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ARTICLE 11 - NUMÉRO 7
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Lundi 7 mai 2001
Lettre d'information sur les Droits de l'Homme
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"La libre communication des pensées et des opinions
est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc
parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette
liberté dans les cas déterminés par la loi".
(Article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et
du citoyen de 1789)
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SOMMAIRE
- LA UNE : AFFAIRE AUSSERESSES, POUR LA CREATION D¹UNE COMMISSION
NATIONALE
SUR LA TORTURE EN ALGERIE
- LA SEMAINE DES DROITS DE L'HOMME
- L'AGENDA
- LA CAMPAGNE E-MAIL : PETITION POUR LA FIN DE LA DISCRIMINATION A
L'ADOPTION
- GLASNOST : REPONSE DU COMITE CENTRAL A LA
- A PROPOS D'ARTICLE 11
- COMMENT S'ABONNER ?
- LES PRÉCÉDENTS NUMÉROS
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LA UNE : AFFAIRE AUSSERESSES, POUR LA CREATION D¹UNE COMMISSION
NATIONALE
SUR LA TORTURE EN ALGERIE, par Jean-Louis Dreyfus
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Paul Aussaresses, général de brigade à la retraite, a révélé le système
mis
en place pour organiser la torture en Algérie pendant la bataille
d'Alger.
Pour la première fois, avec ce livre « Services spéciaux Algérie
1955-1957»,
(Perrin , 2001), paraît un témoignage précis et circonstancié du
principal officier supérieur ayant organisé la torture : le commandant
Aussaresses, militaire des services spéciaux (SDECE), ancien de la
France
Libre et de l'Indochine, un homme qui aurait pu emporter son secret dans
la
tombe. Mais il a décidé de se confier : son récit est assez sobre,
presque
détaché. Un peu vantard et provocateur quelquefois, alors même que Paul
Aussaresses avoue être responsable de la mort de plusieurs milliers
d'hommes, par des crimes constitutifs de crimes de guerre, en deux
épisodes
:
1° A Philippeville, en 1955, où il reconnaît avoir fait torturer des
hommes,
avec la collaboration de la police, pour obtenir des renseignements et
où il
fit exécuter plusieurs centaines de rebelles accusés d'avoir massacré des
civils "pieds-noirs".
2° Lors de la bataille d'Alger, du 7 janvier au 8 octobre 1957, 24 000
personnes auraient été arrêtées et 3024 personnes éliminées après
tortures
selon un décompte de Paul Teitgen, alors secrétaire général de la police
d'Alger, cité dans le livre d'Aussaresses (p.195). Opposé à la torture,
Teitgen tente de démissionner dès le 29 mars 1957, sa démission ne sera
cependant acceptée qu'à la fin de la bataille d'Alger, le 8 octobre 1957.
De toute façon, Robert Lacoste, ministre résidant à Alger, avait
transféré
la réalité des pouvoirs de police au général Massu, à la tête de la 10e
division de
parachutistes, avec la mission "d'extirper le terrorisme du Grand Alger".
"Indépendamment de l'état-major préfectoral qu'il était en train
deconstituer, explique Aussaresses, à raison de deux officiers par
régiment
de la 10e DP, soit une dizaine au total, Massu [crée alors] un état-major
parallèle. Parallèle, pour ne pas dire secret." (p. 91). Cette équipe
est
composée
de deux adjoints de confiance : le lieutenant-colonel Trinquier "pour le
renseignement" et lui, le commandant Aussaresses, "pour l'action"...
La Ligue des droits de l'homme a saisi M. le procureur de la République
près
le Tribunal de grande instance de Paris d'une plainte pour apologie de
crimes et de crimes de guerre à l'encontre du général Aussaresses. Choix
raisonnable et habile qui a toutes les chances d'aboutir juridiquement,
puisque ces faits d'apologie de crimes et de crimes de guerre sont
répréhensibles au titre de la loi sur la presse de 1881. La LDH évite
ainsi
le double écueil de poursuites pour crimes de guerre prescrits ou
couverts
par des lois d'amnistie et les crimes contre l'humanité, imprescriptibles
mais ne pouvant s'appliquer à la guerre d'Algérie selon des
jurisprudences
restrictives de la chambre criminelle de la Cour de cassation.
Les tribunaux français sont-ils toutefois les seuls compétents pour
déterminer qu'un homme a commis des crimes de guerre ou des crimes contre
l'humanité ? Est-ce finalement la qualification juridique des faits qui
importe tant et, ce faisant, un procès pénal ? Un procès condamnant un
homme
qui n'était qu'un maillon de la chaîne, l'exécutant de consignes
politiques
directement dictées par le gouvernement de la République, alors présidé
par
le socialiste Guy Mollet et son ministre de la Justice, François
Mitterrand.
Ne faudrait-il pas plutôt qu'enfin toute la lumière soit faite sur ces
crimes par une grande commission nationale, réunissant historiens,
témoins
et acteurs de l'époque, comme en Afrique du Sud après l'Apartheid ?
Contrairement à la France et à l' Algérie, l'Afrique du Sud a su regarder
son passé et la vérité en face au lieu de les refouler. Elle semble mieux
partie pour
tourner la page que notre pays, qui, 44 ans après ces faits commis dans
un
contexte de "guerre sans nom", n'a toujours pas su les exorciser.
Jean-Louis Dreyfus
Objecteur de conscience à France Nature Environnement.
Membre de la section Paris 13e/5e de la LDH.
PLUS D'INFOS...
- Amnesty interpelle le gouvernement français au sujet de la torture en
Algérie après la publication
du livre d'Aussaresses
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=457&forum=archive_ldh-rezo
- Le General Aussaresses, criminel contre l'humanite (FIDH)
http://www.fidh.org/communiq/2001/fr0405f.htm
- La LDH intente un proces contre le general Aussaresses pour apologie de
crime de guerre
http://perso.wanadoo.fr/ldh/actions/presse/2001/010504bis.html
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LA SEMAINE DES DROITS DE L'HOMME
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- LES SANS PAPIERS DE LILLE ENTAMENT LEUR 5e SEMAINE DE GREVE DE LA FAIM
Lille : 1er jour a l'hopital de Sans Papiers
en greve de la faim. (melt....@voila.fr - 03/05/01)
Comité des Sans Papiers 59 (CSP59) 57, rue des
Meuniers 59000 LILLE. Fax : 03.20.52.76.92 Tel :
06.84.91.36.87
1er jour à l'hôpital de Sans Papiers en grève de la
faim. Aujourd'hui 2 mai vers 16h, 19 Sans Papiers en grève
de la faim depuis 31 jours se sont présentés aux urgences du CHR de
Lille,
à l'hôpital Provo de Roubaix et à l'hôpital St Vincent à Lille. A
Roubaix, 4
laotiens ont été refusés et trois guinéens ont été autorisés à passer la
nuit après l'intervention du CSP 59 et des soutiens.
Au CHR, l'ensemble des grévistes qui se sont présentés
a été autorisé à passer la nuit, là aussi après l'intervention du CSP 59
et
des soutiens. Une rencontre est prévue pour le lendemain matin avec le
directeur M. WALBECQUE, M. DIAZ directeur délégué à la sécurité du CHR
et le
CSP 59 et ses soutiens. Les Sans Papiers, questionnés par
l'administration
du CHR, ont formulé clairement leur refus de quitter l'hôpital.
Il est apparu que l'institution hospitalière est soumise à de fortes
pressions de la Préfecture, en plus du manque de lits allégué
par les responsables du CHR. Tenus par cette pression préfectorale,
l'institution hospitalière a tenté de ne pas accepter des personnes en
grève
de la faim depuis 31 jours. Dans l'absence du local promis, rappelons
que
cette grève s'est déroulée jusqu'ici dans des conditions d'isolement et
de
danger
physique et moral sans précédent.
La menace demeure que des Sans Papiers grévistes de la faim se
retrouvent à
La rue. Dans ce cas, le CSP 59 tient toutefois à préciser son intention
de
saisir formellement la commission de conciliation prévue par le Code de
la
Santé Publique en son article L.710-1-2.
Malgré les difficultés que nous avons observées et signalées ci-dessus,
le
CSP 59, au nom des grévistes de la faim, se félicite de l'esprit de
dialogue
qui
A prévalu au CHR de Lille et à l'hôpital de Roubaix qui pour l'instant a
Permis aux grévistes d'être admis à l'hôpital sous surveillance médicale.
Le CSP 59 s'adresse aussi aux Conseils d'Administration des hôpitaux pour
qu'ils veillent au respect de l'application de la charte d'accueil des
patients. Notamment quant à l'application des articles
suivants :
" 1 - Le service public est accessible à tous et en particulier aux
personnes les plus démunies(.) "
" 2 - Les établissements de santé garantissent la qualité des
traitements,
des soins et de l'accueil. Ils sont attentifs au
soulagement de la douleur. "
" 3 - L'information donnée au patient doit être accessible et loyale. Le
patient participe aux choix thérapeutiques qui le
concernent. "
" 4 - Un acte médical ne peut être pratiqué qu'avec le
consentement libre et éclairé du patient. ".
Le CSP 59 appelle à la mobilisation générale et
solidaire des personnels hospitaliers, des syndicats, des organisations
politiques, des associations, des personnalités et des soutiens
individuels
pour que la volonté des grévistes de rester à l'hôpital soit respectée et
que la
Préfecture régularise les Sans Papiers.
Fait à Lille, le 2 mai 2001.
