � � mourir. On parle d'�gorgement et du
fameux Damien.
A midi peut etre, a six heures surement pas.
Voyez ici, dans le Littré :
« Donner un coup de pouce, étrangler. »
http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=pouce&submit=Rechercher
et là, dans le nouveau dictionnaire provençal-français à "esquichado"
et "esquichoun" :
« ESQUICHADO, s. fém., coup de pouce qu'on donne aux oiseaux pour les
étouffer , pression , compression. »
http://books.google.fr/books?id=llkVAAAAYAAJ&pg=PA341&dq=%22coup+de+pouce%22&lr=&as_drrb_is=b&as_minm_is=0&as_miny_is=&as_maxm_is=0&as_maxy_is=1850&as_brr=0&ei=PAdcS635AaS0zAT0rbDoCw&client=firefox-a&cd=12#v=onepage&q=%22coup%20de%20pouce%22&f=false
> On 1/24/10 9:53 AM, DB wrote:
Littr� : Donner un coup de pouce, �trangler.
Grand Robert : Donner le coup de pouce : donner la derni�re main � un
ouvrage, le finir, le parachever. - Commer�ant qui donne le coup de pouce �
la balance, qui heurte l�g�rement le plateau o� se trouve la marchandise
pour qu'il l'emporte sur celui des poids. Fam. (souvent avec une id�e de
mauvaise foi, d'irr�gularit�). | Donner (le) un coup de pouce �. : d�former,
gauchir l�g�rement la r�alit�; intervenir pour modifier le cours des
�v�nements dans le sens qu'on d�sire, pour faciliter l'apparition de ce
qu'on veut voir se produire (? Magistral, cit. 5). | � Il a fallu qu'il
donne un coup de pouce � ce texte pour lui faire dire ce qu'il en a tir� �
(Acad�mie). - Donner un coup de pouce � qqn, favoriser son avancement, sa
r�ussite (? Pistonner).
sens confirm�s par le TLFI ave plus de d�tails.
Google : "coup de pouce" : 1 610 000, "coup de pousse" : 2 120 000
> On 24 jan, 11:12, "Bernard Cordier"
>>
>> Est-ce de ce texte que vous tirez le sens d'�touffer ?
>> Ne s 'agit-il pas plut�t d' � aider � � mourir. On parle
>> d'�gorgement et du fameux Damien.
>
> Voyez ici, dans le Littr� :
> � Donner un coup de pouce, �trangler. �
> http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=pouce&submit=Rechercher
>
> et l�, dans le nouveau dictionnaire proven�al-fran�ais � "esquichado"
> et "esquichoun" :
> � ESQUICHADO, s. f�m., coup de pouce qu'on donne aux oiseaux pour les
> �touffer , pression , compression. �
> http://books.google.fr/books?id=llkVAAAAYAAJ&pg=PA341&dq=%22coup+de+pouce%22&lr=&as_drrb_is=b&as_minm_is=0&as_miny_is=&as_maxm_is=0&as_maxy_is=1850&as_brr=0&ei=PAdcS635AaS0zAT0rbDoCw&client=firefox-a&cd=12#v=onepage&q=%22coup%20de%20pouce%22&f=false
D'accord. Voyez d'ailleurs ma r�ponse � Laszlo.
Mais �touffer et �trangler ne sont pas exactement la m�me chose.
L'�tranglement est une fa�on d'�touffer. Je vais demander des pr�cisions �
un assassin de mes amis.
{toujours pas trouv� l'accent circonflexes sur ce con de clavier, option
I ne marche pas} :-(
Laszlo
> Google : "coup de pouce" : 1 610 000,
821 en chiffres rᅵels.
>"coup de pousse" : 2 120 000
775 toujours en chiffres rᅵels.
Cette mᅵthode de recherche relativise nettement ce que l'on fait dire
aux statistiques.
> On 1/24/10 10:54 AM, DB wrote:
>> " DB"
>>
>>> Tous ceux qui voulaient avoir des places, des gr�ces, des honneurs ,
>>> �taient oblig�s de baiser le coude de cette coquine, et de lui
>>> graisser la p�te.
>>
>> L'�dition de 1836 dans laquelle j'ai lu cet extrait a en fait
>> "pate", que le correcteur de texte a transform� en "p�te". D'autres
>> �ditions portent le plus logique "patte".
>>
>>
> mais non!
