ZE Média

[BéCé]

Lu dans Ze Média :

"Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers est mort sur un chantier
à Pantin. En France, des milliers d’entre eux travaillent dans le
bâtiment, l’hôtellerie ou l’agriculture, exposés à des risques insensés,
au mépris du droit du travail et à l’hypocrisie de l’État. Reportage."

[siger]

BéCé a formulé la demande :

travail, et à l’hypocrisie ?

--
siger

[BéCé]

Je crois comprendre que ces travailleurs sont exposés à des risques
insensés (au mépris du droit du travail) et à l'hypocrisie de l'État.

[siger]

Le 25/11/2021, BéCé a supposé :

Il me semble que des virgules à la place des parenthèses conviennent.

--
siger

[siger]

Benoit a formulé la demande :
> Après mûre réflexion, le 25 novembre 2021 à 19:14, BéCé eu l'idée
> d'écrire :

>
>> Lu dans Ze Média :
>>
>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers
>

> Pourquoi un « s » ?

C'est comme les chaussures. Je suppose que pour être en règle il y a
plusieurs papiers.

--
siger

[Richard Hachel]

Le 25/11/2021 à 22:07, Benoit a écrit :
> Après mûre réflexion, le 25 novembre 2021 à 19:14, BéCé eu l'idée
> d'écrire :
>

>> Lu dans Ze Média :
>>
>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers
>

> Pourquoi un « s » ?

Parce qu'il n'a ni carte d'identité, ni permis de chasse, ni carte
Intermarché, ni carte de presse, ni carte électorale, ni carte de
séjour, ni carte postale, ni permis de conduire, ni carte de crédit, ni
attestation sanitaire, ni..., ni..., ni...

Et cela commence à faire beaucoup.

Et quand c'est beaucoup, il faut toujours mettre un s.

R.H.

[Sh.Mandrake]

Bouillie de langage comme on en trouve souvent dans les journaux de nos
jours.
Dans « ... des milliers d'entre eux... », eux ne renvoie à aucun
antécédent grammatical.
De plus, les travailleurs ne sont pas exposés à l'hypocrisie de l'État.
Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État.

--
Ubuntu,

Le Magicien

[joye]

On 11/25/2021 3:41 PM, Sh.Mandrake wrote:

>> Lu dans Ze Média :
>>
>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers est mort sur un chantier
>> à Pantin. En France, des milliers d’entre eux travaillent dans le
>> bâtiment, l’hôtellerie ou l’agriculture, exposés à des risques insensés,
>> au mépris du droit du travail et à l’hypocrisie de l’État. Reportage."
>
> Bouillie de langage comme on en trouve souvent dans les journaux de nos
> jours.
> Dans « ... des milliers d'entre eux... », eux ne renvoie à aucun
> antécédent grammatical.

Si, c'est "les sans-papiers" dans le titre de l'article que BéCé ne cite
pas.

« Les sans-papiers meurent au travail et les politiques regardent ailleurs »

Voir ici :

https://www.lemediatv.fr/articles/2021/les-sans-papiers-meurent-au-travail-et-les-politiques-regardent-ailleurs-KA6nxMmcTZ6HBL5H18NP5Q

> De plus, les travailleurs ne sont pas exposés à l'hypocrisie de l'État.

S'il travaillent au mépris (du droit du travail), ils peuvent très bien
travailler à l'hypocrisie (de l'État).

§

travailler à : β) Agir en faveur de. Si le devoir du mari est de
travailler au bonheur de la société, le devoir de la femme consiste à ne
s'occuper que du bonheur de sa famille (Bern. de St-P., Harm. nat.,
1814, p. 335).Ainsi la loi travaille doublement à la dispersion, au
morcellement de la fortune du père (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 208).

§

> Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État.