Manifestation tous les mercredis à 18H place de la
République à Lille.
- MINEURS ETRANGERS EN ZONE D'ATTENTE : UNE ATTEINTE AUX DROITS DE
L'HOMME
(Ldh)
Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme :
"Paris, le 4 mai 2001
Mineurs étrangers en zone drattente : une atteinte aux droits de l'homme
La Cour de Cassation vient de consacrer, par un arrêt en date du 2 mai
2001,
la discrimination entre mineurs français et mineurs étrangers. Alors
qu'un
mineur ne peut ester en justice hors la présence de ses parents ou d'un
administrateur judiciaire, cette obligation disparaît lorsqu'un mineur
étranger doit être placé en rétention.
Cette décision affaiblit encore un peu plus les garanties, déjà
restreintes,
dont bénéficient les étrangers en zone d'attente.
L'arrêt de la Cour de Cassation méconnaît ainsi les dispositions de la
Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme.
La Cour européenne doit être saisie de cette violation de la Convention."
- DROIT DE VOTE DES ETRANGERS NON COMMUNAUTAIRES : UN ANNIVERSAIRE
OFFENSIF
(3 collectifs)
Communiqué des trois collectifs :
"DROIT DE VOTE DES ETRANGERS NON COMMUNAUTAIRES :
UN ANNIVERSAIRE OFFENSIF
A l'appel des trois collectifs, « Même sol, mêmes droits : même voix »,
« Un(e) résident(e), une voix », « Pour une véritable citoyenneté
européenne », plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés devant
le Sénat pour réaffirmer leur volonté de voir aboutir la proposition de
loi votée en mai 2000 à l'Assemblée Nationale. Il s'agit pour eux
aujourd'hui que le Sénat l'inscrive à son ordre du jour.
Ils ont été reçu par M. Christian Poncelet, Président du Sénat.
Bien qu'il ne se soit pas montré favorable au droit de vote et
d'éligibilité dans les termes votés par l'Assemblée Nationale, M.
Poncelet ne s'est pas dit hostile à sa mise à l'ordre du jour du Sénat,
mais attend du gouvernement qu'il en prenne l'initiative.
A ce propos, les trois collectifs ont aussi demandé à être reçus par le
Premier Ministre, qui n'a, à l'heure actuelle, pas répondu.
Dans une trentaine de villes du pays, des initiatives du même type ont
eu lieu.
Les trois collectifs et les porte-parole, élus et associatifs présents,
réaffirment ensemble leur volonté de poursuivre l'action jusqu'à
satisfaction, forts du soutien des conseils municipaux nouvellement élus
qui votent des voeux en ce sens, et de l'opinion publique ; depuis deux
ans majoritaire sur ce droit."
- L'ENSEIGNEMENT RELIGIEUX N'EST PLUS OBLIGATOIRE EN ALSACE ET EN MOSELLE
SELON LE CONSEIL D'ETAT (Snes-Fsu)
Communique du SNES-FSU (Syndicat National des Enseignements de Second
degré)
:
"Selon le Conseil d'Etat, l'enseignement religieux en Alsace et en
Moselle
n'est plus obligatoire
Le SNES avait déféré au Conseil d'Etat la décision de Claude Allègre
d'ouvrir un CAPES d'enseignement religieux dans les lycées et dans les
collèges publics réservés aux catholiqueset aux protestants en Alsace et
en
Moselle.En effet, les autorités de l'Etat et de l'Education nationale ont
fait croire depuis 1918 que les lois du Reich allemand de 1873 et 1887
avaient institué l'obligation pour tous les élèves du second degré
public de
suivre un enseignement de religion, et dans les seules religions
vatholique,
calviniste, luthérienne et juive.Sur cette base, l'inspecteur d'académie
de
la Moselle s'était cru par exemple autorisé l'année dernière à supprimer
à
une mère d'élève, dont la fille refusait cet enseignement, les
allocations
familiales, la menaçant en outre de poursuites pénales.Le Conseil d'Etat,
s'il rejette le recours du SNES dirigé contre le CAPES d'enseignement
religieux, considère que les lois allemandes ne créent d'obligations qu'à
l'égard de l'Etat, qui selon lui, doit organiser partout la possibilité
d'un
enseignement religieux.En revanche cet enseignement toujours selon le
Conseil d'Etat: "s'accompagne de la faculté ouverte aux élèves, sur
demande
de leurs représentants locaux, d'en être dispensés". Les dispenses
doivent
donc être accordées sur simple demande, à tout moment et de plein
droit.Cette réinterprétation des textes allemands qui n'ont d'ailleurs
jamais été publiés en France et en français, constitue une censure
cinglante
des pratiques des Recteurs, des Inspecteurs d'Académie et des chefs
d'établissement d'Alsace et de Moselle, qui présentaient jusqu'à présent
l'enseignement religieux comme obligatoire pour tous les élèves.Le SNES
se
félicité de cette avancée vers davantage de laïcité et continuera à
oeuvrer
pour l'application des lois de la République dans les établissements
d'Alsace et de Moselle. Dans l'immédiat, il exige du Ministre et des
Recteurs qu'ils prennent sans délai toute disposition pour mettre en
oeuvre
les principes rappelés par le Conseil d'Etat dès la rentrée 2001.
- LE SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE DENONCE LA CONDAMNATION DE JP GALLAND,
PRESIDENT DU CIRC
Communiqué du Syndicat de la Magistrature :
"Petite musique que Chanvre
Le Syndicat de la Magistrature a appris avec consternation que J-P
Galland,
président de la fédération des CIRC ( Collectif d'Information et de
Recherches Cannabiques) et Laurence Duffy, présidente du CIRC Lyon ont
été
condamnés respectivement à 300 jours-amendes à 300 francs (90 000 francs)
et 200 jours-amendes à 100 francs (20 000 francs) pour provocation à la
consommation de produits stupéfiants, par la Cour d'Appel de Lyon. On
reprochait en réalité à ces dangereux délinquants d'avoir prévu de vendre
dans un lieu privé une compilation musicale intitulée « Petite Musique de
chanvre », des tee-shirts ornés d'une feuille de cannabis, sans compter
la
détention de graines de chènevis (graines pour oiseaux). Voila comment
les
parquets perdent leur temps à poursuivre des faits dérisoires, faute de
consacrer leur énergie à lutter contre les réseaux organisés de trafics
de
stupéfiants. Politiques locales (et électorales) de sécurité obligent !
En tous cas les peines infligées sont extrêmement lourdes puisque J-P
Galland ira moisir en prison pendant 5 mois et Laurence Duffy pendant 3
mois et demi, si les amendes ne sont pas versées.
Pourtant, le ministre de la Justice avait adressé, en 1999, aux parquets,
une circulaire leur demandant de ne pas prononcer de peines
d'incarcération
pour des faits de simple consommation de cannabis. Mais Georges Fennec,
qui
était l'avocat général dans cette affaire, ne l'avait sans doute pas lue.
Cet adepte de la « tolérance zéro » a en effet sérieusement requis 1 an
de
prison ferme contre J-P Galland, sans redouter de ce couvrir de ridicule
;
il est à craindre que Monsieur FENNEC, emporté par son combat
d'arrière-garde, réclame un jour de la prison contre un fumeur de
moquette...
Cette affaire démontre la nécessité d'un débat national au Parlement sur
l'opportunité de maintenir le délit de consommation de produits
stupéfiants dans notre législation, à l'heure où la moitié des pays
européens l'ont supprimé et ou 60% des Français souhaitent sa
dépénalisation.
- POUR L'APPLICATION DU DROIT DU TRAVAIL EN PRISON
Communiqué d'Act-up :
"TRAVAIL EN PRISON = ESCLAVAGE LEGAL
Depuis 1987, le travail au sein des prisons françaises n'est plus censé
être
afflictif et obligatoire. Au contraire il serait devenu un "moyen de
réinsertion". Pourtant au simple regard du coût de la vie en prison, on
comprend aisément que le travail salarié soit pour le détenu la seule
façon
de pouvoir "surpayer" les services qui vont de l'achat de biens de
premières
nécessités à la location d'une télévision.
Il existe trois types de travail en détention :
- le service général d'entretien de l'établissement : il concerne 8000
détenus et sa rémunération est de 800 Fr/mois environ.
- le travail pour la régie industrielle des établissements
pénitentiaires,
de l'imprimerie à la confection d'uniformes pénitentiaires, dont la
rémunération est de 1900 Fr/mois environ.
- Enfin le travail en concession, dernier cas le plus courant, qui
concerne
plus de 11000 détenus et n'est pas le mieux rémunéré, de l'ordre de 1200
Fr/mois environ.
C'est depuis la mise en place du programme 13000 en 1987 que des
entreprises
privées peuvent cogérer une vingtaine d'établissements pénitentiaires
français.
Ils ont été construits par Vivendi, la Lyonnaise des Eaux ou Dumez et
sont
gérés de manière rentable mais souvent inhumaine et déplorable,
notamment en
matière de santé, par Sodexho, Eurest, Gecep, Gepsa.
Les points communs à tous ces travaux sont l'absence de contrat de
travail,
de salaire minimum garanti, de congés payés, de congés maladie, des
avantages de la retraite (alors même qu'ils cotisent), l'interdiction du
droit de
grève, de contestation, d'association, de syndicalisation. Des tâches
répétitives et
peu qualifiantes, un travail précaire n'assurant même pas ce maigre
revenu
pendant toute l'année. La flexibilité est d'ailleurs ici un mot d'ordre
: on
déclasse arbitrairement, on paye encore à la pièce. Un détenu de la
Maison
d'Arrêt de Caen ayant travaillé 3 semaines pour un concessionnaire a
ainsi
perçu 200,88 Fr pour ce travail. Le Conseil de Prud'Hommes et la Cour de
Cassation ne se sont pas sentis concernés par le cas de ce "travailleur".