> Graisser la pate en boulangerie, c'est am�liorer une pate (au beurre)
> pour qu'elle devienne plus onctueuse.
> Graisser une patte (une main) n'a pas de sens; c'est d�goutant!
Ce n'est pas l'avis du Grand Robert, mais vous pouvez trouver �a d�go�tant :
Loc. (1633, graisser les mains). Graisser la patte � qqn, lui mettre de
l'argent dans la main pour gagner ses bons offices, le soudoyer*. � App�ter,
corrompre.
6 Il disait qu'un plaideur dont l'affaire allait mal
Avait graiss� la patte � ce pauvre animal.
Racine, les Plaideurs, i, 1.
7 (.) ne f�t-ce que pour se faire graisser la patte par l'un ou l'autre
des deux partis.
Balzac, les Paysans, Pl., t. VIII, p. 241.
>
> {toujours pas trouv� l'accent circonflexes sur ce con de clavier,
> option I ne marche pas} :-(
>
N'insistez pas. Il est sourd.
en fait je dois me corriger:
Dans le dictionnaire de l'acad�mie fran�oise de 1798 la patte des
animaux s'ecrivait encore pate (sans accent).
Laszlo
> Graisser la pate en boulangerie, c'est améliorer une pate (au beurre)
> pour qu'elle devienne plus onctueuse.
Pas du tout !
C'est en coiffure : mettre du brillant sur
les favoris. Tout le monde sait ça !
Avec des citations chez Dumas et Balgeac.
Marc
> On Jan 24, 10:36 am, Laszlo Lebrun <lazlo_leb...@laszlomail.com>
> wrote:
>
>> Graisser la pate en boulangerie, c'est am�liorer une pate (au beurre)
>> pour qu'elle devienne plus onctueuse.
>
> Pas du tout !
> C'est en coiffure : mettre du brillant sur
> les favoris. Tout le monde sait �a !
>
Exactement !
� Les mains dans les poches, il graissa la patte du merlan. �
Pierre Ponson du Terrail in /Rocambole chez le coiffeur/ .
> « Les mains dans les poches, il graissa la patte du merlan. »
> Pierre Ponson du Terrail in /Rocambole chez le coiffeur/ .
Ponson du Terrail est une écrivain que je n'ai
jamais lu, et que j'associe, en partie pour cela,
à Restif de La Bretonne (Boby Lapointe aide à
comprendre mon autre raison).
Un doute me ronge pourtant : je connais les
trois mêmes citations de son oeuvre depuis
30 ans (celle ci-dessus, la main du serpent, et
le lit vide).
Le reste vaut-il la peine d'être lu ?
Question honnête : je peux tout à fait ajouter
un Ponson du Terrail à ma prochaine
commande brégilienne.
Parmi :
Leçons sur les phénomènes de la vie (Bernard),
L'ignorance (Kundera),
Un juif pour l'exemple (Chessex),
Morphogenèse : l'origine des formes (Bourgine/Lesne),
La simplexité (Berthoz),
La Sculpture du vivant (Ameisen),
Quinze ans (Labro),
Les désarrois de l'élève Törless (Musil),
Critique de l'économie politique, manuscrits de 1844 (Marx)
Marc
> Ponson du Terrail est une �crivain
Bont� divin !...
> Question honn�te : je peux tout � fait ajouter
> un Ponson du Terrail � ma prochaine
> commande br�gilienne.
> Parmi :
> Le�ons sur les ph�nom�nes de la vie (Bernard),
> L'ignorance (Kundera),
> Un juif pour l'exemple (Chessex),
> Morphogen�se : l'origine des formes (Bourgine/Lesne),
> La simplexit� (Berthoz),
> La Sculpture du vivant (Ameisen),
> Quinze ans (Labro),
> Les d�sarrois de l'�l�ve T�rless (Musil),
> Critique de l'�conomie politique, manuscrits de 1844 (Marx)
Je ne sais pas ce qu'est une commande br�gilienne,
mais je ne vois que du bon l�-dedans.
Labro est un cran en dessous, mais s'il fait partie de la liste,
pourquoi pas Ponson ?
--
Le Magicien
>> � Les mains dans les poches, il graissa la patte du merlan. �
>> Pierre Ponson du Terrail in /Rocambole chez le coiffeur/ .
> Un doute me ronge pourtant : je connais les
> trois m�mes citations de son oeuvre depuis
> 30 ans (celle ci-dessus, la main du serpent, et
> le lit vide).