<mode Anansi/ on> Ouais bof, mais qui va « les remettre à leur place »
(je vous cite) si l'État ne s'en occupe pas ? <mode Anansi/off>

[Valcarus]

Sh.Mandrake a écrit:

> Le 25/11/2021 à 19:14, BéCé a écrit :
>> Lu dans Ze Média :
>>
>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers est mort sur un chantier
>> à Pantin. En France, des milliers d’entre eux travaillent dans le
>> bâtiment, l’hôtellerie ou l’agriculture, exposés à des risques insensés,
>> au mépris du droit du travail et à l’hypocrisie de l’État. Reportage."
>
> Bouillie de langage comme on en trouve souvent dans les journaux de nos
> jours.
> Dans « ... des milliers d'entre eux... », eux ne renvoie à aucun
> antécédent grammatical.

Vous avez raison sur le plan formel. Maintenant, je préfère une erreur
de cosntruction au profit de la fluidité de lecture, plutôt qu'une
phrase aussi chiante que rigoureuse.

D'ailleurs le français est truffé de raccourcis similaires et néanmoins
admis depuis longtemps. Il n'y a aucun intérêt à alourdir le texte
quand il est sobre et clair comme ici.

> De plus, les travailleurs ne sont pas exposés à l'hypocrisie de l'État.

Si, ils sont exposés au comportement de l'Etat qui ferme les yeux
(c'est l'idée du narrateur, je ne rentre pas dans la question de fond).

> Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État.

Non, "grâce à" a une connotation positive, elle n'est pas de mise ici.

[Hibou]

Le 26/11/2021 à 06:35, Valcarus a écrit :
> Sh.Mandrake a écrit:
>> Le 25/11/2021 à 19:14, BéCé a écrit :
>>> Lu dans Ze Média :
>>>
>>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers est mort sur un
>>> chantier à Pantin. En France, des milliers d’entre eux travaillent
>>> dans le bâtiment, l’hôtellerie ou l’agriculture, exposés à des
>>> risques insensés, au mépris du droit du travail et à l’hypocrisie de
>>> l’État. Reportage."
>>
>> Bouillie de langage comme on en trouve souvent dans les journaux de nos
>> jours.
>> Dans « ... des milliers d'entre eux... », eux ne renvoie à aucun
>> antécédent grammatical.
>
> Vous avez raison sur le plan formel. Maintenant, je préfère une erreur
> de cosntruction

Attention : de telles erreurs ne sont pas permises dans le bâtiment.

> au profit de la fluidité de lecture, plutôt qu'une

> phrase aussi chiante que rigoureuse. [...]

« En France, des milliers de sans-papiers travaillent... » te ferais chier ?

Par ailleurs, je suis curieux de savoir quels sont les risques insensés
dans l'hôtellerie. Quand le sol est jonché de frites perdues, on risque
de glisser ?

[Marc L.]

Le 25/11/2021 à 19:14, BéCé a écrit :

Manque un mot. "face à l'hypocrisie" par exemple.

--
« Les chevaux rassemblés le long de la barrière
Le flanc gris de poussière, Le naseau écumant
Les gitans sont assis près de la flamme claire
Qui jette à la clairière Leurs ombres de géants » ( Pierre Cour / Hubert
Giraud)

[Valcarus]

Hibou a écrit:

> Le 26/11/2021 à 06:35, Valcarus a écrit :
>> Sh.Mandrake a écrit:
>>> Le 25/11/2021 à 19:14, BéCé a écrit :
>>>> Lu dans Ze Média :
>>>>
>>>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers est mort sur un chantier à
>>>> Pantin. En France, des milliers d’entre eux travaillent dans le bâtiment,
>>>> l’hôtellerie ou l’agriculture, exposés à des risques insensés, au mépris
>>>> du droit du travail et à l’hypocrisie de l’État. Reportage."
>>>
>>> Bouillie de langage comme on en trouve souvent dans les journaux de nos
>>> jours.
>>> Dans « ... des milliers d'entre eux... », eux ne renvoie à aucun
>>> antécédent grammatical.
>>
>> Vous avez raison sur le plan formel. Maintenant, je préfère une erreur de
>> cosntruction
>
> Attention : de telles erreurs ne sont pas permises dans le bâtiment.