Ces entreprises "citoyennes", épargnées dès lors par les charges
sociales et
les éventuels préavis de grèves, se cachent derrière l'alibi honteux de
la
"réinsertion". Or, un prisonnier leur rapporte en fait 255 Fr/jour et
elles
touchent 3 à 5% du Chiffre d'Affaire de la prison chaque année. De plus
ce
sont elles qui gèrent le cantinage et par les prix exorbitants qu'elles y
pratiquent, elles exploitent doublement chaque détenu qui ne peut vivre
sans
y avoir recours et ne peut payer sans travailler.
L'Administration Pénitentiaire organise cet esclavage légal des détenus
et
favorise leur exploitation. Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité
n'accorde pas à ces travailleurs les droits qui leurs sont dus. Quant aux
syndicats dits représentatifs, ils ignorent totalement leur qualité de
travailleur et ne défendent que les intérêts des matons.
NOUS EXIGEONS L'APPLICATION, IMMEDIATE ET SANS CONDITIONS, DU DROIT DU
TRAVAIL POUR LES PERSONNES EN DETENTION.
Act Up-Paris, CNT commission Prison, Léonard Peltier Support Group, ODU,
Ras
les Murs
CONTACT MEDIAS TINY DONG CHI : 06 60 93 19 44
Écoutez Ras les murs, émission sur 89.4 tous les mercredis de 20h30 à
22h30
- A QUOI SERT LE SONDAGE ANNUEL SUR LE RACISME ?
Message d'Isabelle Saint-Saens, modératrice de la liste des Sans-Papiers,
Zpajol (http://www.bok.net/pajol)
Le sondage annuel de la CNCDH, déjà critiqué l'an dernier par Véronique
de
Rudder et Alain Morice, s'attire, pour la version 2000, les mêmes
critiques
: "concepts, méthode, et surtout intentions et interprétations - car une
enquête n'est jamais neutre - semblent à tous égards suspects"
A quoi sert le sondage annuel sur le racisme ?
http://bok.net/pajol/ouv/textes/Morice-sond2001.html
Alain Morice (avril 2001) sur le sondage 2000
http://bok.net/pajol/ouv/MoriceHM.html
Alain Morice et Véronique de Rudder (septembre 2000) sur le sondage 1999
(article paru dans Hommes et Migrations n°1227, septembre-octobre 2000)
Isabelle
- CREATION D'UN OBSERVATOIRE POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN TUNISIE
Communiqué de presse de l'OLPEC relayé par Naro Presse Services :
A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, plusieurs
personnalités actives dans le champ des droits humains et des libertés
ont
créé en Tunisie un « observatoire pour la Défense de la liberté de la
Presse, de l'édition et de la création (OLPEC) »
Il s'agit de :
Mohamed Talbi : Président
Sihem Bensedrine : secrétaire générale
Souhayr Belhassen : trésorière
Zied El Hani : vice-président chargé de la presse
Moncef Ben Ayed : vice-président chargé du livre
OmZied : vice-présidente chargée de la création littéraire et artistique.
Cette initiative vient suite au constat, fait par les fondateurs de
l'Observatoire, d'une détérioration préoccupante de l'état de la liberté
d'expression et particulièrement de la liberté de la presse en Tunisie,
sous
l'effet conjugué de la censure et de l'étouffement des libertés en
général.
Et malgré le consensus des composantes de la société civile sur la
gravité
de la crise qui touche le livre, les arts et particulièrement la presse,
les
autorités publiques n'ont pas pris jusqu'ici de mesures offrant de
réelles
perspectives de nature à répondre aux aspirations de l'intelligentsia
tunisienne à une liberté réelle et favoriser le développement de la
créativité que ce soit dans le domaine de la pensée ou des arts, les
derniers amendements du code de la presse en sont un lamentable exemple.
Cet observatoire a pour mission d'enquêter sur la situation de la
presse, du
livre et de tout domaine de création littéraire ou artistique. Il alerte
sur
toute forme de censure qui touche la presse, le livre, internet, le
théâtre
ou le cinéma et publie périodiquement des rapports sur l'état de la
censure
qui touche ces domaines. Enfin, il propose toute mesure et réforme de
nature
à faire conformer la législation actuelle aux principes de liberté
effective.
Une délégation de l'Observatoire s'est rendue ce jeudi 3 mai 2001 au
siège
du gouvernorat de Tunis où elle a déposé un dossier de constitution
conformément à la législation sur les associations en vigueur.
L'administration ne lui a pas délivré le récépissé de dépôt, mais s'est
engagée à le remettre au bureau directeur le lundi prochain.
Tunis le 3 mai 2001
Pour l'observatoire
Le président
Mohamed Talbi
NARO SERVICES
Souces: OLPEC
NA...@net-up.com
- TOURNEE EUROPEENNE DES FAMILLES DE DETENUS LIBANAIS EN SYRIE
Communiqué de Solida :
"COMMUNIQUE DE PRESSE
Tournée européenne de trois familles de détenus Libanais en Syrie (2)
Dans le cadre d'une tournée européenne à l'invitation du mouvement SOLIDA
(Soutien aux Libanais Détenus Arbitrairement), et avec le soutien de la
Fédération Internationale des ligues de Droits de l'Homme (FIDH), trois
parents de Libanais détenus arbitrairement en Syrie se sont rendus à
Paris
et à Bruxelles - après leur visite aux Nations Unies à Genève - afin de
rencontrer les responsables européens, français et belges, pour leur
exposer
la situation d'attente et dans laquelle vivent les parents des détenus en
Syrie.
Le groupe de familles, composé notamment de Mme Sonia EID, Présidente du
Comité des Familles de Détenus Libanais en Syrie » et de Mme Fatima
ABDALLAH, membre de ce même comité, accompagnées de Wadih AL-ASMAR et de
Lise PHILIPPE (SOLIDA), s'est rendu mardi 10 avril 2001 à Bruxelles, où
il a
été rejoint par Mlle Isabelle BRACHET déléguée permanente de la FIDH
auprès
de l'Union Européenne, pour une série de rencontres avec des
parlementaires
européens et des responsables de la Commission Européenne, afin de les
informer des dernières évolutions de la situation des Libanais détenus
illégalement en Syrie.
Dans ce cadre, la délégation a rencontré successivement :
- Mme L. RIKKONEN, responsable Syrie au sein de l'Unité Mashrek /
Maghreb, au Secrétariat général du Conseil
- Madame Kratsa, Députée européenne, membre du groupe PPE
- Mme Miriam GONZALEZ DURANTEZ, Responsable Méditerranée dans le
Cabinet
de Chris PATTEN, Commissaire européen délégué aux Affaires Etrangères,
- Mme Alima BOUMEDIENNE, Députée européenne membre du groupe Verts
- M. GOBLET D'ALVIELA, responsable des Droits de l'Homme et M.
LEENAERTS,
responsable adjoint du département Moyen-Orient au Ministère des Affaires
Etrangères Belge.
- M. Ingo Friedrich, député européen membre du groupe PPE
- Mme Anna TERRON I CUSI, Députée européenne membre du Groupe socialiste
(PSE).
Ensuite, les familles ont rencontré le samedi 21 avril M. Gérard LARCHER,
vice-président du Sénat français et vice-président du groupe d'amitié
France-Liban au Sénat.
Enfin, le mardi 24 avril, Mme EID a été reçue à l'Assemblée Nationale
par
M. Gérard BAPT Président du groupe d'amitié France-Liban au Parlement
Français. Puis Mme EID s'est envolée pour Rôme où elle a été rejointe
par M.
Ghazi AAD, responsable du mouvement SOLIDE (Support Of Lebanese In
Detention
and Exile) et par Mme Fatmé ABDALLAH, pour une série de rencontres au
VATICAN.
Au cours de toutes ces rencontres, les familles et les représentants des
ONG
ont exposé la situation difficile des Libanais détenus arbitrairement en
Syrie et celle de leurs parents. De même, ils ont réclamé l'intervention
des
autorités européennes, dans le cadre des négociations des accords de
partenariat (avec le Liban, et avec la Syrie) en cours, et des autorités
françaises, dans le cadre des relations bilatérales et des prochaines
visites d'Etat du Président libanais et du Président syrien en France,
afin
d'inciter les gouvernements libanais et syrien à trouver une issue
rapide,
transparente et équitable à ce drame humain. La délégation a également
exhorté les députés et responsables européens à veiller à l'application
de
la résolution du parlement européen de mars 1998, - sur les détenus
libanais
en Syrie-, réclamant une solution à ce problème.
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L'AGENDA D'ARTICLE 11
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[Pour annoncer vos réunions, débats, conférences...
dans l'agenda d'Article 11, envoyez vos annonces par mail à
arti...@voila.fr]
- HOMMAGE AUX COMBATTANTS ETRANGERS DE LA LIBERATION LE 8 MAI A
MARSEILLE ET
PARIS
A MARSEILLE :
Communique du groupe Resister :
"Résister!
