Il y a des choses qui dépassent vraiment ce qu'un être humain peut supporter.
Je parle du comportement de certains profs de prepa scientifique, qui
n'hesitent pas à se montrer de façon indigne envers des eleves. Ces
comportement passent par le mépris de l'éleve n'ayant mal assimilé son cours,
ou qui ne se souvient pas d'une formule en séance de colle. Le chatiment est
stéréotypé: réflexions d'une noirceur extreme, du genre "vous être nul, vous
n'avez rien à faire ici en prepa"ou "vous être bon à rien, sortez!". Reflexions
insupportables lorsque c'est répété plusieurs fois durant la colle, mélangés à
des agacements gestuels. En classe entiere cette dégradation, car ce mot en
vaut bien la peine, a aussi son droit: envoyer un eleve au tableau faire un
exercice, ne l'aidant pas mais en l'enfonçant. Il y a des insultes dont je cite
une" tu fais l'exo que je te donne et tu fermes ta gueule!" Je ne connais pas
bien la loi dans tout ça, mais pensez vous que c'est est raisonnable? Nous
avons tous 18, 19 ou 20 ans, nous avons tous été tres brillant durant notre
parcours scolaire, nous n'avions jamais été nuisibles à la société, et est ce
que nous avons merité celà? Oui je sais on va nous dire:" vous serez demain
l'elite de la societé, vous serez financierement comfortable et socialement
reconnu, celà se construit et pour instant vous n'y êtes pas encore, donc vous
allez chier pendant ces 2 ou trois ans." Mais hélas je doute que celà ne marche
plus. ça ne marche plus de traiter les eleves comme ça dans le but qu'ils
integrent l'X. ça ne marche plus de pensez qu'il y a des effets positifs. Tout
ce que celà nous fait ressentir maintenant, c'est de la tristesse, de la
colère, de l'injustice, parfois même jusqu'au mépris de soi même, si l'on tombe
haivement dans les propos de ces profs. Et l'extreme peut arriver, anéantissant
une personnalité, détruisant une vie. Nous avons il est vrai choisi cette voie,
nous avons été volontaires pour venir en prepa, parce qu'on aime telle ou telle
matière, parce qu'on veut devenir ingenieur ou chercheur, parce que qu'on veut
vivre heureux plus tard... Mais ce n'est pas une justification pour nous
affliger ces épines, car nous avons nous aussi, une dignité.
Il existe aussi, bien que personne ne veuille en parler, des discriminations en
classe de prepa. Il y a des preferences, subtiles sans doute, que le professeur
accorde à certains de ses eleves, discrimination basant sur sans doute beaucoup
de facteurs, selon les profs. On explique plus, et mieux à certains et à
d'autres moins parfois même avec lassitude . Et pour redoubler sa deuxieme
année, il vaut mieux avoir une "bonne relation" avec les profs. Ceci revient à
dire: "tu encaisses et tu te la fermes"
Hier, un eleve de ma classe ne supportant plus les remarques d'un
colleur(remarques faisant partie du champ lexical illustré plus haut) a quitté
la salle en claquant la porte. Et cematin il a du aller presenter ses excuses
au prof concerné, et se fait tiré les oreilles par la prof de math. "Si vous
voulez que les colleurs vous respecte, alors commencez d'abord à les respecter
vous" Laissez moi rire? Croyez vous que nous on ne respecte pas les colleurs?
Pensez vous qu'en venant à une colle on une raison de se montrer arrogant,
déplacé envers un colleur? Nous sommes là pour faire un exercice posé par le
colleur, avec les capacités limitées que nous avons, avec des principes comme
le respect d'autrui...
Tout celà est bien triste, pour nous et pour l'education nationale.
Au concours c'est pareil : il y a des examinateurs dans leurs bons jours
et des tueurs, et tout ce qu'il y a au milieu, y compris celui qui n'en
a rien a foutre.
Comme il vaut mieux etre pret quand ca ne coute rien (en prépa) que
d'avoir des surprises le jour des oraux, avoir des colleurs chiants est
un mal nécessaire.
Et dans tous les cas, le meilleur moyen d'avoir la paix est de ne pas
laisser l'initiative au colleur/prof. Si l'élève perd l'initiative, il a
perdu.
Et enfin au final, l'expérience des colles ca sert toujours, ne serait
ce que pour s'exprimer et faire passer ses idées.
--
Xavier Henner
Je persiste... Ce genre de comportements extremes est MARGINAL, même si il
ne faut pas s'attendre à recevoir des félicitations toutes les 2 minutes en
prépa...
> Je ne veux pas repartir sur les prépas mais je redit que je ne pas
> certain qu'elles soient vraiment utiles et que dans beaucoup de cas on
> peut s'en passer
Je ne parlerai pas pour les autres, mais simplement pour moi... Ce que j'ai
appris en prépa, je ne l'aurais jamais appris dans d'autres conditions,
c'est-à-dire que jamais je n'aurais pu ingurgiter tous ces théorèmes, tous
ces concepts, tous ces phénomènes physiques, toute cette accumulation de
connaissances dans un autre environnement, forcément moins stimulant. Je
considère donc que la prépa n'est pas inutile. Pour juger un système, il
vaut peut-être mieux être passé dedans, non ? Au fait, je conçois
tout-à-fait que des gens puissent ne pas s'y plaire et préfèrent bosser
seuls à leur rythme. C'est leur choix, leur manière de travailler. Mais pour
ceux dans mon genre qui ont besoin d'un "coup de pied dans le ..." pour s'y
mettre, la prépa est un plus assez énorme...
--
Mot
PS : you have to remove "_ANTISPAM_" and ".invalid" in my e-mail address
Tu veux dire qu'il font cours a poil?
> Zap
Tiens... Tiens...
Et bien si tu veux être chercheur.. Un bon conseil :
Passe à l'Université... Licence DEA Thèse...
Ici, on ne cherche pas à couler les étudiants...
Simplement à leur donner une culture...
Ceux qui bossent réussissent.
Ceux qui ne bossent pas se plantent.
point barre
A l'Université il n'y a pas à donner le sens de l'humilité (par les colles) dans
les prépa ou celui de cette pseudo-camaraderie (par le bizutage/usinage/singeries
rituelles) dans les Ecoles...
> Tout celà est bien triste, pour nous
Ca je veux bien le croire
> et pour l'education nationale.
L'EN n'a rien a voir dans ce genre de choses...
Ce ou ces intervenants agressifs de colle ne sont peut-être même pas de l'EN...
Condoléances pour cette mauvaise orientation...
JMS (Universitaire et fier de l'être)
Remarque intéressante. Tu le connais personnellement ou c'est juste une
affirmation gratuite, histoire de lui remonter le moral ?
> ils ne sont pas là pour te faire plaisir, mais pour t'apprendre à ne pas
te
> la péter, à rester toujours humble, et à ne surtout pas prendre la grosse
> tête !
> Et je trouve plutôt normal que l'on ne soit pas encensé en prépa mais
plutôt
> qu'on nous en fasse un peu baver !
Ce qui ne les oblige pas à insulter les élèves pour parvenir à ce résultat.
En gros, on dirait que vu qu'ils ont subi ça quand eux-mêmes étaient en
prépa (pour ceux qui y étaient, mais c'est quand même une majorité), ils se
vengent sur la nouvelle génération, ou alors ils trouvent que c'est la bonne
méthode.
Une colle où on n'arrive pas à avancer c'est suffisamment désagréable comme
ça pour ne pas avoir à subir en plus les remarques désobligeantes du
colleur.
> et accepte sans rechigner les épreuves qu'on t'imposes !
Oui, et puis en rentrant chez toi rammasse quelques orties histoire de
pouvoir te flageller de ne pas avoir été un bon garçon...
> Je pense que les profs que tu côtoies vu qu'ils sont devenus profs en
prépa
> ne sont pas complètement cons et ne font pas preuve de remarques
> irrespectueuses sans fondement !
On peut être très con même avec un haut niveau d'étude, c'est totalement
décorrélé.
Olivier
Savez vous seulement de quoi vous parlez?
Les colles sont, dans 90% des cas, des moments de travail
particulièrement productif, et dans un bon tiers des cas, une sorte de
cours particulier. Le cas cité dans l'article initial est évidemment
rarissime et ne peut que cesser très rapidement, s'il existe vraiment et
si l'élève concerné le signale à l'administration.
Je ne connais aucun de mes anciens élèves en école d'ingénieur (après 16
années d'enseignement en prépa) qui ait eu quelque expérience
désagréable que ce soit en école d'ingénieur.
Même les bizutages encore pratiqués (Arts et Métiers - ne concernent pas
ou peu la filière ou j'enseigne) ne se comparent sans doute que
modestement à des bizutages toujours en vigueur.. en fac de médecine. Si
on veut relancer une guégerre débile, il y a de quoi faire.
Enfin, histoire de mettre aussi un point-barre: environ 90% des élèves
entrés en prépa en ressortent diplômés à bac+5. Moralité: en prépa, on
veut faire réussir les étudiants, et on y arrive facilement, car ils ont
de bon niveau au départ, volontaires, et bien encadrés.
PR / Sc. Phys., MP*
Bravo, Houra, Splendide, Magnifique!!! On ne peut s'empecher de
manifester sa joie devant un si puissant et en même temps subtile
mélange de force de caractère, d'ambition et d'intelligence...
Ce post, comme, et moins que, beaucoup d'autres sur ce thread, est
inacceptable!
Comment pouvez-vous accepter des comportements violents ou
dégradants sous prétexte qu'on y sera confronté un jour? Je garde mon
calme et je me retiens de vous insulter, ces raisonnements provoque un
nivellement par le bas des comportements humains!!!
Si les brimades en prépa préparent au brimades aux concours, les
brimades aux concours préparent aux brimades dans la vie
professionnelle... pourquoi ne pas brimer les élèves au lycee pour les
preparer a la prepa, au collège pour les preparer au lycee, au collège
pour les preparer au lycee et AINSI DE SUITE JUSQUE A LA CRECHE!!!
Et puis tant qu'on y ai les agressions dans la rue, les viols, le
harcèlement sexuel, la drogue, les accidents de la route, les
meurtres, le racisme... ça existe aussi!!! Allons au bout des choses
je propose que les enseignant et les parents commencent a entrainer
les enfants à encaisser tout ça dès leur naissance!!! ça serait
pédagogique des tournantes de profs sur des gamines de 6 ans en
banlieue, non? On pourrait aussi faire des crash test en condition
réelles avec le bus de l'école, c'est bien ça aussi...
J'espère que vous vous rendez compte de la médiocrité de votre
raisonnement!!!
Ces comportement sont inacceptables quelque soit le lieu, les
circonstances, l'âge des victimes!
Quid des dégâts collatéraux? Echec scolaire, depressions, anorexie,
boulimie, violence, insomnie, et parfois helas suicide! Ces élèves
était inapte à la vie, recalle au grand concours de la sélection
naturelle moderne?
Et si on prenait le problème à l'envers et qu'on commençait par ne
pas tolérer ces comportement en entreprise, puis dans le supérieur,
puis au lycee, puis au collège... Ca ne vous semble pas un peu plus
humain, non.
Je ne nie pas que ces comportements existent en entreprise ou
ailleurs, mais je pense qu'on devrait plutot s'employer à les
combattre au lieu d'entrainer les eleves a les subir! Dire que quelque
part ça peut aider d'avoir souffert je veux bien. Dire que c'est
normal je refuse catégoriquement. Après tout si les élèves sont formé
a la violence et aux humiliations pourquoi ne pas les légaliser dans
le monde du travail. Mieux on pourrait valoriser ça par des diplômes,
comme ça on pourrait mettre des choses originales sur le CV: "j'ai un
master de résistance à la torture mentale", impressionnant non?