Il y aurait aussi � je pars pour la guerre de Cent ans �,
� il avait un pantalon de velours et un gilet de la m�me
couleur � et � Bon ! Bon ! maugr�a-t-il en silence et en
bas-breton. �
(J'ai longtemps cru que � l'homme avait quatre-vingts ans
et en paraissait le double � �tait de lui, mais non.)
--
Pierre Hallet.
Site (dont FAQ) du forum fllf : <http://www.langue-fr.net>.
> On Jan 24, 11:34 am, "Bernard Cordier" <cordier-bern...@mamadou.fr>
> wrote:
>
>> � Les mains dans les poches, il graissa la patte du merlan. �
>> Pierre Ponson du Terrail in /Rocambole chez le coiffeur/ .
>
> Ponson du Terrail est une �crivain que je n'ai
> jamais lu, et que j'associe, en partie pour cela,
> � Restif de La Bretonne (Boby Lapointe aide �
> comprendre mon autre raison).
>
> Un doute me ronge pourtant : je connais les
> trois m�mes citations de son oeuvre depuis
> 30 ans (celle ci-dessus,
Celle que je viens d'inventer ?
> Bonté divin !...
Ce « e » devait être muet.
Il me laisse sans voie (d'issue).
> Je ne sais pas ce qu'est une commande brégilienne,
Une commande chez Amageon.
> mais je ne vois que du bon là-dedans.
Merci.
> Labro est un cran en dessous, mais s'il fait partie de la liste,
> pourquoi pas Ponson ?
Et si je remplace /Quinze ans/ par :
/L'élitisme républicain/ (Baudelot/Establet) ?
Allez, le suivant serait :
/L'implosion. La finance contre l'économie/ (Jorion).
Marc
> Il y aurait aussi ᅵ je pars pour la guerre de Cent ans ᅵ,
> ᅵ il avait un pantalon de velours et un gilet de la mᅵme
> couleur ᅵ et ᅵ Bon ! Bon ! maugrᅵa-t-il en silence et en
> bas-breton. ᅵ
>
> (J'ai longtemps cru que ᅵ l'homme avait quatre-vingts ans
> et en paraissait le double ᅵ ᅵtait de lui, mais non.)
Vous n'avez jamais eu par hasard l'impression qu'on lui attribuait des
tas d'expressions qu'il n'avait jamais ᅵcrites et qui ᅵtaient dues ᅵ
des boulevardiers se moquant de ses romans mal ᅵcrits ? Il est un peu
ᅵtrange qu'elles soient toutes construites sur le mᅵme modᅵle. J'ai un
peu commencᅵ la sᅵrie des Rocambole (je me suis vite arrᅵtᅵ vers le
tome 2 tellement c'ᅵtait ennuyeux mᅵme au second degrᅵ), et je n'ai
jamais constatᅵ de phrases de la sorte. La troisiᅵme a d'ailleurs une
variante fort multiple qui consiste en : "Ah ! dit-il en anglais".
Cette plaisanterie se retrouve systᅵmatiquement accolᅵe aux noms
d'auteurs de romans feuilletons comme Eugᅵne Sue, Paul Fᅵval, voire
Alexandre Dumas ! Il s'agit d'abord de montrer l'imbᅵcillitᅵ des textes
et pour cela on invente des citations qui ne sont jamais sourcᅵes. Cela
tient du mᅵpris envers les auteurs populaires avant tout, on peut les
faire passer pour des crᅵtins finis sans aucun risque alors qu'on ne se
permettrait jamais ce genre d'attribution abusive pour des auteurs que
l'on croit reconnus (ou alors ce sera dans la catᅵgorie pastiche,
parodie, humour). Mais tout est permis pour les auteurs de deuxiᅵme
niveau.
> La troisiᅵme a d'ailleurs une variante fort multiple
> qui consiste en : "Ah ! dit-il en anglais".
Je trouve une jolie variante, non prᅵcisᅵment attribuᅵe :
<cit>
ᅵ Le perroquet dit en roulant terriblement les r : Ah le
cochon ! Ah le cochon ! ᅵ, traduction d'un roman policier
danois.