Communiqué de Presse
A l¹occasion de l'anniversaire du 8 mai 1945, le Collectif des
sans-papiers,
le DAL, la LCR, la LDH, les Verts, le MRAP, le PCF, Ras l¹Front,
Résister!
appellent à un rassemblement à 11h Square Manoukian ( à côté du Sofitel
au
Pharo à Marseille), symbole des combattants étrangers de la Résistance.
Le Mouvement Résister! S¹associe pleinement à cet appel qui tend à
rendre à hommage à tous ces étrangers, notamment tous ceux issus des
colonies, qui ont combattu pour la liberté de notre pays et de l¹Europe
face
à la barbarie nazie.
Il tient à rappeler que ce même jour, le 8 mai 1945, à Sétif, en
Algérie, au
cours du défilé de la victoire, les combattants algériens, qui avaient
grandement participé à cette libération, furent parmi les premières
victimes
de l¹un des plus honteux massacres coloniaux ( entre 15000 et 45000 morts
suivant les sources) . Il tient à les associer pleinement à cet hommage.
Alain CASTAN
Porte-parole du Mouvement Résister !
Contact : resi...@free.fr
Tel. 0680251595
A PARIS :
Une manifestation similaire est organisée à Paris, RENDEZ-VOUS A 11h30,
QUAI
HENRI IV, Metro Sully Morland, à l¹appel notamment des collectifs de
sans-papiers.
« Soyons nombreux contre l¹oubli et l¹ingratitude et pour que l¹action
des
sans-papiers dont les parents et grand-parents sont morts pour la France
ne
restera pas dans l¹ombre et le silence »
- MANIFESTATION DE SOUTIEN AUX FAMILLES ROUMAINES D¹ORLY LE 9 MAI A
CRETEIL
Communiqué de la section LDH d'Orly :
"Comité de soutien aux familles roumaines
Orly, Choisy le Roi, Vitry sur Seine
RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE
Mercredi 9 MAI 13 h30
devant le Palais de Justice de Créteil (côté cinéma)
Les familles tsiganes roumaines qui se sont installées Allée Louis
Blériot à
Orly depuis le 8 mars 2001, sont assignées le 9 Mai à 14h00 par l¹OPAC
qui
demande leur expulsion.
Ces familles comme des dizaines d¹autres dans le Val de Marne ont fui
leur
pays pour cause de discrimination. Or, malgré une volonté manifeste
d¹insertion (scolarisation), aucun droit ne leur est reconnu : ni
logement,
ni titre de séjour, accès difficile au soins. Vivant dans des conditions
précaires et dangereuses (rats, absence d¹eau, de WC, caravanes
délabrées).
De plus elles ont subi des menaces et des violences sur le terrain dans
leurs caravanes.
Dans cette situation d¹urgence et sans réponses de la préfecture qui
s'était
engagée à loger ces familles dont les enfants sont scolarisés, elles ont
décidé de s¹installer dans ces logements inoccupés, voués à une
démolition
future.
Nous demandons donc :
que l¹OPAC se démette de sa plainte et renonce aux sommes d¹astreinte
mensuelle exigés de chaque famille ! La mission pour l¹OPAC, bailleur
social, ce n¹est pas d¹expulser, c¹est de répondre, y compris, aux plus
démunis parmi les mal logés.
que les élus du Val de Marne, administrateurs de l¹OPAC, interviennent
pour
qu¹un dialogue s¹engage entre l¹OPAC et les occupants, qu¹aucune
expulsion
ne vienne entraver la recherche d¹une solution humaine et durable pour
ces
familles.
Que les familles puissent bénéficier de l'électricité.
Ces familles ont un projet. Le ministère de l¹intérieur a commandé une
mission pour mettre en évidence les besoins des populations tsiganes en
France. La communauté européenne a été sommée par l¹UNESCO de favoriser
et
de reconnaître les droits fondamentaux pour ces milliers de personnes. Il
est temps que les droits au séjour, au logement et au travail deviennent
des
réalités pour ces familles. Soyons donc nombreux à l¹affirmer à
l¹occasion
de ce procès.
Appel soutenu par :
Médecins du Monde, L.D.H.94, MRAP 94, GISTI, , FSU 94, Sud Education 94,
UL
CFDT, Mosaïque, Collectif Anti raciste de l¹Hay les Roses et Fresnes,
Alternatifs, Droit Au Logement, LCR, LES VERTS.
Contacts : Michel Fèvre 0148528542 - Laurent Ziegelmeyer 0684921563
0148531404 ; LDH, place du Fer à Cheval - 94310 - ORLY
- DÉBAT SUR LES PAVILLONS DE COMPLAISANCE LE 9 MAI A NANTES
Communiqué transmis par la section LDH de Nantes :
"Le collectif Marée Noire de Nantes vous invite a venir
le mercredi 9 mai à 20 h 30
à la Manufacture des Tabacs à Nantes
(Maison des associations - 10 bis, bd de Stalingrad)
Assister à la Conférence-Débat
de François Lille
auteur de "Pourquoi l'Erika a coulé" (Collection "L'esprit frappeur")
et membre du conseil scientifique d'Attac
sur le thème : "Pourquoi il faut en finir avec la complaisance"
- DEBAT SUR "TOURISME ET DROITS DE L'HOMME" LE 9 MAI A PARIS
Communiqué de la FIDH :
"Débat sur "Tourisme et droits de l'Homme" le Mercredi 9 mai
18 h Fnac Forum des Halles Paris avec :
-Mustapha El Gendy, Président de Tourism for Development
-Philippe Gloagen, Directeur de collection, Guide du Routard
-Anne-Christine Habbard, Secrétaire générale de la FIDH
-Jacques Hintzy, Président du Comité français de l'Unicef Entreprises et
droits de l'Homme Mercredi 9 mai
17 h 30
- SÉMINAIRE SUR LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE LE 9 MAI A PARIS
Les Séminaires Informatique, Réseaux et Société reprennent au deuxième
semestre et traiteront des problèmes lies a la propriété intellectuelle.
Ce
séminaire est organise par la revue Terminal et les associations CREIS,
VECAM, AILF et IRIS. La prochaine séance a lieu le mercredi 9 mai de
18h30
a 20h30 Université Pierre et Marie Curie (Paris 6 - métro Jussieu) Thème
:
Droits d'auteur dans la littérature et lle journalisme NOUVELLE SALLE :
salle de conférence du GPS Tour 23-13 (entrer par la 23) 4eme étage salle
11 Université Pierre et Marie Curie (Paris 6 - métro Jussieu)
- mercredi 13 juin : Bases de données publiques et privées.
Les séminaires se déroulent les deuxièmes mercredis du mois (sauf le
4/4) ;
ils sont ouverts à tous ceux qui s'intéressent aux enjeux de
l'informatisation. Avant le débat, les exposes introductifs portent sur
des
aspects théoriques ou expérimentaux.
Comptes-rendus de certains séminaires avec liens utiles :
http://www.terminal.sgdg.org/navigation/fr/seminaire.html
Liste de discussion du séminaire : Informatique, Réseaux et Société :
mailto:seminair...@terminal.sgdg.org?Subject=subscribe
- SEMAINE D'ACTION CONTRE L'HOMOPHOBIE DU 9 AU 16 MAI 2001
Du 9 / 10 /11 mai 2001 a lieu la semaine d'action des
associations étudiantes parisiennes contre l'homophobie, le racisme
et le sexisme.
Débats, ateliers, conférences, films, expositions... Le programme est
vaste et touffu, et la semaine contre les discriminations s'étale sur
l'ensemble des sites parisiens dédiés aux étudiants (universités et
grandes écoles), même si le public visé ne se limite pas aux seuls
étudiants ! La vie sans discriminations, vous commencez quand ?
Les associations.
Programme complet disponible sur :
http://semaine.ooups.net
- MANIFESTATION NATIONALE POUR MUMIA ABU-JAMAL LE 12 MAI
Communiqué du COSIMAPP (Comité de Soutien International
à Mumia Abu-Jamal et aux Prisonniers Politiques) :
« JOURNÉE INTERNATIONALE POUR MUMIA
LE 12 MAI 2001.
Mumia Abu-Jamal, journaliste afro-américain militant,
" la voix des sans voix ", clame son innocence depuis 20 ans dans le
couloir de la mort. Mumia a été condamné pour le meurtre d'un policier
blanc, à l'issue d'un procès truqué : intimidations
policières contre les témoins, interdiction d'assurer
sa propre défense, sélection d'un jury selon des
critères racistes, etc.
RENDEZ-VOUS le SAMEDI 12 MAI à 14H, à PARIS-GARE DE L'EST
Contact : COSIMAPP cosi...@cosimapp-mumia.org,
http://www.cosimapp-mumia.org
- LOFT RAIDER CONTRE LOFT STORY LE 12 MAI A PARIS
Communiqué de la chaîne de télévision alternative Zalea TV :"COMMUNIQUÉ
DE
PRESSE DE ZALEA TVPour pimenter le jeu « Loft Story » et permettre au
grand
public d'yparticiper activement, Zalea TV organise le jeu :« Loft Raider
»
le samedi 12 mai à 17h, aux Studios de France, à la Plaine Saint Denis,
autourdu loft maudit.But du jeu : libérer les otages d'M6 et perturber
l'émission par tous les moyens.Règle du jeu : les mêmes que M6 : tous les
coups sont permis.Voir plan d'accès au Loft, plan du site, informations
et
indices sur www.zalea.orgPlus d'infos sur Zalea TV et tous les
programmes
: www.zalea.org Zalea TV - TéléviZone d'Action pour la Liberté
d'Expression
Audiovisuelle -Association loi de 1901 - BP 50 - 75921 Paris Cedex 19 -
mail : con...@zalea.org
- CONFERENCE SUR LE FMI ET LA BANQUE MONDIALE LE 12 MAI A PARIS
Communiqué d'Attac :
"Conférence-débat à l'Ecole Normale Supérieure
Samedi 12 mai 2001 à 14h
FMI et Banque Mondiale
bilan des stratégies libérales
et perspectives de réformes
Avec la participation de :
Elsa Assidon, professeure d'économie à l'Université Paris III (IHEAL),
membre du Haut Conseil de la Coopération Internationale.