Oui mais on n'est pas dans le bâtiment.

>> au profit de la fluidité de lecture, plutôt qu'une phrase aussi chiante que
>> rigoureuse. [...]
>
> « En France, des milliers de sans-papiers travaillent... » te ferais chier ?

Avec la loi de Skitt, on est quitte...Ta suggestion amène une
répétition "sans-papiers / sans-papiers". C'est moche.

> Par ailleurs, je suis curieux de savoir quels sont les risques insensés dans
> l'hôtellerie. Quand le sol est jonché de frites perdues, on risque de glisser
> ?

Transporter du mobilier, utiliser des outillages pour la maintenance ou
des ustensiles pour la restauration...Autant de risques d'accidents
difficiles à assumer quand l'employé n'est pas déclaré.

[Sh.Mandrake]

Le 26/11/2021 à 00:13, joye a écrit :
[...]

>
> Si, c'est "les sans-papiers" dans le titre de l'article que BéCé ne cite
> pas.

Il faut quand même le reprendre dans la phrase pour qu'elle soit correcte.

> « Les sans-papiers meurent au travail et les politiques regardent ailleurs »
>
> Voir ici :
>
> https://www.lemediatv.fr/articles/2021/les-sans-papiers-meurent-au-travail-et-les-politiques-regardent-ailleurs-KA6nxMmcTZ6HBL5H18NP5Q
>
>> De plus, les travailleurs ne sont pas exposés à l'hypocrisie de l'État.
>
> S'il travaillent au mépris (du droit du travail), ils peuvent très bien

> travailler à l'hypocrisie (de l'État)> §

>
> travailler à : β) Agir en faveur de. Si le devoir du mari est de
> travailler au bonheur de la société, le devoir de la femme consiste à ne
> s'occuper que du bonheur de sa famille (Bern. de St-P., Harm. nat.,
> 1814, p. 335).Ainsi la loi travaille doublement à la dispersion, au
> morcellement de la fortune du père (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 208).
>
> §

Ce n'est pas leur intérêt d'agir en faveur du mépris du droit du travail
ni en faveur de l'hypocrisie de l'État. Cela n'a aucun sens.

>> Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État.
>
> <mode Anansi/ on> Ouais bof, mais qui va « les remettre à leur place »
> (je vous cite) si l'État ne s'en occupe pas ? <mode Anansi/off>

??

--
Ubuntu,

Le Magicien

[Le Pépé à chaines]

Benoit a écrit :

>> "Le 17 avril 2021, un travailleur sans-papiers
>

> Pourquoi un « s » ?

"Vos papiers !", dit l'agent (très) autoritaire. Ici, le pluriel crée
un autre signifié.

[Jean-Pierre Kuypers]

In article (Dans l'article) <snojq8$bg2$1...@gioia.aioe.org>, BéCé
<b...@free.fr> wrote (écrivait) :

Parmi les droizakis, chers aux syndicats dans le Royaume et ailleurs,
il y a le droit à l’hypocrisie de l’État, imprescriptible et
impérissable.

--
Jean-Pierre Kuypers

Veuillez exposer les phrases dans leur con-
texte avant de travailler sciemment.

[Hibou]

Le 26/11/2021 à 09:10, Valcarus a écrit :
> Hibou a écrit:

>>
>> « En France, des milliers de sans-papiers travaillent... » te ferais
>> chier ?
>
> Avec la loi de Skitt, on est quitte...Ta suggestion amène une répétition
> "sans-papiers / sans-papiers". C'est moche.

Je ne trouve pas. Dans mon univers, la clarté prime sur le style. On
peut parfaitement répéter les mots s'ils sont les mieux adaptés.

