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Le Balto

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Rene Marc Dolhen

unread,
May 4, 1998, 3:00:00 AM5/4/98
to

Une angoisse me vient soudain: pourquoi autant de bars
s'appellent'ils "le balto" ?

Merci d'avance aux litteraires des comptoirs :-)

___________________________________
rene-marc dolhen , r...@quadratec.fr

Laurent :)

unread,
May 5, 1998, 3:00:00 AM5/5/98
to

>Une angoisse me vient soudain: pourquoi autant de bars
>s'appellent'ils "le balto" ?


Est-ce qu'il existe une marque de cigarettes nommée "Balto" ?
Les buralistes auraient alors des arrangements de ce type avec les
fabricants.

Laurent.


JPC

unread,
May 5, 1998, 3:00:00 AM5/5/98
to

In article <6img37$jgi$1...@bagard.calvacom.fr>, 123...@calva.net says...

>Est-ce qu'il existe une marque de cigarettes nommée "Balto" ?
>Les buralistes auraient alors des arrangements de ce type avec les
>fabricants.

Il y "eut" une marque de cigarettes françaises nommées "Balto". C'étaient des
blondes relativement bon marché pour l'époque, quant à leur qualité?. A mon
humble avis elles ont disparu de la circulation dans les années 70. Dans le
meme ordre d'idées vous aviez "Favorites" "Air-France" "Marigny" "Fontenoy"
"Week-end" etc. d'où l'appellation d'un certain nombre de bars-tabacs qui ont
gardé ces noms meme après la disparition des cigarettes en question, en général
victimes de la libéralisation des importations ou de la fabrication sous
licence en France des marques américaines


jean bourgeois

unread,
May 5, 1998, 3:00:00 AM5/5/98
to

Bonjour, bonsoir,

chad...@univ-lille3.fr (JPC) wrote (écrivait) :


Une autre raison a entraîné la disparition de certaines marques,
surtout parmi les brunes, c'était la législation limitant les quantitités
de nicotine ou de goudrons dans les cigarettes.

Les plus fortes furent évincées (Boyard, Celtique, Gitane maïs),
d'autres réduisirent le diamètre de leurs cigarettes (Gitane, Gauloise...)
et puis ce fut ensuite la vogue des "light" et autres super-légères, les
fabricants essayant quand-même de récupérer un peu de marché.

Les plus anciens se souviennent certainement de la vogue des Celtique,
durant les années soixante ; toute une frange d'une certaine élite
culturelle fumait ça. On n'en voyait partout. Dans des films, de Godard,
dans des interviews, de Ferré (et ses textes), etc. Je fumais ça alors,
mais je suis passé au tabac à rouler (brun toujours), parce que ça
revenait cher !

J'avais essayé la pipe aussi, pendant un an ou deux, mais sans
davantage de conviction, apparemment... !

cordialement,

JPC

unread,
May 5, 1998, 3:00:00 AM5/5/98
to

In article <jbourgeois-05...@shi.cerpem.inalco.fr>,
jbour...@teaser.fr says...

> Les plus fortes furent évincées (Boyard, Celtique, Gitane maïs),

pas la "Gitane mais". C'est ce que je fume quand j'ai oublié ma bouffarde (oui
je sais ça fait beauf mais y'a pas plus fort) meme pour la "Boyard"j'ai des
doutes.Ce qui se passe c'est qu'on a du mal à trouver certains tabacs dans
certains quartiers. La "Gitane mais" du coté de la rue des Saints-Peres c'est
galère.


> J'avais essayé la pipe aussi, pendant un an ou deux, mais sans
>davantage de conviction, apparemment... !

A tout pécheur miséricorde!


duchet

unread,
May 5, 1998, 3:00:00 AM5/5/98
to

Il existait une marque de cigarettes BALTO.
Elles semblent avoir disparu dans les années 1970.
Tabac blond sans filtre, paquet papier (blanc avec cercle rouge dans
lequel il y avait, si mes souvenirs sont exacts, un voilier).

J'adorais ces cigarettes.
Si quelqu'un en a quelques cartouches bien conservées, SVP me
contacter.

On Tue, 5 May 1998 09:41:20 +0200, "Laurent :)" <123...@calva.net>
wrote:

>
>>Une angoisse me vient soudain: pourquoi autant de bars
>>s'appellent'ils "le balto" ?
>
>

>Est-ce qu'il existe une marque de cigarettes nommée "Balto" ?
>Les buralistes auraient alors des arrangements de ce type avec les
>fabricants.
>

>Laurent.
>
>


JPC

unread,
May 6, 1998, 3:00:00 AM5/6/98
to

In article <355338dd...@read.news.global.net.uk>, duc...@globalnet.co.uk
says...

>J'adorais ces cigarettes.