Quand à l'argument qui consiste à dire que ces brimades ont pour
but d'eviter que les eleves prennent la grosse tête, c'est encore plus
stupide. Depuis le collègue ont vous explique que le bac S, c'est
l'élite. En école d'ingé même les profs de sport vous qualifie d'elite
de la nation. Alors c'est vraiment pas la peine de se donner tant de
mal à détruire les élèves en prépa. Il suffirait de ne pas leur filer
la grosse tête avant et après la prépa...
Je me permet aussi de mettre à mal l'idée qui consiste à dire que
ces comportements en prépa servent à tirer le meilleur des élèves, je
réponds que ça n'a rien à voir. Si effectivement la peur de
l'humiliation permet à certains génie légèrement fainéant de se mettre
au boulot, quid des autres? Quid de ceux que la peur paralyse? Quid de
ceux qui font déjà de leur mieux? Désolé les prépa ne sont adaptée
qu'aux génie fainéant pour vous ça sera echec, dépression, ou suicide
bonne journée...
Sur ce bon courage à tous les élèves de prépa et d'ailleurs qui
subissent ces comportements. Le seul moyen de lutte, et il n'est pas
sans risque, est la solidarité et les revendications collectives... Un
seul conseil, ne vous laissez pas détruire. Cassez-vous en fac ou en
DUT, il sera toujours de temps d'atteindre le niveau ingénieur plus
tard. Au pire le CNAM (cours du soir) est une formation bien reconnue
(donc bien payée) par les entreprises...
Bon courage...
Vincent.
> Les colles sont, dans 90% des cas, des moments de travail
> particulièrement productif,
Je confirme... J'ai ENORMEMENT appris grâce aux colles. Et, quand je dis
"appris", je ne parle pas tant de math, physique ou autre que de
techniques d'oral, de bagout, de controle.
En terminale, j'étais un orateur pitoyable, nerveux, ayant du mal quand je
connaissais mal le sujet. Depuis la taupe, je peux tenir le crachoir sur
n'importe quel sujet sur lequel je ne connais pratiquement rien, et de
façon très naturelle et aisée ;-)
J'ai aussi appris ainsi à me débrouiller avec mes connaissances pour
combler mes lacunes et arriver néanmoins à un résultat.
Quant à l'aspect "violent" de certains (rares) profs ou colleurs, je peux
comprendre qu'on puisse être choqué, et trouver cela inadmissible. Mais il
est vrai que, comme l'a dit un autre contributeur, c'est un apprentissage
de ce que tu es quasi-certain de trouver un jour dans ta vie
professionnelle. Personnellement, ça ne m'a jamais dérangé, j'ai appris
(ou c'est naturel, je ne sais pas) à laisser les cris, les insultes ou
équivalents glisser sur moi.
Ca ennervait beaucoup le prof de math de spé, de me voir sourire alors
qu'il m'engueulait... C'est toujours celui qui reste calme qui a le contrôle !
--
Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
> En terminale, j'étais un orateur pitoyable, nerveux, ayant du mal quand
> je connaissais mal le sujet. Depuis la taupe, je peux tenir le crachoir
> sur n'importe quel sujet sur lequel je ne connais pratiquement rien, et
> de façon très naturelle et aisée ;-)
>
> J'ai aussi appris ainsi à me débrouiller avec mes connaissances pour
> combler mes lacunes et arriver néanmoins à un résultat.
Tiens, j'en profite pour caser une anecdote (ça détend, les anecdotes) :
le plus beau compliment que j'estime avoir reçu venait d'un prof de fac
(que j'avais aussi en école d'ingé), et qui m'a dit d'un ton amusé, à la
fin d'un oral : "vous êtes un roublard, monsieur Vuichard".
Je faisais une licence en cumulatif, et il y avait une grosse différence
de méthode entre l'universtité et l'école : en première année d'école
d'ingé, nous avions beaucoup de matières et les examens n'étaient pas axés
sur le cours mais sur son application (nous avions le droit d'avoir nos
notes), alors qu'en licence, il y avait nettement plus de questions de cours.
Lors de cet oral de licence, j'avais besoin d'une formule, que je ne
connaissais pas. Ou plutôt, je connaissais vaguement sa forme, mais pas
précisemment les différents éléments. Donc j'ai "reconstruit" la formule.
Pas en refaisant la démo (ça aurait été trop long), mais en la
construisant morceau par morceau : c'est un quotient, il doit y avoir tel
élément en haut, forcément, tel en bas, celui là aussi en haut, au carré
sans doute, puis un facteur 1/2 parce que ça vient d'une intégrale, on
rajoute ça en bas pour avoir la bonne unité de mesure, et voila, ça doit
être bon... Et, effectivement, ça l'était. J'avais reconstruit une formule
avec 6 ou 7 éléments différents entièrement au feeling et sans erreur.
Je doute que j'aurais pu faire un truc comme ça sans l'entrainement des
colles en prépa...
> Oui je sais on va nous dire:" vous serez demain
> l'elite de la societé, vous serez financierement comfortable et
socialement
> reconnu, celà se construit et pour instant vous n'y êtes pas encore, donc
vous
> allez chier pendant ces 2 ou trois ans."
Non, je te dirai pas ça parce que je ne pense pas que le destin de l'eleve
de prépa
de base soit de faire parti de l'élite de la société. ça me rappelait un
reportage
sur le lycée henry 4 ou on voyait un élève de prépa qui disait ça, qu'il
faisait
parti de l'élite de la société ! Enfin, effectivement ça dépend ou commence
l'élite.
> Il existe aussi, bien que personne ne veuille en parler, des
discriminations en
> classe de prepa. Il y a des preferences, subtiles sans doute, que le
professeur
> accorde à certains de ses eleves
j'ai jamais rencontré non plus d'injustice en prépa. ça m'embete de dire de
telles banalités
mais les injustices ce sera plutot dans ta vie professionnelle que tu les
rencontreras.
> Hier, un eleve de ma classe ne supportant plus les remarques d'un
> colleur(remarques faisant partie du champ lexical illustré plus haut) a
quitté
> la salle en claquant la porte.
il s'appelle pas Georges-Alain ton copain ???
> > A l'Université il n'y a pas à donner le sens de l'humilité (par les colles) dans
> > les prépa ou celui de cette pseudo-camaraderie (par le bizutage/usinage/singeries
> > rituelles) dans les Ecoles...
> [zip]
> > JMS (Universitaire et fier de l'être)
>
> Savez vous seulement de quoi vous parlez?
Oui...
> Les colles sont, dans 90% des cas, des moments de travail
> particulièrement productif, et dans un bon tiers des cas, une sorte de
> cours particulier.
C'est ce que cela DOIT être à 100%...
> Le cas cité dans l'article initial est évidemment
> rarissime et ne peut que cesser très rapidement, s'il existe vraiment et
> si l'élève concerné le signale à l'administration.
Apparement l'administration du 1er intervenant a agi... Peut-être pas dans le sens
voulu...
> Je ne connais aucun de mes anciens élèves en école d'ingénieur (après 16
> années d'enseignement en prépa) qui ait eu quelque expérience
> désagréable que ce soit en école d'ingénieur.
Peut-être trouve-t-il cela un peu puéril finalement... :-)
>
> Même les bizutages encore pratiqués (Arts et Métiers - ne concernent pas
> ou peu la filière ou j'enseigne) ne se comparent sans doute que
> modestement à des bizutages toujours en vigueur.. en fac de médecine.
Les présidents des université pluridisciplaires s'efforcent d'y mettre le hola...
Il y a une loi, elle doit être appliquée... Partout...
> Si on veut relancer une guégerre débile, il y a de quoi faire.
> Enfin, histoire de mettre aussi un point-barre: environ 90% des élèves
> entrés en prépa en ressortent diplômés à bac+5. Moralité: en prépa, on
> veut faire réussir les étudiants, et on y arrive facilement, car ils ont
> de bon niveau au départ, volontaires, et bien encadrés.
Si les promos d'élèves qui entrent en prépa allait à l'université, je vous parie que le
résultats en DEUG 1ere année serait de 100%, et qu'il serait même possible de faire le
programme des deux années de DEUG en 1 seule année...
:-)
Vous savez très bien :
que nous n'avons pas les mêmes "clientèles",
que les bacheliers brillants sont poussés depuis leurs lycées avec prépa à aller vers
les prépa..
que les bons bacheliers sont incités à aller en IUT s'ils ne peuvent accéder aux
prépa...
et que ceux qui auraient dû aller en IUT se retrouvent sur les bancs de la fac...
Le monde du supérieur marche sur la tête depuis 30 ans...
Cordialement
JMS
> Quant à l'aspect "violent" de certains (rares) profs ou colleurs, je peux
> comprendre qu'on puisse être choqué, et trouver cela inadmissible. Mais il
> est vrai que, comme l'a dit un autre contributeur, c'est un apprentissage
> de ce que tu es quasi-certain de trouver un jour dans ta vie
> professionnelle. Personnellement, ça ne m'a jamais dérangé, j'ai appris
> (ou c'est naturel, je ne sais pas) à laisser les cris, les insultes ou
> équivalents glisser sur moi.
C'est bien vous êtes passé dans le moule...
:-)
Certains plus fragiles ne supportent pas...
L'université les acceptent en inscriptions tardives...
Quand j'étais responsable pédagogique du DEUG SV1, tous les ans vers Novembre
arrivaient 2 ou 3 étudiant(e)s ayant callé en MathSupBio...
> Ca ennervait beaucoup le prof de math de spé, de me voir sourire alors
> qu'il m'engueulait... C'est toujours celui qui reste calme qui a le contrôle !
Vi... J'ai ainsi beaucoup connu la salle de permanence... Moi j'étais éjecté...
C'était pas en Prépa évidemment, mais c'était tout comme...
JMS
Oui mais non. Je peux vous le dire car l'élève en question c'est moi
et je n'ai pas dit ça. J'ai dit "une forme d'élite" et mon blabla
bourdieusien explicatif qui suivait a été coupé au montage. Ce que je
voulais dire, c'est juste cette tautologie complète que, à partir du
moment où vous êtes sélectionné, vous êtes une élite (du latin
"eligere", choisir). De toutes façons, vu les matières et les
connaissances concernées (en khâgne), ça se résume à dire que vous
lisez plus de bouquins par an que ce que beaucoup de personnes lisent
dans leur vie. C'est un peu limité pour être l'élite de la société.
Le sous-entendu "les prépas sont des 37EEt et tous les autres
étudiants de misérables lamerz" n'existait absolument pas dans mon
propos originel. Mais bon, les explications pipo-bourdieusiennes, ça
ne passe pas à la télé.
--
Marie-Lan Nguyen
Alussinan, l'internette que ça fout la trouille
<http://www.alussinan.org/>
> Oui mais non. Je peux vous le dire car l'élève en question c'est moi
Ah bon ???? Quelle coincidence, j'avais deux images des prépas littéraires
l'une d'elle donnée par cette fille du reportage et l'autre donnée par la
representante
de l'ens (adepte d'emacs) sur fr.education.superieur. Et il se trouve qu'il
s'agissait
d'une meme personne !
il faudrait que je revoie ce reportage.
> Patrick Vuichard a écrit :
>
> >Personnellement, ça ne m'a jamais dérangé, j'ai appris
> >(ou c'est naturel, je ne sais pas) à laisser les cris, les insultes ou
> >équivalents glisser sur moi.
>
> C'est bien vous êtes passé dans le moule...
> :-)
Je suppose, oui...
> Certains plus fragiles ne supportent pas...
C'est bien là qu'est le problème. Et sont-ils moins qualifiés pour autant
? Je ne crois pas...
> L'université les acceptent en inscriptions tardives...
> Quand j'étais responsable pédagogique du DEUG SV1, tous les ans vers
> Novembrearrivaient 2 ou 3 étudiant(e)s ayant callé en MathSupBio...
Ils n'étaient pas inscrits en cumulatif ?