>> Par ailleurs, je suis curieux de savoir quels sont les risques
>> insensés dans l'hôtellerie. Quand le sol est jonché de frites perdues,
>> on risque de glisser ?
>
> Transporter du mobilier, utiliser des outillages pour la maintenance ou
> des ustensiles pour la restauration...Autant de risques d'accidents
> difficiles à assumer quand l'employé n'est pas déclaré.

On prend un risque insensé quand on déplace tables et chaises, quand on
manie fourchettes et cuillers ? Vraiment ? :-)

[Valcarus]

Hibou a écrit:

> Le 26/11/2021 à 09:10, Valcarus a écrit :
>> Hibou a écrit:
>>>
>>> « En France, des milliers de sans-papiers travaillent... » te ferais chier
>>> ?
>>
>> Avec la loi de Skitt, on est quitte...Ta suggestion amène une répétition
>> "sans-papiers / sans-papiers". C'est moche.
>
> Je ne trouve pas. Dans mon univers, la clarté prime sur le style.

Eh bien ici, le texte d'origine est très clair. Donc la question ne se
pose pas.

> On peut
> parfaitement répéter les mots s'ils sont les mieux adaptés.

Les répétitions sont généralement moches. Mes profs de français
disaient d'éviter les répétitions parce que le style est généralement
dégradé par les répétitions.

>>> Par ailleurs, je suis curieux de savoir quels sont les risques insensés
>>> dans l'hôtellerie. Quand le sol est jonché de frites perdues, on risque de
>>> glisser ?
>>
>> Transporter du mobilier, utiliser des outillages pour la maintenance ou des
>> ustensiles pour la restauration...Autant de risques d'accidents difficiles
>> à assumer quand l'employé n'est pas déclaré.
>
> On prend un risque insensé quand on déplace tables et chaises, quand on manie
> fourchettes et cuillers ? Vraiment ? :-)

Tu dénatures la question d'origine. Mets-toi dans le costume d'un
patron d'hôtel-restaurant dont l'un des employés n'a pas été déclaré et
s'est cassé une jambe en faisant les vitres, ou s'est broyé la main
dans le hâchoir. Tu sentirais toi aussi ta douleur.

[joye]

On 11/26/2021 12:35 AM, Valcarus wrote:

>> Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État.
>
>
> Non, "grâce à" a une connotation positive, elle n'est pas de mise ici.

Ah, ah, mon gentil petit prof qui nous reprenait toujours lorsqu'on
disait "grâce à" au lieu de "à cause de" pour exactement la raison que
vous citez est mort cette année. Souvenirs.

[Hibou]

Le 26/11/2021 à 13:49, Valcarus a écrit :
> Hibou a écrit:
>>

>> Je ne trouve pas. Dans mon univers, la clarté prime sur le style.
>
> Eh bien ici, le texte d'origine est très clair. Donc la question ne se
> pose pas.
>
>> On peut parfaitement répéter les mots s'ils sont les mieux adaptés.
>
> Les répétitions sont généralement moches. Mes profs de français disaient
> d'éviter les répétitions parce que le style est généralement dégradé par
> les répétitions.

Devrais-je comprendre que ni toi ni tes profs de français ne pouvez
améliorer le texte d'origine ?

>>> Transporter du mobilier, utiliser des outillages pour la maintenance
>>> ou des ustensiles pour la restauration...Autant de risques
>>> d'accidents difficiles à assumer quand l'employé n'est pas déclaré.
>>
>> On prend un risque insensé quand on déplace tables et chaises, quand
>> on manie fourchettes et cuillers ? Vraiment ?    :-)
>
> Tu dénatures la question d'origine. Mets-toi dans le costume d'un patron
> d'hôtel-restaurant dont l'un des employés n'a pas été déclaré et s'est
> cassé une jambe en faisant les vitres, ou s'est broyé la main dans le
> hâchoir. Tu sentirais toi aussi ta douleur.

Dans le texte originel il est question de risques 'insensés'.

C'est quoi pour toi, un risque 'insensé' (probabilité, gravité...) ?