Pas chères.C'était les premières blondes accessibles à mon porte-monnaie quand
j'étais ado. On les fumait dans les chiottes du lycée.

>Si quelqu'un en a quelques cartouches bien conservées, SVP me
>contacter.

Ca doit se faire rare.Explorez toutefois les dernières épiceries-postes-tabacs
de la haute Corrèze ou du haut Velay.Une indigène cacochyme et presque
centenaire en conserve peut-etre encore quelques paquets (dans quel état de
conservation? Les hygromètres lui sont inconnus.)entre une bouteille de
"Clacquesin" et un stock de nouilles "Milliat-frères" ou de biscuits "Brun".


patrice hurtrez

unread,
May 6, 1998, 3:00:00 AM5/6/98
to

On 6 May 1998 10:35:27 GMT, chad...@univ-lille3.fr (JPC) wrote:

>In article <355338dd...@read.news.global.net.uk>, duc...@globalnet.co.uk
>says...
>
>>J'adorais ces cigarettes.
>
>Pas chères.C'était les premières blondes accessibles à mon porte-monnaie quand
>j'étais ado. On les fumait dans les chiottes du lycée.


J'ai commencé avec les ....P4 : petites cartouches de 4 cigarettes,
qui coûtaient à l'époque 16 centimes....
Patrice...@wanadoo.fr
------------------------------------------------------------
L'humour, c'est la politesse du desespoir (O.Wilde)
------------------------------------------------------------

JPC

unread,
May 6, 1998, 3:00:00 AM5/6/98
to

In article <355249a5...@news.wanadoo.fr>, Patrice...@wanadoo.fr
says...

>J'ai commencé avec les ....P4 : petites cartouches de 4 cigarettes,
>qui coûtaient à l'époque 16 centimes....

Moi aussi mais c'était des brunes. Ca faisait plus chic quand l'argent de poche
venait d'etre alloué de fumer des blondes. Maintenant je suis fidèle à mon
scaferlati-caporal-supérieur, autrement dit "tabac bleu" (paquet papier).
J'ai bien peur cependant que la SEITA ne tarde pas à lui faire subir le meme
sort qu'aux "Balto".J'écumerai les épiceries-tabacs rurales corréziennes.

Au fait ça m'étonne que personne sur flll ne nous ait demandé d'aller raconter
nos souvenirs d'anciens combattants ailleurs.


jean bourgeois

unread,
May 6, 1998, 3:00:00 AM5/6/98
to

Bonjour, bonsoir,

chad...@univ-lille3.fr (JPC) wrote (écrivait) :

> Au fait ça m'étonne que personne sur flll ne nous ait demandé d'aller


raconter
> nos souvenirs d'anciens combattants ailleurs.


Ce doit être parce qu'on s'essaie à causer chouïa français. C'est
sûrement ça. Je suis sûr, ce disant, que je ne me fais pas que des amis !

M'enfin, je plaisante, hein !

cordialement,

--
jean
jbour...@teaser.fr

mathieu

unread,
May 6, 1998, 3:00:00 AM5/6/98
to

Rene Marc Dolhen wrote:
>
> Une angoisse me vient soudain: pourquoi autant de bars
> s'appellent'ils "le balto" ?
>
> Merci d'avance aux litteraires des comptoirs :-)
>

J'ai une hypothèse.
Baltimore est situé dans le Maryland, USA (EUA?), Etat producteur
de tabac. Le surnom de Baltimore est Balto.
D'où le nom donné à de nombreux bars-tabacs et bureaux de tabac.

Jacques Foucry

unread,
May 10, 1998, 3:00:00 AM5/10/98
to

mathieu <mat...@picodata.fr> wrote:

> J'ai une hypothèse.
> Baltimore est situé dans le Maryland, USA (EUA?), Etat producteur
> de tabac. Le surnom de Baltimore est Balto.
> D'où le nom donné à de nombreux bars-tabacs et bureaux de tabac.

Et par la même, le nom de nombreux bar tabac, affichant fièrement un
"Maryland", alors que l'heureux propriétaire de cet havre de fumé
n'incitant pas particulièrement à la rigolade, n'y voit que le maryland
d'Antibes où des dauphins et mammifères marins sont torturés pour le
seul plaisir de touristes qui de toute façon le lendemain s'extasieront
devant les prouesses d'une souris américaine, elle aussi torturée.

--
Le Jax, Corrèze Software. | Mieux vaut ne penser à rien
Membre fondateur de la BurpTeam. | Que de penser à vous...
http://www.burpteam.home.ml.org/ |
Message composé sur Macintosh | S. Gainsbourg

ludovic...@gmail.com

unread,
Mar 16, 2015, 5:06:39 PM3/16/15
to

kduc

unread,
Mar 16, 2015, 5:23:16 PM3/16/15
to
Le 16/03/2015 22:06, le spécialiste de la langue française ,
ludovic...@gmail.com, écrivit :
Et dans l'illustré 'Pipo', le bosco se nommait Balto*.