> >Ca ennervait beaucoup le prof de math de spé, de me voir sourire alors
> >qu'il m'engueulait... C'est toujours celui qui reste calme qui a le
> contrôle !
>
> Vi... J'ai ainsi beaucoup connu la salle de permanence... Moi j'étais
> éjecté...
Hein ? Parce que tu étais resté calme ?
> Ils n'étaient pas inscrits en cumulatif ?
Non... On avait l'habitude... Et la Présidence autorisait ces inscriptions...
>
> > Vi... J'ai ainsi beaucoup connu la salle de permanence... Moi j'étais
> > éjecté...
>
> Hein ? Parce que tu étais resté calme ?
J'ai pas gardé le pq, mais j'ai eu 3 heures de colle au bahut pour "sourire
ironique"...
JMS
> Certains plus fragiles ne supportent pas...
> L'université les acceptent en inscriptions tardives...
> Quand j'étais responsable pédagogique du DEUG SV1, tous les ans vers
> Novembre arrivaient 2 ou 3 étudiant(e)s ayant callé en MathSupBio...
>
Et il y a combien d'étudiants en DEUG qui arrêtent après un an ?
--
Nono Le Rouje/RBC
`All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die.'
>> Les colles sont, dans 90% des cas, des moments de travail
>> particulièrement productif, et dans un bon tiers des cas, une sorte
>> de cours particulier.
>
> C'est ce que cela DOIT être à 100%...
Cite moi un seul endroit (prépa, université, grande école, école, ...) où
tous les cours correspondent à 100% à ce qu'ils devraient être?
90%, je trouve ça déjà pas si mauvais....
> Si les promos d'élèves qui entrent en prépa allait à l'université, je
> vous parie que le résultats en DEUG 1ere année serait de 100%, et
> qu'il serait même possible de faire le programme des deux années de
> DEUG en 1 seule année...
Ca, j'en suis pas aussi sûr..Le suivi très poussé en prépa (dans les bonnes
prépas, bonnes au sens pédagogique du terme) évite aux élèves de se
retrouver trop livrés à eux-mêmes.
En université, il me parait plus facile de perdre pied rapidement
(absentéisme, manque de travail,...), au moins au niveau du DEUG.
Sophie
> J'ai pas gardé le pq, mais j'ai eu 3 heures de colle au bahut pour
> "sourire ironique"...
Mouarf ! Il y a des profs qui n'ont pas peur du ridicule...
> > L'université les acceptent en inscriptions tardives...
> > Quand j'étais responsable pédagogique du DEUG SV1, tous les ans vers
> > Novembre arrivaient 2 ou 3 étudiant(e)s ayant callé en MathSupBio...
> >
> Et il y a combien d'étudiants en DEUG qui arrêtent après un an ?
En Deug STU1 : 2 sur 20 l'année passée,
mal orientée >>> 1 fille est partie en ecole privée pour faire du cheval et
l'autre en socio...
Echec à la fin de l'année 3/18 >>> 15 reçu sur 20 au total
En Stu2 : 100 % de réussite et l'année précédente aussi...
Ca se sait... Cette année il y a 32 inscrits en STU1 dont les 3
redoublants...
Mais il y a un mauvais rapport H/E, le président de l'université a voulu
fermer la filière... Il faut devenir rentable...
En Deug SV1 : réussite environ 58% ... après les deux sessions...
En SV2 : 85 à 90 % suivant les années
C'est l'hécatombe en SV1 CAR nous devons prendre en Deug (pour des filières
longues) des étudiants qui auraient du faire un IUT (filières courtes,
numéros clausus, encadrement pour important, volume horaire plus important
aussi par année, pédagogie plus second degré)...
Au fait, question idiote : combien ca coûte l'inscription en prépa ???
JMS
> Au fait, question idiote : combien ca coûte l'inscription en prépa ???
>
Pas grand chose, de mémoire. autant qu'en fac ?
> > Si les promos d'élèves qui entrent en prépa allait à l'université, je
> > vous parie que le résultats en DEUG 1ere année serait de 100%, et
> > qu'il serait même possible de faire le programme des deux années de
> > DEUG en 1 seule année...
>
> Ca, j'en suis pas aussi sûr..Le suivi très poussé en prépa (dans les bonnes
> prépas, bonnes au sens pédagogique du terme) évite aux élèves de se
> retrouver trop livrés à eux-mêmes.
Cite moi UNE prépa où il y a 300 étudiants dans un Amphi...
où le MdC fait 20 ou 30 fois le même Tp en 15 jours
Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un étudiant de
SVT...
Une colle est payée environ 100 Euros à l'intervenant...
Avec le cout de 3 colles j'organise une sortie de travail pour 25 ou 30
étudiants en STU...
et comme je n'ai pas ce pognon, l'anne prochaine je vais être obligé de ne pas
faire ce qui est officiellement au programme...
A l'université nous travaillons sur de gros effectif, le suivi individuel est
quasi impossible pour les Deug...
> En université, il me parait plus facile de perdre pied rapidement
> (absentéisme, manque de travail,...), au moins au niveau du DEUG.
L'absenteisme vient justement de ceux qui
1) N'auraient JAMAIS été pris en prépa
2) N'aurait pas du faire un Deug mais un IUT
Quand au manque de travail, contrairement à certains,
je donne du boulot à mes étudiants, à faire ... ensuite je le corrige... et je
note...
JMS
Moi, je me rappelle que le prof de math conseillait fortement aux "futurs
ingénieurs" de s'inscrire en prépa, voie royale mais difficile... :-)))
Vue mes note en maths, je suis allé à la fac... Et je m'en suis bien trouvé...
:-))
JMS
>
>
> Sophie
> Jean-Marc SUZZONI wrote:
>
> > J'ai pas gardé le pq, mais j'ai eu 3 heures de colle au bahut pour
> > "sourire ironique"...
>
> Mouarf ! Il y a des profs qui n'ont pas peur du ridicule...
Certain n'avaient pas encore bien assimilé mai 1968
JMS
> Nono Le Rouje / RBC a répondu :
>
>> > Si les promos d'élèves qui entrent en prépa allait à l'université,
>> > je vous parie que le résultats en DEUG 1ere année serait de 100%,
>> > et qu'il serait même possible de faire le programme des deux années
>> > de DEUG en 1 seule année...
>>
>> Ca, j'en suis pas aussi sûr..Le suivi très poussé en prépa (dans les
>> bonnes prépas, bonnes au sens pédagogique du terme) évite aux élèves
>> de se retrouver trop livrés à eux-mêmes.
>
> Cite moi UNE prépa où il y a 300 étudiants dans un Amphi...
> où le MdC fait 20 ou 30 fois le même Tp en 15 jours
Je vois pas le rapport avec le fait que les étudiants de prépa, mis en
fac, auraient 100% de réussite...
> Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un étudiant
> de SVT...
Oui, et ?
Au vu des résultats, est-ce un mal ou est-ce un bien ?
> L'absenteisme vient justement de ceux qui
> 1) N'auraient JAMAIS été pris en prépa
Pourtant, l'absentéisme en école, après avoir intégré, c'est pas une
denrée rare...
> 2) N'aurait pas du faire un Deug mais un IUT
>
> Quand au manque de travail, contrairement à certains,
> je donne du boulot à mes étudiants, à faire ... ensuite je le
> corrige... et je note...
Tout le monde ne doit pas être comme toi...
Fonzy
"Jean-Marc SUZZONI" <jean-mar...@univ-angers.fr> a écrit dans le
message de news: 3DE62E1C...@univ-angers.fr...
> > Cite moi UNE prépa où il y a 300 étudiants dans un Amphi...
> > où le MdC fait 20 ou 30 fois le même Tp en 15 jours
>
> Je vois pas le rapport avec le fait que les étudiants de prépa, mis en
> fac, auraient 100% de réussite...
Non... J'enversai le Pb... Ok...
Les élèves de prépa, soyons honnêtes, sont les meilleurs post bac...
Ils réussiraient partout...
L'échec de Deug vient d'un taux d'encadrement lamentable...
> > Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un étudiant
> > de SVT...
>
> Oui, et ?
> Au vu des résultats, est-ce un mal ou est-ce un bien ?
C'est :
1) inégalitaire
2) et a la limite dégueulasse et je suis poli...
3) avec juste le même pognon, et le même taux d'encadrement, je suis capable
de faire réussir le moindre nullard (bac à 10,00) en Deug...
> > L'absenteisme vient justement de ceux qui
> > 1) N'auraient JAMAIS été pris en prépa
>
> Pourtant, l'absentéisme en école, après avoir intégré, c'est pas une
> denrée rare...
Evidemment, mes potes Prépa + Petites Ecoles d'Ing... m'ont raconté, : ils
ont décompressés pendant 3 ans....
>
> > 2) N'aurait pas du faire un Deug mais un IUT
> >
> > Quand au manque de travail, contrairement à certains,
> > je donne du boulot à mes étudiants, à faire ... ensuite je le
> > corrige... et je note...
>
> Tout le monde ne doit pas être comme toi...
Parmi les enseignants-chercheurs, je suis en effet infiniment plus enseignant
que chercheur... La faute à ... une révolution sur un autre continent... On
va dire comme çà...
JMS
> Avant d'aller voir ce qui se passait en Math Sup, j'ai fais un petit détour
> par Prépa Véto. Non seulement c'était le guerre avec les profs, mais aussi
> entre les élèves. Vu qu'il n'y a que 4 écoles en France, tout le monde était
> en concurrence, et je n'ai jamais vu une ambiance aussi pourrie que ça. Cela
> me fait donc doucement rire le fait que certaines personnes se plaignent de
> l'ambiance de Sup. Au moins, il y a une entre-aide entre les élèves...
Prépa véto...
Même moi je sais que c'est sans doute ce qu'il y a de pire en France comme
centre de formation...
peut-être même avant les Commandos de l'Air...
:-))))
JMS
> Au fait, question idiote : combien ca coûte l'inscription en prépa ???
De mon temps (il y a 15 ans), quasiment rien, voire rien du tout. A part
la sécu étudiant. Et les bouquins. Mais je ne me souviens pas de frais
d'inscription...
> Les élèves de prépa, soyons honnêtes, sont les meilleurs post bac...
> Ils réussiraient partout...
euh...
> L'échec de Deug vient d'un taux d'encadrement lamentable...
Pas seulement.
>> > Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un
>> > étudiant de SVT...
>>
>> Oui, et ?
>> Au vu des résultats, est-ce un mal ou est-ce un bien ?
>
> C'est :
> 1) inégalitaire
Et pourquoi faudrait-il que toutes les filières soient traitées de la
même manière ?
> 2) et a la limite dégueulasse et je suis poli...
> 3) avec juste le même pognon, et le même taux d'encadrement, je suis
> capable de faire réussir le moindre nullard (bac à 10,00) en Deug...
Ca, je suis très très loin d'y croire... De toutes façons, les objectifs
de la prépa sont "un peu" plus élevés que le DEUG (et heureusement)
> Parmi les enseignants-chercheurs, je suis en effet infiniment plus
> enseignant que chercheur... La faute à ... une révolution sur un autre
> continent... On va dire comme çà...
????
Tiens, au passage, quand je vois les cours faits par certains
enseignants-chercheurs... Il vaudraient mieux qu'ils restent à chercher,
ça ferait gagner du temps à pas mal de monde...
> >>Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un étudiant
> >>de SVT...
> >Oui, et ? >Au vu des résultats, est-ce un mal ou est-ce un bien ?
>
> C'est :
> 1) inégalitaire
Oui.
> 2) et a la limite dégueulasse et je suis poli...
Pourquoi ? Ce n'est que la conséquence normale de la sélection... Faut-il
arrêter certaines formations parce qu'elles coûtent cher ? Bien-sûr que
non, si elles sont utiles...