[Valcarus]

joye a écrit:

Pardi, ce gentil petit prof c'est moi, chère joye. Souvenirs et
mémoires d'outre-tombe.

[joye]

Très cher et regretté Jacques François Michel (je supprime le nom de
famille par pudeur) ! Tu nous manques !

Mais comme nous disions dans le temps « Les absents ont toujours tort ».

;-)

[Valcarus]

joye a écrit:

> On 11/26/2021 8:16 AM, Valcarus wrote:

>>> Ah, ah, mon gentil petit prof qui nous reprenait toujours lorsqu'on disait
>>> "grâce à" au lieu de "à cause de" pour exactement la raison que vous citez
>>> est mort cette année. Souvenirs.
>>
>>
>> Pardi, ce gentil petit prof c'est moi, chère joye. Souvenirs et mémoires
>> d'outre-tombe.
>
> Très cher et regretté Jacques François Michel

Ouah, avoir retenu les 3 prénoms du prof 50 ans après les faits, c'est
dire à quel point il était exceptionnel !

> (je supprime le nom de famille
> par pudeur)

Oui, le reste appartient à l'Histoire.

> Tu nous manques !
>
> Mais comme nous disions dans le temps « Les absents ont toujours tort ».

Et ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont les premiers...Les
vieux, quoi.

[joye]

On 11/26/2021 2:19 PM, Valcarus wrote:

> Et ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont les premiers...Les
> vieux, quoi.

Euh non, il a quel âge le Jean-Marie, déjà ?

[Sh.Mandrake]

Le 26/11/2021 à 07:35, Valcarus a écrit :
>
> Non, "grâce à" a une connotation positive, elle n'est pas de mise ici.

Tout dépend tu point de vue.
Pour les travailleurs, c'est « à cause de ».
Pour ceux qui les exploitent, c'est « grâce à ».

--
Ubuntu,

Le Magicien

[Valcarus]

Sh.Mandrake a écrit:

Certes, mais c'est _vous_ qui écrivez:

"Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État".

On sait dans quel camp vous êtes, maintenant. ;-)

[Valcarus]

joye a écrit:

À propos des vieux scnocks, n'oubliez pas les schnockesses comme
Arlette Laguillier, qui a été candidate à 4 présidentielles
consécutives de 1974 à 1995.

Une grande inclusiviste avant l'heure. Ses speeches débutaient
usuellement par "travailleuses, travailleurs" comme ici:

https://www.youtube.com/watch?v=fViHry4Rilk

En moins de 30 secondes, elle arrive à placer 7 fois "travail" en
plusieurs déclinaisons (travailleuse / travailleur / travail).

Hélas, elle craque à la fin en parlant "au nom des travailleurs",
oubliant les travailleuses.

Et c'est ainsi qu'elle a perdu.

[Valcarus]

Valcarus a écrit:

> À propos des vieux scnocks

schnocks

[Hibou]

Le 27/11/2021 à 07:48, Valcarus a écrit :
>
> À propos des vieux scnocks, n'oubliez pas les schnockesses comme Arlette
> Laguillier, qui a été candidate à 4 présidentielles consécutives de 1974
> à 1995.
>
> Une grande inclusiviste avant l'heure. Ses speeches débutaient
> usuellement par "travailleuses, travailleurs" comme ici:
>
> https://www.youtube.com/watch?v=fViHry4Rilk
>
> En moins de 30 secondes, elle arrive à placer 7 fois "travail" en
> plusieurs déclinaisons (travailleuse / travailleur / travail).
>
> Hélas, elle craque à la fin en parlant "au nom des travailleurs",
> oubliant les travailleuses.
>
> Et c'est ainsi qu'elle a perdu.

Ah bon ? Ce n'était pas à cause de toute cette moche répétition ?