Hélène Ballande, avocate en droit international et coordinatrice du
projet
" Institutions financières " de l'association Les Amis de la Terre.
Dominique Plihon, professeur d'économie à l'Université Paris XIII et
membre du Conseil Scientifique d'ATTAC.
Les institutions financières internationales (IFI) sont depuis quelques
années sous le feu d'un faisceau hétérogène de critiques. L'objectif de
cette conférence est de présenter un bilan des politiques libérales
menées
dans les pays pauvres à l'initiative des IFI : quelles ont été les
conséquences économiques et sociales des Plans d'Ajustement Structurel ?
les projets financés par les IFI ont-ils contribué à réduire les
inégalités et la pauvreté dans les pays pauvres ? les IFI ont-elles
permis
de stabiliser leur environnement financier ? Par ailleurs, les
intervenants jugeront la prétendue fin du consensus autour des politiques
libérales (" consensus de Washington "), les récentes " mutations " du
FMI
et de la BM (faut-il croire à la priorité accordée à la lutte contre la
pauvreté ? cette mutation se traduit-elle dans la réalité ou n'est-elle
qu'un procédé rhétorique destiné à calmer les critiques de la société
civile ?) et présenteront des alternatives aux stratégies libérales.
La conférence se tiendra à l'Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm Paris
5e (salle Dussane). Métro 7 Monge, RER B Luxembourg. Entrée libre.
Olivier Vaury
45, rue d'Ulm 75005 Paris
Tél. : 06 61 76 53 30
e-mail : va...@clipper.ens.fr
- CONFERENCE SUR L'AVENIR DE LA CORSE LE 12 MAI A PARIS
Communiqué de Trema :
"France, Europe, Méditerranée? Quel avenir pour la Corse ?", c'est le
thème
du prochain Samedi TREMA (Thèmes de réflexion écologie, mouvements,
autogestion) samedi 12 mai à partir de 14 h 30 au Centre culturel La
Clef,
21 rue de la Clef 75005 Paris (métro Censier-Daubenton). Au programme :
projection du film "L'île sur le feu" de Daniel Peressini ; 16 h débat
avec
le réalisateur et Florence Antonmarchi (journaliste), Norbert Laredo (I
Verdi Corsi), Gabriel-Xavier Culioli (écrivain), Robert Bristolfi (revue
"Confluences Méditerranée"), Bernard Dréano (Assemblée européenne des
citoyens) ; 20 h projection du film "J'ai été militant clandestin" de
Daniel
Peressini.
Possibilité de restauration sur place. Participation aux frais : 30 F.
Contact : A.T.S. 40 rue de Malte 75011 Paris, fax : 01 43 89 66 29.
- COMMÉMORATION DU 17 OCTOBRE 61 A CAEN DU 14 AU 17 MAI
Communiqué de l'association 17 octobre 61 contre l'oubli :
"La Ligue des Droits de l'Homme s'associe aux étudiants de la FSE
(Fédération Syndicale Étudiante) de Caen pour la commémoration du 17
oct. 61
consulter leur site:http://www.fsecaen.fr.st
- 14 mai: 20h40 film au Lux"vivre au paradis"
- 16 mai: 21h concert de la Tordue (amphi Daure) billets à la FNAC et FSE
- 17 mai: 17h inauguration de l'expo photos d'Elie Kagan (maison de
l'étudiant du 14 au 25 avril)
18h et 20h projection du documentaire:" une journée portée
disparue"d'Alan
Heyling et Philip Brooks (maison de l'étudiant)
21h conférence avec J.L.Einaudi, A.Brossat, Henri et Clara Benoît,
Marie-Laure Dufresne-Castets, T. Blondet-Bisch, E. Blondin, M.Déotte
(amphi
Alexis de Tocqueville!)
- SEMAINE AUTOUR DU "NUMÉRIQUE LIBRE" LES 16 ET 17 MAI A BREST
Autour du Libre 2001: "Le Libre : une éthique, un outil, un modèle
d'organisation pour la vie de la Cité ?". "Libre et vie locale",
c'est le titre des troisièmes journées-rencontres Autour du Libre
organisées par l'ENST Bretagne qui se dérouleront les 16 et 17 mai
prochain à Brest. Deux journées pour s'informer, échanger et débattre
sur ce que le "numérique libre" peut apporter à la vie de la Cité :
administrations, collectivités territoriales, éducation, monde
associatif.
"Numérique libre", s'entend ici dans le sens de création intellectuelle
- logiciels, textes, images, ... - que tout un chacun peut utiliser et
contribuer à enrichir dans le respect d'un cadre juridique préservant
cette propriété pour toute version dérivée.
Au programme des journées : conférences plénières, ateliers, débats
ouverts et un salon d'exposition qui permettra aux associations et
aux entreprises impliquées dans la dynamique du Libre de présenter
leurs activités.
L'accès à toutes ces activités est gratuit mais nécessite une inscription
préalable. Plus de détails :
http://libre.enst-bretagne.fr/LibreEtVieLocale/).
Contact : Gérald Ouvradou, Gerald....@enst-bretagne.fr.
- L'HOMOPARENTALITÉ A L'HONNEUR LES 17 ET 18 MAI A MARSEILLE
"L'homoparentalité à l'honneur.
Un colloque intitulé "Parentalités d'aujourd'hui, regards
nouveaux" se tiendra à Marseille les 17 et 18 mai prochains.
Organisé par la ville de Marseille en collaboration avec
l'Université de Provence et l'Institut Régional du Travail
Social PACA Corse, ce colloque s'adresse aux professionnels
travaillant auprès des familles. Martine Gross,
co-présidente de l'Association des parents et futurs parents
gays et lesbiens (APGL) participera à un atelier sur la
co-parentalité: "La place des mères, la place des
pères... dans une spécificité de familles homoparentales"
aux côtés d'Annie Babu, Directrice de l'Institut Européen de
Médiation Familiale.
Toutes les infos sur le colloque se trouvent sur
http://www.promosciences.com/parentalites/
Par ailleurs, un chat sur l'homoparentalité aura lieu ce
soir à 21h sur http://www.carnetpsy.com/Cyberscopie/Chat,
avec la psychanalyste Geneviève Delaisi, le sociologue
Didier Le Gall et toujours Martine Gross."
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LA CAMPAGNE E-MAIL : PETITION POUR LA FIN DE LA DISCRIMINATION A
L'ADOPTION
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Petition lancée par l'Association des Parents Gays et Lesbiens (APGL) :
"Alors que les sondages témoignent d'une évolution des mentalités
quant à l'acceptation de l'homosexualité et du couple de personnes de
même sexe, particulièrement depuis la mise en place du Pacs;
Alors que les Pays-Bas viennent de voter (septembre 2000) une loi qui
permet à un couple de personnes de même sexe d'adopter conjointement
un enfant, et qu'une proposition de loi dans ce sens a été déposée en
Belgique;
Alors que le débat sur l'homoparentalité s'inscrit progressivement
dans le paysage médiatique et politique français;
Mais aussi alors qu'une initiative réactionnaire tend à faire voter
une loi interdisant à un/e célibataire d'adopter s'il/elle vit avec
une personne du même sexe.
Une décision de la Cour d'Appel de Nancy en date du 21 décembre 2000,
vient de donner raison au Conseil Général du Jura qui avait refusé à
Melle B. son agrément pour adopter, en tant que personne seule, au
seul motif de son homosexualité.
Cette décision apparaît aujourd'hui comme un symbole de la
discrimination encore présente dans notre pays, patrie des Droits de
l'Homme. On préfère là «les bonnes moeurs» à l'intérêt de l'enfant.
Une telle décision réduit le nombre des familles candidates à
l'adoption alors que de par le monde le enfants en détresse sont bien
plus nombreux que les familles pour les adopter. A ce titre, cette
décision engage toute personne s'intéressant au débat social et
politique, indépendamment de sa sexualité, de ses opinions
politiques, ou de sa situation familiale.
Vous trouverez ci-joint un texte support d'une pétition.
Vous pouvez manifester votre soutien en signant la pétition ci-jointe
avec vos coordonnées et vos fonctions et en la renvoyant à l'adresse
indiquée. Vous pouvez également copier-coller le texte de la pétition
et le renvoyer à comite_...@apgl.asso.fr
En tant qu'association, pouvez-vous relayer ce courrier auprès de vos
adhérents afin que nous puissions recueillir un maximum de signatures?
Martine Gross, Eric Dubreuil, co-Présidents
et le bureau de l'APGL, Association des Parents et futurs parents
Gays et Lesbiens.
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TEXTE DE LA PETITION :
Nous, signataires de ce texte, pensons que la décision du 21 décembre
2000 de la Cour Administrative d'Appel de Nancy donnant raison au
Conseil Général du Jura qui avait refusé à Melle B. son agrément pour
adopter, au seul motif de son homosexualité, est une discrimination.