> 3) avec juste le même pognon, et le même taux d'encadrement, je suis
> capable de faire réussir le moindre nullard (bac à 10,00) en Deug...
Avec énormément d'argent, de temps et d'excellents profs, tu dois pouvoir
amener plein de gens jusqu'à bac + 4. Et alors ? Qu'est qu'on fait ensuite ?
Le secteur privé ne peut absorber qu'un pourcentage limité d'étudiants de
chaque branche. Ce qui est sensé déterminé le nombre d'étudiants à rentrer
dans la branche. Et certaines branches coûtent plus que les autres...
>
> > > Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un étudiant
> > > de SVT...
> >
> > Oui, et ?
> > Au vu des résultats, est-ce un mal ou est-ce un bien ?
>
> C'est :
> 1) inégalitaire
> 2) et a la limite dégueulasse et je suis poli...
Non, c'est élitiste. La filière est mieux traitée mais l'accès y est très
égalitaire.
Ce qui est marrant, c'est que si les élèves payaient à la hauteur de
l'encadrement fourni, d'autres diraient que c'est inégalitaire, une filière
de "fils à papa", de privilégiés, etc. La différence, c'est que là, ils
auraient raison.
Finalement, à la base, il y a une discrimination sur le critère du dossier
scolaire. J'aimerais que vous m'en citiez une moins déguelasse, de
discrimination.
Et puis, l'attribution de bourses de DEA et de thèses, là aussi sur le
dossier scolaire, ça vous choque pas? L'accès au 3e cycle (certainement
mieux pourvu que les 2 précédents) non plus?
Et pourtant, c'est connu qu'en plus d'avoir des bons résultats, il faut
tailler des pipes aux profs pour avoir les bons DEA, DESS and co.?
... mais ça, ça ne choque pas le monde universitaire, enfin moins que ce que
peut choquer la prépa...
> 3) avec juste le même pognon, et le même taux d'encadrement, je suis
capable
> de faire réussir le moindre nullard (bac à 10,00) en Deug...
>
Je n'en doute pas.
Fonzy
Bien, mais auriez-vous moins appris sans les humiliations et violences
verbales, si vous en avez subi???
Certes les colles sont utiles, j'ai déjà fait l'équivalent au lycée ou
dans le supérieur. C'est formateur sans les brimades. Avec, ça l'est
peut-être pour certains, ce qui est sûr c'est que c'est destructeur
pour d'autres.
Personnelement j'encaisse très bien ce genre de saloperies, c'est
probablement pour ça que je n'en suis pas souvent victime. Par contre
j'ai vu certaines personnes sortir de ce genre d'expérience
complètement désespérées, particulièrement des filles studieuses aux
faculté de comprehension peu élevées (il va de soi que je parle
statistiquement sur mon expérience et dans un contexte particulier...
pas de généralisation). Les profs qui s'adonnent à ce genre de plaisir
sadique savent très bien à qui ils ont affaire. Personnelement j'ai
été ammené à en accuser face à face mais publiquement deux profs
respectivement d'incompétence et de mensonge. A partir de là plus de
problèmes.
Helas pour diverses raison tout le monde ne peut pas le faire.
Plus probant j'ai passer 2 ans à provoquer un profs de cette espèce
(retard, absence, reponse ironique à ces comportements deplacés, ...)
et il n'a jamais osé me faire la moindre reflexion, mieux il me
surnotait. Alors que ce type faisait humiliait, le plus souvent
gratuitement, au moins une quinzaine de personnes par examen
(soutenance de projet, remises de notes...). C'est pour ça que je
m'employais à le remettre à sa place dès que possible, bien sûr pour
les oraux en petit groupe je ne pouvais rien faire, mais pour le reste
ça marchait pas mal...
Tout ça pour dire que nous sommes très inégaux face à ce genre de
personnage. Si pour certains ces profs ont, malgré eux, un impact
positif. Pour d'autres c'est catastrophique.
> Bien, mais auriez-vous moins appris sans les humiliations et violences
> verbales, si vous en avez subi???
Si tu lis correctement ce que j'ai écrit, tu constateras que je ne fais
pas le lien entre les deux problèmes. Je confirme que les colles sont
d'excellents outils d'apprentissage de l'oral, je ne parles pas du
problème des abus.
Mais, puisque tu soulèves le problème, oui, j'aurais moins appris !
Ah, ah, tu ne t'attendais pas à ça, je suppose ;-)
Ces "violences verbales", comme tu dis, m'ont appris à rester calme dans
des situations de crise. Ca ne les justifie pas pour autant, car ce n'est
que *mon* expérience.
> Tout ça pour dire que nous sommes très inégaux face à ce genre de
> personnage. Si pour certains ces profs ont, malgré eux, un impact
> positif. Pour d'autres c'est catastrophique.
Toutafé.
Non. Au contraire, et c'est bien ça leur problème et l'explication de
l'attitude de ces personnes là. Elle provient d'une frustration que
certains de ces professeurs ressentent car :
- Ils n'ont pas réussi à intégrer l'enseignement supérieur
- ou ils n'ont pas réussi à devenir enseignant-chercheur en université
- voire ils n'ont même pas réussi à obtenir un poste de PRAG dans le but de
commencer une thèse.
Et c'est en partie causé par le système global de l'enseignement supérieur
en France.
Les professeurs qui sont là par vocation et qui sont, je l'espère,
l'immense majorité, ont très certainement une attitude plus respectueuse et
respectable vis à vis de leurs étudiants.
C'est la frustration qui conduit à vouloir écraser des gens dont on sait
que la plupart vont aller là où vous n'avez jamais réussi à vous rendre.
--
Salutations,
Xavier Hugonet
d...@lsafrance.com
http://www.lsafrance.com/
>tard. Au pire le CNAM (cours du soir) est une formation bien reconnue
>(donc bien payée) par les entreprises...
Je confirme qu'il s'agit d'un des cursus les plus valorisés.
>Le cas cité dans l'article initial est évidemment
> rarissime
C'est de l'humour???
>et ne peut que cesser très rapidement, s'il existe vraiment et
> si l'élève concerné le signale à l'administration.
Ah oui c'est une blague, excellente. J'imagine le directeur du lycée
sur son beau destrier blanc, pourfendre le méchant colleur sadique.
Très drôle je me pisse dessus.
Je pense que le cas que l'administration que vous décrivez est
rarissime, elle.
En général la réponse de l'administration c'est au mieux "et oui c'est
pas toujours facile, mais bon il a son caractère.. c'est comme ça." et
au pire "comment osez-vous critiquez Mr X, vous feriez mieux de bosser
plutôt que d'espèrer qu'on vous plaigne!"
> Je ne connais aucun de mes anciens élèves en école d'ingénieur (après 16
> années d'enseignement en prépa) qui ait eu quelque expérience
> désagréable que ce soit en école d'ingénieur.
c'est possible que votre prépa soient très bien gérées, tant mieux.
Néanmoins je connais plusieurs personnes (de diverse prépa) qui ont
vus ou subis des comportements inadmissibles. D'ailleurs meme les
partisans du système qui ont posté ne nie pas cette réalité...
>
> Même les bizutages encore pratiqués (Arts et Métiers - ne concernent pas
> ou peu la filière ou j'enseigne) ne se comparent sans doute que
> modestement à des bizutages toujours en vigueur.. en fac de médecine. Si
> on veut relancer une guégerre débile, il y a de quoi faire.
D'accord pour dire que la fac n'est pas non plus parfaite,
spécialement pour le bizutage dans certaines filières.
> Enfin, histoire de mettre aussi un point-barre: environ 90% des élèves
> entrés en prépa en ressortent diplômés à bac+5.
Uniquement via la prépa ou aussi en la quitant avant et en empruntant
un autre chemin? Dans tous les cas il n'y a pas de quoi se relever la
nuit: les gens qui entrent en prepa sont très bon voir excellents et
il sont soutenues dans la démarche de poursuivre des études longues
par leurs parents. Si on considère ces paramètre je ne suis pas du
tout convaincu que la pédagogie de prépa soit à citée en exemple...
faisons entrer les mêmes élèves dans un autre système (école d'ingé à
"prépa" intègrée, genre INSA par exemple) et peut-être qu'on pètera
les 98%... ça ne prouve rien!
>Moralité: en prépa, on
> veut faire réussir les étudiants, et on y arrive facilement, car ils ont
> de bon niveau au départ, volontaires, et bien encadrés.
Toujours la même histoire, si on parlait du pourquoi des 10% d'echec
(ne pas reussir une formation bac+5 après une prepa est un echec ou
une erreur d'orientation).
Ahahaha !
Non mais franchement, tu es sérieux ?
Les profs en prépa sortent pour la plupart d'une ENS, donc déjà pour la
thèse, ils ont généralement pas de problème de financement. Etre prof en
prépa, c'est un choix, et c'est pas forcément un mauvais choix quand tu
regardes le nombre d'heures de présence en cours, l'intérêt intellectuel,
les élèves etc... Et puis au passage, la prépa, c'est de l'enseignement
supérieur...
Bon, je m'arrête là, ca n'en vaut pas la peine...
--
Mot
PS : you have to remove "_ANTISPAM_" and ".invalid" in my e-mail address
Non, je ne pense pas... Ou bien alors, j'ai fait de l'humour moi-aussi, et
ceci tout-à-fait inconsciemment...
J'étais dans l'une des plus grosse usine à prépas scientifiques (St Louis
pour ne pas la citer). une quinzaine de classes de Sup, une vingtaine de
classes de Spé, ca vous donne une bonne approxiamtion du nombre de profs, de
colleurs qui tournent autour. Je n'ai jamais entendu parler d'un prof ou
d'un colleur qui insultait les élèves...
un peu simpliste, un raisonnement manichéen appliqué au humain est
génaralement partiellement faux...
> > et pour l'education nationale.
>
> L'EN n'a rien a voir dans ce genre de choses...
Ils ont la bourse, le bâton, et sont conscient du phénomène: ils sont
responsables!
> Ce ou ces intervenants agressifs de colle ne sont peut-être même pas de >l'EN...
Certains le sont et ça ne change rien au problème.
> Condoléances pour cette mauvaise orientation...
> JMS (Universitaire et fier de l'être)
Je suis passer (passer est le terme approprié) et franchement il n'y a
pas de quoi faire le malin...
Avez-vous vu les enseignements en 1ère année? C'est la sélection par
l'ennui... et de l'aveu d'une prof de bio ça ne commence à s'améliorer
sensiblement qu'en license... Certe on est pas persécuté mais que de
temps perdu.
Et je ne parlerai même pas des facs de Médecine ou les élèves n'ont
même pas besoin des profs pour se faire persécuter!!!
Non, franchement, il ne faudrait pas trop la ramenée...
> c'est possible que votre prépa soient très bien gérées, tant mieux.
> Néanmoins je connais plusieurs personnes (de diverse prépa) qui ont
> vus ou subis des comportements inadmissibles. D'ailleurs meme les
> partisans du système qui ont posté ne nie pas cette réalité...
>
Des comportements franchement inadmissibles de la part de colleurs ou de
profs, je n'en ai ps vu en 3 ans de prépas et 2 lycées, ni entendu parlé...
Et idem pour d'autres prépas dont j'ai pu entendre parler par des potes..
donc ça ne doit pas être si courant que ça, ou nous n'avons pas la mêem
définition de ce qui est inadmissible de la part d'un colleur ou prof.
J'aurais dit deux à trois, mais c'est l'ordre de grandeur.
> Une colle est payée environ 100 Euros à l'intervenant...
> Avec le cout de 3 colles j'organise une sortie de travail pour 25 ou 30
> étudiants en STU...
Je n'ai jamais donné de colles, mais j'ai plutôt entendu que c'était
dans les 60 euros par heure, ce qui n'est pas extraordinaire. On
peut essayer de calculer combien sont payés les profs de fac (je vais
prendre un maître de conf débutant, à 2000 euros par mois) par heure de
cours (disons, par heure équivalent-TD): ils font 192 heures
équivalent-TD, et la moitié de leur salaire correspond à l'enseignement.