[BéCé]

Le 27/11/2021 à 09:06, Hibou a écrit :
> Le 27/11/2021 à 07:48, Valcarus a écrit :
>>
>> À propos des vieux scnocks, n'oubliez pas les schnockesses comme Arlette
>> Laguillier, qui a été candidate à 4 présidentielles consécutives de 1974
>> à 1995.
>>
>> Une grande inclusiviste avant l'heure. Ses speeches débutaient
>> usuellement par "travailleuses, travailleurs" comme ici:
>>
>> https://www.youtube.com/watch?v=fViHry4Rilk
>>

Et une faute grossière :

"mais je suis fière d'être ceux qui travaillent, de leurs mains..."

[Sh.Mandrake]

Le 27/11/2021 à 08:01, Valcarus a écrit :
> Sh.Mandrake a écrit:
>> Le 26/11/2021 à 07:35, Valcarus a écrit :
>>>
>>> Non, "grâce à" a une connotation positive, elle n'est pas de mise ici.
>>
>> Tout dépend tu point de vue.
>> Pour les travailleurs, c'est « à cause de ».
>> Pour ceux qui les exploitent, c'est « grâce à ».
>
>
> Certes, mais c'est _vous_ qui écrivez:>
> "Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État".

Non. Je rapporte ce qui a été écrit pas un(e) journaliste.

> On sait dans quel camp vous êtes, maintenant. ;-)

;-)

Z'êtes facétieux, vous !

--
Ubuntu,

Le Magicien

[Hibou]

Si l'on peut choisir son genre, schnock-schnockesse, on peut sûrement
choisir tout ça : singulier-pluriel, actif-inactif, ouvrier-intellectuel....

[BéCé]

Ce n'est pas ce que je critique. On ne peut pas être ceux qui font ceci
ou ne font pas cela. Elle est fière d'être DE ceux qui travaillent.

[Valcarus]

Sh?Mandrake a écrit:

> Le 27/11/2021 à 08:01, Valcarus a écrit :
>> Sh.Mandrake a écrit:
>>> Le 26/11/2021 à 07:35, Valcarus a écrit :
>>>>
>>>> Non, "grâce à" a une connotation positive, elle n'est pas de mise ici.
>>>
>>> Tout dépend tu point de vue.
>>> Pour les travailleurs, c'est « à cause de ».
>>> Pour ceux qui les exploitent, c'est « grâce à ».
>>
>>
>> Certes, mais c'est _vous_ qui écrivez:>
>> "Mais cela peut se faire grâce à l'hypocrisie de l'État".
>
> Non. Je rapporte ce qui a été écrit pas un(e) journaliste.

Ah non, c'est votre texte à vous. Je doute que lea journaliste était
dans l'état d'esprit du "grâce à".

>> On sait dans quel camp vous êtes, maintenant. ;-)
>
> ;-)
>
> Z'êtes facétieux, vous !

Oui. :-)

[Sh.Mandrake]

Le 27/11/2021 à 15:06, Valcarus a écrit :
>
> Ah non, c'est votre texte à vous. Je doute que lea journaliste était
> dans l'état d'esprit du "grâce à".

ÀMHA, on peut très bien être contre quelque chose et utiliser « grâce à
» pour indiquer que la chose se produit à la faveur de ce qui suit.


--
Ubuntu,

Le Magicien

[Valcarus]

BéCé a écrit:

Le "de" est-il oublié ou seulement à peine audible ?
Je laisse à Arlette le bénéfice du doute, d'autant plus qu'à force de
dire "travail, travailleuse, travailleur" près de 360 fois par jour,
elle a pu acquérir une souplesse glottique qui lui permet d'avaler
certaines syllabes avec la même aisance que la progression d'un char
T-90 aux plus grandes heures des parades moscovites.

En revanche, pour le "qui travaillent de leurs mains"...Elle était
dactylo au Crédit Lyonnais. Ouais...

[Hibou]

Le 27/11/2021 à 12:12, BéCé a écrit :
>
> Ce n'est pas ce que je critique. On ne peut pas être ceux qui font ceci
> ou ne font pas cela. Elle est fière d'être DE ceux qui travaillent.

OK.