Nous pensons que personne n'a de droit à l'enfant. Nous pensons que
la société a le devoir de donner une famille à tout enfant qui en est
privé.
L'aptitude d'une personne à adopter un enfant doit s'apprécier
individuellement et non en fonction de préjugés qui, même partagés
par un grand nombre, n'en tirent pas pour autant une quelconque
validité.
Nous demandons que les investigations permettant de décider si une
personne est susceptible d'offrir des qualités d'accueil
satisfaisantes du point de vue familial, éducatif et psychologique
pour adopter un enfant, soient menées conformément à l'esprit de la
loi, c'est à dire : sans position de principe excluant à l'avance une
catégorie de citoyens, au cas par cas, cherchant à apprécier les
compétences
parentales,
en motivant les refus.
Dans la mesure où la loi permet à une personne seule d'adopter,
l'absence de référent paternel ou maternel ne saurait être un défaut
rédhibitoire ni un motif de refus.
Nous pensons qu'il n'appartient pas aux travailleurs sociaux ni aux
tribunaux de renforcer les préjugés homophobes encore présents dans
notre société.
Signature:
Nom Prénom Fonctions Adresse postale
A renvoyer à comite_...@apgl.asso.fr ou bien à
"Comité de soutien pour l'application de la loi sur l'adoption sans
discrimination
APGL c/o CGL - BP 255 - 3, rue Keller 75524 Paris Cedex 11"
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GLASNOST : AMÉLIORONS ENSEMBLE LE FONCTIONNEMENT DE LA LDH
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[Glasnost prend la relève de la rubrique "Le coin des rénos", qui était
consacrée à la rénovation de la LDH. Glasnost militera de façon concrète
pour la transparence de la Ligue en donnant la parole aux militants et à
tous ceux qui ont des critiques, et surtout des propositions à formuler,
pour améliorer le fonctionnement de la LDH. A vos plumes ! Les messages
sont
à envoyer à l'adresse arti...@voila.fr]
- CONTRIBUTION A LA REFLEXION SUR LES NOUVELLES FORMES DE MILITANTISME
par Jacques Cuvillier, militant de Nantes, animateur du forum « document
libre » du GESI (IUT de Nantes, http://www.gesi.asso.fr/)
L'évolution du militantisme est frappante pour qui l'observe.
S'il existe, notamment par le biais d'Internet (la preuve) des moyens
d'expression et de diffusion d'idées jamais égalés, si toute personne qui
trouve l'opportunité de quelques instants de réflexion peut faire
spontanément oeuvre militante, il reste que dans son expression
"officielle", ce militantisme est largement contrecarré par la
concentration
qui existe dans la classification et la remontée médiatique des idées.
L'individu participe à un courant d'idées comme un fil à un tissus. La
coloration d'ensemble est oeuvre d'estimation sur des moyennes et des
idées dominantes.
Les organisations, qu'il s'agisse de groupements politiques ou
d'organisations non gouvernementales, font apparaître des composantes de
manière simplifiée, voire simpliste. C'est la technique commerciale du
"package" qui prévaut à tel point que se déclarer solidaire de tel
organisation revient souvent à apparaître comme si on avait signé
globalement pour la panoplie complète de toutes les idées ayant cours
dans le mouvement.
Il est sidérant de penser que les opinions politiques sont évaluées
comme un système à UNE dimension, selon un axe qui irait de la gauche à
la
droite (tournure neutre : je prends le sens de l'écriture). Dans le même
ordre d'idées, je déplore aussi que des plates-formes ou prises de
position
militantes mêlent des considérations disparates, comme si il était
évident qu'un individu donné les approuverait indistinctement ou les
rejetterait en bloc. On cultive par là cette pratique inhibitrice de
réflexion qui
fait qu'on se contenterait presque de savoir d'où vient l'idée pour se
prononcer pour ou contre.
Ceci fait le jeu de bastions militants qui "pèsent" quelques
K_adhérents, et
au nom desquels quelques personnalités fortes ont tendance à façonner les
opinions "représentatives".
Les pratiques nouvelles, et notamment celles qui exercent le
questionnement par voie électronique pour afficher des "résultats
d'enquêtre" présentent - cela va sans dire - des dangers en terme de
manipulation. Mais on peut cependant s'attendre à devoir gérer un
foisonnement d'idées qui rendront caduques les "couloirs de pensée"
constitués par des mouvements en "isme".
Militantisme et dogmatisme ont trop longtemps été de mauvais complices,
et des dogmes sont constatés partout, de manière apparente ou implicite
jusque dans les mouvements qui prétendent ne défendre que la liberté. Je
connais assez les mouvements associatifs pour témoigner que les débats de
fond n'existent qu'exceptionnellement !
Les militants d'aujourd'hui ont le choix : s'exprimer individuellement
ou en groupe, constituer spontanément des groupes pour s'exprimer sur des
questions particulières, ou ... faire encore allégeance aux mouvements
qui les représenteraient. A eux de voir, mais nul doute que les
animateurs
des grands mouvements devraient en tenir compte.
- REPONSE DU COMITE CENTRAL DE LA LDH AUX "RAISONS DE LA COLERE"
par Catherine Teule, secrétaire générale de la LDH
Avant-propos de la rédaction d'Article 11 :
La section de la Réunion avait diffusé sur ldh-rezo un texte intitulé
"Les
raisons de la colère" qui pointait plusieurs disfonctionnements internes
de
la Ligue. Il est consultable à cette adresse :
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=393&forum=archive_ldh-rezo
Voici la réponse de Catherine Teule, secrétaire générale de la LDH. La
section de la Réunion attendait depuis des mois une réponse argumentée à
ses
demandes. Elle l'a obtenue, même si - comme on peut le regretter
concernant
un sujet aussi sensible que les rapports entre la Liguede métropole et
ses
sections ultra-marines- elle est négative. Ce qui prouve toute l'utilité
d'internet pour favoriserle dialogue entre les militants de la Ligue et
le
Comité central et répond à la question que pose Catherine Teuledans son
texte : "Qu'avons-nous à gagner d'un débat public sur les questions
évoquées
?".
Texte de Catherine Teule :
"La section LDH de Saint-Denis de La Réunion ayant exprimé sa "colère",
il
nous est apparu que certaines questions ne pouvaient pas être laissées
sans
réponse,
La section de Saint Denis de la REUNION vient de faire parvenir un texte
exprimant sa "colère". Cette prise de position appelle une réponse. Au
fond
des choses, il faut distinguer entre une question relative à
l'organisation
de la LDH et une question de fond.Comme le rappellent nos collègues de
Saint-Denis de la Réunion, chaque région métropolitaine dispose d'un
exécutif régional élu par les sections, à l'exception des DOM-TOM.
Pourquoi
?Lorsque, en préparant le réforme des statuts, la question d'une
représentation régionale s'est posée, nous avons pris conscience de
plusieurs difficultés relatives à l'organisation de la LDH dans les
DOM-TOM.La première est que la situation de la Ligue est très diverse au
sein des DOM-TOM : la Polynésie et la Nouvelle Calédonie ont constitué,
comme les statuts le leur permettent, des associations de plein exercice
liées à la Ligue française par une convention. Ce n'est pas le cas de La
Réunion, de la Guyane ou des Antilles ; dans ces départements, la LDH est
représentée par des sections (4 à La Réunion - en réalité 3 -, une seule
en
Guyane, en Martinique et en Guadeloupe).
Cette disparité pose déjà, en elle-même, un problème : comment assurer
une
représentation homogène qui tienne compte à la fois de TOM ou une
association affiliée représente à elle seule une "région", de La Réunion
ou
plusieurs sections existent et d'une région Antilles-Guyane ou trois
sections existent mais sur des territoires différents et au
particularisme
affirmé ?
Cette question n'est pas de pure forme dès lors que, dans la perspective
des
conventions nationales qui doivent se tenir entre deux congrès (la
première
ayant lieu l'année prochaine), il faut déterminer un mode de
représentation
équitable.
La seconde difficulté concerne la région Antilles-Guyane. De l'aveu même
des
intéressés, les spécificités de chacune des sections est si forte qu'il
est
difficile d'organiser une représentation régionale, sans compter les
difficultés pratiques que représente la répartition entre deux îles et un
continent !
La troisième est plus matérielle mais non moins importante : nous n'avons
pas les ressources financières nécessaires pour supporter le voyage
mensuel
de 4 délégués régionaux, venant de l'Océan Indien, de l'Océan pacifique
et
de la région Antilles-Guyane. On peut, certes, comme le font nos
collègues
de Saint Denis de la Réunion considérer que les "modalités de
fonctionnement
sont un autre débat" mais il n'est pas très réaliste de dire, en quelque
sorte, que "l'intendance suivra" et il serait politiquement
irresponsable de
proposer des solutions dont on sait qu'elles ne pourront pas être mises
en
oeuvre.Nous sommes conscients de la nécessité de trouver une solution ;
nous
l'avions dit au congrès et nous espérions qu'une consultation des
sections
ou associations concernées, pourrait nous éclaires.
En fait, nous n'avons pas obtenu de véritables réponses si ce n'est
celle de
Saint-Denis de la Réunion.Or le Comité central considère que c'est une
solution d'ensemble qui doit être apportée à la question. et il est un
peu
désolant que Saint-Denis paraisse, à cet égard, ne se préoccuper que de
son
seul cas sans même d'ailleurs nous indiquer si sa position est partagée
par
les deux autres sections réunionnaises.