Ça fait 60 euros/heure de cours.
Bien sûr, ils consacrent (beaucoup) plus de 192h heures au total à
l'enseignement, mais donner une colle demande aussi de la préparation...
Donc ce qui fait que les colles reviennent cher, c'est que les groupes
sont petits (3 élèves), pas que le prof est trop payé.
Je suis d'accord pour tout le reste, qui explique d'ailleurs l'attrait
des prépas vu des terminales... Qui choisirait d'aller là oùil y a moins
de moyens ?
Encore une fois, il faut vérifier. L'heure de colle est payée entre 50
et 60 euros, selon le niveau des élèves et le grade du colleur. Il
s'agit d'un salaire 'officiel au noir' c'est-à-dire sans cotisation
sociale donc non pris en compte dans le calcul des pensions/retraites.
Détails sur http://www.snes.edu/memos/g0/g0_t3081.htm
PR
Pareil en prépa.
> Ceux qui bossent réussissent.
> Ceux qui ne bossent pas se plantent.
>
Tiens, j'oubliais, ça me rappelle ce que disait mon prof de physique en
sup:
"ceux qui ont quelque chose dans le ventre réussissent, ceux qui sont des
moules finissent sur un rocher"
Y'a des gens qui ont ca dans le sang, enseigner. Pour eux, c'est l'acte
plus que le contenu qui compte, et du moment qu'ils peuvent enseigner dans
de bonnes conditions, tout va bien. Pour ceux-la, etre prof en prepa,
c'est effectivement cool, pas de problemes de discipline (ca, en fac ca va
aussi) mais surtout, pas besoin de faire face a un amphi de 150 personnes
(ca, c'est plus courant en fac). Mais on ne me fera pas croire que tout le
monde fait ca par choix. Ou plutot, que tous ceux qui font ce choix le
font pour de bonnes raisons. Parce que c'est une chose de se rememorer, la
larme a l'oeil, tel ou tel prof qui vraiment savait y faire, et c'est une
toute autre chose d'essayer d'etre ce prof qui vraiment sait y faire..
Donc j'etendrais le truc de xavier: ca peut etre soit un frustre par
manque de these (parce qu'avoir les moyens financiers de faire une these,
et faire une these, y'a pas mal de gens sur ce forum qui pourront
confirmer, sont deux problemes assez sensiblement differents), soit un
depite, qui n'arrive pas a etre le prof qu'il pensait pouvoir etre.
C'est peut-être ça le problème, effectivement... Pour si un prof dit à
un élève qu'il est nul et qu'il n'a rien à faire là, c'est
inadmissible. Si c'est effectivement la réalité il faut se plaindre à
ceux qui font les sélections pas aux élèves, si ça n'est pas le cas et
que c'est le travail de l'élève qui est insuffisant il faut lui faire
les reproches appropriés. Si l'élève est à fond et n'y arrive pas il
faut fermer sa gueule et essayer de l'aider, et eventuellement
retourner se plaindre aux charger de la sélection.
Et j'applique le même raisonnement pour l'ensemble des réflexions
injustifiées et souvent public que je qualifierait d'humiliation ou de
dégradation. Faire une réflexion du genre "vous êtes nul"ou "vous ne
foutez rien" à un élève qui est à fond c'est profondément dégueulasse.
Ceci étant dit je sais qu'il y a des insultes voir des intimidations
physique dans certaines prépa (Clemenceau à Nantes il y a quelques
années, par exemple). Mais ça ne m'intéresse pas vraiment de savoir
quel taux, d'autant plus que ça n'est pas en comparant nos anecdotes
qu'on aura une stat...
Ce qui m'interesse c'est de dire que sur le principe, c'est
inadmissible, et injustifiable. Ce que je dévellope dans mon post
numéro 10 que personne n'a lu sinon je me serait fais insulter ;-)
Le problème c'est que tu donne un avis positif unilatéral sur les
colles sur un thread qui dénonce les abus donc je dis, non. Parce que
si tu lis bien le thread tu verras que ton post (même si ça n'est pas
sémantiquement exact) donne l'impression de justifier les abus par les
résultats positifs des colles.
> Mais, puisque tu soulèves le problème, oui, j'aurais moins appris !
>
> Ah, ah, tu ne t'attendais pas à ça, je suppose ;-)
>
> Ces "violences verbales", comme tu dis, m'ont appris à rester calme dans
> des situations de crise. Ca ne les justifie pas pour autant, car ce n'est
> que *mon* expérience.
Dans la mesure où tu es conscient que ça ne justifie pas ces
comportements ça me va. Il est clair (et je l'ais déjà écrit) que ça
peut favoriser certaine personnes qui sont déjà armées pour ce genre
de situation. Mais ca en détruit d'autre ce qui est injuste.
> > Tout ça pour dire que nous sommes très inégaux face à ce genre de
> > personnage. Si pour certains ces profs ont, malgré eux, un impact
> > positif. Pour d'autres c'est catastrophique.
>
> Toutafé.
Voilà c'est le fond du problème un futur ingénieur ne doit pas
obligatoirement être capable de résister aux dégradations et
humiliations, cette sélection est injuste.
> j'ai jamais rencontré non plus d'injustice en prépa. ça m'embete de dire de
> telles banalités
> mais les injustices ce sera plutot dans ta vie professionnelle que tu les
> rencontreras.
>
La vie professionelle est peut-être plus injuste que la prépa (là
encore ça dépend situations...). Ce qui est sûr c'est que ces
comportements sont aussi intolérables en prépa qu'en entreprise. On ne
peut pas justifié des saloperies en disant "Y'a pire ailleurs ou
après."... Ce genre de comparaison ne donne que l'ordre dans lequel il
faut traiter les problèmes, ça ne supprime pas les problèmes (voir mon
post 10).
> Et j'applique le même raisonnement pour l'ensemble des réflexions
> injustifiées et souvent public que je qualifierait d'humiliation ou de
> dégradation. Faire une réflexion du genre "vous êtes nul"ou "vous ne
> foutez rien" à un élève qui est à fond c'est profondément dégueulasse.
Si c'est vrai qeu l'élève est nul et qu'il n'a rien à foutre là, ça peut
lui rendre service.. Je ne suis pas pour cacher les choses aux gens. Il
vaut mieux dire franchement les choses, ça évite les pertes de temps.
Mais c'ets vrai qu'en prépa, ce genre de cas devrait être rare, grâce à (ou
à cause de) la sélection
Bon, c'est vrai qu'il est mieux d'y mettre les formes, mais bon.. ;-))
> Ce qui m'interesse c'est de dire que sur le principe, c'est
> inadmissible, et injustifiable. Ce que je dévellope dans mon post
> numéro 10 que personne n'a lu sinon je me serait fais insulter ;-)
>
--
il n'y a pas de nul qui entrent en prépa
>et qu'il n'a rien à foutre là,
disons qu'il est un peu juste et qu'il y a eu erreur de sélection (et
d'orientation au lycée), je préfère.
>ça peut
> lui rendre service.. Je ne suis pas pour cacher les choses aux gens. Il
> vaut mieux dire franchement les choses, ça évite les pertes de temps.
>
> Mais c'ets vrai qu'en prépa, ce genre de cas devrait être rare, grâce à (ou
> à cause de) la sélection
>
> Bon, c'est vrai qu'il est mieux d'y mettre les formes, mais bon.. ;-))
C'est bien evidemment la forme que je critique...
Si il y a au une erreur de casting il faut prendre l'élève en tête à
tête et lui expliquer gentimment qu'il n'est pas nul mais, pas assez
bon pour réussir en prépa (ce qui est quand même très différent) et de
là le conseiller pour sa réorientation...
Si les prépa se plantent au recrutement elle ont le devoir de réparer
dignement leurs erreurs...
De plus tout ceux qui se font qualifier de nul (trop juste pour la
prépa) ne le sont pas forcément...
Bon, pour tous ceux qui parlent des prépas en mal sans les connaître, les
universitaires notamment, ça serait bien de se calmer. Moi je vais parler de
ce que je connais : 2 ans de prépa à Louis-le-Grand (ça vous convient comme
grande prépa parisienne) et je colle à St-Louis en Sup (même topo) : jamais
je me suis faite insulter, et les seuls que les profs ont bousculés étaient
ceux qui ne foutaient jamais rien (le seul qui n'aurait pas pu faire 5/2
dans la même classe est un gars avec deux ans d'avance qui séchait la
chimie, dormait en TD de maths et a intégré l'X en 3/2, donc c pas à cause
de son niveau qu'il était mal vu), où qui avaient vraiment une trop grande
gueule (bah oui, ça arrive des élèves insolents). Je ne dis pas ça pour
cautionner les dérapages des profs, je dis que je n'en n'ai jamais vu, de la
part des colleurs non plus.
En tant que colleuse, je peux vous dire que les élèves ont pas l'air
traumatisés : y a de la discipline mais j'essaie de coller dans la bonne
humeur et de montrer qu'il y a des maths jolies avec des exos intéressants.
Ma philosophie, c que chaque élève doit sortir en disant soit : "cool j'ai
su faire quelquechose avec (ou sans) quelques indications" ou "cool, j'ai
compris (appris) qqch". Les élèves sortent avec le sourire en me souhaitant
une bonne soirée, ce qui ne veut pas dire qu'ils ont tous une super note
mais que ça a été constructif. Un certain nombre viennent me poser une
question (les veilles de DS) ou des conseils d'orientation (PC/PSI?).
Petite anecdote : hier un élève me fait très bien sa question de cours. Je
lui demande de justifier une formule, et il me dit : "Honnêtement, g appris
mon cours mais cette formule là je la comprends pas". Bah je lui ai
expliquée et il était heureux.
Alors c vrai tous les colleurs n'ont pas cette mentalité (je suis pas prof),
mais à St-Louis par ex il y a tellement de colleurs que les profs prennent
parmi leurs anciens élèves et parmi ces jeunes je ne pense pas qu'il y ait
beaucoup de sadiques. Je sais que ça n'est pas le cas de tous les lycées et
que trop souvent les colleurs sont des profs, ce qui à mon avis n'est pas
terrible (mais bon ça c mon opinion), mais tous les profs n'insultent pas
non plus.
Conclusion : les dérapages sont regrettables mais TRES RARES. Ils peuvent
être signalés. Il ne faut pas s'attendre à recevoirdes fleurs en prépa, c
tout et ça se comprend quand on voit le programme. (Cela dit je complimente
mes collés quand ils sont corrects et me font une belle prestation parce que
je ne me substitue pas à leur prof et qu'ils me voient seulement une fois
tous les deux mois. Les frimeurs-je-sais-tout m'énervent parce qu'ils
donnent l'impression de me prendre pour une conne donc eux n'ont pas de
compliments, je considère que leur ego n'en n'a pas besoin, je ne les
enfoncent pas non plus quand ils ne savent pas mais je leur fait comprendre
qu'ils feraient mieux de se faire petits.... dans leur intérêt). ILS NE
DOIVENT PAS DONNER LIEU A DES GENERALISATIONS HATIVES.
Et puis comme le dit si bien qqun un peu plus bas : qd on va en prépa on
connaît la réputation du lycée où on va, donc on peut fuir les sections
sinistrées et on sait à quoi on s'engage. Après on assume la discipline
(sans accepter pour autant les situations extrêmes, c autre chose)
Ct long, désolée
Gromit
"Mot" <thomas.sirvent+news@_ANTISPAM_polytechnique.org.invalid> a écrit dans
le message de news: as3qqd$2f1f$1...@avanie.enst.fr...
