Deux possibilités :
1° - Le rapport avec la ville la ville et la politesse.
2° - Le rapport avec la politesse.
Plus probablement le 2° selon l'expression citée.
Urbain, aine - adj.
. 1725; h. 1354; lat. urbanus « de la ville (Urbs, Rome) »
1¨ Antiq. De Rome.
2¨ (v. 1768) Qui est de la ville, des villes (opposé à rural). Þ aussi
rurbain. Transports urbains. Éclairage, chauffage urbain. Populations
urbaines. Communauté urbaine. « l'imprécis grandiose des horizons
urbains » (Larbaud) . Paysages urbains. - Géogr. (En France) Commune
urbaine, comprenant une agglomération urbaine de plus de 2 000 habitants
(opposé à commune rurale). Démographie, sociologie urbaine.
3¨ Littér. Qui témoigne, fait preuve d'urbanité. Un homme très urbain.
Urbanité n. f.
. 1370; lat. urbanitas, de urbanus « de la ville, qui a les qualités de
l'homme de la ville »
1¨ Politesse où entre beaucoup d'affabilité naturelle et d'usage du
monde. Le « respect d'autrui et de soi-même qui s'appelle d'ailleurs, à
juste titre, l'urbanité » (Giraudoux).
2¨ Caractère de ce qui a rapport à la ville. « des capitales
tentaculaires, des phénomènes d'urbanité comme en Indonésie »
(Grainville).
On avait déjà, je crois eu l'occasion de gloser sur l'idée de civilisation
que notre langue attache à la ville et, à contrario, celle de grossièreté
qu'elle attache à la campagne. Préjugé qui s'est plus d'une fois démenti...
Ignorant ou grossier:
- vilain, vilenie (de la villa = ferme)
Poli:
- urbain, urbanité
- civil, civilité
Mais la culture, n'est-ce pas dans les campagnes qu'on la pratique? Notre
langue n'est pas toujours logique.
Pour ajouter aux préjugés de caste:
- vulgaire (du peuple)