Si la question de la représentation régionale des DOM doit être
tranchée, ce
ne peut être au bénéfice et sur l'avis d'une seule section. Le
changement de
responsable de la commission DOM-TOM, (A. VIVIEN ayant souhaité être
déchargé de cette mission), n'a pas permis d'aller aussi vite que
souhaité
sur cette question, mais nous devons prendre une décision avant la
convention nationale qui se réunira en 2002.
Nous proposons donc que, à l'occasion du prochain congrès, seul moment où
l'on puisse réunir un certain nombre de représentants des sections ou
associations des DOM-TOM nous organisions une séance de travail avec eux
pour aborder et traiter collectivement cette question. Reste, sans
doute, à
préciser à la section de Saint-Denis de La Réunion qu'elle conserve toute
latitude d'être représentée par un délégué au congrès, comme les autres
sections, des DOM ou de métropole.
Par ailleurs, la "colère" conduit cette section à demander
"l'autorisation"
de déposer ses propres statuts. Il faut, là aussi, répondre que, d'une
part,
elle se trompe d'interlocuteur : le Comité central n'est pas habilité à
modifier les statuts de la LDH. Et que, d'autre part, tous les congrès
de la
LDH ont refusé une telle proposition, considérant que les statuts de
notre
association garantissaient, dans les faits, l'autonomie des sections.
Encore
faut-il s'entendre sur le concept d'autonomie. Il n'autorise en rien une
section, même réunionnaise, à s'affranchir des règles de fonctionnement
de
la LDH, par exemple en recrutant un emploi jeune, puisque aucune section
ne
dispose de la capacité juridique. Ceci sans même poser la question de
l'avenir de ce jeune, une fois que l'État ne prendra plus sa
rémunération en
charge. Il n'en est pas autrement en ce qui concerne l'intervention de la
section devant le Tribunal Administratif de Saint Denis de la Réunion aux
cotés d'une famille qui réclamait le droit de faire congeler un de ses
proches récemment décédé ! L'affaire peut faire sourire mais la
crédibilité
de la LDH est en jeu lorsqu'une section s'avise de se lancer, de sa
propre
initiative et en violation de toutes les règles de la LDH, dans cette
sorte
d'aventure.
Reste la question de fond. D'après les auteurs du texte, Nous (le BN et
le
Cc) jetterions l'anathème sur une partie de la population de l'Ile
(entendez
les fonctionnaires) et nous pratiquerions des discriminations selon
l'origine des populations demeurant sur cette île.De quoi s'agit-il ?
Dans
le quotidien du parti communiste réunionnais, du 24 juillet 2000, est
paru
un article titrant sur la présence de plus de 50.000 métropolitains à La
Réunion sur une population de 715.000 habitants. Ce quotidien croyait
devoir
mettre en avant cette présence au regard du taux de chômage élevé
(35,4%).
Il relevait également la situation économique de ces personnes, pour la
plupart plus aisée que celle des personnes originaires de l'Ile.La
section
de Saint Denis de la Réunion s'est émue de cet article et a demandé que
la
LDH diligente une procédure sur la base de la loi antiraciste ; elle
considérait, en effet, qu'évoquer la présence de métropolitains sur
l'Ile et
leur rôle, constituait une discrimination s'agissant d'un département de
la
République.
La section de Saint Pierre s'est, elle aussi, manifestée mais dans un
sens
un peu différent.; mettant en cause la manière de présenter les choses
par
le quotidien du parti communiste réunionnais, dans le même temps elle
soulevait la question du statut de l'Ile : s'agit-il réellement d'un
département français ?
Le 31 octobre 2000, Michel TUBIANA a répondu aux deux sections en
soulignant
qu'il apparaissait qu'il existait un débat, au sein de la LDH comme au
sein
de la population de La Réunion, sur le postulat selon lequel "La Réunion
c'est la France". Des questions de la même nature (statut de l'Ile,
situation sociale, statut des expatriés privés ou publics) ont été à
propos
de la Nouvelle Calédonie et de la Polynésie. La composition du corps
électoral a même été limité dans le premier cas.En revanche, Michel
Tubiana
estimait que la manière de faire du quotidien du part communiste
réunionnais
n'était pas satisfaisante en ce qu'elle conduisait à faire supporter à
des
individus des responsabilités qui ne pouvaient être individuelles. Nul
n'est
légitime à assigner à résidence des individus dans une communauté
montrée du
doigt.
Il a donc proposé aux sections concernées de s'exprimer en ce sens dans
la
presse de La Réunion. Saint-Denis de la Réunion a opposé un refus à cette
proposition lors de la sa réunion du 6 novembre 2000, ce qui n'a pas été
le
cas de la section de Saint-Pierre. Ce que voyant, et afin de ne pas
imposer
localement une prise de position nationale, Michel Tubiana n'a donc pas
donné suite à sa proposition.Il aurait pourtant été important que l'on
rappelle au quotidien du parti communiste réunionnais qu'il y avait a des
limites à ne pas franchir. Il aurait été utile aussi de marquer que
certaines questions ne sont pas tabous et que, par exemple, considérer
que
La Réunion ce n'est pas la France est une idée qui a autant sa place que
la
formulation inverse. Il n'aurait pas été sans intérêt non plus de
rappeler
les déséquilibres sociaux qui règnent sur l'Ile et dont une partie
s'explique par les régimes particuliers accordés aux expatriés publics ou
privés.Saint-Denis de La Réunion n'a pas jugé souhaitable que la LDH
s'exprime sur ces questions et la LDH n'a pas pour habitude d'imposer des
positions aux sections qui la composent, si ce n'est par les décisions
que
ses congrès adoptent.
Dès lors, ce débat est ouvert. Mais de grâce ne le déguisons pas sous des
aspects statutaires au prétexte que personne, mieux que la section de
Saint-Denis de La Réunion, ne peut savoir ce qui est "le plus conforme"
pour
les Réunionnais !
Enfin, que les signataires du texte transmis pour diffusion sur le réseau
soient membres du "groupe rénovation" et souhaitent "un rajeunissement
bonifiant de nos instances dirigeantes" est, bien évidemment, leur droit.
Mais on peut regretter qu'ils aient choisi de le publier hors de la
Ligue,
puisque sur la liste dirigée par Ph. MOREAU et ouverte au public. Si
ldh.ligueurs.info a été créé, c'est bien pour que chaque adhérent puisse
y
exprimer sa position et ses critiques, mais dans le cadre de notre
association. Qu'avons-nous à gagner d'un débat public sur les questions
évoquées ?
- SANS PAPIERS : POURQUOI LA LDH N¹A PAS SIGNE L¹APPEL A LA MANIFESTATION
UNITAIRE DU 9 JUIN
Avant-Propos de la rédaction d¹Article 11 :
Suite à la diffusion, jeudi dernier, du texte d'appel à la manifestation
nationale des sans papiers du 9 juin prochain, une ligueuse de la région
parisienne s'interrogeait sur le fait que la LDH, tout en soutenant cette
initiative, n'était pas signataire du texte unitaire d'appel que vous
trouverez à nouveau ci-dessous.
Voici la réponse de Michel Tubiana (président de la LDH) à cette
question.
N'hésitez pas à commenter, critiquer, etc. cette réponse et à faire part
de
votre point de vue sur arti...@voila.fr
Vos réactions seront publiées dans notre prochaine édition.
EXPLICATIONS DE MICHEL TUBIANA :
"La LDH appelle depuis plusieurs années à soutenir les manifestations
des
"SANS PAPIERS" sur ses propres textes et non sur le texte en général
soumis
par les collectifs. Elle le fera à nouveau.
Pourquoi ? Parce que ces appels vont plus loin dans leurs revendications
que
celles que la LDH porte. Nous n'avons jamais demandé par exemple la
"fermeture des centres de rétention" ou l'ouverture d'une nouvelle
procédure
de régularisation générale. Ces revendications ne sont certes pas
absurdes
mais elles méritent un débat au sein de la LDH tant elles vont plus loin
que
leur simple énoncé. Se
prononcer pour la fermeture des centres de rétention, c'est implicitement
dire que nous réclamons la liberté totale d'installation (et pas
simplement
de circulation sur laquelle nous avons pris position) sur le Territoire.
Il est hors de propos qu'un débat de cette importance soit tranché au
sein
de
la LDH par le biais d'une signature d'un appel. La LDH a déjà organisé un
premier séminaire de réflexion sur ce sujet. Elle en organisera un
second.
En tout état de cause, il serait peu démocratique de trancher ce type de
débat de cette manière. Quant à l'abrogation des lois en vigueur, elle
est
aujourd'hui du domaine incantatoire. Enfin, nous ne sommes pas persuadés
qu'appeler, en permanence, à des manifestations qui ne réunissent plus
que
200 personnes soit très opératoire. En revanche, nous sommes bien
décidés à
ne pas laisser les choses en l'état. C'est pourquoi, nous avons réuni les
signataires des appels lancés par le MRAP et la LDH et qu'un conférence
de
presse de ces signataires (écrivains, réalisateurs, acteurs etc) se
réunira
à PARIS le 28 mai 2001 afin de promouvoir cet appel et de rappeler au
gouvernement ses engagements électoraux et qu'il lui reste moins d'un an
pour les mettre en oeuvre. A la suite de conférence de presse, se
tiendront
plusieurs réunions en province s'étalant jusqu'à la fin du troisième
trimestre et une dernière réunion que nous espérons massive et festive à
PARIS au mois de janvier. Ces initiatives ont lieu conjointement avec le
MRAP et les signatiares et les collectifs de sans papiers y ont été
associés.