> > Cependant il semblerait d'après qlq personnes que ce ne soit pas le
> > cas dans toutes les prépas
>
> Je persiste... Ce genre de comportements extremes est MARGINAL, même si il
> ne faut pas s'attendre à recevoir des félicitations toutes les 2 minutes
en
> prépa...
>
> > Je ne veux pas repartir sur les prépas mais je redit que je ne pas
> > certain qu'elles soient vraiment utiles et que dans beaucoup de cas on
> > peut s'en passer
>
> Je ne parlerai pas pour les autres, mais simplement pour moi... Ce que
j'ai
> appris en prépa, je ne l'aurais jamais appris dans d'autres conditions,
> c'est-à-dire que jamais je n'aurais pu ingurgiter tous ces théorèmes, tous
> ces concepts, tous ces phénomènes physiques, toute cette accumulation de
> connaissances dans un autre environnement, forcément moins stimulant. Je
> considère donc que la prépa n'est pas inutile. Pour juger un système, il
> vaut peut-être mieux être passé dedans, non ? Au fait, je conçois
> tout-à-fait que des gens puissent ne pas s'y plaire et préfèrent bosser
> seuls à leur rythme. C'est leur choix, leur manière de travailler. Mais
pour
> ceux dans mon genre qui ont besoin d'un "coup de pied dans le ..." pour
s'y
> mettre, la prépa est un plus assez énorme...
Serait-ce une preuve de la supériorité de la pédagogie prépa sur celle de la
fac ?? Je pense que oui, puisque g la chance de pouvoir comparer en taille
réelle deux beaux échantillons témoins. Lesquels sont les plus adaptés au
boulot en entreprise ? Les scolaires ou ceux qui ont l'esprit de synthèse ??
La réponse est évidente, non ??
Gromit
"Vincent" <vcla...@elan.fr> a écrit dans le message de news:
9e49e584.02112...@posting.google.com...
> >> > Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un
> >> > étudiant de SVT...
> >>
> >> Oui, et ?
> >> Au vu des résultats, est-ce un mal ou est-ce un bien ?
> >
> > C'est :
> > 1) inégalitaire
>
> Et pourquoi faudrait-il que toutes les filières soient traitées de la
> même manière ?
Ce genre de reponse, je me les encadre. Quand j'ai un petit coup de spleen
(l'eloignement, c'est pas toujours facile), je me les ressors. Ahhhh, oui,
voila pourquoi j'etais parti.
Ici aussi, on a un "programme d'excellence". Pour parler de ce que je
connais, un etudiant en maths peut suivre un cursus general, un programme
de majeur en maths. Quelqu'un qui majore en maths peut egalement suivre un
"honour program". Tu crois qu'on traite differemment ceux qui suivent un
cursus general de ceux qui suivent un programme honour? Non. La difference
est simple: un "general" suit un total de 15 unites de maths. Un honours
suit 27 unites de maths, et pas mal d'entre elles doivent etre de niveau 4
et plus (grosso modo, maitrise). Et ca doit etre fait en trois ans (tu
rentre en honours en cours de 2eme annee si tes notes sont suffisantes).
Et si le mec a moins que je ne sais plus quoi de moyenne, il est vire du
programme aussi sec.
> > 2) et a la limite dégueulasse et je suis poli...
> > 3) avec juste le même pognon, et le même taux d'encadrement, je suis
> > capable de faire réussir le moindre nullard (bac à 10,00) en Deug...
>
> Ca, je suis très très loin d'y croire... De toutes façons, les objectifs
> de la prépa sont "un peu" plus élevés que le DEUG (et heureusement)
La cloche, les chiens, etc.
> > Parmi les enseignants-chercheurs, je suis en effet infiniment plus
> > enseignant que chercheur... La faute à ... une révolution sur un autre
> > continent... On va dire comme çà...
>
> ????
>
> Tiens, au passage, quand je vois les cours faits par certains
> enseignants-chercheurs... Il vaudraient mieux qu'ils restent à chercher,
> ça ferait gagner du temps à pas mal de monde...
Ce genre de reponse, je me les encadre. Quand j'ai un petit coup de spleen
(l'eloignement, c'est pas toujours facile), je me les ressors. Ahhhh, oui,
voila pourquoi j'etais parti. Tiens, c'est marrant, j'ai l'impression de
me repeter.
> De toutes façons, les objectifs
> de la prépa sont "un peu" plus élevés que le DEUG (et heureusement)
Qu'est ce qui te permet de dire ça ?
--
@+ Jean-Louis
Si toi ou l'un de tes amis vous etes retrouve dans cette situation, tu
sais que tu as le droit de porter plainte, hein?.. C'est bien ce que je
pensais.
Plus serieusement, moi le truc qui me fascine, c'est la similitude entre
l'enseignement superieur francais et les systemes de separation des
ethnies mis en place par les puissances coloniales au 19e. Tutsi et hutu,
universitaires et ingenieurs (je ne sais pas dans quel ordre, je ne me
souviens jamais qui des tutsi ou des hutu avaient ete place au 'pouvoir').
De la a y voir une volonte deliberee de quelques uns, il n'y a qu'un pas
que bien entendu, je ne franchirai pas. Mais ca marche meme pareil: apres
s'etre copieusement invectives l'un l'autre, l'universitaire et l'inge,
quand ils se retrouvent en these ensemble, se rendent compte que bon,
finalement, ils sont pas si differents que ca. Seulement, la plupart des
universitaires et des inges ne vont pas jusque la, et gardent toute leur
vie une ignorance crasse de l'autre, qu'ils etalent a l'envie sur fes,
quand bien sur ils ne sont pas en train de casser du sucre sur la
troisieme colonne, a savoir l'enseignement superieur prive.
C'est peut être facile de critiquer des méthodes d'enseignement. Mais
as tu vraiment des méthodes de sélection plus pertinente?
"PR" <paul.roux4...@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
3DE67D5...@wanadoo.fr...
> A des postes de responsabilté doivent être des gens compétents et
> capable de faire faces aux crises et aux pressions!
Oh oui, oh oui. Il en faut, de la force de caractère, pour mettre une
multinationale au bord de la faillite et partir avec des indemnités
égales à la somme de celles des salariés licenciés.
Heureusement qu'il y a des gens formés pour ça. D'ailleurs, c'est avec
une solennité certaine que je vous livre quelque paragraphes de la
superbe lettre adressée aux polytechniciens de cette année par le Chef
de bataillon qui commande la promotion :
| Cet « X » qui parfois représente la marque d'un inconnu doit ici, à
| l'École Polytechnique, devenir le symbole d'une présence, d'une
| personnalité : la vôtre !
|
| Ensemble, nous ferons en sorte que ce « X », qui va être votre lettre
| maîtresse durant trois ans, devienne véritablement une majuscule dont
| vous pourrez vous souvenir avec joie et fierté tout au long de votre
| vie. Le Grand Uniforme que vous recevrez est porteur de traditions, et
| si vous en êtes les héritiers et les dépositaires, vous en serez aussi
| les garants pour les futurs promotions. Nous avons, vous et moi, bien
| du travail à accomplir ensemble. Mon premier souci sera d'ailleurs
| d'oeuvrer à notre cohésion, car d'elle dépendra la parfaite réussite
| de ce temps d'études pluridisciplinaires dans des conditions
| privilégiées qui vous sont offertes. (...)
|
| Cette promo « X 2002 » que je vais avoir le plaisir de guider de mon
| mieux sera à l'image de ce que nous parviendrons à vivre ensemble et
| elle nous ressemblera. Il ne tient qu'à vous qu'elle reste un moment
| fort de votre vie. C'est en développant, dès à présent, les qualités
| humaines de camaraderie et d'entraide que vous donnerez à ce temps
| d'études le petit supplément d'âme qui forgera l'homme ou la femme que
| vous serez demain et qui fera dire de vous : « Ce sont des chefs ».
Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'ajouter aucun commentaire à ce
chef d'oeuvre de littérature militaro-industrielle :-).
--
Mehdi « à poncif, poncif et demi » Tibouchi <med...@alussinan.org>
Tu avais juste dix-huit ans quand on t'a mis un béret rouge,
Quand on t'a dit : « Rentre dedans tout ce qui bouge. »
C'est pas exprès qu't'étais fasciste, parachutiste.
Gromit
"Mehdi Tibouchi" <med...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
1fmfjqx.1wa0w1ji0k6paN%med...@alussinan.org...
"Mehdi Tibouchi" <med...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
1fmfjqx.1wa0w1ji0k6paN%med...@alussinan.org...
A l'X, c'est la promo d'entrée.
Fonzy
Fonzy
C'est bien, tu es en bonne voie petit scarabee. Apprends a dire
"licenciement" sans rire, et tu sera parfait.
Tiens, je profite d'avoir une litteraire sous la main, et qui plus est une
qui passe a la tele, et d'un fantastique regroupement d'esprits
superieurs, pour poser une question qui me travaille depuis des annees..
En plus, la reponse devrait prendre un message tout au plus.
Vous voyez le "sera" au dessus? Quelque chose me dit qu'il n'est pas
correct. En meme temps, lorsque j'ecrivais ca, il etait hors de question
de mettre un "s". Ca me semblait bizarre. Je n'ai jamais ete foutu
d'apprendre la grammaire. Ce que j'en sais, je l'ai appris des livres par
"osmose". En general, j'arrive a deduire des "regles" a partir du
contexte, meme si je n'arrive pas a les formuler. Mais pour "sera", je
n'ai jamais ete foutu d'obtenir quoi que ce soit de satisfaisant. Y'a des
moments, je me dis "oui, faut un 's' ", d'autres ou je n'en ressens pas le
besoin. En fin de compte, sans prononcer l'acronyme COD (ou je ne sais
plus comment ils disent exactement la meme chose en linguistique avec un
terme different sinon ca ferait pas serieux), ni meme le mot nom, adjectif
ou autre, j'aimerais que quelqu'un m'explique quand je dois mettre un "s".
Genre un truc facile comme mettre "ir" a la place de "er" pour peu que tu
aies des doutes... L'accord des verbes etre et avoir, je n'arrive jamais a
me souvenir. En plus maintenant, le seul francais que je lise sont les
eminentes contributions de la future elite (dans le sens selectionne, bien
sur) de la nation. Dans ces conditions, j'ecris bientot comme Mitterand,
pas de P, mais en attendant, si vous avez un truc pour mon "s", je vous
saurais gre et tout le reste..
> Personne n'a dit que tous les gens qui font prépas seront infaillibles ou
> simplement honnêtes ou scrupuleux. Simplement que la prépa forgeait un peu
> plus le caractère que l'université.
Oui, vous nous avez expliqué de quelle façon prendre des coups vous
avait rendus plus résistants mentalement, et vous avait préparés à
l'impitoyable monde du travail -- je veux dire, là où travaillent les
*vrais gens* avec un *vrai métier*, et où il faut se battre pour
survivre, au moins symboliquement. J'ai trouvé ça émouvant, et je n'ai
pas pu m'empêcher d'apporter ma modeste contribution à l'apologie de
votre fermeté d'âme.
Si j'avais pu, j'aurais aussi dénoncé les esprits faibles de
l'université, qui ne peuvent servir que de tâcherons dans un monde
dirigé par des *vrais hommes* comme vous [*], mais le Chef de bataillon
Foutel n'a rien dit à ce sujet (peut-être à cause du fait que l'X daigne
sauver chaque année une poignée d'universitaires exceptionnellement
méritants), et je n'osais pas tenter de rivaliser avec sa verve.
> Quant au texte de l'X, je voit pas le rapport.
Pourtant, vous avez dû recevoir des cours de français en prépa.
> Et en passant : faire prépa n'implique pas faire l'X (si, si !)
Encore heureux.
[*] c'est amusant de dire cela a une -- si j'ai bien compris -- jeune
femme, mais en même temps, vous avouerez que je ne pouvais pas ajouter :
« ou des vraies femmes », ça n'aurait pas paru sérieux...
