Merci pour vos précieux conseils
Ta mère à droit à la vérité, sauf si tu as la certitude qu'elle ne veut pas
la connaître. Cette vérité va changer votre relation, la rendre plus
intense, plus dure, plus riche et plus vraie. Elle pourra peut-être enfin
parler librement de son angoisse de la mort.
>Dois-je la pousser à
> continuer ses traitements douloureux pour grappiller quelques jours de vie
> en plus en sachant qu'elle est condamnée?
C'est à elle de décider, en toute connaissance de cause.
>L'instinct de survie est-il
> toujours aussi présent dans ces cas là?
Quels cas ?
>Comment puis-je être sure qu'elle
> aura un traitement anti-douleur efficace pour l'accompagner dans ses
> derniers instants?
En choisissant un médecin digne de ce nom en ville ou en te renseignant sur
l'accès à un centre de soins palliatifs si elle est hospitalisée.
>
> Merci pour vos précieux conseils
>
Bon courage.
--
Dom généraliste
>Ma mère (53 ans), souffre depuis 4 ans de cette saloperie de maladie, le
>cancer. Tout à commencé avec le cancer du sein (avec une opération) puis
>ensuite le foie, les os et enfin les méninges. Elle fait de la chimio et
>subit des ponctions lombaires régulièrement. Ses médecins nous disent
>maintenant qu'il n'y a plus d'espoirs que les traitements de chimio. ne sont
>plus efficaces ou plus possibles car son organisme ne génère plus de
>globules blancs. Que dois-je annoncer à ma mère? Dois-je la pousser à
>continuer ses traitements douloureux pour grappiller quelques jours de vie
>en plus en sachant qu'elle est condamnée? L'instinct de survie est-il
>toujours aussi présent dans ces cas là? Comment puis-je être sure qu'elle
>aura un traitement anti-douleur efficace pour l'accompagner dans ses
>derniers instants?
>