</cit>
> Pierre Hallet a prᅵsentᅵ l'ᅵnoncᅵ suivant :
>
>> Il y aurait aussi ᅵ je pars pour la guerre de Cent ans ᅵ,
>> ᅵ il avait un pantalon de velours et un gilet de la mᅵme
>> couleur ᅵ et ᅵ Bon ! Bon ! maugrᅵa-t-il en silence et en
>> bas-breton. ᅵ
>>
>> (J'ai longtemps cru que ᅵ l'homme avait quatre-vingts ans
>> et en paraissait le double ᅵ ᅵtait de lui, mais non.)
>
> Vous n'avez jamais eu par hasard l'impression qu'on lui attribuait des
> tas d'expressions qu'il n'avait jamais ᅵcrites et qui ᅵtaient dues ᅵ
> des boulevardiers se moquant de ses romans mal ᅵcrits ?
> [...]
> Il s'agit d'abord de montrer l'imbᅵcillitᅵ des
> textes et pour cela on invente des citations qui ne sont jamais
> sourcᅵes. Cela tient du mᅵpris envers les auteurs populaires avant
> tout, on peut les faire passer pour des crᅵtins finis sans aucun
> risque alors qu'on ne se permettrait jamais ce genre d'attribution
> abusive pour des auteurs que l'on croit reconnus (ou alors ce sera
> dans la catᅵgorie pastiche, parodie, humour). Mais tout est permis
> pour les auteurs de deuxiᅵme niveau.
Ces phrases sont ᅵcrites de maniᅵre voulue et prouvent l'humour et
l'intelligence de leurs auteurs, et non leur imbᅵcillitᅵ, c'est du moins
comme ᅵa que je le vois. Et c'est un rᅵgal.
>> Il s'agit d'abord de montrer l'imbᅵcillitᅵ des
>> textes et pour cela on invente des citations qui ne sont jamais
>> sourcᅵes. Cela tient du mᅵpris envers les auteurs populaires avant
>> tout, on peut les faire passer pour des crᅵtins finis sans aucun
>> risque alors qu'on ne se permettrait jamais ce genre d'attribution
>> abusive pour des auteurs que l'on croit reconnus (ou alors ce sera
>> dans la catᅵgorie pastiche, parodie, humour). Mais tout est permis
>> pour les auteurs de deuxiᅵme niveau.
>
> Ces phrases sont ᅵcrites de maniᅵre voulue et prouvent l'humour et
> l'intelligence de leurs auteurs, et non leur imbᅵcillitᅵ, c'est du moins
> comme ᅵa que je le vois. Et c'est un rᅵgal.
<http://www.indavideo.hu/video/PROFESSEUR_CHORON_42_FICHES_BRICOLAGE_-_1988_-_23_MINUTES/>
--
pr
> Ces phrases sont ᅵcrites de maniᅵre voulue[s] et prouvent l'humour et
> l'intelligence de leurs auteurs, et non leur imbᅵcillitᅵ, c'est du moins
> comme ᅵa que je le vois. Et c'est un rᅵgal.
Je crois que vous n'avez pas tout ᅵ fait compris le sens de ma
remarque, mais ce n'est pas la premiᅵre fois. Reprenez le sens du fil,
si vous le voulez bien.
> <http://www.indavideo.hu/video/PROFESSEUR_CHORON_42_FICHES_BRICOLAGE_-...>
Merci, Professeur Choron !
Marc
>> Je crois que vous n'avez pas tout ᅵ fait compris le sens de ma remarque,
>
> Se peut-il que vous n'ayez pas compris le sens de la sienne ?
Je crois que dans le cas oᅵ il aurait compris ma remarque, il n'aurait
pas repris mes mots et mes tournures afin de redonder.
> Nagyon trᅵfᅵs !
--
Michal.
/Kᅵszᅵnᅵm szᅵpen/
Ce n'est pas ᅵ vous que je porte la contradiction, mais ᅵ ceux que vous
citez et qui dᅵnigrent les feuilletonistes.
> <http://www.indavideo.hu/video/PROFESSEUR_CHORON_42_FICHES_BRICOLAGE_-_1988_-_23_MINUTES/>
Ah ! le Professeur Choron, toute ma jeunesse ! Cela va plaire ᅵ Bernard
Cordier.
> Ce n'est pas ᅵ vous que je porte la contradiction, mais ᅵ ceux que vous
> citez et qui dᅵnigrent les feuilletonistes.
Je crois qu'encore une fois vous ne vous ᅵtes pas fait entendre de
maniᅵre intelligible et claire pour tous.
Soit.