--
M. « ceci n'est pas un troll » Tibouchi <med...@alussinan.org>
qui attend le moment où quelqu'un va lui dire qu'il ne sait pas de quoi
il parle...
> Plus serieusement, moi le truc qui me fascine, c'est la similitude entre
> l'enseignement superieur francais et les systemes de separation des
> ethnies mis en place par les puissances coloniales au 19e. Tutsi et hutu,
> universitaires et ingenieurs (je ne sais pas dans quel ordre, je ne me
> souviens jamais qui des tutsi ou des hutu avaient ete place au 'pouvoir').
> De la a y voir une volonte deliberee de quelques uns, il n'y a qu'un pas
> que bien entendu, je ne franchirai pas.
Ben ouais. Faire un parallèle entre des critères acquis à la naissance
(ethnies) et avec lesquels on doit faire avec toute une vie, et quelque
chose qui relève de l'orientation scolaire et professionnelle, rien que ça,
t'empêche de franchir le pas.
En plus, l'optique des enseignements est tellement différente que les
discussions sur les moyens et les proportions est presque hors de propos. A
partir du moment où les voies d'enseignement choisies sont différentes,
comment peut-on comparer les moyens?
> Mais ca marche meme pareil: apres
> s'etre copieusement invectives l'un l'autre, l'universitaire et l'inge,
> quand ils se retrouvent en these ensemble, se rendent compte que bon,
> finalement, ils sont pas si differents que ca. Seulement, la plupart des
> universitaires et des inges ne vont pas jusque la, et gardent toute leur
> vie une ignorance crasse de l'autre, qu'ils etalent a l'envie sur fes,
C'est on ne peut plus vrai.
Fonzy
Non, c'est le contraire (tout du moins pour l'X) : on nomme les promos en
fonction de l'annee d'entree.
Alan.
Je n'épiloguerai pas, chacun voit midi à sa porte, visiblement.
"Mehdi Tibouchi" <med...@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
1fmgwh0.2hrpo81jt2tj9N%med...@alussinan.org...
Le 30/11/2002 17:01, Fonzy a écrit :
> De toute façon, pour une sélection, rien ne vaut un concours.
C'est vrai mais on pourrait ajouter "rien ne vaut un concours <<anonyme>>".
Etienne
Fonzy
> Cite moi UNE prépa où il y a 300 étudiants dans un Amphi...
> où le MdC fait 20 ou 30 fois le même Tp en 15 jours
Ben si vous voulez en plus y mettre tous les élèves de
prépas, ça fera bien 500 par amphi !...
>> Savez vous seulement de quoi vous parlez?
> Oui...
Ben en fait, non :
> Une colle est payée environ 100 Euros à l'intervenant...
On croirait du Allègre !
en sup : 45,04 euros l'heure
en spé : 50,04 euros l'heure.
Attention au décompte : un élève compte pour 20 minutes.
Donc quand on passe une heure avec un trinôme, on est payé
une heure. Cependant, je colle fréquemment des binômes ->
l'heure est donc payée 2/3 heures, i.e. 30 euros en sup et
33,4 euros en spé.
*********************************************
* Ma page maison : *
* http://perso.wanadoo.fr/eddie.saudrais *
*********************************************
Je me permets un petit commentaire...
Tu dois envoyer 400 jeunes inquiets et sceptiques pour quelques mois dans
l'armée... Tu leur dis : "On va vous emmerder jour et nuit..." ou "C'est
pour votre bien, ca fait partie de votre formation..." ? Tout le blabla que
tu cites n'a que pour objet (selon moi) de ne pas trop effrayer les
élèves...
Maintenant, il faut pas croire qu'un élève "boit" les paroles d'un militaire
qui fait un discours...
Et enfin, je rappelle : ca n'a rien à voir avec le thread en cours...
Euh... Si je me trompe pas, le début du thread ressemblait assez à un
dénigrement massif de la prépa par des gens qui n'y étaient jamais passé,
c'est ca qui a fait réagir tant, et qui a créé le débat...
Je n'ai pas l'impression de dénigrer les universitaires en plaidant pour que
les prépas aient le droit de continuer à exister...
Et sinon, je suis en DEA à Jussieu, alors autant dire que les
universitaires, j'en vois assez souvent, et j'ai absolument aucune raison de
taper sur leur formation...
> Ici, on ne cherche pas à couler les étudiants...
> Simplement à leur donner une culture...
> Ceux qui bossent réussissent.
> Ceux qui ne bossent pas se plantent.
>
> point barre
ah bon, vous êtes prof en prépa ?
Parce que c'est exactement ce qu'on fait en taupe...
> Maintenant, il faut pas croire qu'un élève "boit" les paroles d'un militaire
> qui fait un discours...
J'espère bien. Cela dit, Fonzy a trouvé le moyen de ne pas les trouver
tout à fait ridicules. Ça m'attriste, quelque part.
> Et enfin, je rappelle : ca n'a rien à voir avec le thread en cours...
Pas rien. L'idée qu'il faut souffir pour s'endurcir dans la perspective
des lourdes responsabilités qui doivent échoir au futur manadjeur qu'on
deviendra, par exemple...
--
M. Tibouchi <med...@alussinan.org>
qui n'a rien contre les X en général, hein. Contre les militaires ou les
manadjeurs, je ne dis pas.
>> Savez vous seulement de quoi vous parlez?
> Oui...
Ah ?...
> Un étudiant de prépa "coûte sans aucun doute 3 à 4 fois qu'un étudiant de
> SVT...
Rapport pour l'assemblée nationale du 10 octobre 2002 :
« Ainsi, en 2001, un étudiant en CPGE a coûté 96 % plus cher
qu'un étudiant à l'université »
Moins de la moitié... à comparer au « 3 à 4 fois ».
« En 2001, un étudiant en STS coûte 59 % de plus qu'un
étudiant en université et un étudiant en IUT 33,4 % de plus.
»
Ça met l'étudiant de prépa « 23% plus cher » qu'un étudiant
de STS. Oh, les méchants profiteurs de prépa !!
Ben euh... En prenant n'importe quel discours dépassant 3 mots d'un
militaire, tu tombes là-dedans, alors, c'est pas trop dur... :-)
--
Mot, [pseudo-]militaire pour au moins 10 ans.... :-)
> « Ainsi, en 2001, un étudiant en CPGE a coûté 96 % plus cher
> qu'un étudiant à l'université »
>
> Moins de la moitié... à comparer au « 3 à 4 fois ».
Oups ! j'ai voulu dire moins du double, évidemment !
eh ben, on coute bien cher à l'education nationale. Quand je pense que certains
de mes profs de colle pose l'exo puis partent boire leur café pendant 30mn et
qui reviennent avec des blagues pas droles...
> Oui je sais on va nous dire:" vous serez demain
> l'elite de la societé, vous serez financierement comfortable et
socialement
> reconnu, celà se construit et pour instant vous n'y êtes pas encore, donc
vous
> allez chier pendant ces 2 ou trois ans."
"Elite de la société" ??? "Socialement reconnu" ???... Ca sert à quoi ???
> Nous avons il est vrai choisi cette voie,
> nous avons été volontaires pour venir en prepa, parce qu'on aime telle ou
telle
> matière, parce qu'on veut devenir ingenieur ou chercheur, parce que qu'on
veut
> vivre heureux plus tard...
Ah!!! ça sert à vivre heureux!...
> Tout celà est bien triste, pour nous et pour l'education nationale.
En effet, cette conception du système scolaire m'éffraie... certes moins que
ta conception de la vie et de la société.
En 1791, on disait "Liberté, Egalité, Fraternité", en 1940 "Travail,
Famille, Patrie", en 1980 "Métro, Boulot, Dodo", aujourd'hui on pourrait
dire "Blé, Télé, RTT"... les idéaux évoluent ! Enfin, on est loin de la
prépa, désolé pour cette disgression.
Baptiste.
> Nono Le Rouje / RBC wrote:
>
>> De toutes façons, les objectifs
>> de la prépa sont "un peu" plus élevés que le DEUG (et heureusement)
>
> Qu'est ce qui te permet de dire ça ?
>
LA prépa n'est pas un but en soi. Le but, c'est d'intégrer une école et
d'avoir les bases scientifiques suffisantes pour suivre les cours sans trop
de problèmes.
Les objectifs du DEUG? donner des bases pour suivre la licence? Sachant que
l'admission sur titre en école se fait (au moins dans le cas de la mienne)
en 2A avec une maîtrise, ce n'est peut-être pas pour rien.
--
Nono Le Rouje/RBC
`All those moments will be lost in time like tears in rain. Time to die.'
> Dans l'école d'ingé où je suis actuellement, la plupart des admis sur
> titres titulaires d'une maitrise de sciences sont complètement largués
> car ils ne savent pas être efficaces, aller à l'essentiel, travailler
> vite ni prendre du recul sur les enseignements (contenus et manière
> d'être enseignés)(je généralise mais c'est bien la tendance). Ils sont
> compétents mais très scolaires et finalement assez peu matures face au
> boulot qu'on a. Je précise qu'ils ont tous eu au moins une bonne
> mention bien à leur maitrise (c pas le DEUG de base). Ceux qui ont
> fait prépa savent faire tout ça avec souvent un an d'études en moins,
> et vraisemblablement les mêmes capacités au moment du bac.
>
Le niveau des Maîtrises en école d'ingé n'est pas le même dans mon école:
les AST n'ont pas particulièrement de difficultés comparés aux admis sur
concours.
Par contre, en discutant avec le directeur, une fois, il m'avait expliqué
que la principale différence entre les 2 cursus ne se voyait pas en école
mais après: une fois qu'ils avaient un boulot, ils étaient beaucoup moins
ambitieux et avaient plus tendance à se "laisser vivre", si j'ose dire,
que les autres. Moins de potentiel, en fait.
(PS: ceci reflère l'opinion du directeur telle que je l'ai comprise et
telle que je m'en souviens, cette discussion remontant à un an environ)
Ouf! je me sens moins seul... J'ajoute que si le but était vraiment
d'apprendre l'humilité au élèves c'est pour le moins stupide. Je ne
dis pas que certains élèves de prépa n'ont pas un problème d'ego. Mais
dans la mesure ou ils se font presque lècher le cul par les profs en
école d'ingé (voir en 1ère S et TS pour les scientifiques), c'est
méchamment con. Plutôt que de passer 5 ans à les idôlatrer et 2 à leur
chier sur la gueule, il vaudrait mieux ne rien faire pendant 7 ans...
> > et accepte sans rechigner les épreuves qu'on t'imposes !
>
> Oui, et puis en rentrant chez toi rammasse quelques orties histoire de
> pouvoir te flageller de ne pas avoir été un bon garçon...
>
> > Je pense que les profs que tu côtoies vu qu'ils sont devenus profs en
> prépa
> > ne sont pas complètement cons et ne font pas preuve de remarques
> > irrespectueuses sans fondement !
>
> On peut être très con même avec un haut niveau d'étude, c'est totalement
> décorrélé.
Absolument d'accord avec la critique. Hitler était un génie, la
comparaison est extrême mais la bétise du propos aussi. Le QI n'est
pas directement liées à la justesse du propos ou de la pensée, et
encore moins à la moralité. Compare deux secondes avec un ordinateur.
Tu prends un super calculateur tu lui colle un programme et des
données de merde, tu prends un vieux pc et tu lui colle un bon
programme et des données pertinentes. Qui sort le meilleur résultat?
"Vincent" <vcla...@elan.fr> a écrit dans le message de news:
9e49e584.0211...@posting.google.com...
> Comment pouvez-vous accepter des comportements violents ou
> dégradants sous prétexte qu'on y sera confronté un jour? Je garde mon
> calme et je me retiens de vous insulter, ces raisonnements provoque un
> nivellement par le bas des comportements humains!!!