* Ce que c'est que la mémoire !

--
kd,
sans-blanc.

Luc Bentz

unread,
Apr 12, 2015, 3:56:05 PM4/12/15
to
kduc a formulé ce lundi :
> Et dans l'illustré 'Pipo', le bosco se nommait Balto*.

Il y avait aussi Ventempoupe...

--

Luc Bentz
http://www.langue-fr.net


Anansi

unread,
Apr 12, 2015, 5:50:17 PM4/12/15
to
Le 12/04/2015 21:55, Luc Bentz a écrit :
> kduc a formulé ce lundi :
>> Et dans l'illustré 'Pipo', le bosco se nommait Balto*.
>
> Il y avait aussi Ventempoupe...
>
Mais ça, c'était dans Pépito, le corsaire qui naviguait fièrement sur
la Cacahouète.

kduc

unread,
Apr 12, 2015, 6:41:50 PM4/12/15
to
Le 12/04/2015 23:50, le spécialiste de la langue française , Anansi
<ana...@arantele.invalid>, écrivit :
Oui, c'est cela.

--
kd,
sans-blanc.

alfia...@gmail.com

unread,
Nov 8, 2015, 6:54:29 PM11/8/15
to
Le mercredi 6 mai 1998 09:00:00 UTC+2, patrice hurtrez a écrit :
> On 6 May 1998 10:35:27 GMT, chad...@univ-lille3.fr (JPC) wrote:
>
> >In article <355338dd...@read.news.global.net.uk>, duc...@globalnet.co.uk
> >says...
> >
> >>J'adorais ces cigarettes.
> >
> >Pas chères.C'était les premières blondes accessibles à mon porte-monnaie quand
> >j'étais ado. On les fumait dans les chiottes du lycée.
>
>
> J'ai commencé avec les ....P4 : petites cartouches de 4 cigarettes,
> qui coûtaient à l'époque 16 centimes....
> Patrice...@wanadoo.fr
> ------------------------------------------------------------
> L'humour, c'est la politesse du desespoir (O.Wilde)
> ------------------------------------------------------------

Belle histoire, un peu semblable à la mienne, bonjour Patrice, juste un détail me choque, un peu beaucoup!
Votre très belle citation de la fin, au sujet de l'humour, n'est pas de Oscar Wilde, mais de Boris Vian...
Rendons à Boris ce qui n'appartiens pas à Oscar...
Merci beaucoup ;-)
Vian a dit aussi, entre autre de ses phrases célèbres:
"Si le travail est l'opium du peuple, je ne veux pas finir drogué."
Ce qui en parlant des cigarettes et du tabac me paraît plus approprié mdrrrr
Cordialement...

Anansi

unread,
Nov 9, 2015, 1:56:20 AM11/9/15
to
Le 09/11/2015 00:54, alfia...@gmail.com a écrit :
> Le mercredi 6 mai 1998 09:00:00 UTC+2, patrice hurtrez a écrit :
>> On 6 May 1998 10:35:27 GMT, chad...@univ-lille3.fr (JPC) wrote:
>>
>>> In article <355338dd...@read.news.global.net.uk>, duchet@globalnet..co.uk
>>> says...
>>>
>>>> J'adorais ces cigarettes.
>>>
>>> Pas chères.C'était les premières blondes accessibles à mon porte-monnaie quand
>>> j'étais ado. On les fumait dans les chiottes du lycée.
>>
>>
>> J'ai commencé avec les ....P4 : petites cartouches de 4 cigarettes,
>> qui coûtaient à l'époque 16 centimes....
>> Patrice...@wanadoo.fr
>> ------------------------------------------------------------
>> L'humour, c'est la politesse du desespoir (O.Wilde)
>> ------------------------------------------------------------
>
> Belle histoire, un peu semblable à la mienne, bonjour Patrice, juste un détail me choque, un peu beaucoup!
> Votre très belle citation de la fin, au sujet de l'humour, n'est pas de Oscar Wilde, mais de Boris Vian...
> Rendons à Boris ce qui n'appartiens pas à Oscar...
> Merci beaucoup ;-)
> Vian a dit aussi, entre autre de ses phrases célèbres:
> "Si le travail est l'opium du peuple, je ne veux pas finir drogué."
> Ce qui en parlant des cigarettes et du tabac me paraît plus approprié mdrrrr
> Cordialement...
>
Ce n'est ni de l'un, ni de l'autre. Dans son livre La Véritable
origine des plus beaux aphorismes, Dominique Noguez y consacre une
longue enquête.
Celui-ci date de 1950 et il est dû à Christian Hippolyte François
Georges Bouche-Villeneuve, bien plus connu sous le pseudonyme de Chris
Marker.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Chris_Marker>
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