Amitiés à tous.
Michel TUBIANA
TEXTE DE L'APPEL UNITAIRE POUR LA MANIF DU 9 JUIN
"Pour la régularisation des Sans Papiers
En 1997, pour battre la droite et former son gouvernement, il était
électoralement payant de faire des promesses de régularisation et
d'abrogation des lois Pasqua-Debré à l'opinion publique, écoeurée et
scandalisée par les coups de hache contre l'église St-Bernard.
Malgré la parole donnée, la loi Chevènement a été conçue dans la
même logique que les lois qui l'ont précédée : la circulaire de
régularisation du 24 juin 1997 a permis à 80 000 personnes d'avoir une
vignette d'un an renouvelable et a laissé pour compte 63000 déboutés.
La situation de ces derniers restent toujours inchangée car ces personnes
continuent à vivre dans l'incertitude et sans moyen de subsistance.
Ce sont des hommes, des femmes et des enfants qui vivent dans
une précarité inacceptable.
Les grèves de la faim se succèdent et les régularisations
interviennent au compte-gouttes.
Depuis maintenant plus de trois ans nous tentons -avec le soutien actif
de nombreux citoyen(e)s, Partis, Syndicats,Associations etc ; -
de nous faire entendre du gouvernement afin que soit mis
un terme à cette situation.
Nous nous sommes heurtés à une fin de non recevoir. Mais nous
n'avons pas l'intention d'en rester là.
Nous dénonçons l'existence du travail non déclaré que cette situation
engendre et dont des patrons vivent et s'enrichissent : dans la
bâtiment, la
restauration, l'hôtellerie, la sous-traitance de la confection, du
textile,
le gardiennage , la sécurité, diverses entreprises de services
etl'agriculture.
Ce travail non déclaré produit 15% du Produit Intérieur Brut
(PIB) de la France, 4ième puissance économique mondiale.
Nous refusons la concurrence chômeurs/sans-papiers/salariés mise en place
et développée pour liquider certains acquis sociaux et démocratiques
conquis
de hautes luttes par le mouvement ouvrier en France et en Europe.
Maintenant certains patrons demandent avecinsistance que les
gouvernements fassent venir de "nouveaux" immigrés pour parer à la
dénatalité, pour assurer la retraite dans un futur proche.
Mais les politiciens qui servent ces patrons toujours plus
voraces préparent des projets d'une immigration-rotation.
En d'autre termes,il s'agit d'une immigration contractualisée qui
viendrait
pour un contrat pluri-annuel puis s'en retournerait.
C'est la fin de l'immigrationfamiliale stable, c'est la fin de la carte
de
10 ans, c'est la fin de l'immigration citoyenne avec tous les droits y
afférant. C'est le retour de l'immigration pour un travail taillable et
corvéable à merci.
APPEL A LA SOLIDARITE ET CONTRE LA DIVISION
MANIFESTATION NATIONALE A PARIS
LE SAMEDI 9 JUIN 2001 A 14H - PLACE DE LA REPUBLIQUE
Tous ensemble, marchons vers LE MINISTERE DE L'INTERIEUR
pour la régularisation de tous les sans papiers
Nous demandons avec détermination :
- La régularisation de tous les sans-papiers avec la carte de 10 ans
- L'arrêt des expulsions et la fermeture des centres de rétention
- La libération de tous les sans-papiers emprisonnés pour défaut de
papiers
- L'abolition de la double peine
- L'abrogation des lois Pasqua, Debré et Chevènement
Signataires : Coordination Nationale des Sans Papiers,
Alternatif Libertaire, AC, AMF, APEIS, ATMF, CGT, CDSL, CFDT
Cheminots, CPPC, Collectif d'Entraide et de Solidarité avec les
Algériens,
Collectif du Pratique et de Réflexion Féministe "Rupture", DAL,
DROITS DEVANT !!,FASTI, Femmes de la Terre, Femmes Iraniennes, FGTE-CFDT,
FSU, FTCR, GAF/FORUM DES MIGRANTS, GISTI, JRE, les Alternatifs, les
Verts,
LCR, LO, MRAP,PASTT, PCF, PRC Paris, RAJFIR, Ras l'front, RHEA, SM,
Sud-Culture,Sud-Education, Sud-PTT,
Section de France Bloco de Esqueda Portugal, UJFP. »
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A PROPOS D'ARTICLE 11
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---
Directeur de publication pour ce numéro : Bastien Faudot
Article 11 est une lettre d'information hebdomadaire
réalisée par des militants et sympathisants de la Ligue des droits de
l'homme.
Comité de rédaction : Samuel Bargas, Jean-Louis Dreyfus, Philippe Moreau,
Guillaume Sapriel.
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COMMENT S'ABONNER A ARTICLE 11 ?
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Pour vous abonner à Article 11, il suffit d'envoyer un courrier à
l'adresse
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Vous pouvez également vous abonner via le site
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LES PRÉCÉDENTS NUMÉROS
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Les précédents numéros d'Article 11 sont accessibles sur le web.
Vous pouvez aussi les recevoir par courrier électronique. Il vous suffit
de
nous en faire la demande à arti...@voila.fr en précisant les numéros
qui
vous intéressent.
Article 11 Numéro 6
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=421&forum=archive_ldh-rezo
Article 11 Numéro 5
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=347&forum=archive_ldh-rezo
Article 11 Numéro 4
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=272&forum=archive_ldh-rezo
Article 11 Numéro 3
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=220&forum=archive_ldh-rezo
Article 11 Numéro 2
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=161&forum=archive_ldh-rezo
Article 11 Numéro 1
http://canevet.com/archive_ldh-rezo.html?body=129&forum=archive_ldh-rezo
--
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Cypris
Article11 <arti...@voila.fr> a écrit dans le message :
article11-6AA89...@news.wanadoo.fr...
> Super !
> Merci...
> Je m'abonne.
purée, j'y crois pas, 1580 lignes de citations pour 3 vraies lignes.
Mais qui diable nous débarassera d'Outlook ?
> purée, j'y crois pas, 1580 lignes de citations pour 3 vraies lignes.
> Mais qui diable nous débarassera d'Outlook ?
Même le diable sait que même avec Out.. on peut écrire 3 vraies lignes sans
en citer 1580. :-)
--
Mit freundlichen Grüßen
Cordialement
alain wartelle
--
----------
Cypris
Hélas, ma pauvre Anne...
> Mais qui diable nous débarassera d'Outlook ?
Remarque qu'avant de se débarasser d'Outlook, faudrait commencer par se
débarasser des ordinateurs qui n'ont pas de touche d'effacement...
--
Fanette
Je sais bien, Cypris...
Le problème avec OE, c'est que le texte auquel tu réponds est reproduit
*après* l'endroit de ta réponse, ce qui cause plus souvent des oublis de
ce genre...
Dans ce cas, le tout est d'arriver à ne pas oublier qu'après ta réponse,
le texte précédent est toujours là... :-)
Mais je suis sûre que d'ici peu, tu le feras automatiquement.
(D'ailleurs, tu n'oublies pas toujours)
(Faut avouer que là, ça tombait mal ;-) )
--
Fanette
---> Pas si on paramètre OE en conséquence !
@lain
> Il y en a même qui ne remarquent pas qu'il y a 1580 lignes pour 3 lignes
> utiles.
> Comment font-ils ?
ils ont outlook, un petit écran et pas de cervelle
---> Les utilisateurs d'OE cumulent tout ça simultanément ? Bigre...
@lain
Je serais curieux de savoir comment paramétrer Outlook Express pour que le
texte auquel on répond vienne avant la réponse...
--
Bruno Patrice
> Je serais curieux de savoir comment paramétrer Outlook Express pour que le
> texte auquel on répond vienne avant la réponse...
Tu peux pas, comme ton stylo ne se posera jamais tout seul au bas de la page...
Le mieux dans ce sens c'est de le paramétrer pour ne pas quoter du tout.
Sinon, il n'y a que la flêche vers le bas, ce qui présente l'avantage de t'assurer
d'avoir au minimum parcouru le texte auquel tu est censé répondre ;)
--
Phil
http://setiathome.berkeley.edu
>
> Je serais curieux de savoir comment paramétrer Outlook Express pour que le
> texte auquel on répond vienne avant la réponse...
Version Mac, désolée, mais c'est la seule où ça fonctionne.
... et une liaison à haut débit, et beaucoup d'espace disque :-(
A++
--
Christian
--
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Cypris
fvigoureux <la.fa...@laposte.net> a écrit dans le message :
3AF80C00...@laposte.net...
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Cypris
Oups ! Pardon...
Je supprimer le bas !
Pfff... j'y pense 1 fois sur 10...
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Cypris
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Cypris
Et puis, tu sais, il y a ceux qui disent que les autres ne savent pas...
Et il y a ceux qui savent et qui disent aux autres pour qu'eux aussi ils
sachent. Dingue, non ? !!!
----------
Cypris
> Il n'indique pas encore comment il faut faire (là n'était visiblement pas
le
> but...).
> Mais au moins, on sait maintenant que LUI, il le sait...
> :-)
---> Et IL sait aussi que ça amuse d'autres de balancer 5 posts pour ne rien
dire et continuer à alimenter l'enfilade !
Pfffff!
@lain
Suivez le dinosaure sur la piste...
Sylvestre
--
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Cypris