>
> Si les brimades en prépa préparent au brimades aux concours, les
le seul truc que t'as pas compris c'est que dans ce cas il ne s'agit pas de
brimades mais plutot
d'un type qui avait l'habitude d'etre le premier de la classe et qui
subitement se retrouve dans
une position plus anonyme et qui a a faire face à l'impatience de ses profs.
Toi quand ton patron est de mauvais poil tu démissionnes, tu postes dans les
newsgroups pour te plaindre ??
Tu fais bien de préciser qu'il sont moins bien préparés au boulot
que VOUS AVEZ en école d'ingé. ça ne veut pas dire qu'ils sont moins
bien préparés tout court, non? Dans la mesure ou la finalité des prépa
est l'intégration d'une école d'ingé (ou grande école) c'est assez
heureux qu'elles y préparent mieux que la fac (dont ça n'est pas
l'objectif). Mais le propos initial était de dénoncer les abus de
certains intervenants en prépa. Que certains ont touvés intelligent de
justifié par les résultats des prépas... Ce qui relève du manque
d'esprit critique ou du corporatisme stupide.
> Je précise
> qu'ils ont tous eu au moins une bonne mention bien à leur maitrise (c pas le
> DEUG de base). Ceux qui ont fait prépa savent faire tout ça avec souvent un
> an d'études en moins, et vraisemblablement les mêmes capacités au moment du
> bac.
Là je ne serais pas trop affirmatif à ta place, mais au fond on s'en
fout...
> Serait-ce une preuve de la supériorité de la pédagogie prépa sur celle de la
> fac ?? Je pense que oui, puisque g la chance de pouvoir comparer en taille
> réelle deux beaux échantillons témoins.
Dans la mesure ou tu fais partie d'un des échantillon, tu ne devrais
pas trop faire le malin avec ton mode opératoire. N'oublie pas que tu
juges tes collègues avec tes valeurs et tes références. Ce que tu
appelles allez à l'essentiel pour d'autres c'est peut-être passez à
côté du point qui fout tout le raisonnement en l'air, ou encore
appliquer bêtement une méthode 1000 fois répétée sans être sûr du bien
fondé de la méthode et de son application pour ce cas... Dans certains
boulot le critère de vitesse est moins important que les critères
d'innovation, de justesse du raisonnement, de certitude absolue du
résultat... Lancée une fusée 1 mois plus tôt pour qu'elle explose
c'est pas rentable, par exemple. Ton argumentaire est uniquement basé
sur la vitesse ce qui n'est pas le seul critère. Enfin même si tu
avais raison, ça ne change rien au fait que les abus de certains
intervenants sont inexcusables...
> Lesquels sont les plus adaptés au
> boulot en entreprise ? Les scolaires ou ceux qui ont l'esprit de synthèse ??
> La réponse est évidente, non ??
La réponse oui, les hypothèse qui sous-tendent la question, non...
Mais encore une fois ça n'est pas le propos originel.
Le propos est volontairement choquant. Effectivement le fait de
prendre une baffe est moins grave que d'être assasiné ou de subir une
tournante, mais ça n'est qu'une application de ton raisonnement à
d'autre saloperies de la vie.
C'est une sorte de "démonstration" par l'absurde de la faiblesse de
ton raisonnement.
Tu dis qu'on risque de subir l'humeur de son chef, alors autant
apprendre à subir dès la prépa. Je réponds à partir de quelle âge et à
quelles autres saloperies de la vie veux tu appliquer ce raisonnement
et pourquoi? Les tournantes (par exemple) sont inadmissible, les
humiliations (insultes, persécutions morales..) dans le milieu
professionnel, aussi. Oui c'est moins grave, et pourtant certains
finissent par se foutre en l'air en l'air pour ça (regarde le taux de
suicide et ses causes au japon...). Ta solution c'est:
"entrainons-nous pendant nos études", la mienne c'est "combattons ça
dans le milieu professionnel, le reste suivra.".
> Ce n'est pas en s'exitant comme un fou et en faisant des
> rapprochements on ne peut plus hasardeux que ce que l'on dit devient
> une vérité universelle.
Je n'édicte pas de vérité universelle, je fais ce que je peux pour
avoir une approche un peu plus ambitieuse de ce genre de problème.
Autant que faire ce peux je préfère combattre que subir, d'autant plus
que c'est paradoxalement moins risqué.
> Quand aux fameux dommages colatéraux, il faut tout de même signaler
> que la prépa reste une procédure de sélection.
Prépa[ration] pas selec[tion]. En principe la sélection c'est avant
et après, pas pendant. Pendant on te prépare à la selection finale, et
aux études qui suivent. Sinon quand je parle de dommages collatéraux
je ne te parles pas de réorientation en IUT ou en Fac, ça c'est
normal. C'est regretable mais inévitable. Non je te parles, d'echec
scolaire, de dépression, d'anorexie, de toxicomanie, de suicide...
Bien sûr ça n'arrive pas tout les jours, mais même si ça ne concerne
qu'un élève par an en france les causes en sont inacceptables.
> Si on ne peut supporter
> un peu de pression ou des containtes, qu'en sera t-il dans le milieux
> professionnel?
Je doutes que la résistance à ce genre de choses s'acquière par
l'entrainement à les subir... Personnelement je ne les ais jamais
acceptées et pourtant j'aime la pression et les responsabilité. Par
contre si quelqu'un me manque de respect au mieux je l'ignore au pire
je le remet à sa place, essayes tu verras que ça marche mieux que de
subir. En général ces personnes on plus à perdre que moi à ce jeu là,
mais ça n'est pas pour moi que je m'acharne à expliquer mon point de
vue. Mais tu comprendras peut-être quand tu auras des proches qui se
feront détruire par des gens comme ça parce qu'ils n'ont pas confiance
en eux. La confiance en soi ça s'acquière par les succès et la
reconnaissance des autres pas en subissant des humiliations parce
qu'on y arrive pas... Tu dis que la prépa t'a préparé, je dis que tu
était prêt avant mais que tu as pris connaissance de ces aptitudes
pendant, OK?
> Les gents qui sorte des écoles d'ingénieurs auront à faire face à des
> responsabilités auquels il ne pouront pas dire forcément "merde, cela
> me fait chier! je laisse tout tomber"
Craquer devant les responsabilité ou les difficulté = accepeter les
humiliations et critiques injustes???
Personnelement si j'ai déconné j'assume les reproches. Sinon j'envoie
chier!!!
Ou j'ignore les critiques si une réaction risque de causer des
problèmes à d'autres paersonnes, mais jamais je ne me couche.
> Et le mythe (car s'en est un) que des prépas ne sortent indemne que
> des génie, laisse moi rire. J'en ai vu et en côtoit tous les jours de
> ces généies! Ah!
Ce que j'ai dit ça n'est pas ça, je dit que le système ne doit pas
être calculé pour les génies.
> Mais ceux qui sorte de ces écoles me semblent apte à
> puvoir prendre des responsabilités.
Probablement, et ceux qui restent sur le bord de la route? pertes et
profits?
Un système performant ne justifie pas une système injuste ou
destructeur (même à 1%).
> A des postes de responsabilté doivent être des gens compétents et
> capable de faire faces aux crises et aux pressions!
Personne ne remet ça en cause, mais ça n'a rien à voir. J'irai même
plus loin le fait de subir (en toute circonstance.) les remarques
injustifiées de ses supérieurs est plutôt signe de faiblesse de
caractère, de manque de confiance en soi, ou de manque de combativité.
Ce qui ne correspond pas aux qualité d'un chef. Il ne faut encaisser
que quand c'est strictement nécéssaire, le reste du temps il faut
répliquer. A mon avis il faut savoir maitriser l'un comme l'autre.
Mais encore une fois subir n'est pas apprendre à gèrer ce genre de
problème.
> Si tu ne peux
> supporter simplement pendant une colle un pauvre prof, quand sera t-il
> quand toute ta carrière dépendra de décisions prise sur le vif?
Personnelement je n'ai pas fait prépa mais je connais les abus de
certains profs. J'en ai mater deux et le 3ème a refuser l'affrontement
en me laissant faire comme je l'entendais (il me surnotait même :).
Sinon mes supérieurs estime que j'ai dès aptitudes d'initiative et de
prise de responsabilités "remarquables" relativement à mon âge (23ans)
et à mon expérience (1 an dans cette boite, 2 ans en tout), et ils
m'en donne de + en +... Donc ne t'inquiète pas trop pour moi.
> C'est peut être facile de critiquer des méthodes d'enseignement. Mais
> as tu vraiment des méthodes de sélection plus pertinente?
Je ne critique pas les méthodes d'enseignement, mais les abus. Ma
proposition est donc très simple: pareil sans les abus. Et tiens,
puisque tu insistes, j'ai mieux: on devrait leur enseigner l'art et la
manière de se défendre voir de contre-attaquer de manière
appropriée... Par exemple en engueulant injustement un élève et en
critiquant (si il y a lieu) sa réaction et la réaction de ses
collègues... Apprendre à subir ad eternam est inutile voir dangereux
pour certains.
"Vincent" <vcla...@elan.fr> a écrit dans le message de news:
9e49e584.02120...@posting.google.com...
D'abord tu n'intègre pas forcément la prépa de ton lycée, d'ailleurs
il y a plein de lycée qui n'ont pas de prépa dans leur murs.
Ensuite si tu veux faire une école d'ingé sans prépa intègrée les
solutions hors prépa sont restreintes. Mieux les entrées parrallèles à
la prépa correspondent à des minimas qui ne sont que rarement
dépassés. Autrement dit il faudra toujours 95% de personnes qui
passent par la prépa pour intègrer les écoles d'ingé, indépendamment
(ou presque) de la valeur des candidats aux admissions depuis la fac
ou les cycles courts...
Enfin, et heureusement, les dégradations ne concerne pas tous les
élèves de prépa, il n'y a donc pas de raison réelle de faire un choix
d'orientation en fonction de ça...
> Je ne me souviens pas qu'un élève de terminale ait déjà eu un revolver sur
> la tempe pour l'obliger à suivre ce cursus...
Quand tu prends le métro tu sais que tu as un risque de te faire
agresser, et pourtant des millions de gens prennent le métro sans
revolver sur la tempe... Pourquoi s'indigne t'on des agressions alors?
Tu as une explication?
> Le niveau des Maîtrises en école d'ingé n'est pas le même dans mon école:
> les AST n'ont pas particulièrement de difficultés comparés aux admis sur
> concours.
>
> Par contre, en discutant avec le directeur, une fois, il m'avait expliqué
> que la principale différence entre les 2 cursus ne se voyait pas en école
> mais après: une fois qu'ils avaient un boulot, ils étaient beaucoup moins
> ambitieux et avaient plus tendance à se "laisser vivre", si j'ose dire,
> que les autres. Moins de potentiel, en fait.
Je suppose que tu parles de potentiel du point de vue de l'employeur,
pas sur le plan intelectuel... C'est en fait un choix de vie, ca ne
valorise ou ne dévalorise ni la prépa ni la fac sur le plan
pédagogique, je pense.
J'aime beaucoup ce genre de généralisations...Et quand on marche sur un
trottoir, on risque toujours de tomber la tempe sur l'arête dudit trottoir.
La marche dans la rue est un sport à risque...
Ce que j'ai simplement voulu dire c'est que personne n'est obligé de passer
par la Prépa. Je ne pense pas que 90% des terminales veuillent faire
ingénieurs.
> Je suppose que tu parles de potentiel du point de vue de l'employeur,
> pas sur le plan intelectuel... C'est en fait un choix de vie, ca ne
> valorise ou ne dévalorise ni la prépa ni la fac sur le plan
> pédagogique, je pense.
>
Dans son esprit, ça revenait effectivement au potentiel point de vue
employeur, je pense. Les fameux "hauts potentiels" à la mode à une époque
(le mot ne l'est plus apparemment...)